C’EST FINI !
LE PAYSAGE POLITIQUE EN FRANCE AUJOURD’HUI
Si l’on prend les chiffres des élections les plus récentes, 80% des électeurs français inscrits ont voté aux élections présidentielles (2012), 55% des inscrits ont voté aux législatives (2012) et 40% aux élections européennes (2009).
Les abstentionnistes se situent en-dehors de l’échiquier politique traditionnel (celui que constituent les partis politiques) : ils manifestent par leur abstention soit leur hostilité à ces partis, soit leur indifférence à l’égard du processus législatif tout entier.
Sait-on pour autant où se situent ceux qui votent ? On pourrait le penser, si l’on comptabilise leurs bulletins individuels, mais le vote de protestation a pris une telle ampleur que la comptabilisation des bulletins de vote ne donne encore d’indications fiables que sur qui a pris la peine de venir voter pour les sortants, et qui a voté contre eux. Quant aux abstentionnistes, on peut considérer qu’ils ont voté avec leurs pieds (ou plutôt sans leurs pieds) contre les deux, autrement dit à la fois contre ceux qui sont pour les sortants et contre ceux qui sont contre eux.
Voyons comment réinterpréter à l’aide de cette nouvelle grille de lecture, les élections législatives françaises les plus récentes : celles de juin 2012.
— Anti-(pro-sortants et anti-sortants) abstentionnistes : 45% de l’électorat
— Pro-sortants : 40%, soit 22% de l’électorat (55% de 40%)
— Anti-sortants : 57%, soit 31% de l’électorat (55% de 57%)
Il faudrait pour bien faire entrer dans les subtilités : une partie des électeurs du Front National au premier tour (13,6% des électeurs, soit 7,5% de l’électorat), ont voté au second tour pour des candidats UMP, et leur vote pro-sortants est en réalité un vote anti-(anti-sortants).
Un gouvernement d’union nationale : pro-sortants + anti-sortants, représenterait les votants, soit 55% de l’électorat.
Le vote de protestation est plus facile à déchiffrer quand se présente aux élections un parti protestataire, c’est-à-dire officiellement « anti-(pro-sortants et anti-sortants) », comme ce fut le cas aux élections législatives italiennes de février 2013. En voici les résultats :
— Anti-(pro-sortants et anti-sortants) abstentionnistes : 25% de l’électorat
— Anti-(pro-sortants et anti-sortants) Cinque stelle : 25,5%, soit 19% de l’électorat (75% de 25,5%)
— Pro-sortants : 10,5%, soit 7,9% de l’électorat (75% de 10,5%)
— Anti-sortants : 64%, soit 48% de l’électorat (75% de 64%)
Si l’on rapproche alors les élections législatives en France en 2012 et en Italie en 2013, on obtient ceci, en pourcentages de l’électorat :
France juin 2012
— Anti-(pro-sortants et anti-sortants) : 45%
— Pro-sortants : 22%
— Anti-sortants : 31%
Italie février 2013
— Anti-(pro-sortants et anti-sortants) : 44% (25% + 19%)
— Pro-sortants : 7,9%
— Anti-sortants : 48%
Si l’on ignore l’histoire du vote législatif en France et en Italie (ce qu’il ne faudrait jamais faire bien entendu !), on pourrait être tenté de rapprocher les 45% du vote français anti-(pro-sortants et anti-sortants), constitué uniquement d’abstentions, des 44% du vote italien anti-(pro-sortants et anti-sortants), constitué lui pour partie d’abstentions et pour partie de votes pour un parti politique officiellement protestataire.
La différence entre l’Italie et la France, c’est le vote pro-sortant : 7,9% seulement pour Mario Monti, 22% pour l’équipe Sarkozy-Fillon. Point commun des deux équipes sortantes : leur alignement que j’appellerai « atlantiste » : les sortants rejetés sont des partisans affirmés du point de vue ultralibéral du « consensus de Washington », soit la politique officielle du Secrétariat au Trésor américain telle que définie par l’École de Chicago.
L’Italie étant bloquée, passons à la France d’aujourd’hui.
Après une campagne électorale anti-atlantiste, François Hollande (« Mon adversaire, c’est le monde de la finance », le 22 janvier 2012 au Bourget), met en place un gouvernement atlantiste et se cale dans cette position, contre vents et marées, et en dépit de sondages de plus en plus abyssaux. Les alliés externes de sa majorité manifestent leur opposition à son atlantisme de manière de plus en plus véhémente, tandis que le gouvernement Ayrault se scinde, une minorité anti-atlantiste (Montebourg-Hamon-Duflot-[Taubira ?]) se exprimant ses opinions de manière de plus en plus audible.
François Mitterrand, s’était rallié à l’atlantisme. Depuis, et que les électeurs français aillent voter ou restent chez eux, manifestent ou aillent au foot, votent pour des candidats atlantistes ou votent massivement contre eux, l’atlantisme résiste vaillamment à toutes les alternances démocratiques : pareil au sphinx et au phénix combinés, il demeure imperturbablement aux rênes de la république et du gouvernement.
le monde est coincé dans un univers atlantiste, il faut opérer un clivage pour le modeler à notre paradigme naissant. Sinon deux camps resteront côte à côte, les attentistes et les atlantistes. Le côte à côte doit devenir un face à face.
Quelqu’un m’envoie ceci comme mail. S’il se reconnait, j’enlèverai ce message. Le mieux c’est quand même de le mettre ici. J’ouvre les guillemets :
Il n’y a aucun doute sur le fait que le programme du mouvement 5 étoiles soit totalement incompatible avec l’atlantisme, avec les traités européens et avec l’euro. Beppe Grillo l’a, avec toute la vigueur dont il est habituel, très clairement dit.
Pourtant aucun alinéa du programme de son mouvement, tel que publié à l’occasion des récentes élections, ne fait allusion à une éventuelle sortie de l’UE (ou de l’Otan.) Le référendum à propos de l’euro n’y est pas mentionné. Ce programme réclame même à plusieurs occasions, en les citant avec précision, l’application de règles européennes favorables aux Italiens mais qui ne sont pas appliquées.
Faire cette distinction entre les « prises de position personnelles de Grillo » et le programme de son mouvement n’est pas une nuance sans importance dans la mesure où elle traduit deux choses qui pourraient avoir des conséquences par la suite:
– en plus de ceux qui ont tiré parti des effets d’aubaine liés à l’euro pour s’enrichir personnellement, il reste probablement un grand nombre d’Italiens (plus qu’il n’y a de Français?) qui continuent à y voir des avantages,
– en contraste avec le nationalisme de la période précédente, l’adhésion à l’UE à représenté un espoir de progrès économique, social et politique ainsi qu’une possibilité avérée de trouver du travail qu’il n’est pas forcément enthousiasmant de voir s’éloigner.
Les questions liées à l’UE et même à l’euro ne tiennent qu’une place très modeste dans les débats politiques actuels même si les médias ne se privent pas de rappeler les sanctions que les marchés ne manqueront pas de prendre si les Italiens ne se comportent pas comme il faut.
Je connais un peu l’Italie, pas du tout les autres pays du sud de l’Europe, mais je ne serais pas surpris que les sondages favorables à l’euro et à l’UE qui y sont publiés de temps en temps s’expliquent en partie par la raison que Bruxelles y a utilisé des arguments très concrets pour séduire les classes moyennes.
Ceci étant dit, je trouve que parler d’anti-atlantisme est une excellente chose: l’atlantisme a été si profondément implanté dans notre esprit (du moins quand on dépasse un certain age) qu’il est souvent difficile d’en prendre conscience! (l’hostilité à l’Allemagne n’en est qu’un piètre substitut)
A propos d’atlantisme: cet article http://www.ilfattoquotidiano.it/2013/04/22/e-litalia-stato-canaglia-rinnova-armi-nucleari/571766/ s’indigne de ce que le choix de Napolitano comme président va se traduire pour l’Italie par la décision d’acheter des avions F-35 pour plus de 10 milliards de dollar, achat destinés à l’utilisation d’un modèle plus récent de bombes nucléaires que celles dont dispose actuellement l’Italie (ou disposerait, en plus de celles qui sont sur la base US d’Aviano), dont les cibles désignées seraient au Moyen-Orient, nouvelles armes contraire au traité de non-prolifération nucléaire signé par l’Italie.
L’euro n’est qu’une toute partie de ce que j’appelle « atlantisme ».
L’euro n’est qu’une toute partie de ce que j’appelle « atlantisme ».
Je croyais que l’euro avait pour but d’éliminer les spéculations sur les monnaies nationales et d’empêcher les dévaluations successives auxquelles elles étaient contraintes. Et que son échec était en grande partie dû à l’absence d’harmonisation des politiques fiscales et économiques des membres de l' »eurogroup », à quoi ne suppléait pas le système mis en place du fait de son manque organique de souplesse. Je ne le voyais pas comme une réponse de nature « atlantiste » à un problème que je n’identifie pas dans ce cas…
Nous c’est « atlantistes » ou le néant, pour d’autres c’est « pacifistes » ou le néant (USA, Chine, Russie,…) ?
En attendant je suis pas sûr du tout que les R etrésultats d’élections nous en apprennent beaucoup plus sur demain que les cotations de marché. Et que je sache le petit jeu politique continue de passionner les français (80 % de participation aux dernières présidentielles ! Vous vous rendez compte ??).
Ps : mine de rien, Hollande fait mieux avec ses 25 points que Chirac six mois après sa première intronisation…. malgré la big crise…
Bonjour M Jorion,
Peut-on parler de recomposition possible quand le système est calibré pour que seuls les deux grands partis au fond très proches (à l’anglo saxonne) puissent gagner avec une minorité des électeurs inscrits : mode de scrutin, espace médiatique contrôlé (connivence de la presse), stigmatisation de toute idée hors du cadre, investiture accordée aux obéissants ; Manuel Valls vient de déclarer pour les européennes qu’il sera conservé 4 grandes circonscriptions (sans sens réel) car une liste nationale donnerait une plate forme aux petits partis (n’est-ce pas l’aveu de la méthode imposée).
Difficile d’analyser les motivations des abstentionnistes sauf en cas d’explosion de leur nombre comme cela se profile. Dans ce cas cette partie des citoyens est sans doute désabusée et peu réactive. Seul le vote blanc (signifiant motivation, déplacement, contestation) aurait un sens mais les élus en place n’en voudront jamais. Car en plus de les comptabiliser, il conviendrait que l’élu le soit avec un % des inscrits et non des votants, et l’élection assortie ’une dose de proportionnelle (L’horreur pour les tenants du pouvoir actuel qu’il soit de gauche (étiquette qui devient un leurre), ou de droite.
Par ailleurs les français dans leur majorité semblent peu intéressés par les problèmes institutionnels. Les élus en place en rajoutent en agitant la peur de majorités instables qui empêcheraient de gouverner.
Il me semble, qu’au sein des politiques, aucune pensée dissidente n’émerge pas réellement. (Laissons de côté la rhétorique du FN exécrable) même Mélenchon ne semble pas cohérent, il navigue dans le système auquel il appartient en dépit de ses rodomontades. Le sort électoral du PC est lié au bon vouloir du PS. Les Verts « un peu foutoir » dépendent également du PS ;Pour l’instant trop d’intérêts entremêlés il me semble.
Alors quid d’une recomposition sauf à imaginer qu’elle pourrait émerger subitement à l’occasion d’un grand crack Mais ils ne sont guère nombreux les « politiques » porteurs d’idées nouvelles (Bruxelles les tient).
Qu’en pensez-vous, qu’il faut être optimiste contre vents et marées ? Faire du vote blanc une revendication forte mais peut-elle passer les barrages médiatiques bien rodés ? Sauf à se dire « il n’est nul besoin d’espérer pour entreprendre ». Mais alors avec qui ?
Quelles marges de manoeuvre, réellement à disposition du chef de l’état aujourd’hui en France, lui proposeriez-vous d’utiliser dès aujourd’hui pour vaincre notre (son) ennemi (oublié) la finance?
Quelles suggestions feriez-vous pour « aider » les Montebourg & cie qui semblent douter de l’atlantisme…
Qui est vraiment au pouvoir économique aujourd’hui en France? (Enarques dans les coulisses, dirigeant de très grand groupe financier, président de la république, députés, peuple?)
Le plus remarquable, c’est cette conviction qu’il n’y a aucune marge de manoeuvre. On élit un atlantiste, il fait une politique atlantiste ; on élit un non-atlantiste, il fait une politique atlantiste. De là à dire, que tout cela se décide ailleurs. C’est pour cela que j’ai salué le faible score de Mario Monti : conseiller de Goldman Sachs. Dans le cas de l’Italie, un vote massif pour un parti anti-(pro-sortants et anti-sortants) arrive à empêcher la nomination d’un gouvernement atlantiste. Du coup, le choix apparemment dans nos pays, c’est gouvernement atlantiste / pas de gouvernement du tout.
« … On élit un atlantiste, il fait une politique atlantiste ; on élit un non-atlantiste, il fait une politique atlantiste… »
Quand, le peuple français a-t-il élu un non-atlantiste…?
Paul,
Vous voyez une recomposition à l’œuvre en France ? Ou juste un début de décomposition ?
Vous dites : «L’Italie étant bloquée, passons à la France» . Et si le blocage italien était la préfiguration d’un blocage français ?
Pour moi, il faut introduire dans la réflexion le critère de la «maturité» ou «état d’avancement» de la crise économique. Laquelle n’est pas en passe de s’atténuer, au contraire.
À partir de là, les éventualités de blocage de la donne politicienne que propose le système représentatif-professionnalisé-spectaculaire, qu’on l’appelle atlantiste ou autrement, deviennent nombreuses dans de nombreux pays. On y est déjà peu ou prou en Italie, en Grèce, au Portugal et en Espagne, où les règles de la démocratie représentative, qui n’est pas «la» démocratie, et corruption ordinaire comprise, ne sont plus réellement appliquées ou applicables.
Nous sommes en route vers de grandes turbulences. Ça n’est déjà pas très beau, je pense à la souffrance sociale, et ça va l’être encore moins.
Une des choses auxquelles je m’attends, c’est qu’inévitablement, les travailleurs et familles allemands qui, dans un assourdissant silence, paient très cher, depuis quelques années déjà, les impératifs catégoriques du grand capital de leur pays, vont un jour commencer à manifester leur refus, soit aux élections de cette année déjà, soit …quand et comment ? Septembre 2013 semble un peu tôt pour ça, mais en général, le processus s’enclenche de façon surprenante, et peut se développer très rapidement.
Piqure de rappel sur la souffrance en Grèce, extrait d’une tribune de Maria Negreponti-Delivanis, ancien recteur et professeur à l’Université de Macédoine, publiée dans Le Monde du 12 mars 2013 sous le titre « Grèce : l’erreur du FMI passée sous silence »:
« Mais l’expérience [la potion de la Troïka] a tourné au fiasco. Un énorme fiasco. Elle est par contre responsable de 4 000 suicides, de l’appauvrissement de 3,5 millions de personnes, de la baisse de deux ans de l’espérance de vie ; elle est responsable aussi d’un taux de chômage qui dépasse l’entendement, de l’explosion du nombre d’interruptions volontaires de grossesse et des abandons de nourrissons pour des raisons purement économiques, du démantèlement de vies humaines et de familles, du nombre incontrôlable des SDF dû à la destruction progressive de la classe moyenne, de l’insupportable spectacle des Grecs qui, au XXIe siècle, sont de plus en plus nombreux à chercher de quoi manger dans les ordures, du démantèlement de l’Etat-providence, et de bien d’autres horreurs impardonnables. »
C’est pour cela que Münchau peut terminer son billet en écrivant : « La règle des 90% est […] incroyablement inconsistante. Mais bien qu’ayant été réfutée, elle continuera de déterminer les politiques pendant un certain temps ».
Quelles que soient les erreurs de la « science » économique (École de Chicago), on continuera d’appliquer ses conclusions fausses. Quel que soit le vote des gens, on continuera d’appliquer la même politique « consensus de Washington » (École de Chicago).
Von Hayek, Friedman, Reagan et Thatcher sont aux anges dans leur tombe : ils ont non seulement gagné mais le système est verrouillé en leur faveur.
Il est vraiment dommageable que la tentative de référendum en Grèce (2010, 2011 ou 2012, c’est déjà si ancien !) ait tourné court ! Qui en Europe voudra d’un non-atlantiste ?
Oui c’est ça : choix apparemment dans nos pays, c’est gouvernement atlantiste / pas de gouvernement du tout.
C’était le choix en Belgique, il me semble.
C’est actuellement le cas en Italie.
Plus précisément, c’est aussi le cas des initiatives populaires, dont seule la Suisse semble pouvoir continuer à l’utiliser.
En France, et ce depuis presque un an de ‘nouveau pouvoir’, le référendum est toujours aux calendes grecques, alors même qu’il est pratiquement impossible à mettre en oeuvre et vicié par définition.
Autre verrou dans les pays fédéralistes, comme l’Espagne ou l’Allemagne : la constitution, ou la Banque Centrale.
En Espagne, quand l’Andalousie décide de supprimer l’usufruit des banques quant à leurs biens immobiliers loués, le PP en appelle à la Constitution et au droit naturel de la propriété !
En Allemagne, c’est la Bundesbank qui fait office d’impensé collectif.
On se retrouve donc avec des verrous de tous les côtés (sauf en Suisse, où un coup ça part contre les mosquées, un autre contre les rémunérations des grands patrons).
Dans ce cas de figure, comment recomposer quelque chose qui se décompose de lui-même et sur lequel vous ne pouvez pas agir autrement qu’en vous abstenant ?
Soit le risque de la plus grande pente extrême (droite) ?
« c’est gouvernement atlantiste / pas de gouvernement du tout. »
Si les gouvernements se rallient à « l’atlantisme par défaut » c’est
peut-être parce qu’ils savent plus vers quoi aller, et qu’ils ne contrôlent plus vraiment ‘le système’… ?
Je pense souvent à cette scène du film Nixon.
http://www.youtube.com/watch?v=xBfQZg5p7qg&feature=endscreen
« You can’t stop it… »
« She understood something that’s taken me 25 years in politics to understand »
Cahuzac a écrit :
Quand, le peuple français a-t-il élu un non-atlantiste…?
Sauf erreur, les deux premières années de la présidence de F. Mitterrand correspondent à une politique de tendance non-atlantiste (discours de Cancun, etc). L’insertion à une Europe dominée par Thatcher et la droite, avec Reagan aux USA en a marqué le glas. C’est très net lors du second septennat.
Pour remonter un peu plus loin, il y a De Gaulle… Mais ça commence à dater.
+ 1
Mais dans les années 80… ça été tous ensemble pour l’Europe…
c’est là qu’on s’est fait b…
Le problème c’est que le rapport de force est rarement en faveur du partage, de la paix, de la justice et des bonnes volontés…
Faut communiquer pour inverser la donne…
L’intention de mon billet était d’attirer l’attention sur les grands courants de fond : alignement strict sur les Etats-Unis en matière politique, économique et financière, au-delà de phénomènes spectaculaires mais superficiels, comme par exemple, l’alternance de majorités dites « de droite » ou « de gauche », ou comme aujourd’hui, la confluence de deux types d’extrême-droite.
« … alignement strict sur les Etats-Unis en matière politique, économique et financière,… »
alignement… oui et non… car c’est avant tout un va-et-vient je pense…
Les européens n’ont pas attendu les US pour être menteurs, voleurs, j’en passe et des meilleurs…
Il n’y a pas d’Atlantisme… il y a l’occident qui veut dominer et s’en foutre plein les poches et le bide… et ça c’est culturel et ça date pas d’hier…
S’il y a changement (c-à-d partage)… ce sera une véritable révolution des mentalités… et pour tous, pas seulement pour les plus riches ou pour la classe politique
Le peuple qui détient le pouvoir dans nos démocraties veut ces inégalités (en majorité j’entends)… il les veut même lorsqu’il les subit (cf. les protestations contre les 75% d’impôt)
Je pense depuis longtemps que votre optimisme concernant le peuple ne vous donne pas une vision très juste des aspirations d’une majorité de nos concitoyens…. Se faire des c…. en or… devenir rentier… pour se la couler douce…
« les grands courants de fond » ne sont pas « politique, économique et financier »… Ils sont idéologiques et métaphysiques…
Nous devons tous changer de rêves et de désirs et d’envies…
Et pour se faire il va falloir du temps et de l’énergie et de la patience et de la pédagogie… et enfin de l’amour et de l’empathie…
Après tout ce qui vient de se passer en France et dans le monde entier, je ne suis pas sûr qu’il reste un paysage politique en France ou ailleurs, et encore moins des électeurs. Autant dire que même les gens de bonne volonté risquent de faire le gros dos, surtout si les bulletins blancs restent inconsidérés. Peut-être me trompe-je, je leurs souhaite bien du courage pour les futurs élections. Le futur paysage politique risque de devenir un grand désert.
Votre rappel sur l’intention de ce débat a, ce me semble, pour ce qui me concerne été bien compris. Oui l’Atlantisme domine (oui plus de différence majeure entre la droite ou la gauche) sauf à s’agiter pour fixer un électorat qui vote traditionnellement par réflexe à droite ou à gauche. Non aux extrêmes bien sûr. Mais ou sont les courants de pensées en politique qui ne soient pas Atlantistes et non extrêmes ? Faut-il forcer en votant blanc. En cas de danger des extrêmes il pourra y avoir une recomposition mais dans l’état de pensée actuelle, elle risque fort d’être également Atlantiste.
Sans doute un brin pessimiste me fait pensée que nous sommes loin d’une recomposition positive.
En effet, c’est du « Pile, je gagne ! », « Face, tu perds ! ».
Bonjour à tous,
en parlant d’atlantisme, ne pensez-vous pas que tout ce « cafouillage » austéritaire européen actuel n’est pas une manière de préparer les masses à l’avènement du nouvel ordre mondial incarné par le Traité transatlantique prévu pour 2015 ?
Ils peuvent le ranger dans un tiroir : tel que c’est, il est déjà en vigueur !
oui bien sûr, mais il est prévu d’aller beaucoup plus loin il me semble !!
Nous sommes nombreux à souhaiter un blocage des gouvernements atlantistes.
Il nous manque un Grillo français. ou alors fidèle à la tradition française renverser la table. Todd semble penser qu’une population vieillissante n’est plus prête. (vote « Non » au traité libéral de 2005 et pas de réaction de la population lors de son passage en force au parlement). Qui a raison ?
La désespérance aujourd’hui se traduit par un vote Le Pen en y ajoutant une forte abstention, le danger , l’horreur ne sont pas loin.
Résister, créer des débats au sein d’association, militer en privé, tout cela existe.
Alors où est le Grillo Français ?
La comparaison entre France et Italie permet de comprendre les différences quant aux sortants : l’absence de ‘surplus d’âme’ idéologique. L’Italie est ‘en avance’ sur ce point puisqu’elle a déjà testé le gouvernement technocratique à la Monti.
Sur l’orientation prise par Hollande de ‘l’atlantisme’, il faut se questionner.
Dans l’excellent documentaire ‘La promesse de Florange’, on perçoit très bien les luttes internes au pouvoir sur la question de la nationalisation partielle et d’apprendre que Hollande était partisan de cette solution avec Montebourg, contre Ayrault.
La question, alors même que l’enjeu est très nettement politique (comme Gandrange pour Sarkozy mais aussi Jospin et Vilvoorde), serai de savoir pourquoi Hollande n’est pas allé au bout du bout. La probable démission d’Ayrault dans la balance et le risque d’une explosion politique au bout de seulement 6-7 mois ? Possible.
En tout cas, le dossier Florange montre que le rapport de force fut porté politiquement parce médiatiquement imposé, bien que mal construit parce qu’imposé dans les termes par Mittal. Il échoua parce que la stratégie politique n’avait pas été construite en amont et que l’opposition de ce que je dénommerai le PS des notables (dont Ayrault est le représentant le plus illustre), ‘pragmatique’ au plus haut point (comprendre : ‘rejet de toute idéologie autre que le ‘gestionnarisme’), a imposé le suivisme de cet atlantisme contre le volontarisme politique.
Il faut espérer une véritable déculottée de ce PS là aux élections municipales, pour qu’enfin la gauche soit débarrassée de ce notabilisme, cet autre terme pour l’immobilisme de type 4ème République.
Florange a démontré que le rapport de force peut être porté politiquement, sur ce sujet mais aussi pour d’autres.
Sous une double condition : détruire les notables du PS (ce qui reviendrait à recomposer le PS complètement) et créer une pression médiatique.
Mais une telle recomposition nécessitera d’attendre un monumental échec (le plus possible) du PS aux futures élections municipales, soit dans un an.
Hollande a-t-il ce temps ? Et peut-il se permettre de se mettre les notables du PS à dos dès maintenant ?
Si Arcelor s’est fait manger par Mittal, c’est bien parce que le Luxembourg a servi à ce dernier de cheval de Troie. A quoi sert cette Europe si elle ne nous protège pas ?
De la même façon : à quoi sert F. Hollande s’il ne nous protège pas (cadre européen ou national, au choix) ?
Mais si la marge de manoeuvre économico-sociale de ce dernier est mince, sa marge de manoeuvre idéologique l’est encore plus !
Sortir d’un modèle strictement gestionnaire -ce qui a pu réussir dans le passé- qui contente sans la contenter la droite, sans tomber dans les excès idéologiques dont Mélenchon et d’autres se font les champions, voilà un enjeu dont l’atlantiste semble une composante essentielle. Les Français, reprocheront-ils à Hollande d’oser ? Ou peuvent-ils attendre sans espérer que les lendemains seront meilleurs ?
S’exposer à tort sur des problèmes relativement secondaires comme le mariage pour tous (ce sont ses ramifications comme la PMA qui posent problème, c’était plus que clair dès le départ), c’est se disperser inutilement. .. Sachant que la presse a pris fait et cause contre lui, dans un grand élan collectif dont j’aimerais que l’on me montre les raisons.
Si je comprends bien, no alternative, on attend que cela se passe, le seul changement potentiel serait une recomposition de la droite incluant le FN alors la atlantiste toujours? une différence,laquelle?
D’accord pour tenter le « Pile je gagne » mais il va falloir mettre une sacrée pression sur le nouveau noyau. Il va falloir également se débarrasser de Barroso (ou son clone) qui est élu sans état d’âme par la gauche et la droite du parlement européen.
Mettons déjà le paquet sur la prochaine élection européenne et cherchons le Grillo candidat. Ni gauche ni droite traditionnelles pour cette prochaine européennes ( FN bien sûr qui va jouer à fond sa carte, il s’agit de l’éviter).
Il n’y a pas eu de gouvernement non-atlantisme en Europe de l’Ouest depuis de Gaulle. On sait qu’il était une exception, qu’il avait hissé la France à la tête des non-alignés et que cet héritage ne lui survivra pas du tout malgré l’empreinte forte qu’il laissa (Pompidou déjà commença à le déconstruire, jusqu’à Sarkozy qui finit tout ça en réintégrant la France dans le commandement intégré de l’OTAN). En fait, seule l’influence d’un de Gaulle pouvait contrecarrer quelque peu l’influence américaine sur ses pays satellites (tel Tito en Yougoslavie face à l’influence soviétique).
En résumé, les grandes décisions politiques sont prises ailleurs, au centre de l’Empire. Et il faudra attendre que les USA retournent à la social-démocratie keynésienne de papa ou se piquent d’une autre idéologie pour que nous puissions faire de même ici. Ou que la crise provoque d’une part l’affaiblissement de Washington et de l’autre l’émergence d’anti-atlantistes à forte assise populaire, du genre des Chavez, Correa, etc (et qu’ils survivent aux tentatives de déstabilisation médiatiques et/ou armées).
@Moi : rajouter Eva Morales en Bolivie qui dicta sa loi aux multinationales américaines (extraction minière). Ce point est très bien expliqué dans un des derniers livres de Jean Ziegler. Il est instructif sur la façon de « négocier » avec ces entités « inéthiques ».
On veut un gouvernement « non-atlantiste », on en a un quand même
On vote non au Traité de Lisbonne, on nous le refourgue quand même…
Bref, quoi que l’on fasse de manière démocratique, on se fait bananer.
2 options s’offrent alors :
– prendre le pouvoir pour un changement par la force (périlleux)
– attendre patiemment que le système ultra libéral ne se casse la gueule
Dans les 2 cas, ceux qui auront le moins à souffrir de cette métamorphose sont ceux qui auront amassés de quoi peser sur la balance.
Bonjour,
depuis très longtemps je me sens étranger à notre simili-démocratie (étant le plus souvent abstentionniste aux élections, parfois « anti-sortants »). Ayant été soldat de la guerre d’Algérie, je n’ai jamais oublié le rôle de Mitterrand et m’en suis toujours méfié. Votre blog m’a fait progresser dans la compréhension du « système » et aussi vos livres (je relis en ce moment « Comment la vérité et la réalité furent inventées ». Donc, merci !
Dans la pratique, je mets tout mon espoir dans les initiatives « de terrain » telles que les AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) et surtout dans mes organisations initiées par Pierre Rabhi, notamment le mouvement des Colibris. Sur le plan personnel, retour au « local » (sauf pour le vin !), compostage, toilettes sèches, compost, etc… et effort pour davantage d’intériorité. Que pourrais-je faire d’autre ?
De la politique… et être élu
Resultat de Pierre RABHI aux presidentielles de 2002,
Pas de resultat, pas assez de signatures d’élus.
Certes ça evolue, mais dans quel sens ???
Dans la situation actuelle et les perspectives qui nous sont offertes cela semble être le meilleur choix.
L’atlantisme est une valeur défendue partout, tout le temps, dans tous les médias. La pensée hétérodoxe, à laquelle Jorion participe, est étouffée. (oui, je sais, quelques passages par ci, quelques articles par là, des cours, mais rien en comparaison de l’arme d’information officielle massive…) Comment se fait-il que les gens ne puissent pas imaginer qu’autre chose est possible, est souhaitable ? C’est désespérant.
« Comment se fait-il que les gens ne puissent pas imaginer qu’autre chose est possible, est souhaitable ? »
La névrose…
« C’est désespérant »
Mais non voyons… il y a tant à faire…
Cette époque est foutue… on le sent depuis trente ans, vous n’allez pas baisser les bras maintenant
Toute la différence est entre « imaginer » et « concevoir ».
Leur donner du grain à moudre, ça me semble essentiel. Certains suivront. D’autres s’accrocheront aux branches étiques de l’arbre millénaire.
Ce débat, le premier, me semble bien désespérant devant l’impuissance que chacun ressent. Il nous reste la résistance passive comme l’évoque certains des intervenants : consommation a minima, intelligente, respectueuse des convictions qu’un autre mode de vie est possible. Un vote blanc raisonné, ou un vote contestataire sur les marges de ce qui est acceptable. La multiplication des réunions débats en tout genre qui ne soient pas uniquement destinés à des convaincus. (Merci M Jorion pour vos innombrables interventions). J’attends de ce débat d’autres idées.
Demain mercredi au Théâtre des Mathurins à Paris, à 13h : La survie de l’espèce
Jeudi à Neuchâtel en Suisse, à 18h : Replacer l’humain au coeur du système.
Samedi à Bruxelles devant les représentants du mouvement coopératif belge, là, c’est malheureusement à guichets fermés.
Toujours samedi à Bruxelles, à partir de 17h30 au café Le Vicomte : les Amis du blog de PJ.
… et chacun d’entre nous, chaque jour, dans les cafés, au travail, dans la famille… partout… tout le temps, ne jamais cesser d’expliquer aux septiques, aux cyniques qu’ils font fausse route…
… ça n’a l’air de rien mais c’est la base qu’il faut convaincre car nous sommes en démocratie…
En France le Front de Gauche pourrait apparaître comme une alternative, vous dîtes que nombre de ces idées sont issues de vos thèses ce qui est possible, néanmoins cela constitue une base de discussion commune.Vous n’appréciez pas la dialectique de Mélenchon et l’alliance avec le PC vous gêne, si j’ai bien compris, mais n’y a-t-il pas de possibilité de dialogue entre tous ceux qui sont convaincus que ce système nous mène à la catastrophe pour faire apparaître la force de proposition manquante ?
Le dialogue existe, du moins de mon côté !
J’ai déjà raconté l’histoire. Ça se passe vers 2009. Un message du parti de Gauche : – Seriez-vous prêt à jouer un rôle de conseiller auprès de nous ? Moi : Oui !
Quelques mois plus tard : n’ayant plus rien entendu, j’envoie un rappel : – J’avais dit « Oui ». Réponse : On vous revient sous peu !
On est en 2013, je n’ai toujours rien entendu : ce n’est pas moi qui ai refusé le dialogue.
Merci pour la réponse Paul, très utile à savoir.
Le front d egauche aurait-il la même attitude sectaire 4 ans après?
Que pensez-vous de le relancer, ce dialogue avec le front de gauche? Ou bien pensez-vous que c’est tout-à-fait inutile?
Il est étonnant que dans un PS (s’il s’agit de lui..) aux multiples courants, aucun n’ait cherché à vous rallier.
Y-a-t-il donc pléthore d’idéologues dans ce parti ?
J’imagine mal quelqu’un comme Hamon ne pas s’intéresser à ce que avancez…
Si bien sûr : http://www.pauljorion.com/blog/?p=49315
Ce que certains d’entre vous ne voient pas, c’est que pour reprendre des thèmes, des idées exprimées ici sur le blog, il n’y a aucune nécessité d’ « établir un dialogue » avec moi : on se sert. Dans une récente chronique de Françoise Fressoz du Monde elle félicite Michel Rocard pour l’interprétation de la crise qu’il avait récemment proposée : c’était la 4ème de couverture de Misère de la pensée économique. Le savait-il lui-même ? Rien n’est moins sûr : une « plume » pas trop regardante avait sans doute rédigé son discours.
Il est un thème dont on ne parle pas souvent sur le blog, et qui pourtant me parait intéressant dans la situation actuelle : la démocratie directe. Nous avons pour la première fois de l’Histoire la technologie qui permet une collaboration de masse, et même peut-être l’émergence d’une réelle intelligence collective. Mais soit ; appliquée a la politique, ces technologies permettraient à un élu (pour d’abord introduire la démocratie directe dans le système, puis changer le système au profit de la démocratie directe), permettrait à un élu donc de : communiquer avec ses électeurs, en temps réel, à propos de toutes les décisions, discussions et réunions qui font la vie politique, mais aussi s’appuyer sur une formule type forum pour élaborer avec ses électeurs les décisions, votes et propositions.
Vouloir moraliser la politique tout en gardant les mécanismes biaisés, c’est à tout le moins stupide. Ce dont on a besoin a mon humble avis, c’est de changer le mécanisme de décision politique.
Former des clubs de citoyens! Localement, partout en France. Plus de politiciens professionnels qui ne sont pour la plupart nullement représentatifs.
Pas besoin d’attendre un quelconque Grillo à mois de vouloir se faire griller une fois de plus…
Le paysage politique en France aujourd’hui… découle tout naturellement du système…
Les écoles, les partis politiques… les notables, la bourgeoisie… et la compétition…
C’est notre cadre… et notre cadre fabrique ce que nous vivons… l’ennui et maintenant la récession…
C’est un gâchis, il faut que le peuple français comprenne que depuis des décennies, nous gâchons la natures et les êtres… Une fois qu’ils se seront réveillés, qu’ils auront éteint leur télé… nous auront d’autres responsables politiques… en attendant, il faut faire pression sur ceux qu’on a…
On ne fait pas assez pression sur F.Hollande… tous les jours, on devrait s’inviter à son petit dèj’….
Nous devons former un lobby et diffuser nos idées…
Pour qu’Avenir retrouve le leger sourire de la Joconde faudrait au moins deux miracles:
Que l’on cesse d’epuiser la planète
Que les vieux européens rejètent leurs interchangeables de dirigeants
Ou bien, que Paul Jorion comme la cellule se reproduise par scissiparite.
On doit se souvenir que l’atlantisme s’est fait historiquement bonne presse par le fait de la conjonction d’intérêts capitalistes pendant et après la guerre , et de cousinage plus louable relativement au partage de valeurs telles que l’état de droit et les droits de l’homme .( Lafayette nous voici ).
C’est cet amalgame improbable mais durable , qui est de même nature que l’alliance initiale entre marché et démocratie , qui sera de plus en plus interrogé et pour la même raison ( comme d’ailleurs de façon similaire , est interrogée la confusion Euro-Europe ).
La seule et dernière occasion où il a été proposé aux peupes de repérer cet amalgame entre finance et démocratie , ça a été lors du vote sur le TCE . Sa réponse a été violée pour , sans dote le même blocage mental de nos dirigeants que celui actuel .
La confusion demeure . Par quoi peut elle être altérée ?
Peut être par une infidélité américane qui parfois semble plus regarder vers le pacifique .
Peut être par le viol de plus en plus puissant et visible de la démocratie par le marché .
Peut être par le constat de plus en plus net pour la majorité , que le marché tel qu’il est tue plus qu’il ne permet de vivre .
Peut être par une accélération rapide et violente des tensions mondiales .
Peut être par le confortement d’une alternative à cet amalgame abusif , par la construction d’ une autre association marché /démocratie , quelque chose qui pourrait devenir la nouvelle proposition politique d’un parti dont on comprendrait ce qu’il raconte et pour lequel on souhaiterait s’engager sans s’bstenir .
Quelque chose qui soit la relève philosophique , économique , structurelle , éthique et morale , du libéralisme philosophique dans sa meilleure acception , et dont la clé de voute est la propriété .
L’Atlantisme ( et d’autres ) aura du plomb dans l’aile quand la proprité aura fini d edémontré son incapacité à fonder les rapports sociaux .
Pardon pour l’orthographe , mais le souci de poster à temps m’a conduit à ne pas relire !
Ses tune onte…
Il n’y pas que l’air qui soit pollué, il y a aussi le climat politique.
Un grand merci à Paul pour ce bol d’air participatif !
Rien ne nous empêche de créer un parti politique…
Ce sera ma conclusion
Deux plages de commentaires en moins d’une semaine,c’est Bysance. Monsieur Jorion qui se colle à la modération,on n’est jamais mieux servi que par soi même (avec un accent circonflexe sur le e),c’est magique la correction orthographique. Hors sujet me direz-vous? dans cette atmosphère délétère qui peut prédire ? Se hâter avec un accent circonflexe sur le a,le carrosse se transforme en citrouille à 17h .
Bonjour à tous ,lecteurs,ex-commentateurs,commentateurs,et brains trust…