Auteur/autrice : François Leclerc

  • LA GRÈCE PLUS QUE JAMAIS VICTIME EXPIATOIRE, par François Leclerc

    Billet invité. Otage depuis des mois des désaccords entre ses créanciers, le gouvernement grec n’a eu une fois encore pas d’autre ressource que de plier et de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Ni la reculade du FMI, Christine Lagarde ayant fait le déplacement pour l’appuyer, ni la tentative de compromis du gouvernement français, qui…

  • L’ÉTROITESSE DES MARGES DE MANÅ’UVRE, par François Leclerc

    Billet invité. La Commission et le nouveau président français sont désormais en mesure de mieux évaluer leurs marges de manœuvre vis-à-vis des autorités allemandes, le ministre espagnol Luis de Guindos venant de s’aligner sur les propositions de celles-ci. La Bundesbank a rejeté sans appel la proposition bruxelloise d’émission des European Safe Bonds – paquets de…

  • LA CLAIRVOYANCE N’EST PAS UNE VERTU PARTAGÉE, par François Leclerc

    Billet invité. Après la BCE qui s’intéresse à la qualité de l’emploi, c’est au tour de l’OCDE de constater, allant plus loin, que « l’inégalité des revenus est inédite en ce moment et met en danger la cohésion sociale ». L’organisation déplore « l’incapacité des politiques publiques existantes à promouvoir une croissance inclusive » (qui bénéficie à tous), car…

  • LES EAUX DORMANTES DU VIX, par François Leclerc

    Billet invité. Déroutantes, les crises politique et financière ont en commun d’être imprévisibles, ce qui en fait le sel. À ceci près que les financiers se sont donné un indicateur pour y remédier, à la différence des politiques. Affublé de l’acronyme VIX et surnommé l’indice de la peur, il mesure la volatilité enregistrée sur les…

  • LA CRUELLE ABSENCE D’ALTERNATIVE, par François Leclerc

    Billet invité. Toujours aussi déroutante, la crise politique européenne ne désempare pas. La France est atteinte par une profonde recomposition politique et un doute qui ne l’est pas moins, le gouvernement britannique est entré dans une phase d’instabilité prononcée, la date et le résultat des élections législatives italiennes sont plus que jamais un point d’interrogation.

  • LA RELANCE EUROPÉENNE PETITE MAIN, par François Leclerc

    Billet invité. Une autre version des petites pousses vertes que l’on croit voir au loin fait fureur. Prenant leur désir du retour à la normalité pour réalité, les ECB-watchers – sur le mode des China-watchers – croient percevoir les signaux du tapering de la Banque centrale européenne, qui suivrait l’exemple de la Fed. La BCE…

  • LA « DÉCENNIE DORÉE » DU MONDE, par François Leclerc

    Billet invité. Empruntant au jargon du monde des affaires pour donner du corps à sa démonstration, l’éditorial du quotidien Le Monde daté du 7 juin compare la zone euro à une entreprise qui est qualifiée de valeur de retournement lorsqu’elle « va s’en sortir et retrouver une prospérité que la Bourse et les investisseurs croyaient et…

  • ILS PRENNENT LEURS PETITES PRÉCAUTIONS… par François Leclerc

    Billet invité. En Europe, contrairement aux États-Unis, les plus hautes autorités marchent sur des œufs. Christine Lagarde vient de proposer un compromis aux créanciers de la Grèce dont le FMI fait partie, accordant un délai non précisé aux opposants à toute réaménagement de sa dette, qu’elle continue d’exiger, tout en ne s’opposant pas au versement…

  • LES BANQUES AU ROYAUME DE LA BRICOLE, par François Leclerc

    Billet invité. Avec les banques, il vaut mieux ne pas avoir le dos tourné trop longtemps. Elles n’arrêtent pas de faire parler d’elles en Italie, et on assiste au retour discret dans l’actualité financière des établissements espagnols et allemands. Dans tous les cas, les sauvetages improvisés et négociés avec Bruxelles cherchent à protéger en priorité…

  • À LA GRÂCE DE DIEU ! par François Leclerc

    Billet invité. Les analystes rentrent habituellement la tête dans les épaules lorsqu’ils constatent que l’indice VIX signale une forte volatilité sur les marchés financiers. Paradoxalement, le calme qui règne actuellement sur les marchés leur semble trompeur et les inquiète. Ils manifestent leur méfiance envers ces eaux dormantes, car le niveau de volatilité est exceptionnellement faible,…

  • DE LA DISPARITION MIRACULEUSE DE LA DETTE, par François Leclerc

    Billet invité Les banques centrales sont-elles entrées dans une phase de ralentissement progressif de leurs mesures non-conventionnelles ? L’encre coule à flot à ce propos, mais le sujet est glissant : la Fed continue de prendre son temps et la BCE résiste fermement aux pressions qu’elle subit. Occupés à les scruter, les commentateurs en oublient…

  • L’ESPAGNE ET L’ITALIE TOUJOURS AUSSI VULNÉRABLES, par François Leclerc

    Billet invité. L’Espagne et l’Italie continuent de ressentir les effets de la profonde crise politique qui secoue l’Europe. Le sort incertain de Mariano Rajoy tient à sa capacité à obtenir, au-delà du soutien de Ciudadanos, celui de petits partis moyennant compensations. Celui de Matteo Renzi est suspendu à sa victoire lors des prochaines élections législatives,…

  • LE TROMPEUR PRINTEMPS POLITIQUE DE L’EUROPE, par François Leclerc

    Billet invité. Faire bouger les lignes de la politique européenne est une préoccupation ces temps-ci fort partagée, qu’elle soit fondée sur la conviction que la crise européenne est dépassée et la stabilisation acquise, ou au contraire qu’elle appelle à la mise en place de contre-feux. Des mesures s’imposent dans les deux cas, mais lesquelles ?…

  • LA FOIRE AUX IDÉES EUROPÉENNES, par François Leclerc

    Billet invité. Comment stopper le démantèlement de l’Europe sans modifier les traités dont le respect implique l’austérité budgétaire et sa faible croissance complémentaire ? Le gouvernement allemand ayant sur cette question obtenu complète satisfaction et bloqué toute évolution, dans quoi est-il encore possible de s’engager ?

  • VIVE L’OCDE, LA BANQUE MONDIALE ET LE FMI ! par François Leclerc

    Billet invité. Mais qu’est-ce qui finit par rendre lucides les grandes organisations internationales comme le FMI, la Banque Mondiale et l’OCDE, qui ne nous y ont pas habituées, engoncées dans leur phraséologie et leurs stéréotypes ?