Un article du Washington Post : Trump, furious and frustrated, gears up to punch back at Comey testimony, « Trump furieux et frustré, se prépare à rendre coup pour coup lors du témoignage de Comey », explique non seulement, comme son nom l’indique, que demain matin à 10h heure locale, lorsque James Comey, directeur du FBI limogé par Trump, témoignera devant le Comité du renseignement du Sénat, celui-ci sera rivé devant son écran télé d’1,52 m (j’ai fait le calcul pour vous), prêt à twitter plus vite que son ombre, mais aussi que son entourage à la Maison blanche est désormais pris de panique.
Certains, dans l’entourage de Trump ne peuvent s’empêcher de penser aux mails qu’ils n’auraient jamais dû envoyer, aux SMS qu’ils n’auraient jamais dû texter, aux conversations téléphoniques qu’ils n’auraient jamais dû avoir, et qui risquent maintenant d’être « subpoenaed », forcés d’être communiqués à la justice. Ils sont à la recherche d’avocats, mais ceux qui acceptent de représenter le premier cercle à la Maison blanche sont rares : la proximité avec Trump lui-même fait qu’ils redoutent que certaines choses qu’ils puissent dire pour défendre leur client(e) ne tombe sous le coup de l’obstruction à la justice.
Trump, insatisfait des services offerts par une multitude de gens autour de lui, cherche à les remplacer (on a appris en particulier aujourd’hui que Jeff Sessions, le ministre de la justice US, menaçait de démissionner depuis plusieurs semaines, affirmant que Trump rendait sa mission impossible), or le Washington Post donne une liste de quatre personnalités récemment contactées pour un remplacement à un poste-clé qui ont poliment (enfin, on l’espère) décliné. Il ne s’agit pas tant de rats quittant le navire que de rats en puissance refusant de monter à bord d’un bateau déjà en perdition.
Bien sûr la jouissance du Washington Post à expliquer tout cela, et moi à le rapporter, est peut-être prématurée, mais on peut rêver !
Bonjour Régis, il y a du vrai dans v/com. et à son sujet, j’avais écrit, il y a quelques temps,…