Retranscription de Le temps qu’il fait le 22 septembre 2016. Merci à Cyril Touboulic !
Bonjour, nous sommes le jeudi 22 septembre 2016, et il n’est pas nécessaire, je crois, que je vous signale que je suis dans une chambre d’hôtel.
Je suis dans une chambre d’hôtel à Lille parce que ce matin a commencé mon cours « Stewardship of Finance », un cours que je donne en anglais, que j’ai donné pendant… 3 ans à la VUB (Vrije Universiteit Brussel) quand elle a décidé avec une certaine brusquerie que je ne devais plus [le] donner, et l’affaire est pendante devant les tribunaux. Mais c’est avec un très grand plaisir, voilà, que j’ai renoué avec l’enseignement de ce cours que l’Université catholique de Lille qui a eu l’amabilité de me demander de transposer, de le déplacer de Bruxelles à Lille. Bon, ce n’est pas un déplacement extrêmement long mais c’est avec très grand plaisir que je ferai cela à Lille et d’autres choses dont je vous tiendrai au courant : il y a pas mal d’autres projets qui se passeront dans le cadre de l’ICL (l’Université catholique de Lille).
En particulier hier, vous avez dû voir, je l’ai annoncé sur le blog : on a eu une discussion avec les étudiants de la licence internationale. Une discussion sur le transhumanisme – ça c’est fait dans un théâtre, c’était à la bonne franquette, c’était sympathique comme tout –, une discussion très intéressante sur un sujet qui m’intéresse depuis pas mal de temps, sur lequel on ne m’avait jamais demandé de faire une conférence, mais quand l’autre jour on m’a demandé : « De quoi est-ce que vous aimeriez parler ? », j’avais lu tout à fait récemment le livre de Luc Ferry (La révolution transhumaniste : Comment la technomédecine et l’uberisation du monde vont bouleverser nos vies, 2016) sur le sujet et je m’en suis rendu compte, en particulier en le lisant, que j’avais des idées extrêmement différentes, sauf sur un point : sur la tragédie, le retour de la tragédie, qu’un certain M. Nietzsche nous avait recommandé, qui est une chose importante, dont j’ai parlé d’ailleurs sans savoir qu’allait en parler en parallèle au même moment, M. Luc Ferry – je crois que nos livres ont paru pratiquement en même temps –, dans Le dernier qui s’en va éteint la lumière.
À propos de celui-là, j’en parle ce soir à la radio télévision suisse « ce soir », jeudi, si vous voyez cette vidéo le jeudi – dans le cadre d’une émission où on m’interviewera justement sur ce livre.
Et puisque je parle de mes activités prochaines, vous savez que lundi je passe à ce grand événement organisé à Paris par Télérama, et mardi, toujours à Paris, une discussion sur les questions des traités internationaux, du droit qui règle les transnationales, invité par un groupe qui se dit « souverainiste », le groupe Orwell, mais il y aura là des gens intéressants comme M. Guaino, Mme Polony, M. Quatrepoint, Benjamin Masse Stamberger et Susan George. On parlera de ces questions, voilà, entre gens qui ne sont pas nécessairement d’accord, mais ce n’est pas très intéressant un débat où tout le monde pense exactement la même chose. Et à la fin de la semaine, le jeudi, voilà, le jeudi, je reviens à Lille pour discuter, avec le dirigeant de la société Pocheco, discuter du film Demain (2015), que nous viendrons de voir.
Voilà, bon, c’est une petite vidéo qui parle surtout d’actualité, parce qu’elle est faite dans des conditions un petit peu, que j’appelle « artisanale » dans ce cas-là !
Voilà, à très bientôt, à la semaine prochaine certainement. Au revoir !
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…