Dans un univers où l’effondrement généralisé présente chaque jour de nouvelles facettes, nos gouvernements jettent l’éponge. Seules des phrases creuses répondent à des situations dramatiques inédites. Dans cette gouvernance à l’abandon, il ne reste plus que le Pape François à se conduire en homme d’État ! L’opinion s’habitue à l’idée qu’un gouvernement autoritaire prendra un jour des mesures qui, si elles ne sont pas meilleures que celles qui sont prises aujourd’hui, ne le seront du moins pas dans l’hésitation et l’improvisation.
La presse classique ne se tait pas mais couvre un nombre de sujets de plus en plus restreint et sur les questions essentielles n’émet plus que de consternantes banalités :
« Il y a une dispersion des cibles. Donc on se dit qu’il n’y a plus d’endroits de sécurisation. La menace est perçue plus proche de soi, plus concrète », résume le professeur X, qui enseigne la psychiatrie à l’université Y. Il précise que ce sentiment d’insécurité est accru par la répétition dans le temps de ces attaques et la diversité des cibles.
Vraiment ?
Nous assurons ici la continuité d’un commentaire sur cette actualité qui ne chôme pas en tentant avec nos faibles moyens (1.500 € mensuels) de couvrir ce dont la presse a cessé de parler par lassitude ou démoralisée par les ingérences de ses bailleurs de fonds. À ce débat vous participez ici et la qualité de vos commentaires est exceptionnelle : vous ne venez pas seulement pour lire mais pour construire aussi le monde de demain, alors qu’autour de nous le désert gagne chaque jour. Merci d’avance pour votre mécénat citoyen !
@Garorock Cela fait partie des valeurs orthogonales au fric, donc considérées par certains (nombreux) comme obsolètes dans nos sociétés. Le…