Et si le Bon Dieu s’occupait plutôt de ses propres affaires !, par Gaëlle Péneau

Billet invité.

Ce matin je me suis levée avec le bruit strident d’une scie électrique.

après (2)avant (2)

Volets rapidement ouverts je me suis trouvée devant le spectacle inattendu d’un élagueur perché sur le magnifique cèdre centenaire qui décore depuis une quinzaine d’année les perspectives sur le cœur d’ilôt de mon quartier. Il avait dû commencer la veille car déjà presque toutes les branches avaient disparu. J’en eus le souffle coupé !

Du souffle il y en a eu ces jours derniers avec la tempête qui a frappé la façade atlantique avant de poursuivre son chemin vers l’est. Mais il a dû en connaître des tempêtes cet arbre magnifique, et il se dressait fier et haut sur son promontoire.

Que s’était-il passé ?

Conversation avec l’élagueur :

Moi : il était malade ?
Lui : non pas du tout !
Moi : oh quel dommage alors!
Lui : oui je suis d’accord
Moi : qui a demandé ça ?
Lui : le propriétaire.
Moi : qui est-ce ?
Lui : le diocèse, [l’arbre est sur le terrain voisin d’une école privée] : en fait c’est le Bon Dieu !
Moi : ah oui, c’est souvent en son nom qu’arrivent les plus grands malheurs !
Lui : je suis bien d’accord avec vous !

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