Sur le site d’ATTAC, un excellent compte-rendu des livres consacrés à la crise des subprimes par Yann Moulier Boutang : Le prisme de la crise des subprimes : la seconde mort de Milton Friedman publié dans La Revue Internationale des Livres et des Idées.
Allez, sans fausse modestie :
En règle générale, l’impression assez mitigée que dégage la quasi-totalité des livres consacrés à la crise financière actuelle, y compris dans les livres incontournables (le dernier ouvrage de Paul Jorion, les deux ouvrages d’Aglietta et alii), est celle d’une certaine panne de la théorie générale du capitalisme actuel et de sa mue, dont la première vraie crise financière de caractère général paraît la trace désormais irréfutable.
…
Paul Jorion, dont la contribution par ses deux livres (le premier annonçant clairement la crise du capitalisme américain (2007), le second procédant à une anatomie des mécanismes du crédit hypothécaire et de son enrayement) s’impose sur le sujet…
7 réponses à “Le prisme de la crise des subprimes : la seconde mort de Milton Friedman par Yann Moulier Boutang”
Bonjour,
Il n’y a pas de mal a se faire du bien.
L’ego peut faire neccessite de loi 😉
Bravo pour vos analyses.
Paul est un crack !
krach, boum, hue, et Paulson tombe à ses genoux…
Bonjour Paul,
L’économie m’a toujours intéressé à titre de « hobby ». Je suis bien évidemment autodidacte, mais ces dernières années mon appétence pour le sujet était tombé, faute au rouleau compresseur de la pensée unique, qui à mis sous contrôle la quasi totalité des médias en France.
J’étais dans la situation de la mouche derrière la vitre, qui voit la lumière mais bute sur la vitre, prisonnière. L’information était visiblement orientée, tronquée, falsifiée, mais je butait sur la démonstration d’ensemble, le cadre d’analyse marxiste ne me semblant plus totalement opérationnel.
Puis le grand débat franco-français sur le référendum de la constitution européenne est passé par là, j’ai cherché à m’informer mieux et plus, à essayer de comprendre, grâce au net j’ai trouvé des sources d’informations alternatives, de contreinfo.net en Paul Jorion en passant les sites de nos amis AJH ou Etienne Chouard. J’en oublie beaucoup qu’ils veuillent bien me pardonner.
J’ai bien sûr lu vos derniers livres, parmi d’autres dont j’ai parfois trouvé la trace ici et là.
Votre blog m’a permis d’apprendre énormément, bien sûr grâce à vos articles mais aussi en raison de la qualité des intervenants. J’apprécie tout particulièrement le ton des échanges qui est toujours courtois, dépourvu d’attaques ad hominen (on semble être préservé ici des grossiers personnages et de la mauvaise foi qui sévissent ailleurs…). Je n’interviens pas souvent, j’imprime certains posts, pour les lire posément, je cherche les références, les liens, les bouquins, bref je me fais plaisir. Vous avez contribué à me redonner le gout pour l’économie. Je suis passé de l’autre côté de la vitre !
Pour reprendre peter : « Bravo pour vos analyses ».
En dehors de quelques gens (competents ou honnetes) qui essayent reellement de decrypter la crise sans oeillères, le business m’impressionne toujours de surfer sur n’importe quelle vague, la derniere etant de parler à tort et à travers de la crise. C’est vraiment dommage que l’information pertinente (comme sur ce blog) soit noyée sous une masse de tres grandes approximations, d’analyses des symptomes à chaud et court termistes…
N’est ce pas un moyen de ne surtout pas aller au fondement de la crise, en résumé, est ce un pare feu volontaire de reconnaitre qq problemes de « surface » pour ne pas toucher au coeur ?
Par exemple, que le MEDEF propose de lui meme (!) la suppression des parachutes dorés alors qu’ils les a défendus tres largements auparavant ne cache t il pas la volonté qu’on n’encadre pas les renumerations plus generalement et les placements dans les paradis fiscaux ? Je serais dans ce cas, je prefererais me couper une main que de donner mes 2 bras et mes 2 jambes ! … Ce n’est qu’une image mais à mon sens, ce sont d’abord les réformes de fond qui sont essentielles pas uniquement les symboliques. La reforme de symbole a uniquement pout but de calmer la foule, d’empecher une revolte ou un rejet du système mais pas d’y toucher…
Certains livres ou analystes parlent visiblement de cette crise sans pour autant « militer » pour son changement ou de manière très marginale.
Merci encore pour votre décryptage continu. Votre travail n’est pas que présent, il entre déjà dans l’histoire. Je vous suis chaque jour avec les mêmes sentiments et vous remercie pour votre dévouement et le partage de votre savoir.
Sauf votre respect, Monsieur Jorion ! Tout de même !
Vous avez d’abord, sorti en janvier 2007 un livre, certes intellectuellement stimulant, sur une très hypothétique crise du capitalisme due aux crédits immobiliers des américains (quelle idée, franchement) ; vous avez ensuite sorti un deuxième livre prédisant une implosion du système financier (rien de ça !).
Il vous est même arrivé (blog à part) d’enterrer de grands acteurs tels que Paul Newman…
Alors, je n’ose imaginer ce que contiendra votre troisième livre !
Bon, tout cela était bien entendu une blague. Félicitation pour votre blog, si souvent mis à jour et de très grande qualité.
Monsieur Jorion,
Je lis aujourd’hui vos propos sur la VF concernant la crise et ce que vous préconisez pour d’abord calmer le jeu en attendant de vraies mesures. Mes connaissances sont limitées en la matière, cependant je trouve que vos propos sont pleins de bons sens et lorsque je me demande ce que les Gouvernements devraient faire j’en arrive aux mêmes conclusions que vous avec la difference que vous, vous avez les moyens et les connaissances pour décortiquer le situation. Soyons lucides les choses ne pouvaient pas durer encore longtemps, je considère comme beaucoup de monde que la vraie valeur est celle du travail depuis que le monde est monde, et s’il y avait des moyens SURS de faire fortune SANS créer de préjudice il y a longtemps que ça se saurait ! Et le bonheur de l’homme dans tout ça ? Nous sommes tous peu ou prou hélas, des grenouilles qui avons voulu nous faire aussi grosse que le boeuf (fable de La Fontaine) maintenant reste à payer!…