I. A. : Quand Mario rencontre ANELLA

21 janvier 2015 17h42

Ouvert aux commentaires.

Bon d’accord, le robot parlant un mauvais anglais avec un fort accent allemand n’aide pas à la compréhension, mais ceci a l’air potentiellement intéressant.

Et puis l’article du Monde donne des explications.

Sur ANELLA : c’est ici.

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19 réponses à “I. A. : Quand Mario rencontre ANELLA”

Outil Patrick

21 janvier 2015 18h12

Mais c’est génial, ils avancent sur le sujet, c’est absolument extraordinaire. Je lis de la science fiction depuis que j’ai dix ans, et je vis aujourd’hui dans la science fiction. On parle souvent de « création » quand on parle de l’Art, ce n’en est pourtant pas. En revanche le travail sur l’intelligence artificielle, est à mon sens créateur, car il concerne la vie, même si celle-ci n’est pas naturelle.

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1. Lucas
  
  21 janvier 2015 19h40
  
  Si j’ai bien compris, les japonais trouvent cela naturelle, eux. (cf. Par-delà nature et culture de Philippe Descola, par exemple…)
  
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Lucas

21 janvier 2015 18h12

‘Mario Anella’ surprend ses créateurs, c’est pour moi l’essentiel.
« Mais il n’y a aucune magie dans tout cela, nous finissons toujours par trouver une explication à son comportement. »
Après coup, on peut toujours trouver une explication aux actions des hommes, donc bon…
Pourquoi ce « Mais » ?

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Nyssen

21 janvier 2015 18h19

Qui aurait imaginé dans les années ’80 que ce jeu, implanté notamment sur APPLE II, pourrait être 30 ans après, le sujet d’une thèse universitaire sur l’intelligence artificielle? ^_^

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Juannessy

21 janvier 2015 19h00

Mon fils , qui redoute que son père dégénère des neurones , m’a envoyé récemment un petit défi ( dont il s’était sorti lui en 30 minutes ) , et que j’ai pu relever , montre en main, en 1heure 10, lecture de l’énoncé comprise . Je le soumets à Mario et à Basic Rabbit.( mais n’importe qui peut s’y attaquer)

– Il y a cinq maisons, toutes de couleurs différentes
– Il y a une personne différente propriétaire de chaque maison
– Les 5 propriétaires boivent chacun une certaine boisson , pratiquent un certain sport, et ont un certain animal de compagnie
– Aucun n’a le même animal de compagnie, ne pratique le même sport, ni ne boit la même boisson

La question est : qui a le poisson ?

1- Julien Alexandre vit dans la maison rouge
2- Vigneron a un chien
3- Michel Leïs boit du thé
4- la maison verte est juste à gauche de la maison blanche
5- le propriétaire de la maison verte boit du café
6- la personne qui joue au football a un oiseau
7- le propriétaire de la maison jaune joue au baseball
8- la personne qui habite dans la maison du milieu boit du lait
9- Paul Jorion habite dans la première maison
10- la personne qui joue du volleyball habite à côté de celle qui a un chat
11- la personne qui a un cheval habite à côté de celle qui joue au baseball
12- la personne qui joue au tennis boit de la bière
13- Cédric Mas joue au hockey
14- Paul Jorion habite à côté de la maison bleue
15- la personne qui joue au volleyball a un voisin qui boit de l’eau

Prière au modo ( s’il connait déjà la solution ou qu’il y a des champions ultra rapides ) de ne pas donner la solution avant demain pour laisser transpirer toutes celles et tous ceux qui s’escriment aussi à trouver des solutions aux problèmes de cohabitation dans le village planétaire multicolore .

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1. Tom
  
  21 janvier 2015 22h49
  
  Cédric Mas nourrirait un poisson rouge dans sa maison verte entre sa prise de café et sa sortie hockey ? (en 19 min, plus 2 min pour revérifier à froid avant publication qu’est-ce qu’on peut passer comme temps à s’amuser 🙂 ).
  J’ai commencé par poser le cadre : j’ai choisi la situation des maisons au plus simple et au plus logique suivant notre culture, c’est à dire en ligne droite en les numérotant de 1 à 5. Donc les maisons 1 et 5 n’ont qu’un voisin, respectivement 2 et 4. Si je n’avais pas trouvé de solution, j’aurais alors considéré les maisons 1 et 5 comme voisines également.
  Un tableau avec une ligne pour chaque type d’éléments (numéro de maison, couleur, personne, boisson, sport et animal. Il ne reste plus qu’a remplir comme une grille de sudoku en utilisant les relations 1 à 15.
  
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  1. Juannessy
    
    21 janvier 2015 23h28
    
    Alles gut .
    
    Tout va assez vite quand on pose que les termes de simplification passent par le préalable de positionner dès l’abord les cinq maisons .
    
    Les données à considérer en premier sont :
    
    – 9
    -14
    -4,5,8
    
    On cible alors assez facilement que la seule combinaison possible est jaune/Bleue/Rouge/Verte/Blanche
    
    On revisite alors l’ensemble des propositions par éliminations successives , comme vous l’avez fait avec un tableau des éléments traité comme une grille sudoku , éventuellement simplifié selon mon fils par quelques raisonnements par l’absurde simplificateurs .
    
    Vous pouvez réclamer votre lot à Cédric Mas même si son poisson n’est pas forcément rouge .
    
    Et passer à des choses plus sérieuses avec Annie Cyngiser .
    
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  2. Tom
    
    22 janvier 2015 17h22
    
    L’article d’Annie Cyngiser, vraiment ? Peut-être trop sérieux.
    J’ai fait un effort sur un échantillon de 10 lignes en début, fin et milieu… et je suis repassé sur quelque chose de plus éducatif, en l’occurrence http://www.independentsciencenews.org/environment/how-the-great-food-war-will-be-won/ (Non pour le constat -partagé- mais pour une partie de la démonstration).
    Mais chacun ses centres d’intérêts et sans doute était-ce ironique.
    Et merci pour l’énoncé précédent, il est bon de goûter à de précédentes activités de temps à autre. Les petits plaisirs…
    
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  3. juannessy
    
    22 janvier 2015 21h06
    
    Je précise qu’il n’y avait pas d’ironie dans mon conseil , juste une vague tentative auprès de Paul Jorion pour me faire pardonner mon hors sujet .
    
    Sur les OGM , j’avais déjà eu une joute un peu virile avec Vigneron , ici :
    
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=42039#comment-369633
    
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  4. Tom
    
    24 janvier 2015 14h31
    
    Ah d’accord, merci pour le lien sur le fil. J’ai déjà quelques opinions sur le sujet. Je vis en ce moment sur une ferme sans être né à la campagne et j’observe non seulement ce que font mes parents mais aussi le voisinage à toute les échelles (ferme, canton, département, région, etc.). Je lis un peu de la presse « spécialisée » à destination des businessmen/agriculteurs/paysans (de tous les côtés je précise, c’est quand même assez manichéen, chacun ses plates bandes et on évite d’empiéter sur celles d’en face). Je lis également des résultats de recherche sur le sujet.
    Bref ce qui m’intéressait dans l’article, c’était plutôt le côté : « Par quel biais commencer à démonter le discours adverse pour y parvenir le plus efficacement possible ». Le prétexte de base derrière lequel s’abrite les OGM et l’agriculture intensive c’est de postuler que l’on ne peut pas nourrir la population mondiale autrement et que donc, la quantité prime avant tout. Ensuite c’est de dire que les OGM et l’agriculture intensive industrielle produit plus à court, moyen et long terme. Quand on démonte ces deux arguments le reste devient presque caduque. On peut alors parler de qualité tranquillement…
    
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  5. juannessy
    
    24 janvier 2015 16h11
    
    @Tom: ( je constate au passage que Thom a calé )
    
    Je vous recommande ce site :
    
    http://www.infogm.org/catalog/product_info.php?cPath=3&products_id=75
    
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Lucas

21 janvier 2015 19h28

Sans chercher je tente Mr Jorion, à l’intuition. 🙂

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1. Juannessy
  
  21 janvier 2015 20h13
  
  Je précise qu’il faut le nom du propriétaire du poisson mais aussi la couleur de la maison ou il habite , sa boisson préférée et son sport de prédilection .
  
  Et bien sur le mode de raisonnement car il n’y a pas besoin de théorie des ensembles, ou calculs matriciels, ou autres fantaisies pour parvenir au but .
  
  Juste de la jugeote et un peu de logique comme on en faisait en CM2 en 1950 .
  
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  1. Juannessy
    
    21 janvier 2015 20h14
    
    Jducac peut donc s’y atteler .
    
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  2. Lucas
    
    21 janvier 2015 20h55
    
    Ah oui, alors savoir faire un schéma propre doit beaucoup aider.
    
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daniel

21 janvier 2015 22h59

Mario apprend, il ira loin.
Première réaction devant un inconnu: savoir comment le tuer.

La mort banalisée en relation humaine: notre monde est décidément trop violent. Beaucoup trop.
J’y vois un lien avec des événements douloureux récents et aussi bien, beaucoup d’autres ; une campagne est ouverte contre la banalisation du viol.

Je rêve: Mario sait quand ne rien faire ou séduire et câliner…

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1. patrice dailcroix
  
  22 janvier 2015 14h48
  
  stephen hawking prévient qu’à vouloir optimiser l’intelligence robotique elle aura la peau de l’homme
  
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Sapristi

21 janvier 2015 23h54

Un patch sur du réel, les rats cyborgs.
http://video.nationalgeographic.com/video/news/101111-cyborg-rats-ngtoday
Mario n’a qu’a bien se tenir ! Le biobot le remplacera, le hardware du rat est robuste depuis des millions d’années. Une idée saugrenue est alors de patcher des rats pour-voir-ce-que-ça-fera. Qu’est ce qu’on s’amuse.

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Lazarillo de Tormes

22 janvier 2015 11h37

Par rapport au point 2 « Ce réseau est stocké dans le cerveau humain » des principes généraux d’anella est-ce qu’il faut envisager l’actualisation du cadre par élargissement à un réseau extérieur global dans lequelle s’intègre le cerveau individuel? Intuitivement est-ce que cette intégration tendrait vers un lissage, une uniformisation des processus et partant de là des résultats?

Exemple pratique: on telécharge à longueur de journée des apps sur nos smartphones qui sur base d’algorithmes et de bases de données qui nous sont inconnus produisent des résultats qui motivent nos actions. Cela se fait de plus en plus automatiquement, sans réflexion additionnelle ou esprit critique parce que « c’est bien pratique ». On a remarqué que les centrales de réservation sur internet privilégient certains annonceurs qui paient des primes et se font référencer en haut des recherches. Or la probabilité de choisir ce qui se trouve en haut de la liste est établie et importante. L’algorithme n’est donc pas logique du point de vue de l’utilité du locataire mais bien de celui du propriétaire de la plateforme et de celui de la chambre.

D’une certaine façon au plus le réseau s’étend, au plus l’information y circulant s’amplifie et se complexifie, au plus nous aurions tendance à accepter l’intervention d’algorithmes d’assistance à la décision et leur transférer de la souveraineté par obéissance aveugle?

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