Cédric Mas, dans son billet CHARLIE HEBDO : LE PLUS IMPORTANT EST QU’ILS SOIENT APPRÉHENDÉS VIVANTS avait insisté sur l’importance du fait que les assassins soient capturés vivants : pour qu’ils rendent compte de leurs crimes devant la justice et pour qu’ils ne deviennent pas des martyrs aux yeux de ceux qui imaginent qu’ils ont agi légitimement.
Bien sûr nous avons aussi « nos morts », dont nous sommes libres de faire « les martyrs de la liberté d’expression » – la liberté d’expression étant au fondement de ce qui nous fait penser qu’il fait bon vivre, voire « les martyrs de la civilisation occidentale » – au cas ultra-hypothétique où cette dernière n’aurait rien à se reprocher en termes de guerres pour du pétrole ou d’yeux pudiquement fermés devant des situations semi-coloniales et de régime d’apartheid. L’alternative – la grandiloquence en moins – c’est de parler de tragédies de la connerie humaine en général. Les jours derniers en sont hélas très riches.
La politique des États-Unis et de l’Europe reste la même : fournir des ressources au compte-gouttes sans jamais donner à…