Si vous fréquentez le Blog de PJ vous savez que je n’ai pas l’habitude de commenter les faits divers mais celui-ci, rapporté dans un article du Financial Times (les seuls faits divers que je fréquente, avec ceux du Wall Street Journal 😀 ), mérite le détour.
Un politicien britannique du parti conservateur, et pas n’importe qui : militaire et ancien de Cambridge, il fut chef de son parti au parlement, se retrouve avec une ardoise de 3 millions de livres pour avoir vainement accusé la police de calomnie, laquelle affirme que dans une altercation aux grilles de Downing Street, il avait qualifié un policier de « F****** pleb ! », que je traduis librement par « C*****d de prolo ! ».
Comment le juge, à propos de qui le Financial Times précise qu’il est lui aussi un « ancien d’une école prestigieuse », a-t-il forgé son opinion que le politicien mentait ? Je vous le donne en mille : il manque, a-t-il dit, à Toby Rowland, le policier en question, « l’esprit, l’imagination et la prédisposition » à inventer le mot « prolo », autrement dit, si je comprends bien, parce que l’agent de police en question n’est pas assez futé pour avoir inventé qu’on l’ait traité de « C*****d de prolo ! ». Ah ! ces prolos, qu’est-ce qu’ils sonts c**s !
« On aura la même chose en France » C’est ce que dit le philosophe pourfendeur du numérique et de son monde,…