Élu pourtant par l’élan de tout un peuple, l’attentisme d’Obama lui avait rapidement fait perdre sa majorité de rêve au Congrès. Jamais si peu n’avait été annoncé durant les cent premiers jours d’un président US. Il lui a fallu davantage de temps pour perdre sa majorité au Sénat. Il y est parvenu hier.
La raison : une très grande pusillanimité. Seul son combat pour l’Obamacare, son programme d’assurance-maladie, a révélé chez lui des velléités de courage. Sinon… que d’alignements sur la politique prônée par ses adversaires républicains, voire même par la seule aile droite de ce parti.
Le grand perdant d’hier : le combat pour l’environnement. Contre le réchauffement climatique en particulier. Dire que la température monte, et le niveau de la mer aussi, ce sont des choses qui gênent le business, et dont on n’entendra du coup plus parler dans le proche avenir outre-Atlantique.
Une très grande partie, pourtant très loin d’être gagnée, s’est peut-être jouée hier. Le 4 novembre 2014 : jour noir pour la survie de l’espèce.
@François M Et à ce niveau de conflit, celui-ci ne deviendra pas nucléaire ?