Billet invité.
Depuis le 28 septembre dernier, rien n’y fait et les semaines passent dans les quartiers occupés d’Admiralty, de Causeway Bay et de Mong Kok. Ni les charges et les gaz au poivre des policiers, ni les promesses de dialogue cousues de fil blanc, ni la fatigue et les pressions des commerçants, ni le coups de main des Triades ne lui font rendre raison, la jeunesse de Hong Kong n’abdique pas.
Après trois nuits de charges policières violentes et de tentative de démantèlement de barricades et de rétablissement de la circulation dans le quartier de Mong Kok, le cœur commercial de Hong Kong avec ses petites rues spécialisées par produits et ses innombrables boutiques, les manifestants sont par milliers revenus en force munis de leurs parapluies, puis ont forcé un cordon de police. Au lever du soleil, les policiers se retiraient sous les vivats.
Une nouvelle offre de négociations avec la Fédération des étudiants de Hong Kong (HKFS) et à propos du projet de réforme constitutionnelle a jeudi dernier été rendue publique par l’exécutif de Hong Kong, désormais prévue par ses soins mardi prochain. Mais les étudiants continuent de réclamer la démission de son chef, Leung Chun-Ying, et d’exiger que les candidatures aux élections ne soient pas sous contrôle des autorités…
@François M Ce qui montre qu’il ne s’agit pas d’une escalade militaire, mais au contraire d’une gesticulation retenue dans une…