Billet invité.
…’pour beaucoup illettrées‘…
Cette petite phrase me rappelle de mauvais souvenirs…
Le souvenir du licenciement d’un magasinier de plusieurs années d’ancienneté.
Certaines personnes, cadres pour la plupart, ont donné le même genre d’argument, ne sachant plus comment ‘justifier’ leur décision : ‘il est proche de l’illettrisme‘.
C’est à ce moment précis que j’ai compris que ce n’était que le début d’un ‘plan’ de plus grande envergure…
Je crois que c’est là que nous aurions dû agir, mais nous n’avons rien fait, ou si peu.
Le souvenir des années durant lesquelles des ‘bruits’ circulaient, les discours rassurants aussi, les pressions et les rythmes, de plus en plus intenses.
Le souvenir d’avoir dit, par provocation, à un de ces ‘cadres’ que je connaissais bien, qu’avec ce genre d’argument, de justification, on finirait par être ‘tous éjectables’ puisque, après tout, chacun peut être très rapidement ‘dépassé’ et déclaré inapte pour la fonction qu’il occupe… !
Même s’ils ont des remords, je suppose que la plupart de ces ‘décisionnaires’ sont toujours là, ou dans le pire des cas, se sont recasés ailleurs. Pour combien de temps encore… ?
Il s’est peut-être mal exprimé M. Macron, et a voulu signifier autre chose. C’est possible…
Pourtant, avec son cursus, son parcours, son niveau intellectuel… M. le Ministre s’excuse, soit, mais sera t-il pardonné pour autant… ?
34 réponses à “De mauvais souvenirs…, par François C.”
Bonjour,
Quand un ministre ne s’exprime pas correctement, au point de devoir s’en excuser, n’est pas un forme d’illettrisme ?
Cordialement,
Dans la série mauvais souvenirs, il me revient cette anecdote.
Je venais de débuter mon tout premier boulot. Un manager (on va pas l’appeler responsable tout de même) parlait d’un ingénieur qui venait de démissionner pour partir travailler dans l’humanitaire. Le manager dit : « quel manque d’ambition ! ».
En fait, des mauvais souvenirs j’en ai des tas, comme des débarquements successifs dans différentes boites de clones de grands cabinets de consultants venus rationaliser l’entreprise. Toutes celles et tous ceux qui ne parvenaient pas à suivre finissaient par dégager d’une manière ou d’une autre.
Oui, tout à fait…Des ‘consultants’, et des évaluations quasi permanentes, nouvelles formes d’aliénations et de dégradations mentales des personnes…
Des consultants eux-mêmes si spécialistes « d’un domaine si étroit » qu’ils sont de fait culturellement illettrés donc incapables de prendre le moindre recul par rapport à la situation qu’ils observent superficiellement. Mais c’est bien pour cela qu’ils ont été sélectionnés: ne pas prendre de recul, ne pas regarder ailleurs que ce qui leur est montré ! Ce n’est pas une « théorie du complot de plus » mais un constat culturel.
Le Monde 12-9-14, Affaire Adidas Tapie, page 12 : » Les documents produits sont non conformes et leur contenu inexact ! » Mais les « spécialistes » qui jugent, sont « illettrés » car « sous informés » par des « irresponsables » qui ne se posent pas les bonnes questions.
Vous savez ce qu’ils pensent de tout ça les Macron? Et je constate, j’invente rien. Ils pensent : « mais pourquoi ils font autant d’histoires pour un job? Pourquoi ils s’accrochent à leur emploi comme des moules à leur rocher? Pourquoi ils retrouvent pas un truc ailleurs, quitte à se reconvertir? ». Et là ils se disent « ah ouais, ils peuvent pas se reconvertir, ils servent pas à grand chose, ils sont largués par la technologie car ce sont des illettrés. ».
Bien sûr, parfois ils ressentent un peu de pitié pour ces gens. Ils sont humains après tout et il y a peut-être des gens dans leur propre famille qui sont pareils à ces illettrés.
« N’empêche, ils servent plus à grand chose… »
C’est sans doute le fond de l’affaire .
Remarque faite que ,d’une certaine façon et dans d’autres types de rapports , nous sommes tous de petits Macron et qu’il faut sans doute avoir déjà soi-même avoir reçu sur la gueule pour être tenté de rester un peu « humain » ( je ne parle même pas des transhumains !).
Le risque est d’autant plus grand quand la robotisation rend de plus en plus de « métiers » obsolètes pour ne restituer que quelques » emplois » .
Tout le monde ne peut pas se recycler comme ministre (ou champion du numérique), même si ça ne parait pas trop exigeant par les temps qui courent .
Par ailleurs , selon Paul Jorion , la robotisation accrue et la délégation abandonnée aux logiciels , va créer de plus en plus d’illettrés .
On serait heureux d’entendre de Macron ,ou d’un autre gouvernant , la solution pour que progrès économique ne rime pas avec 99% d’illettrés .
Une proposition d’Utopie Réaliste par exemple .
@ Juannessy
Vous n’avez rien de mieux à faire que d’attaquer le transhumanisme ?
Vous avez dit que la fraternité n’est pas soluble dans l’immortalité.
Oui, on peut faire effort pour etre fraternel.
C’est l’exception et non la règle, tandis que si nous étions immortels se serait la règle et non l’exception.
L’homme est un être à empathie limitée.
L’homme a le sens de l’injustice qu’il subit et peu de celle qu’il commet.
C’est l’homme actuel, dont vous trouvez la nature si bonne qu’il ne faut rien y changer, selon vous.
Alors assumez-le.
@Noblejoué :
Vous n’avez rien de mieux à faire que le transhumanisme ?
Pour le reste , assumer vos écrits nécessitera bien une éternité .
Et je suis fraternel .
Bien entendu « ils » appartiennent à l’espèce. Mais « ils » ne sont pas humanistes.
S’ils l’étaient, ils ne ramèneraient pas l’humain à sa seule capacité à servir (le boss, la société ou le système). Ils reconnaîtraient à chaque membre de l’espèce certains droits imprescriptibles et sauraient les hiérarchiser.
Le droit à la vie pour tous (même les illettrées) avant le droit à la richesse infinie pour certains. La protection des faibles avant celle des forts, la préservation des cadres de vie avant l’appropriation des aubaines…
Le but de tout gouvernement légitime est « le plus grand bonheur possible pour le plus grand nombre ».
Ar c’hazh du.
http://web.archive.org/web/20130424091822/http://www.pauljorion.com/blog/?page_id=31407#comment-263569
@Moi
On pourrait donc dire qu’ils pensent en connaissant parfaitement (ou presque) ‘les temps qui sont les nôtres‘ mais sans en tenir compte, et de fait, soutiennent à bout de bras un système globalement obsolète depuis bien longtemps…?
Tout à fait d’accord avec vous, l’illettrisme existe à tous les étages –
Nous sommes tous des illettrés dirigés par d’autres illettrés.
Une des répliques « cultes » de « Margin call » – qui revient à deux ou trois reprises si ma mémoire est bonne – est « Speak English ! », ce qui ne se traduira pas par « Parlez Anglais ! », ni même « Parlez Français !» mais par : « Exprimez-vous dans un langage qu’un illettré comprendra sans lui faire remarquer sa médiocrité car c’est votre patron et qu’il vous paie trop grassement pour ce que vous savez faire, ni sans remettre en cause sa religion qui est incompatible avec la précision de vos calculs ! ». Tout çà en deux mots ? Oui, c’est du moins ce que je crois avoir entendu et j’ai trouvé cette réplique immédiatement « Culte ». Effectivement je n’avais pas compris à l’époque que sa religion était « un plan de plus grande envergure » mais j’étais encore tellement illettré. Je me soigne mais pas trop quand même!
Car il y a des illettrés prudents qui tentent de construire des cohérences avec le monde qui les entoure et d’autres qui, fort de leur ignorance et d’un pouvoir usurpé, même provisoire, font vraiment du dégât partout où ils passent ! « L’étrange défaite » ( cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/L'%C3%89trange_D%C3%A9faite car les commentaires en valent la lecture) de Marc Bloch est une longue description historique de la sélection de l’illettrisme dans les mondes administratifs et militaires de son époque : ne pas savoir ni développer une réflexion, ni une stratégie est bien une forme d’illettrisme aggravé ?
Pourquoi ce choix et cette sélection d’illettrés ? Parce que pour « faire carrière », ne pas déranger le supérieur assoupi est la seule tactique en vigueur : paresse et laxisme en deviennent des choix stratégiques légitimes. C’est particulièrement nécessaire en politique.
La question de l’illettrisme scientifique travaille la communauté dite scientifique car elle y est également plus répandue qu’elle ne voudrait le croire -cf. Actes Sud/ IHEST/ Collection Questions vives : Partager la science. L’illettrisme scientifique en question 2013. La curiosité y est également considérée comme un vilain défaut quand il s’agit de faire carrière : toutes les questions intelligentes sont très mal venues car trop dérangeantes pour trop de gens en place: Avoir raison trop tôt est totalement déplacé et une manque de respect des traditions et du savoir-vivre. Il est donc plus facile d’attendre que les innovations viennent d’ailleurs car ainsi nul ne remettra en cause les petits arrangements locaux qui servent de politique. Cette petite aristocratie arrivée par la suffisance et la médiocrité ne doute pas de sa supériorité car elle est suffisamment illettrée pour ne pas se poser de question de légitimité – ce que nous faisons tous ici.
« Penser l’économie autrement » ? Ou toute autre activité humaine ? Quelle curiosité déplacée, quel manque de confiance envers les chefs à tous les étages !La sélection de l’illettrisme évite cette tentation !
On raconte dans la presse que Mr E.Macron a vu son salaire divisé par 10 quand il est passé de
la Banque au « poste » de conseiller économique à l’Elysée.En supposant qu’à ce moment il
gagnait 7000 Euros par mois,cela veut dire qu’à la Banque son salaire était de 70.000 Euros
par mois.Vraiment,je suis curieux de savoir ce qu’un jeune garçon(si « brillant » soit-il)peut bien
faire pour mériter un tel salaire tout à fait colossal(non?)
Pour être juste ,il faudrait faire un comparatif des revenus après impôts , et surtout suivre la trace des placements patrimoniaux ou autres permis par de très hauts revenus initiaux ( après ou avant impôts , eux !), car le vrai problème me semble plutôt être ce que l’on fait de son argent , plus que la valeur absolue de revenus du seul » travail » du moment .
Ceci étant , il n’est pas le premier à passer de Rothschild à un poste gouvernemental ; un certain Pompidou a suivi cette filière (il y a même une loi Pompidou-Giscard-Rothschild qui fait encore beaucoup causer de Janvier 1973 ) ,remarque faite que lui, a commencé par l’Education Nationale ,au lieu de l’inspection des finances comme Macron ( mais il l’avait envisagé).
Ce qui reste patent , mais qui n’est pas l’apanage du seul Macron ,c’est que lorsqu’on est familier de revenu » Mont Blanc » très tôt , on a de la peine à imaginer la relation au fric des autres ,plus « Mont Saint Michel ».
Je crois Macron par contre sincère et cohérent quand il annonce vouloir privilégier l’entreprise ( il a appris à dire : ceux qui la conduisent et ceux qui y travaillent ) .Je crains que par contre sa relative » jeunesse » ne soit en fait manipulée par ceux qui vivent de la rente qu’il annonce aussi combattre , et qui sont en nombre dans les conseils d’administration et les assemblées d’actionnaires . Et les banquiers .
Paul Jorion devrait s’assurer qu’il a lu la BD sur la survie de l’espèce
Je note : article classé dans la catégorie questions essentielles.
Mr le Ministre voit loin, et de haut, il ne se penche pas sur le sort des illettrées. Il n’a pas le temps. Et même s’il se penche, il n’y voit pas grand-chose assurément…
Cheminement :
questions essentielles
wikipédia
Emmanuel Macron :
Enarque, banquier d’affaires chez Rothschild & Cie, et ministre d’un tas de choses importantes depuis le 26 août 2014. C’est très bien.
biographie : »C’est à sa grand-mère, directrice de collège dont les parents étaient illettrés, qu’il doit son engagement à gauche » :
Question essentielle : Son engagement est à gauche de quoi au juste ? à gauche des illéttré(e)s ?
Ce qui est choquant, ce n’est pas le dérapage de Monsieur Macron mais le rôle de pompier pyromane qu’il endosse comme tous ses confrères du gouvernement. Il allume les incendies par la libéralisation généralisée qu’il valide dans les lois et ensuite arrive avec un arrosoir pour proposer quelques gouttes d’eau au milieu de l’incendie. Ca serait de l’ordre du comique pur si ça n’était pas tragique. C’est surréaliste. Comment en est-on arrivé à vivre une situation aussi absurde? Ce qui me choque et ce qui je pense choque de plus en plus de personnes, c’est que les journalistes ne font pas remarquer à ces ministres des contradictions aussi élémentaires. De toute manière, il n’y a pas de crise politique pour les français mais une crise politico-médiatique. Les politiques comme les journalistes sont désormais considérés par les français comme des représentants de commerce de lobbys et de multinationales. Cela fait penser à l’époque de Brejnev pendant laquelle plus personne ne croit au système mais durant laquelle le système tient par son inertie.
ils prétendront que leur bilan est globalement positif…
je crois qu’il y a Onfray en prime time sur France 2 ce soir ; si on a du mal à lire Onfray ou Badiou, cette émission devrait être interessante. Son titre est, il me semble, « des paroles et des actes ».
Voilà, sans le vouloir Emmanuel Macron a appuyé sur l’abcès des sans dents et des p’vres cons, d’aujourd’hui ; les enfants de ceux qui ont fait tourner la machine industrielle dans ses mécanismes les plus toxiques, les plus épuisants, les plus ingrats et pourtant les moins payés.
Ce temps béni du plein emploi où les illettrés étaient les biens venus pour nourrir par leur travail des maîtres afin que ces derniers puissent envoyer leurs enfants dans les meilleures écoles où les coachés dès la naissance.
Et l’on en revient à l’éducation nationale, cet enfer pavé de bonnes intentions, devenue machine à trier entre riches et pauvres, exceptions faites de petits miracles portés par quelques justes professeurs.
Comme il est rappelé de bon sens, que l’enfant d’un balayeur puisse devenir lettré, mais l’enfant d’un ministre ne sera jamais balayeur
Cette éducation nationale, qui mesure et hiérarchise les individus par une méthode qui pourrait s’apparenter à celle du profilage en criminologie.
La méthode ne serait pas contestable, si elle apportait en retour un soutient à ceux qui ne sont pas en mesure d’être formatés par ce système éducatif.
Si hier les moyens et les derniers de la classe avaient une place dans la société, aujourd’hui ces places sont et seront occupées par des robots.
Ce n’est pas le chômage qui est préoccupant, c’est quelle place laisse-t-on à l’Homme aujourd’hui,
celui dont on sait qu’il n’aura pas de place dans ce monde dirigé par les logiciels du marché.
Gardons espoir et soyons vigilants, parce que leur puissance est fragile, il suffirait d’un petit cour-circuit pour détraquer tout le mécanisme et les menaces ne manquent pour prédire un prochain Big bang, qui nous conduira peut-être, mais certainement avec larmes et sang, à la bifurcation nécessaire à notre survie. Le partage pour unir.
Vous êtes un peu dur pour l’EN , qui parmi les organes sous pressions externe et interne , compte encore pas mal de valeureu(ses)x résistant(e)s .
Mais, c’est vrai que la religion féroce impacte aussi cet « asile » là , comme la Justice , l’exécutif ,le législatif et la force armée .
Cosette était laide. Heureuse, elle eût peut-être été jolie. Nous avons déjà esquissé cette petite figure sombre. Cosette était maigre et blême. Elle avait près de huit ans, on lui en eût donné à peine six. Ses grands yeux enfoncés dans une sorte d’ombre profonde étaient presque éteints à force d’avoir pleuré. Les coins de sa bouche avaient cette courbe de l’angoisse habituelle, qu’on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés. Ses mains étaient, comme sa mère l’avait deviné, « perdues d’engelures ». Le feu qui l’éclairait en ce moment faisait saillir les angles de ses os et rendait sa maigreur affreusement visible. Comme elle grelotait toujours, elle avait pris l’habitude de serrer ses deux genoux l’un contre l’autre.
Cosette le surnom d’une certaine dame.
Le Président a des lettres.Je pense à Fantine .Je pense aux sans dents.
Cela dit tant que nos dirigeants sont persuadés que l’anaphore est le must de la figure de style ,nous sommes mal barrés.
Ces gens là se sentent investis de missions de droit divin et méprisent les gens qui n’ont pas la chance d’être bien nés et de disposés de facultés intellectuelles dites « normales »!
Dans mon parcours professionnel et en tant que représentant du personnel, j’ai eu la malchance de rencontrer un D.R.H. au profil de tueur, mercenaire du capital, avec un salaire vingt fois supérieur au mien, méprisant le salarié de base, ne cherchant que les fautes qu’il aurait pu commettre afin de le licencier et procéder à du « recrutement dynamique » (éviter les indemnisations et difficultés dues à l’ancienneté)
Ha!, ses méls étaient le plus souvent rédigés avec des fautes d’orthographe……..
La vie sur terre serait un paradis sans ces personnages à l’égo disproportionné et persuadés de la justesse de leur raisonnement et comportement.
Il y a des DRH qui ne sont pas des tueurs ?
Pour tuer les tueurs , il vaut mieux ne pas confondre les appendices et le germe .
@juannessy, oui, il en existent, il ne faut pas désespérer, j’en ai connu un par ailleurs, très humain examinant toutes solutions « soft » avant de prendre une décision « hard ».
Il a été licencié par son p.d.g.!
Rien que ‘DRH’ et tout est dit en trois petites lettres…!
Déjà connu sur le blog:
Anaïs live à La maroquinerie le 11 octobre 2013 DRH
Il est simplement à l’image de l’idée qu’il se fait de sa fonction, il pourrait être nommé demain embassadeur en bosnie, que les bosniaques ne lui en tiendraient pas rigueur..
Le peuple méprisé se souviendra simplement, qu’il ne doit sa place ni à son talent, ni à son courage, mais parce que le précédent était un gland. Ce qui ramène l’affaire à ses justes proportions.
Evitez à l’avenir de faire de l’humour avec les bouchers, ils ont la tête prêt du bonnet… rouge.
Plus que 10 jours chers sénateurs…
@ Nyssen
Je crois que le problème est une atrophie de l’empathie dont on voit des précédents dans l’Histoire, par exemple envers les esclaves et les femmes.
Si on voulait aller en sens inverse, il faudrait pouvoir détecter les personnalités aempathiques et les écarter des postes à responsabilité.
Le problème est qu’on ne sait pas faire ça et que d’ailleurs on n’en a pas envie.
En attendant, il faudrait que les gens de gauche, censés être contre ce type de logique, interdisent certains types de comportement et augmentent le pouvoir du personnel.
Pourriez-vous, fort de votre expérience, donner des idées pour cela ?
Le code du travail convient relativement bien mais la tendance du patronat à l’heure actuelle, argumentant dans le sens « laissez-nous les mains libres, baissez les seuils sociaux obligeant à installer des comités d’entreprise et des délégués du personnel, changez la réglementation du travail du dimanche, etc.. » est de dire « nous embaucherons ensuite »….!
Cette antienne a déjà été chantée dans le passé par le père du président du MEDEF actuel (yvon Gattaz) sans résultats perceptibles et son fils maintenant exerce la même pression sur les dirigeants politiques que nous connaissons.
Le rêve est de mettre en place un code du travail européen ou du moins quelques mesures essentielles: smic européen, alignement sur la réglementation la plus favorable concernant les congés et le temps de travail, unification de la justice du travail et Cour de cassation européenne chambre sociale. Cela demandera encore des années dans le meilleur des cas.
Mon expérience passée me montre également qu’il est difficile pour les syndicats de recruter des adhérents, les salariés ne viennent en général vers vous que lorsqu’ils commencent à rencontrer des problèmes relationnels avec leur hiérarchie!
@ Juannessy
J’adore comme les gens disent qu’ils sont fraternels quand ils ne le sont pas. Ca me rappele ceux qui disent qu’ils ne critiqueront pas quelqu’un et qui le font aussiôt.
Quelles que soient vos utopies, si elles ne sont défendues que par des gens comme vous, elles ne feront qu’échouer dans le sang, comme d’habitude, par profonde méconnaisance de la nature humaine.
Eh oui ! Comme la société ne se laisse pas remodeler si facilement que ça, on cherche et on trouve vite des « coupables » sur lesquels se réconcilier.
La réalité a tort, pour des gens comme vous, qui critiquez ça chez les autres.
Je préfère arrêter là, pour éviter la mauvaise réciprocité.
Ha ! Enfin une bonne idée et à peu près claire ..
Mais imaginez le calvaire , si on devait se supporter toute une éternité !
Il y a ce que j’espère , et ce dont je ne veux pas qui ressemble beaucoup trop à de vieilles lunes sous leurs nouveaux habits de lumière .
Prolétaires et illettrés, Macron responsable de leur double peine.
Est-ce que Mr MACRON et assimilables savent parler et écrire la langue du cœur et de l’humain? Il me semble qu’ils pâtissent d’une forme d’illettrisme dont ils sont inconscients. Dans l’encyclopédie immense de la vie, de ses supports et manifestations, ils ne déchiffrent que quelques mots qu’ils ont appris à l’école et que connaissaient leurs enseignants. En fait ils sont comme nous, même si ce ne sont pas toujours les mêmes mots ni les mêmes maitres qui nous ont orientés et nous servent de repères, de bornes. Il faudrait pouvoir casser les murs du couloir, mi auto-construit, mi imposé, qui nous mène dans un cheminement qui nous apparaît erratique dès que l’on se pose un peu.
Trop vite, trop fort: voila la source de l’illettrisme qui n’est qu’un phénomène relativiste dont se gausse le chaman ou le pécheur breton: Mr MACRON, savait vous lire l’océan?
Trop vite, trop fort: voila la source de l’illettrisme qui fait que les jeunes ne comprennent plus les vieux et vice versa. Mr MACRON, vous qui êtes jeune, connaissez vous les bienfaits de l’ortie?
Trop vite, trop fort: voila la source de l’illettrisme qui fait qu’il ne nous est pas possible de choisir entre l’homme asservi à la société et la société asservie à l’homme. Mr MACRON, dites moi si les gens, en dehors de vous, vos proches et connaissances, ont droit au bonheur en lisant le livre qu’ils souhaitent dans le langage qui leur sied ?
Le mot clé du jour en six lettres
et çà couvre tous les aspects extérieurs, intérieurs et privés de la présidence à mi mandat
largué
Le conseil du jour, si quelqu’un veut vous aider, dites non merci, on se débrouillera.
Je ne saisis pas le lien logique entre la phrase de constat et la phrase de déduction .
Mais si je peux comprendre la première (en écrivant plutôt « largués ») , je ne serai jamais d’accord avec la seconde .