Chérie, j’ai rétréci les gosses, par Jeanne Favret-Saada

Billet invité

Une fois retombé le brouhaha qui entourait hier le vote de la question de confiance, il suffit de faire le compte des voix restant à Manuel Valls pour comprendre que la grande politique des réformes libérales, c’est déjà fini : il nous distille déjà quantité de petites annonces social-démocrates sur les euros qui vont tomber dans les escarcelles des pauvres, ou qui vont cesser de sortir de leurs poches (suppression de la tranche inférieure de l’impôt) ; et d’heure en heure, il s’ingénie à vider la réforme territoriale de toute substance (17 voix de députés radicaux, cela se respecte).

Hypothèse à trois balles : la seule manière de durer jusqu’à la fin du quinquennat, c’est de conserver sa majorité parlementaire. Au-delà…, eh bien ce sera le déluge, mais Hollande préfère en laisser le plaisir à Sarkozy ou à Juppé.

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