Billet invité.
Les équipages du tiers-monde qui sont maintenant la norme dans le shipping sont eux aussi trop chers et vont être à terme remplacés par ce genre de robots (voir aussi l’article).
Étant donné que le secteur maritime est souvent précurseur de ce qui arrive dans l’industrie, ça apporte encore un argument aux discussions sur la disparition du travail. Si le côté « vert » du projet est indiscutablement positif (quoique reste à voir quelles sources d’énergie seront utilisées au final et quid de la construction et du recyclage), je m’interroge en revanche sur l’argument de la sécurité. Ancien navigant de la Marine Marchande, je peux vous assurer qu’en mer l’imprévu fait partie du quotidien et j’ai du mal à imaginer comment un algorithme serait capable de gérer n’importe quelle situation et de prévenir la casse du matériel.
Qu’en serait-il également de la responsabilité en cas de naufrage et pollution par la cargaison ?
Malheureusement je ne pourrai pas être là le 20/09 à Conleau car je suis en mer mais j’espère bien pouvoir venir la prochaine fois.
Salut Chabian, Bon ça y est, j’ai terminé le bouquin de Graeber/Wengrow, celui de Scott, et celui de Harari. Faut…