Il y a de multiples manières d’envisager la crise de régime qui se déroule sur nos yeux. En voici deux.
1° Un Président de la République convaincu de maintenir le même cap depuis son élection, celui de son devoir et du salut de la France, entouré de gens : électeurs, parlementaires, ministres, qui échouent à comprendre qu’il a choisi la seule voie viable du redressement et qui l’abandonnent ou le quittent par incompréhension.
2° Un Président de la République qui, dès le premier jour de son mandat, sans même avoir l’excuse d’un barrage se dressant devant lui qui lui interdirait de réaliser ses projets, s’est renié chaque jour davantage, perdant dans une longue érosion provoquée d’abord par l’ébahissement, ensuite par la consternation et enfin par l’écœurement, d’abord ses électeurs, ensuite ses parlementaires et enfin, aujourd’hui, ses ministres.
La différence entre ces deux interprétations possibles est que la première n’est plus partagée apparemment que par une seule personne. Deux peut-être demain, avec M. Manuel Valls. Nous verrons bien.
988 km d’ici, un peu trop loin pour moi. Dommage ! Bonne balade à vous