Robin Williams est mort. Il fut un très grand acteur. Il accepta quelquefois des rôles indignes de son talent. Il ne fut malheureusement ni le premier ni le dernier grand acteur dont on a dit ou dont on dira cela.
Le Monde évoque pour nous Cinq films qui ont marqué la carrière de Robin Williams, je voudrais vous parler de quatre autres, qui lui permirent selon moi de jouer ses plus beaux rôles.
1° Le tueur machiavélique dans Insomnia (2002) de Christopher Nolan, qui roule dans la farine les fins limiers (Al Pacino, Martin Donovan, Hilary Swank) à ses trousses.
2° L’homme si falot qu’il en devient littéralement flou aux yeux de ses contemporains dans Deconstructing Harry (1997) de Woody Allen.
3° Le clown obligé par l’Histoire de devenir héros dans le Good Morning, Vietnam (1987) de Barry Levinson ; un très beau thème de tragédie où Woody Allen – puisque je viens de mentionner son nom – sut lui aussi s’illustrer, dans The Front (1976) de Martin Ritt.
4° Certains devinrent l’incarnation type au cinéma de Robin des Bois ou de Superman, lui ce fut un Popeye plus truculent même que le personnage BD créé par E.C. Segar, dans le Popeye (1980) de Robert Altman, et aux côtés d’une extraordinaire Shelley Duvall dans le rôle d’Olive.
Robin Williams était déprimé, nous affirme la presse, par où va le monde. Qui ne l’est aujourd’hui ?
» Voyou » …?…plutôt..!