Le privilège du citoyen ordinaire selon John Maynard Keynes

De toute manière, les citoyens ordinaires ne sont pas soumis à la même obligation que nos ministres, de devoir sacrifier la véracité au bien public. Parler et écrire librement est l’une de ces petites satisfactions qu’un particulier peut s’autoriser. Il s’agit peut-être même d’une façon d’apporter un élément de plus à cet agrégat de choses que la baguette magique des hommes d’État réussit à faire travailler ensemble, de la manière merveilleuse que l’on observe, pour notre bien ultime.

John Maynard Keynes, A Revision of the Treaty, 1922

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