« Bioperversité », par rienderien

Billet invité.

Je vous fais part d’un commentaire lu un site bio/humanité. Il illustre parfaitement ce qui pour moi relève de la » bioperversité ».

Nous achetons pour l’essentiel des fruits et légumes bio, locaux, de saison, en conversion ou en agriculture biologique, et pour moins cher que l’équivalent issu de l’agriculture « conventionnelle » au supermarché (frais de transport et marge du distributeur influençant le prix final).

Ben voyons, mon frère, t’en connais un bout d’héritage en héritage pour avoir la main sur les bons morceaux du plat à pas cher, on te fait confiance.

Quant au bio industriel, parfois cher, se méfier reste de vigueur : il faut éplucher les étiquettes, traquer l’huile de palme (parfois simplement dissimulée sous le terme générique « huile végétale » ou « graisse végétale »), les excès divers, et se poser des questions sur les provenance. Tout ceci pour des raisons écologiques et éthiques (humaines).

Quel fin stratège ! Que ta réflexion est profonde et pleine de noblesse, franchement mon frère respect ; pendant qu’on se fait rouler dans la farine OGM qui ruine et met en esclavage des pays entiers mais toi t’es super bien tu ne participes pas à ce bizness, la ‘transmission, y’a que ça de vrai !

… par contre, même si les prix étaient plus élevés, faire vivre les agriculteurs qui nous entourent et pratiquent leur métier avec passion et manière vertueuse, cela n’a pas de prix pour moi, peut-être parce que j’ai la chance d’avoir un revenu confortable, mais tout le monde ne l’entend pas ainsi non plus ! Je connais bien des gens aisés qui cherchent à tirer le maximum vers le bas diverses dépenses, et peu importe les répercussions sociales et humaines de leur choix matérialiste.

Ben oui, comme tu dis, il faut avoir un salaire confortable certainement bien mérité pour éplucher les étiquettes… Mais tu es encore mieux que les autres parce que les autres qui ont un revenu confortable comme toi, ben ils font comme les autres qui font pas bien. C’est trop moche sur « les répercussions sociales et humaines de leur choix matérialiste ».!

Mais ta suprême sensibilité pour le genre humain te fait écrire :

Les gens dans le besoin et en situation de pauvreté ne sont bien entendu pas à blâmer.

Trop fort mon frère, inutile de « blâmer », de prendre en compte les trois quarts des pauvres de la planète !

Funk ! Trois fois, à ce rêve animé par ces « biopervers » qui ne voient pas plus loin que le fond de leurs assiettes et leurs jardins grâce à leurs privilèges, pendant que logiciels et robots prennent le pouvoir.

Bonne fête aux cloches.

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