FRANÇOIS CAVANNA (1923 – 2014)

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C’est avec retard que l’histoire trie les noms qu’il faudra retenir. Au moment même, c’est souvent assez flou. J’aime l’exercice qui consiste à se projeter dans l’avenir par l’imagination et à porter alors un regard en arrière sur les temps que nous vivons aujourd’hui. On y voit tout particulièrement le nom de François Cavanna en très grandes lettres.

François, mon gars, tu nous avais déjà mis la larme à l’oeil avec Les Ritals, Les Ruskoffs et Maria, alors pourquoi tu nous fais ça ? il fallait pas crever ! Bon, on va pas te le reprocher, toi au moins tu le savais que c’est une mauvaise idée ! Il reste tout ce que tu nous a laissé, et c’est beaucoup.

Signé : Les Iconoclastes reconnaissants

P.S. L’exercice en sens inverse est également salutaire : j’ai beaucoup réfléchi quand j’avais quatre ans à l’an 2 000 qu’on nous promettait et, arrivé sur place, je me suis immédiatement mis à gueuler contre la camelote qu’on nous a offert à la place.

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