Guerre civile numérique : n’avons-nous pas toutes les raisons d’être absolument optimistes ?, par Jean-Luce Morlie

Billet invité

Je tiens de ma première formation (150 cm de rayonnage science-fiction, entre 10 et 12 ans), que le panoptique hyper-technologique comme arme absolue est une « grenouille » sans avenir.

En effet, un « pouvoir » qui, par nature, est déjà, radicalement à côté de ses pompes, vis-à-vis de ceux qui mènent des opérations en sabots, est déjà perdant. En plus, la prétention à la supériorité technologique absolue renforce le moral des péquenauds qui s’en bidonnent avec de la bougie et de la cire à cacheter, laquelle sera bêtement « up to date », on n’arrête pas le progrès. Sur le fond, plus c’est très vieux style, plus c’est efficace. Il ne s’agit pas de lutter sur leur terrain avec leurs armes. Leur finance, leurs technologies, les enferment dans un univers virtuel dont il ne peuvent sortir, pour avoir perdu jusqu’à l’idée qu’il pourrait y avoir un autre monde. À l’abri dans le brouillard des smartphones, les petits jeunes y ajouteront quelques leurres, ainsi, il leur sera encore plus aisé d’avancer tranquillement, les pieds sur terre, sans chercher à s’emparer de la copie.

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