Quand meurent les gens que j’aime bien, vous avez dû voir que je prends un soin infini de découvrir une ou plusieurs vidéos qui leur rendront un vibrant hommage. Ce fut le cas pour Peter O’Toole vendredi de la semaine dernière.
Je vous avais choisi un clip de Venus, un film dont j’avais entendu dire le plus grand bien mais que je n’avais malheureusement jamais vu.
Le mal est réparé. La morale de cette histoire, c’est que tant qu’on n’est pas mort, on est toujours en vie. « Ô vieillesse ennemie ! », thème magnifiquement illustré ici.
Si vous n’avez pas vu Venus, texte de Hanif Kureishi, mise en scène de Roger Michell, essayez de le voir, c’est pour vous en convaincre que je rédige ce très bref compte-rendu.
Pour comprendre parfaitement la manière dont ces choses là sont dites dans Venus, il faut bien sûr être britannique – ou tout au moins l’avoir été à un moment de sa vie.
Shall I compare thee to a summer’s day? Thou art more lovely and more temperate: Rough winds do shake the darling buds of May, And summer’s lease hath all too short a date; Sometime too hot the eye of heaven shines, But thy eternal summer shall not fade, So long as men can breathe or eyes can see, |
–William Shakespeare |
P.S. : Hanif Kureishi, l’auteur du texte, n’en était pas à son coup d’essai : c’était déjà lui l’auteur de My Beautiful Laundrette (1985) et Sammy and Rosie Get Laid (1987) qui avaient permis à Stephen Frears de lancer sa carrière de metteur en scène et, pour le premier de ces deux chefs-d’oeuvre, à Daniel Day-Lewis, celle de sa carrière d’acteur.
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…