« Pour moi, le socialiste est un politique au stade primaire de son évolution. Il maîtrise le verbe, harangue, flatte, invective. Il a le talent du langage. Mais, quand vient le temps de l’action, ses mots n’ont aucune prise sur le réel, ou alors, s’il en a, c’est pour le nier, pour l’anéantir. Quand le nuage de fumée se dissipe, on voit le socialiste figé, la bouche ouverte et les bras ballants. »
Qui a dit ça ? En fait personne : il s’agit du détournement par Zébu, notre auteur de « billets invités », d’une déclaration mercredi par Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale. Dans la déclaration de Bartolone, on trouvait à la place du mot « socialiste », le mot « populiste ».
L’asservissement de fait aujourd’hui du politique à l’économique (l’aboutissement du coup d’État ultra-libéral des années 1970), fait que les mots « socialiste », « populiste », pourraient aussi bien être remplacés par ceux désignant les représentants de tout autre parti : le pouvoir a échappé aux représentants du peuple pour appartenir aux entreprises transnationales et à leurs firmes d’audit, maîtres des règles comptables et du marché des capitaux, d’où la « bouche ouverte » et les « bras ballants » de ces représentants du peuple dans leur totalité.
Je propose que l’on offre aux Ukrainiens un missile balistique intercontinental vide et qu’on le balance en plein centre de…