Billet invité.
Les bonnes âmes se croient tout permis en s’en prenant aux plus vulnérables, les chômeurs de longue durée et les petits retraités. Au Royaume-Uni, le Chancelier de l’Échiquier George Osborne lance un programme intitulé « Help to work » qui impose aux premiers trente heures hedomadaires de travail d’intérêt public sous peine de perdre leurs indemnités, ou à défaut à pointer tous les jours à l’antenne de leur Pôle emploi comme s’il étaient en liberté conditionnelle. Ce nouveau programme s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement Cameron qui considère qu’un système trop généreux n’incite pas à travailler, les pauvres doivent être méritants.
En Espagne, le gouvernement de Mariano Rajoy, connu pour ses enveloppes, vient de désindexer les retraites, contrairement à ses promesses antérieures de maintien du pouvoir d’achat. Elles seront augmentées de 0,25% en 2014, alors que la progression des prix depuis le début de l’année est supérieure à 2%. 9 millions de retraités perdront dans les dix ans à venir entre 20 et 28% de leur pouvoir d’achat si cette mesure est maintenue, selon les calculs du syndicat UGT.
Aux États-Unis, 800.000 fonctionnaires sont suspendus en raison du blocage du Congrès à majorité républicaine qui s’oppose à la subvention des plans de santé de millions d’américains qui en sont dépourvus, à la rencontre d’une Europe diminuant une couverture sociale elle-même inexistante en Chine.
Pas de commentaires.
La politique des États-Unis et de l’Europe reste la même : fournir des ressources au compte-gouttes sans jamais donner à…