Chapitre XI : où Friedrich von Hayek rappelle un principe fondateur de la « science » économique.
Il en a été question ici pour la première fois en août 2010. La survie de l’espèce a paru le 2 novembre sous la double enseigne Futuropolis et Arte.
Il s’avère que vous êtes beaucoup plus nombreux que prévu à vouloir acheter le livre tout de suite, si bien qu’au bout de deux semaines de vente, il y a eu rupture de stock. Futuropolis a immédiatement relancé la machine, La Survie de l’espèce devrait être de retour dans les librairies pour la Saint-Nicolas (si vous habitez au Sud de la Somme : le 6 décembre).
Si vous avez l’intention (comme Grégory et moi n’hésitons pas à vous le recommander chaudement !) d’offrir La survie de l’espèce comme cadeau de Noël à vous-même et à vos proches, rendez service à l’éditeur : passez commande immédiatement, la planification d’une seconde réimpression en sera facilitée de beaucoup !
Cliquez sur les pages pour les voir au format de la BD.
36 réponses à “LA SURVIE DE L’ESPÈCE – LE FEUILLETON (XI)”
[…] Blog de Paul Jorion » LA SURVIE DE L’ESPÈCE – LE FEUILLETON (XI). […]
Le cheval au galop et meme au trot , est infoutu de modifier de qqs cm l’endroit ou il pose ses sabots .
Le mulet a une certaine capacité de choix de pose …ce qui fait qu’on l’ utilise en montagne de preference au cheval … le zebre arrive a galoper avec une possibilité de choix importante , mais le champion c’est l’ Izard et le mouflon qui en plein galop et avec une vision laterale peut faire des choix énormes de pose du pied ….
Ce qui est important ds ces études est de savoir que ces rigidités comportementales sont tres fortes et qu’elles ne nous sont pas épargnées
Bonjour,
Je suis passé hier à la fnac saint Lazare ou j’ai pu en acheter 7
Apparemment ils se sont réapprovisionnés.
terrible , impitoyable le feuilleton d’aujourd’hui . Mais c’est bien comme ça que ça se passe . Les grands financiers poussent des gens au suicide , à la mort lente mais réelle , ils se sont mis des oeillères pour ne pas voir les conséquences immorales et inhumaines du système de spoliation des aliens ( ceux qui ne sont pas de leur groupe ) qu’ils ont monté en ayant comme unique but l’augmentation du profit à accélération continue .
Le pire , c’est les oeillères , pour se donner bonne conscience . Pour pouvoir dire dans le pire des cas , quand on leur met les cadavres sous les yeux : » mais c’est pas not’faute , on savait pas !!!! «
Pendant que nous, nous donnons des exemplaires aux amis, sur amazone, des revendeurs le proposent de 35 à 45 euros. (J’espère que ce ne sont pas les mêmes 🙂 ). Bon, mais il y a quand même quelque chose de pourri au royaume de Danemark. On le savait, mais là ça se voit bien.
C’est encore un exemple , qui montre que la prédation est une véritable essence de l’espèce humaine. Et qu’en même temps la sociabilité, bien que semblant antagoniste, est aussi une capacité humaine.
C’est dérangeant ?
La prédation, la prédation… S’il y avait un minimum de régulation chez Amazone, qui empêchait les revendeurs de faire un profit scandaleux sur ces BD, par exemple chais pas moi, pas plus de 10 pour cent de bénéfice ou quelque chose comme ça, ça n’arriverait pas. Là, cette histoire me rend amère et en colère, surtout quand on voit sur QUOI ils font un profit carrément immoral (sur quel critère se fondent-ils pour le vendre 45 euros alors qu’ils viennent de l’acheter 17, hmmm?).
Et puis, je viens de lire l’âge de l’empathie, de Franz De Waal, et non, la race humaine ne se définit pas seulement par la prédation, pas vrai. Elle se définit en gros par trois critères : 1) l’empathie, qui permet de se mettre à la place des autres, et qui est due à notre nature d’animal social 2) le bellicisme, mais pas si violent que ce que l’on pense, les grands singes en fait sont relativement pacifiques (les guerres, c’est surtout l’instinct grégaire, les soldats eux-mêmes n’ont pas tellement envie de massacrer leurs ennemis, ils obéissent). 3) le sens de la justice, qui aboutit à être traité de manière équitable et qui donc, oui, peut conduire à se défendre pour la survie, y compris violemment.
Donc, je déduis de toute cela que ces revendeurs ne sont pas des parangons d’humains, ce sont seulement des nuisibles, qu’il faudrait empêcher de nuire.
Vous me l’avez fait découvrir .
Merci.
http://www.dailymotion.com/video/xcjut1_franz-de-wall-presente-son-livre-l_news
http://www.dailymotion.com/video/xd624a_l-age-de-l-empathie_tech
http://www.youtube.com/watch?v=CjaKH8Z1PqY&feature=youtube_gdata_player
http://www.youtube.com/watch?v=NVOlQOGJdEQ&feature=youtube_gdata_player
Et j’avais oublié que Mr Jorion nous en avait parlé en août.
http://www.youtube.com/watch?v=5XiWi5VuJ20&feature=youtube_gdata_player‘
Je me permets d’attirer l’attention sur la phrase à 4’30.
» il n »y a pas un retour à notre nature lorsque nous introduisons la compétition, la concurence débridée dans nos entreprises. Notre nature est une nature sociale, d’entraide et de coopération »
Cela voudrait-il dire que la prédation n’est pas notre nature?
Excusez-moi de poser la question, mais je souhaiterais acheter la bande déssinée, combien de BD y a-t-il en tout, est-ce une seule ?
Pour l’instant oui, c’est le premier tome.
Le prochain tome aura pour titre : Au pays des soviets.
J’espère qu’il n’y en aura pas trop , voire plusieurs volumes , et que la « Survie de l’espèce » ne sera pas à l’aune de la création des « Restos du coeur » .
et le volume coûte 17-18 euros , pas 40 ou 45 comme certains spéculateurs le remettent en vente aussiôt après achat !
Ouh là, horriblement magnifiques, ces planches, leur progression, et le final, le bourreau au petit sourire qui sort son pén… heu, son revolver, jouissant de sa « supériorité » , de son « bon droit » , de son impunité ..
A mon sens, il faut nommer les choses si l’on veut sortir de ce système destructeur car nous ne sommes humains que par la voie neurolinguistique.
Au niveau mondial, on pourrait commencer par « La déclaration des droits de l’Humain ».
J’appuie par deux articles mes propos:
1/ Comment le nommé ‘vainqueur’ du système patriarcal trouve toujours avantage: http://sisyphe.org/spip.php?article266
2/ Un témoignage d’un homme sorti du système de sens (neurolinguistique) : http://sisyphe.org/spip.php?article865
Après, c’est un choix : soit il y a la volonté de maintenir le système patriarcal coûte que coûte, soit il y a la volonté d’en sortir .
En tous les cas, à mon sens, vouloir combattre les violences et l’horreur qui découlent de ce système sans le changer, tient du ‘vœux pieux’ .
…
À travers un monde bouleversé et fort chaotique,
À travers une civilisation secouée par les derniers
Tressauts de l’agonie d’un capitalisme systémique,
Nos Chevaux pourront-ils enfin revoir leurs prêts ?
(Texte revu / H.G. Wells – La guerre dans les airs)
.
Cet extrait de l’ouvrage de Lewis Mumford, Les transformations de l’homme, paru en 1956 et traduit en 2008 par les Editions de l’Encyclopédie des Nuisances renvoie à la suite de la survie de l’espèce, en considérant simplement que la suite était contenu dans le commencement et que les différentes formes modernes de l’ingénierie financière sont des machines évoquées par Lewis Mumford, à la même époque que Günther Anders (L’Obsolescence de l’homme).
Le désastre annoncé est une véritable rupture anthropologique qui se présente sous la forme d’une alternative.
Pour en savoir plus, il est possible de lire quelques extraits, en particulier la note de l’éditeur et l’extrait du chapitre « l’homme posthistorique » sur http://www.magmaweb.fr en recherchant Lewis Mumford.
J’ai été tenté de répondre que les empires romain ou inca ou encore l’Egypte ancienne (pour ne rien dire de la situation des esclaves dans la Grèce antique) ne me paraisse pas avoir été des époques bien plus favorables que la notre à l’épanouissement humain mais si c’est plutôt la recherche d’efficacité associée à l’utilisation de machines qui est visée je suis assez d’accord: plus nous sommes efficaces plus l’asservissement est profond et plus les bêtises qu’il devient possible de commettre sont lourdes de conséquences.
Ceci dit, comme le montre très bien la BD, dès la première massue les choses ont eu tendance à prendre un tour plutôt fâcheux!
Les évolutions techniques ne tombent pas du ciel comme nous affectons souvent de le croire par facilité. Au contraire derrière chacune d’elles se cache une intention, même quand ses auteurs n’en sont pas pleinement conscient.
@GL:
///// Au contraire derrière chacune d’elles se cache une intention, même quand ses auteurs n’en sont pas pleinement conscient. ///
La découverte de flemming a été « oubliée » 2fois 40 ans ….la machine a vapeur n’ a été développée que par l ‘ obligation de vider l’ eau des mines de charbon , malgrès le rendement déplorable mais comme le charbon etait gratos …….
le meilleur des mondes technologique est une tartufferie …une croyance ..LA croyance dominante de l’ occident /
Je pense que le terme de machine doit être compris au sens le plus large et que les différents modes * de l’ingénierie financière doivent être considérés comme des machines.
* au sens de mode d’expression ou de mode de production.
Le meilleur des mondes naturel par opposition à ce qui est artificiel donc mauvais, je n’ai jamais marché dans la combine!
Par exemple, au lieu de « c’est un produit chimique donc c’est mauvais » je préfère « c’est le produit d’une industrie qui est connue pour faire passer ses profits avant la santé de ses clients »…
Que l’humanité coure d’énormes dangers du seul fait de la puissance dont elle dispose ne fait aucun doute. C’est évidemment le cas des armements nucléaires, bactériologiques et chimiques, sujets tabous aussi bien pour les responsables politiques qui sont censés les gérer que pour tous les autres. Si nous préférons ne pas y penser c’est bien parce que nous sommes conscients que la puissance mise en oeuvre nous dépasse.
(Il est clair que la société japonaise est dépassée par son industrie nucléaire mais c’est seulement parce que nous la voyons de l’extérieur que c’est facile à voir.)
Je n’oppose pas le monde naturel et le monde industriel.
Je dis que l’homme a perdu la main avec les machines qu’il a créées pour la bonne raison qu’il a perdu sa personnalité à cause de la vitesse croissante du développement de toutes ces machines.
@Gl :
La garantie de l’outil de gestion « naturel » ( complexe au sens math) est une garantie décennale ( en millions d’années) ……La stabilité des processus devrait etre le critère premier que l’on doit rechercher ds nos tentatives débiles ( au sens premier) d’imiter ou de précéder les modèles naturels .
Pourquoi tuer le cheval? Il n’y est pour rien!
Personne n’est réellement innocent ….surtout pas la victime !
Un cheval qui se relève sans cavalier peut être aussi dangereux qu’un taureau qui a eu raison du toreador une fois . On ne ramène pas dans l’arène un taureau qui a appris à vaincre .
Un cheval avec une jambe cassée devient inutile dans la course au profit.
Inutile et encombrant .
A la rigueur, on peut en tirer quelques steacks. ( verts ?…)
Alors direction l’abattoir, c’est tout .
Que fait la S.P.A.?
… le cheval blessé vous apitoie parce que vous le voyez; il mourrait derrière un mur, cela vous serait égal; il mourrait un peu loin, à cent mètres de vous, cela vous serait égal. Et il vous apitoie parce qu’il est gros : il serait grand comme une mouche, vous vous moqueriez de son agonie, comme vous vous moquez de celle des mouches qui meurent lentement, étouffées dans la glu de vos papiers collants. (H. de Montherlant, Les Bestiaires)
« Quand un homme parle à un autre qui ne le comprend pas et que celui qui parle ne comprends pas, c’est de la métaphysique. » Disait, Voltaire.
Ce qui fait réagir c’est qu’au contact du cheval agonisant, et surtout en regardant son oeil, nous avons la possibilité de rencontrer son vécu. Dans l’instant qui suit que va t-il se passer?
– passé son chemin par indifférence ou non perception?
– limiter de futur soucis en achevant le cheval?
– limiter le soucis du cheval en le soignant?
– limiter notre soucis en l’aidant par compassion?
Et pourtant….
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/08/97001-20110908FILWWW00591-2-jockeys-blesses-2-chevaux-abattus.php
Imparable, bravo Grégory!
« La haine, comme l’amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va. » Balzac
et j’ajoute :
« L’habileté est à la ruse ce que la dextérité est à la filouterie. » Chamfort
Le cheval dans la survie de l’espèce me fait penser au cheval (Malabar) dans la ferme des animaux (George Orwell)
He oui on achève bien les chevaux roman de Horace McCoy. de 1935 nous remémorant la crise des années 30 repris en 1969 par un film magnifique de Sydney Pollack.