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32 réponses à “MISÈRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE, le 13 septembre 2012 à Perpignan”
« Misère de la pensée économique »
Salut Paul ! Je n’ai pas encore terminé ce livre. Je tiens à te remercier pour tout ce que tu fais.
Papillon
« La manière de consommer des américains nécessite 40 planètes »
Est-ce que c’est basé sur une consommation annuelle Paul ?
N’y a t-il jamais eu de débat sur ce blog, existe t-il quelque part une liste de priorités, déterminant les superflus dont il nous faudrait nous passer et les changements radicaux dont nous avons besoin afin d’en venir à une planète pour une race humaine ?
Ah ! Pardon ! J’ai trouvé mes réponses ici, dans « L’inventaire de demain »:
http://www.pauljorion.com/blog/?page_id=644
[…] Blog de Paul Jorion » MISÈRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE, le 13 septembre 2012 à Perpignan. […]
Et pendant ce temps…
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202363925166-royaume-uni-l-incroyable-scandale-de-l-assurance-emprunteur-506961.php
On commence à s’impatienter! 🙂
C’est calé du côté de l’émetteur. Jugez vous-même !
Bon, je vais me coucher, on verra demain la 2ème vidéo… avec la première vidéo du vendredi 🙂
La suite! La suite!
Je veux savoir si Ricardo avait raison et si on a réussi à établir un système juste!
C’est mal barré… Peut-être qu’on ne saura jamais…
Vendredi matin : problème réglé.
2 + 2 = 5 ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/2_%2B_2_%3D_5
En 1990, le mathématicien Houston Euler révéla au grand jour (dans un journal technique) un des secrets les mieux gardés de la communauté mathématique : « 2 + 2 = 5 (pour des valeurs suffisamment grandes de 2) »
Mais j’étais venu pour Dostoïevski, qui s’occupe aussi de cette équation dans les Carnets du sous-sol (mais la suite est mieux) :
http://anomalie.over-blog.com/article-20812529.html
« Certes : l’homme est un animal essentiellement bâtisseur, condamné à tendre vers son but en toute conscience par la voie de l’ingénierie, c’est-à-dire à se frayer un chemin, à tout jamais et sans interruption, vers où que ce soit. Mais c’est pour cette raison, peut-être, qu’il a envie parfois de faire un détour, parce qu’il est condamné à se frayer ce chemin. Les hommes aiment bâtir et se tracer des chemins, d’accord. Mais pourquoi aiment-ils aussi passionnément la destruction et le chaos ? Ca, dites-le-moi un peu. J’ai envie de déclarer deux mots moi-même à ce sujet. N’est-ce pas, peut-être que s’ils aiment tant la destruction et le chaos (et il est indéniable qu’il leur arrive d’aimer ça très fort, la chose est là), c’est qu’ils craignent eux-mêmes instinctivement d’atteindre leur but et d’achever le bâtiment qu’ils sont en train de construire ? Qu’en savez-vous, peut-être, leur bâtiment, ils l’aiment seulement de loin, mais pas du tout de près ; peut-être ce qu’ils aiment, c’est seulement le bâtir, mais pas vivre dedans, mais le laisser après aux animaux domestiques, du genre des fourmis, des moutons, etc. Les fourmis, elles, elles semblent d’un avis contraire. Elles possèdent un bâtiment stupéfiant du même genre, indestructible à tout jamais – la fourmilière. »
Lisztfr:
Ah! Les Carnets de Dostoïevsky, le bouquin qui a reçu au moins douze titres différents en français !
(La voix souterraine, L’Esprit souterrain, Mémoires écrits dans un souterrain, Du fond du souterrain, Dans mon souterrain, Notes écrites dans le sous-sol, Mémoires écrits dans un sous-sol, Le sous-sol, Notes du sous-sol, Les carnets du sous-sol, Mémoires écrits dans un souterrain, Notes d’un souterrain – voir P. Assouline)
Et qui a sauvé la vie de je ne sais plus quel futur écrivain, quand il avait 18-20 ans!
Mais je ne retrouve pas ce nom-là. Vous le connaissez ?
Koestler.
Reçu et Lu ce jour la tant attendue « Survie de l’espèce ».
Sincère, efficace, j’ai fermé la dernière page avec un sourire venant des profondeurs et plein de force.
Merci.
Pas ressenti ça depuis ma 1ère découverte de « Calvin et Hobbes » de Patterson quand j’avais 12 ans.
Grégory, t’as vu ça « Calvin et Hobbes » ! Ça quand même, être comparé à « Calvin et Hobbes », tu ne l’avais pas imaginé…
Ah ! zut, c’est du « Calvin et Hobbes » de Patterson qu’il parle, pas de celui de Watterson ! Enfin bon, on pouvait rêver…
P.S. : Vous avez dû remarquer que quand un commentateur fait un très grand compliment (comme ici), les Trolls souffrent atrocement et se déchaînent aussitôt. C’est pourquoi je vais leur couper l’herbe sous le pied en faisant pour une fois le numéro de Troll moi-même.
Bonjour, et ben allonzy pour les trolls, alors : j’étais un fondu de BD bien avant de devenir un lecteur assidu de ce blog. La survie de l’espèce, que je lis et relis depuis une semaine, est une superbe synthèse de ces deux « pôles d’intérêt ». C’est vraiment de la très très belle ouvrage, tant sur le fond que sur la forme, fait plutôt rare dès lors que l’on quitte le domaine de la BD purement récréative. Je tiens enfin le moyen de faire du prosélytisme anti capitaliste (je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour tenir la dragée haute à un contradicteur un tant soit peu habile).
Bref, ce bouquin est juste excellent et je vais m’empresser d’en offrir moult exemplaires à l’occasion des fêtes de fin d’annnée.
Un grand merci aux auteurs.
Ouaip… d’ailleurs comme Calvin le révèle incidemment lui-même :
Ps : perso ça fait bien dix ans que Chou bi dou wouah ! et Quelque chose bave sous le lit ! trônent dans mes gogues…
Plus sérieusement, connaissez-vous « Dol » de Philippe Squarzoni?
« Garduno en temps de paix » et « Zapata en tant de guerre » sont des galops d’essais franchement dispensables, mais « Dol » est vraiment abouti, indéniablement un chef-d’oeuvre.
L’aspect légèrement expérimental du livre fait que nombreux sont les lecteurs à être passés à côté de la démarche artistique de l’auteur et à parler de « juxtaposition de phrases du Monde Diplomatique », mais un vrai bédéphile (et notamment quelqu’un connaissant l’analyse de Scott Mccloud sur les transitions d’aspect à aspect) ne peut qu’apprécier…
Watterson, evidemment!!
Allons Paul, je préfère croire à la faute de frappe : après tout, aucun Patterson n’a fait de Calvin et d’Hobbes que l’histoire ait retenue. Pour ma part, je prends ma liste et je raye cette ligne là. Reste Tintin, Gaston Lagaffe et Pierre Lapolice.
@Miah : ça me ravit de voir l’usage que vous comptez en faire : effectivement c’est un peu fait pour ça. Ceci dit, j’ai un regret : ne pas avoir pris le temps de mentionner les différences entre capitalisme, économie de marché et l’idéologie libérale. C’est un point très important de comprendre ces différences que Paul a décrit dans ses livres et ici. A mon sens la plupart des gens sont pour l’économie de marché mais beaucoup plus enclin à concéder que le capitalisme, c’est à dire la prédominance donnée au capital dans le partage de la richesse, est un système contraire à l’idée de récompense au mérite et mécaniquement défectueux.
C’est ça le problème précisément !
La suite est:
ici
L’orateur m’a donne envie de lire son livre cqfd
Paul,
En regardant cette video, et connaissant en gros le mécanisme de titrisation qui avait mis sur le marché les actifs toxiques issus d’emprunts immobiliers aux U.S. je me suis posé la question qui suit.
Comment l’insolvabilité de particuliers américains à rembourser des maisons individuelles avait pu tourner à une telle débacle du capitalisme occidental. Il y a un problème de facteur d’échelle que je perçois mal entre la taille de cette dette et ses conséquences. Je comprends qu’il puisse y avoir un effet boule de neige qui a enflé la bulle immobiliére, mais à ce point !
Pourriez vous élairer cette question, ayant été vous mème aux premiéres loges.
Il faut peut-être parler en flux, infestation légère mais généralisée, et non pas en stock, volume des dettes accumulées.
Cher Bernard, je connais le livre qu’il vous faut, c’est précisément le livre où quelqu’un qui travaille alors depuis plusieurs années dans le domaine du crédit hypothécaire américain, explique pourquoi une chose aussi confidentielle que les prêts subprime va provoquer une déflagration qui va ébranler le capitalisme américain. L’auteur démonte la mécanique et montre les secteurs qui tomberont comme des quilles les uns après les autres. Le livre s’appelle La crise du capitalisme américain (2007 ; 2009), il est écrit par Paul Jorion, qui se trouve être moi-même. Toutes les réponses à vos questions s’y trouvent.
Ni l’un ni l’autre lol
Merci Paul, c’etait donc une vraie question.
Excellent surtout la seconde partie !!
Le débat = La 3eme partie?
Excellente cette présentation du livre.
C’est un bonheur de vous écouter Paul, dans un environnement différent, où vous n’êtes pas interrompu sans cesse, contrairement à celui de » ce soir ou jamais ».
Votre sens de la pédagogie me semble inné…et nul doute que pour vos étudiants à la VUB ce soit être une expérience des plus enrichissante…
« des subprimes au séïsme financier » ?
-Marx est dans la lignée des penseurs matérialistes Démocrite -la notion d’atome !, Epicure, Diderot, Helvétius, La Mettrie…
Il a subi l’influence de la philosophie allemande de Hegel (même s’il s’oppose à l’idéalisme hégélien) et de Feuerbach (l’Essence du Christianisme….)
On peut citer aussi dans les sources de sa pensée le socialisme français de Saint-Simon, Fourier et Proudhon.
Enfin, il s’inspire de l’économie politique anglaise, essentiellement Ricardo….
– il est indéniable que Karl Marx a été influencé par de nombreux auteurs, dont Hegel, Feuerbach et Ricardo ne sont que les représentants les plus connus. Il aurait ainsi été possible de citer entre autres influences Lassalle, Sismondi ou encore Rodbertus, voire même Platon, mais il a surtout été important ici de mettre en évidence le fait que Marx, plus qu’un novateur, a surtout été une sorte de synthèse de pensées diffuses et parfois contradictoires, et par là-même se trouve à la source de nouveaux penseurs…
http://serge-bs.over-blog.com/article-les-sources-de-karl-marx-41318717.html
« Quelle histoire du marxisme ? Réflexions sur la réception politique et théorique de Marx aux XIXe-XXe siècles » – vidéo 1h30
http://vimeo.com/50484666