La traduction habituelle du titre de la dissertation de Hegel De orbitis planetarum (1801), est « Les orbites des planètes ».
Bonjour Pascal, je viens de chercher v/com incluant : apprenez-a-penser-par-vous-même. On devrait tous ouvrir les textes inclus, très inspirant et…
25 réponses à “Le temps qu’il fait, le 7 août 2009”
Je ne sait pas si c’est moi mais la video se termine au bout de 5 minutes au milieu d’une phrase…
@loup des mers ca se termine sur « a la semaine prochaine »
5 minutes et 24 secondes.
La video se termine 24 secondes plus tard et M. Jorion y annonce qu’il à rendez-vous au téléphone
avec un journaliste de BFM en vue d’un enregistrement à propos de ce qui se passe actuellement
aux US of A…voilà, Loup des mers, de quoi maintenir le cap.
Bonne journée
… qu’il a rendez-vous …
Désolé ce doit venir de mon ordinateur.
Concernant l’épistémologie, le chemin va de Platon a Berkeley il me semble en passant par Descartes, Kant (plutôt d’un point de vue du fonctionnement de la raison) puis Karl Poper avec son principe de falsification possible d’une théorie scientifique (une théorie doit pouvoir être invalidée), puis au delà Chalmers aurait montré qu’une falsification n’est jamais possible en toute rigueur logique, et puis Habermas maintenant propose une sorte d’écologie épistémologique à savoir que c’est le « mainstream » de la « communauté scientifique » qui détermine le paradigme en cours…. Sans oublier donc Thomas Kuhn, historien.
Ainsi la question de l’épistémologie me parait réglée, comme celle de la métaphysique, par la réponse non fingo… dissolution du problème par sa non solution, chemin qui se termine dans le néant d’une impossibilité de réponse.
PS
Aivasovsky décrit trè sbien l’économie :
http://www.tanais.info/aivazovsky/aivazovsky58.jpg
http://www.tanais.info/aivazovsky/aivazovsky40.jpg
L
@ P.J.
Je vous cite ds un papier sur l’invention de la réalité :
Donc, c’est donc que, car, et, non…
Je suis curieux de voir comment vous allez vous affranchir de la cause et de l’effet sur lesquels sont batis tous les édifices intelectuels à commencer par la logique. Y compris le votre ?
Les années trente étaient en effet une époque très intéressante au niveau scientifique, notamment par la confrontation de deux écoles : le déterminisme et la physique quantique (le hasard…). J’attends votre livre avec impatience, puisque la physique quantique (notamment la théorie des cordes) a toujours été mon premier intérêt (bien avant l’économie) et j’espère un redémarrage rapide du cyclotron du CERN. Je me demande parfois comment vous arrivez à faire tant de choses différentes en même temps…
Félicitations pour la venue de Théodore et bon courage pour tout ce que vous entreprenez. Nous n’hésitons pas à vous citer dès que cela est possible afin d’éclairer les lanternes sur ce qui se trame réellement. Il nous est une nécessité de participer à l’émancipation d’un grand nombre. Merci Paul.
Papillon
Je reprend un début de réflexion que j’avais déjà entrepris sur ce blog.
Il faut dire que mes explications à l’emporte pièce nécessiteraient de plus amples développements.
Donnez moi encore une bonne quinzaine d’années d’approfondissement monsieur le bourreau…
Il me semble que c’est une révolution épistémologique ayant pris naissance au début du XXème siècle, pour s’incarner opérationnellement après la seconde guerre mondiale, qui est à l’origine du cataclysme naissant dont on note aujourd’hui seulement les prémices.
Je suis convaincu que ce que nous vivons aujourd’hui en découle naturellement.
Le sujet est immense et passionnant.
Les conséquences de cette révolution règlent tout aujourd’hui. En particulier la réification/chosification généralisée du vivant dont la crise financière, les crises humaines et écologiques en sont les derniers avatars.
Cette révolution épistémologique est introduite entre autres par des mathématiciens (Poincaré, Hilbert), des physiciens ( Bohr, Einstein, Planck) des philosophes (Frege, Russel) qui ont pensé le discontinu et le discret (au sens mathématique du terme)
Leurs théories ont permis de construire par extension, des modes de pensée qui privilégièrent le discret (cf Von Neumann et Einstein) puis de prendre en compte les problèmes de type combinatoire, qui comme tout problème de ce type, ne résistent pas à la taille du problème traité.
Imaginez par exemple, que l’on a pensé, entre autre, la démonstration de théorèmes mathématiques comme un simple processus calculatoire, jusqu’au jour ou un certain Gödel vint en borner les espoirs. Quel panache !
Revenons à des choses plus prosaïques:
Cette révolution épistémologique dont la puissance est incommensurable puisqu’elle nous donne, entre autre, les outils pour la critiquer, a eu pour effet:
. d’armer les ignorants, les cyniques et les voyous en leur permettant de s’affranchir de la matière et des heuristiques.
. les ignorants, les cyniques et les voyous ont axiomatisé, c’est à dire imposé, à leur convenance et de façon opérationnelle de multiples réalités (mondialisation).
. les ignorants, les cyniques et les voyous ont vu leur nombre croître de façon combinatoire, et cette combinatoire de combinatoire, une combinatoire au carré en quelque sorte, explose aujourd’hui.
Je ne vois pas comment le système ne pourrait aller autrement que vers le chaos.
Cette révolution qui est née il y a plus d’un siècle a en effet irrigué l’ensemble des sociétés sur cette planète.
Il est donc désormais impossible, faute de temps, d’introduire de l’heuristique dans nos comportements, seul moyen susceptible, à mon avis, de retirer aux ignorants, aux cyniques et aux voyous le pouvoir qu’ils se sont indûment octroyés.
@ claude animo
détrompez-vous , il existe des « cellules dormantes » qui ont continué d’utiliser des méthodes heuristiques pour
appréhender la réalité…….et donc font fi de l’algorithmique ambiante…
position inconfortable , certes.
il sera possible de les « réveiller » quand une « sidération » du chaos sera nécessaire
@Paul
Vous avez l’air en forme et content. Vous avez la pêche. La famille s’est agrandie avec Théodore. Adriana, la courageuse maman, se repose. Votre travail avance (livre en préparation). Et bien tout ceci me rend joyeux également.
Et Paul Feyerabend ?
Pour Hegel, prononcer Hhheeegel comme en anglais on prononce I hhhaaave et pas ail ave.
Réenchanter le monde qui vient, dire adieu à celui qui meurt sous nos yeux, à l’aide des plus grandes théories philosophiques et scientifiques du passé, voilà un magnifique cadeau offert aux générations égarées.
Merci Paul
En référence : Claude Animo [le 7 à 18:17]
Objet : » Ignorants, Cyniques, Voyous »
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Sur 1000, considérez 996 cadres supérieurs ou cadres prometteurs de Bankassur
Elles et ils sont :
(1) Eduqué(e)s avec souvent un cursus dans les meilleures business schools, puis top management programs
(2) Policé(e)s, nourries de discrétion, bienséance, conformisme, décence, retenue
( mettons de côté modestie, idéalisme — pour les scrupules ou la timidité ça peut se discuter )
(3) propres, DANS LA LEGALITE, inattaquables (mention « bien sous tous rapports »), respectueux des lois
comme des notables.
Q1 : Sur ces 996 combien diront « Claude Animo écrit n’importe quoi » ? 996 ?
Q2 : L’ambiance socio-économique de la Branche Bankassur n’est-elle pas beaucoup plus tragique que vous ne le dites ?
c’est-à-dire composée de personnes ne pouvant absolument pas comprendre votre propos ?
Ne sont-elles pas allées dans les meilleures écoles de la planète, souvent en pratiquant (au départ) des sacrifices financiers élevés (les top business schools sont très coûteuses) ?
@François Jéru (8 août 2009 à 14:35)
Le problème qui me préoccupe est celui de comprendre comment cette révolution epistémologique à laquelle je fais empiriquement référence et dont la teneur pourrait être bien mieux précisée, nous fait le coup, cent fois joué, du retournement de son destin.
Comment une révolution qui pouvait être considérée comme la révolution des révolutions, c’est à dire porteuse d’une émancipation jamais encore rencontrée car ne plaçant plus le sujet humain au centre de l’univers mais l’immergeant bien au contraire dans celui-ci, comment cette révolution a-t-elle pu majoritairement provoquer la soumission puis l’aliénation des clercs sans même vouloir évoquer leur trahison ?
Je pense pour ma part, pour m’y être maintes fois confronté, que dans la Branche Bankassur, l’ambiance socio-économique largement dominante résulte de la tyrannie imposée par une modélisation/axiomatisation du réel qui n’assied aucun de ses prédicats sur la matière.
E.Todd qui semble soutenir que la perte du sentiment religieux est un contributeur essentiel à l’origine de la crise actuelle paraît, en utilisant une expression duale de la mienne, vouloir dire la même chose.
à Claude Animo (17:45)
§ 1 et 2 : « révolution des révolutions » je ne comprends pas
§ 3 : Je ne crois pas du tout.
A – les clivages, croyances absolues, réflexes familiaux, etc. issus de l’Histoire, des honneurs et titres, des mensonges non reconnus comme tels car dans la norme, ce qui se fait, ce qui se dit
B – le manque de plasticité des dynams cérébrales,
C – l’inadéquation et la confusion des mots, lexies, inférences … sans compter les rhétoriques trompeuses, les medias-perroquets, la bêtise, l’effort herculéen que réclame une réelle pensée … préparée, évaluée, construite, ouverte, déconstruite, rebâtie, etc. … impossible en étant netSlave
D – la rareté de la simple attention ou écoute; la rareté de certaines formes d’imagination contrairement à ce qu’on pourrait penser a priori
§ 4 – Quant à une éventuelle perte du sentiment religieux, voulez-vous signifier « manque d’éthique et de maîtrise en philosophie morale » ? Oui ? En ce cas, est-on sûr que les représentations mentales étaient beaucoup plus saines, solides et nombreuses en 1870, 1903, 1913, 1928, 1939, 1945, 1957 ?
Merci d’argumenter si vous avez des exemples concrets.
L’ambiance dans une banque (place Vendôme,…) ou une cie d’assurance (Kafka,…) n’était-elle pas — ordinateurs mis à part — assez semblable ?
Les activités bankassur ont débordées — submergées — les frontières, celles « hors-la-loi » (légales mais hors d’accès, en NordFaçade) sont devenues « dévorantes » … fascinantes, excitantes, …. bandantes et riantes ?
Notez bien ! En 1956 : pas encore une seule opération en eurodevise
Pas une !
– Le mélange des genres : long terme, court terme, Bourse, investment banking, commercial banking, private banking, etc. tout confondu, tout intriqué DU JAMAIS VU !
Inouï !
Impensable !
Cette partie est simple à recadrer en une loi
évidemment à faire entrer à vigueur d’abord au niveau pour application partout ailleurs.
Le moment viendra.
Extension du « tous azimuts incontrôlables » dans les firmes dites « industrielles »
En outre, les volumes et nombres sont devenus démentiels,
les vitesses plus guère à l’échelle d’un hypothalamus de mammifère
… l’expert est largement objet,
même s’il fait parfois preuve d’initiative ou de réelle originalité.
Dans les inférences décisives, les réseaux télématiques en place, les interfaces homme-machine installés à grands frais
sans évaluation phychosociale
Chaque heure quotidienne ce sont ces interfaces qui inculquent les réactions, gestes, comportements
Il s’agit de suivre, d’ajouter, instruire … pas de penser
Y aurait-il un instant, une minute … le soir … pour que des neurones s’interrogent sur une problématique de type Bien||Mal ?
N’est-ce pas hors sujet ? sans motif ?
le réseau télématique pose t-il ce genre de question ?
les agents du client, du fournisseur, du prêteur, de l’emprunteur ?
… se sont-ils pas eux-mêmes derrière des écrans qui ronronnent 24h/24 ?
@François Jéru (8 août 2009 à 19:20)
Je qualifie cette révolution épistémologique de révolution des révolutions pour deux raisons:
. elle a permis de retirer à l’homme sa position centrale.
. elle considère l’univers comme un tout indissociable dont il est impossible de s’extraire.
Je crois que ce sont les travaux menés par les mathématiciens, les physiciens et les philosophes d’un XXème siècle commençant qui initièrent cette prise de conscience, sans pour autant, bien sûr, ignorer les apports de leurs grands anciens. Je peux éventuellement pouvoir expliciter assez rigoureusement la nature de leurs travaux.
Il en fallait du courage intellectuel, de l’arrogance, de la liberté d’esprit et somme toute un sacré culot pour se poser la question de la cohérence de l’arithmétique ou bien pour postuler que la mesure modifiait invariablement et de façon quantifiable le phénomène mesuré.
Hilbert ou Gödel n’ont pas prouvé avec Bohr, Dirac, Schrödinger, Planck , Heisenberg, Einstein… que l’homme n’était plus au centre de l’univers, ou que ce même univers formait un tout indissociable. Il ont tout simplement ouvert la voie à ces conjectures. Ne jamais confondre carte et territoire.
Concernant
que je préférerai plutôt formuler comme
: je ne crois pas qu’éthique et maîtrise en philosophie morale ne souffre d’un manque.
Je crois plutôt qu’un seuil quantitatif a été franchi: il ne s’agit plus d’un manque mais d’une disparition complète dans le monde que nous évoquons.
La présence d’un sentiment religieux ou la conscience de la matière constituent des conditions nécessaire au maintien des garde-fous. Conditions nécessaires mais loin d’être suffisantes: je partage votre opinion sur le fait que les représentations mentales n’étaient pas beaucoup plus saines, solides et nombreuses en 1870, 1903, 1913, 1928, 1939, 1945, 1957 … L’extinction du sentiment religieux ou la sublimation de la matière conduit par contre, assez certainement à la catastrophe.
Ce basculement de paradigme, je l’attribue à cette révolution épistémologique. Non que ce fût inéluctable. Il n’y avait pas à mon sens de déterminisme funeste à présider à sa naissance.
Concernant vos remarques concernant le §3, je les partage entièrement. Mais je crois cependant que le sentiment de pouvoir inférer ad libitum, de façon hypnotique, a été déterminant pour permettre la cristallisation d’une crise dont je n’arrive pas à imaginer la fin.
J’espère ne pas avoir été trop bavard.
oups… problème de mise en page
à Claude Amino [11:21]
Je ne parviens pas à me mettre en résonnance avec votre exposé cependant détaillé.
surement pour une raison figurant dans la réponse à la question suivante
Vous semblez évoquer un excès d’inférences trop à distance de la matière,
dans une sorte de sublimation inédite (« mécaniste immatérielle ») ni narrative, ni artistique ou mystico-religieuse, ni idéaliste au sens éthico-irréaliste.
Est-ce bien cela ?
Différencions notamment les classes de repères-marqueurs ci-après :
¤ des « Repères-marqueurs Ethique et philo morale » pour les dimensions suivantes ;
[B] Champs Qualité-de-Vie_B («
Economie Réelle« )[ i ] Activités culturelles en Immatériels (Info, Education, …) + Activités récréatives, festives, sportives, rituelles
[W] Affaires Civiles Régaliennes Indirectes (Redistribution, Représentation des Corps, Frais généraux)
[X] Monnaie, Sécurité S&T, Défense
7/8 Instabilité des marchés, le 9/8 à 16:09
¤ des « Repères-marqueurs Ethique et philo morale invisibles aux topBanquiers de la Branche BANKASSUR »
[Le sommet de l’oligarchie financière est en plein boom prédateur.
Il est très péniblement « suivi » par les CEO des banques de 2e ou 3e rang, certaines désorientées, catastrophées, figées raides ou rachetées par l’une des têtes de l’hydre] … 9/8 Amoralité ou Immoralité ? 9 août à 14:11 [Allfeel]
¤ des « Repères-marqueurs Ethique et philo morale adressés aux seconds-couteaux de la Branche BANKASSUR »,
tels que traders, corporate bankers, credit analysts, cadres intermédiaires, cadres dirigeants de 2e rang.
Dans cette population l’usage effectif (compris) des modèles mathématiques ne concerne qu’une poignée.
Avant d’inférer quoi que ce soit,
— parcimonieusement pas-à-pas ou
— à toute vitesse toute la journée avec l’assistance de systèmes-experts [If(…) Then(…)]
n’est-il pas essentiel de se placer auprès des repères-marqueurs qui caractérisent un champ plutôt qu’un autre de dynamiques particulères ?
¤ Repères-marqueurs Ethique et philo morale pour l’une des dimensions ci-après :
[B] Champ Qualité-de-Vie_B («
Economie Réelle« )[ i ] Activités culturelles en Immatériels (Info, Education, …) + Activités récréatives, festives, sportives, rituelles
[W] Affaires Civiles Régaliennes Indirectes (Redistribution, Représentation des Corps, Frais généraux)
[X] Monnaie, Sécurité S&T, Défense
¤ Repères-marqueurs Ethique et philo morale invisibles aux topBanquiers de la Branche BANKASSUR »
¤ Repères-marqueurs Ethique et philo morale adressés aux seconds-couteaux de la Branche BANKASSUR ».
Quant aux « inférences ad libidum » de votre commentaire (à mon avis trop général), où les placez-vous ?
( ad libidum ? à volonté now and then ou ? sans discontinuer ~~~que voulez-vous dire ?)
@François Jéru (9 août 2009 à 20:51)
Je n’aurais pas su le dire aussi bien.
Une précision dans mon vocabulaire. Dans l’expression inférences ad libitum , j’utilise « ad libitum » en ayant à l’esprit, l’usage imparti à cette locution quand elle est utilisée comme notation musicale signifiant « jouer à satiété, à volonté » . Il y a de l’hypnose là dedans et la fausse impression de s’être détaché de la partition. Il n’est pas anodin de remarquer d’ailleurs que la notation « ad lib. » regorge comme jamais dans les partitions de musique contemporaine. Fin de la précision.
Quand je parle d’inférence, je n’implique pas automatiquement comme support à ces inférences des moyens de calculs automatiques, des modèles mathématiques, des systèmes experts… Inférer n’implique pas forcément ces moyens. Comme le prouvent quotidiennement avocats ou médecins.
Je reviens sur la nature de ces inférences « mécanistes immatérielles » les si bien nommées. Pour la plus-part, elles procèdent de la mise en œuvre d’une « logique naïve » qui par nature ne s’exerce qu’au sein d’une interprétation particulière. La force de cette « logique naïve » est qu’elle laisse tomber des pans entiers de preuves dites évidentes par la grâce d’une axiomatisation ou de postulats taillés sur mesure par un rapport de force qui lui n’a rien de naïf. Le marché meilleur garant d’une allocation optimale des ressources par exemple.
On serait en droit de se dire que l’inférence « ad libitum » n’est au pire, qu’un gaspillage de ressources, son innocuité étant garantie par son inanité et sa vacuité.
Je ne le crois pas.
En effet, les personnes les mettant en œuvre « tels que traders, corporate bankers, credit analysts, cadres intermédiaires, cadres dirigeants de 2e rang » (compétents, efficients, créatifs, bons pères de famille aussi) ont le pouvoir immense de produire des symboles et/ou de la matérialité déconnectée du réel (l’exemple qui me vient à l’esprit est celui de ces cohortes, combien de millions de tonnes ? de porte containers garés en Malaisie je crois, en attente d’un improbable affrètement). Quand ces matérialités et /ou ces symboles ne peuvent plus être unifiés (cohérence impossible à réaliser), ils produisent un chaos local qui se propagera aux symboles ou matérialités connectées.
Concernant les « topBanquiers de la Branche BANKASSUR » ils ont eu une intelligence aiguë de ce que la révolution épistémologique était susceptible de leur apporter. Grossièrement elle leur a donné les moyens de broyer le système productif fordien au profit d’un système distribué/réparti. Les chiens furent lâchés en janvier 1969 quand IBM décida de pratiquer une politique « d’unbundling » c’est à dire d’une tarification séparée du matériel et du logiciel, sous la pression très bienveillante d’une loi antitrust qu’elle avait appelée de ses vœux.
Hegel : La Vie de Jésus, précédé de Dissertations et Fragments de l’époque de Stuttgart et Tübingen
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article142
@ Paul
La conception d’un enfant ne prend-elle réellement que 9 mois pour une femme ? Votre formulation, sûrement dictée par le besoin de concision, n’occulte-t-elle pas toutes les années de développement personnel qui lui sont nécessaires pour avoir envie de devenir mère ?