La chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel
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*Godot est mort !*
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80 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 13 JUILLET 2012”
Par ce blog , d’une certaine façon , le verbe est ( était ?) chair , l’utopie se donnait (donne ?) une chance d’être réaliste .
Je forme le voeu que la chaire ne tue ni le verbe , ni la chair .
Bon vent à vous et aux cinq ou six contributeurs portés par leur qualités propres et leur désir de « servir » qui ont permis que s’agrège petit à petit , dans la langue de Molière ,une ferment de la poursuite heureuse de notre histoire.
Qu’ils essaiment , avec ou sans chaire, avec vous , rejoints par de plus en plus de soeurs et frères , dans toutes les langues , sur tous les continents , pour que , sous trente ans selon vous ( j’avais imaginé une génération de plus !),nous soyions un peu plus en harmonie avec notre planète et nous mêmes .
Ce jour là les américains auront moins de réticence à imaginer que les « chinois » avaient colonisé l’amérique avant eux ; lesquels « chinois » auront moins de réticence à imaginer qu’ils sont des africains d’origine ; lesquels africains auront moins de vanité pour reconnaître que tout ça n’a aucune importance .
De là à dire, le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous!
http://www.youtube.com/watch?v=-qbCwUU3XD8&feature=related
He was dispised…
Habiter est un mot qui vaut le détour .
Il scellera un jour la réconciliation des nomades et des sédentaires
» Mais quelquefois l’avenir habite en nous sans que nous le sachions, et nos paroles qui croient mentir dessinent une réalité prochaine. »
Version Proustienne ( à la recherche du temps perdu ) de « comment la vérité et la réalité peuvent cohabiter « .
Cher Paul,
Robert Shiller (celui du Case-Shiller) vient également de sortir un livre intitulé « Finance and the Good Society » que je viens de commander. Auriez-vous un avis et trouvez-vous des points de convergences avec vos vues? Il serait intéressant de constater que ces idées se retrouvent aussi outre-Atlantique.
Merci,
Fyfy
Hello, il est est vrai que la question quand à l’avenir du blog se pose. Est-ce que ça va interférer ?
Hartelijk gefeliciteerd !!!
Ik hoop dat je je ziel niet zult verliezen….
@ Paul Jorion,
Dans le récit de vos tentatives infructueuses auprès des universités, vous avez oublié de mentionner un cours que vous avez commencé de donner à l’EHESS à l’automne 1988. C’était quelque temps après votre débat avec Dan Sperber à l’Ecole Polytechnique.
Une très bonne chose.
Félicitations pour cette chaire.
Je me suis demandé, depuis je participe de temps en temps à ce blog, ce qui a pu pousser Monsieur Jorion d’aller aux USA pour travailler dans le milieu financier. Miracle. Pour visiter l’Amérique, pour gagner de l’argent? Ou pour faire des études anthropologiques?
Je pense que cette opportunité lui va bien, en tout cas il l’a mérite. Le paysage universitaire francais est déplorable, en particulier en ce qui concerne la discipline économique et ses ramifications. La société francaise est pétrifiée, la fac reflète son image.
Pourvu en conséquence que la discipline économique ne devienne pas trop obligatoire partout,
Sans doute que cela doit venir des ignorants les paysages sont forcément mieux ailleurs,
Car si tout le monde était comme moi la société française serait moins ceci ou cela.
Ca touche graduellement le monde mais ça vient d’abord des gens plus ignorants,
Félicitations!
il faut rêver la vie pour qu’elle s’accomplisse
que la grâce accompagne la montée ou la descente( ça dépend des lieux) des quelques marches
vers la tribune de la parole.
j’aime bien l’idée du steward dans cet entendement
bien sur il y aura de la controverse, cela alimentera le moteur même de votre approfondissement
vraiment contente pour vous
et pour nous aussi…
Félicitations,la chaire ne sera pas faible,et sus aux démons pêcheurs d’âmes.
Toutes mes félicitations! 🙂
Merci,
Hélas plus la chair est mise en avant dans le monde,
Et plus cela ne semble pas trop les déranger le jour d’avant,
Car si ça se trouve à la prochaine ce sera moins évident pour la chair,
C’est pourquoi j’aurais préféré qu’on félicite pas trop la chair à travers moi,
Et encore ce n’est que le début pour la femme préfèrant être en cloque ou en chair,
En attendant vous verrez que c’est pas toujours ça pour les plus disciplinés à la chose,
Hum j’ai toujours eu un peu de mal à enseigner la discipline des gens mieux arrivés en chair,
Peut-être qu’un jour viendra ils en rechercheront pas moins alors à faire les casques à boulons,
Pour visiter des paysages plus rentables pour rendre leur monde plus vendable et mieux en chair,
Pour mieux essayer d’éviter l’orage qui vient on vous fécilite tout autant sur une tribune,
Depuis vous comprenez c’est partout la chair plus ou moins libérale qui enseigne la chair,
Je pense que cette opportunité leur irait tout aussi bien ils trouvent que je dérange,
Tu parles ils pensent pas moins à partir d’une certaine approbation dans la chair,
En fait jusqu’à la fin ce sera toujours la propre chair du monde sur ma vie,
C’est une bonne nouvelle, non seulement pour la personne de Jorion, mais pour l’avancée de la Vérité. J’espère qu’il sera correctement rétribué… Mais les cours seront-ils en français ?
Moi j’habite trop loin. J’ai quand même gardé une nostalgie de Bruxelles et de Laeken où j’ai résidé. J’allais à la même boulangerie que la reine Fabiola que je croisais souvent… Mais je disgresse….
Monsieur Jorion,
pour votre 5ième séminaire ou comme intervenant durant l’année, puis-je vous conseiller Christian Arnsperger . Pour l’avoir déjà entendu dans une conférence à l’UCL, je peux vous dire qu’il a une vision d’un « après-capitalisme » qui peut apporter de l’eau à nos moulins.
Bien à vous,
Axel
PS : @Nemo ; Les cours seront semble-t-il en anglais malheureusement.
Felicitations. Bonne Route. 😉
Pdbdm(putain de bordel de merde!), pardon plutôt sincères félicitations.Je trouve que ce n’est que justice et le résultat d’un travail de grande qualité, d’une vie au service de la compréhension, du savoir et de la connaissance, au service du plus grand nombre de surcroît, ce blog en est l’exemple.Puis aussi cette envie irrépressible de chercher la réalité et la vérité au service d’un équilibre qui on le voit bien aujourd’hui est de plus en plus menacé par les lois du plus fort -qui ont certes et trop souvent constitué la loi tout court- mais qui ne contribuent pas à mon sens à la libération des forces inouîes de créativité et de richesse que l’humanité pourrait enfin libérer afin de s’arracher des chaînes de la médiocrité, des a prioris, des préjugés et des dogmes qui mènent, on le voit bien notamment dans l’économie aujourd’hui, à un marasme destructeur.On voit bien que la prédation n’a plus de sens au niveau actuel de développement de l’humain et des civilisations, ou bien alors, c’est à désespérer.
Vive les « emmerdeurs »comme Paul Jorion, de toute manière au final, malgré les difficultés, ils triomphent avec leurs idées.Les forces du conformisme font trop de mal, seuls les défricheurs arrivent à sortir de la jungle, ceux qui ne s’y construisent que des clairières aménagées avec caméras video, service de sécurité, barbelés intégrés et mode de pensée standardisée sont mortifères.J’espère qu’ils disparaîtront enfin, ou bien qu’ils y restent, seuls et sans vie(suis-je trop naîf ?…).
Paul Jorion contribue à sortir du conformisme, qu’une université reconnaisse celà en la matière (n’est ce pas d’ailleurs son rôle prioritaire ?!…) est déjà un pas important vers celà.
Encore un fois, si je puis me permettre, très sincères félicitations !
Une petite interrogation toutefois, ce blog et son ton qui a contribué à améliorer mon éducation en matière financière notamment, va t’il continuer ? Perso, je pense qu’il doit continuer, car c’est de lui et par sa diffusion que vous avez tiré cette reconnaissance et le soutien pour vos idées.
Bonjour,
parmi toutes ces félicitations, il faut bien un trouble fête. Ce que j’en pense se résume en une phrase.
Je crois que je suis frappé par une gastro-entérite foudroyante. J’espère que cette chair vous sera confortable.
Tartuffe
C’est Tartuffe , ou le malade pas si imaginaire que ça ?
je rêve ou j’ai été censuré? Merci de me donner raison. Bonne continuation et félicitation vous avez un vrai talent hypnotique de gourou, à en juger par les réactions de vos fidèles.
tartuffe
Vous rêvez manifestement, mais allez vous soigner et revenez-nous quand vous irez mieux.
Permettez-moi quand même de vous poser la même question qu’à un pignouf qui sévit ici sous le nom de Pignouf 1er, quels sont les critères qui ont présidé au choix de votre pseudo ?
Bonjour,
Tout d’abord merci de ne pas avoir censuré mon premier message (ce qui rend caduque le deuxième).
Bien trêve de préliminaires, let’s talk!
Vous deviez bien vous douter que cette chair susciterait des mécontentements, des jalousies et des suspicions. Et comme vous semblez avoir une sensibilité un peu catho [1] je suis sur que l’absence de commentaire désobligeant met votre conscience sur le gril.
Voila ce que mon cerveau (malade sans doute) imagine sur ce à quoi nous venons d’assister:
Deux scénarios:
Scénario 1:
Notre saint homme, outré par les pratiques ignominieuses de ses employeurs, s’érige contre l’ordre établi tel un résistant des temps modernes.
Il quitte ses fonctions au sein du vile empire de la finance pour mener un combat chevaleresque. irréductible gaulois retranché et vaillant , il monte un blog. Il enchaîne les conférences, les plateaux télés, les émissions sur le speed trading, professe la fin de Sodome et Gomorrhe. Les fidèles affluent éblouis par ce pénitent (particulièrement talentueux), achètent ses livres, le blog devient un think tank. L’énergie est telle qu’au final notre héros se voit octroyer une chair dans une université Bruxelloise. De là, il pourra bénéficier des moyens lui permettant développer ses thèses et de-sauver-l’espèce-humaine. Les fidèles sont émerveillés à l’annonce de la nouvelle. On assiste à des scène de liesse numériques…
Scénario 2:
Notre petit malin bosse dans une boite bien juteuse mais aussi très concurrentielle. On ne fait pas de vieux os dans ce genre de boite surtout quand on est ingénieur. Généralement aller jusqu’a 45-50 ans c’est déjà une belle carrière. En plus notre petit malin n’aime pas trop les managers. Ce ramassis de blattes qui viennent vous casser les pieds et vous demander toujours plus de rendement et qui, de surcroît, pensent qu’un logarithme est un machin pour faire de la musique sur play-station. Et c’est vrai! Ces sales petits serpents auraient bien besoin de temps en temps qu’on leur rabaisse leur caquet. De plus notre petit malin, qui n’est pas un sociopathe, a sa morale un peut catho. Il est rongé par un sentiment intense de culpabilité. Mais il s’assied dessus tant les dollars agissent comme une douce pommade apaisante. Mais un jour ça clash avec le manager et il quitte la boite avec son baluchon sur le dos comme un hibou renfrogné.
Sincèrement outré par les pratiques qu’il a pu observer (voir auxquelles il s’est livré lui même), connaissant pas mal des petits secrets de la profession, il entend bien ne pas en rester là. Tout d’abord, il écrit un livre stupéfiant de prémonition (une part de talent une part de hasard la proportion reste à déterminer perso, aux vu des publications, 80% de talent 20% de hasard (valeur scientifique de ce que viens d’écrire = 0)). L’oracle est né. Il monte un blog qui remporte un énorme succès. La porté de ce qu’il sait est décuplée. Ce blog, de part son influence médiatique, devient un levier puissant. Et un jour, les éminences Bruxelloises viennent le voir pour lui proposer une chair. Oh! seigneur-dieu-jesu-marie-joseph! Ça y est notre petit malin a retrouvé du boulot.
Nous voici sur le fil du rasoir d’Ockham…
[1] Cela ne veut pas dire que vous êtes croyant. On dirait que vous êtes fasciné par cette religion et ses mythes ; très certainement sensible à sa morale mais surtout au magnétisme du pouvoir de persuasion.
Bel exercice d’ « archéologie spéculative » mais vous auriez pu vous éviter toute cette peine en lisant deux billets que j’ai consacrés au scénario tel que je l’ai vécu personnellement :
Comment on devient l’« anthropologue de la crise »
et
ANTHROPOLOGUE INCLASSABLE, Journal des Anthropologues, N°126-127 : 335-339.
@ tartuffe
Je ne suis pas habilité à prendre la défense de PJ qui est en totale capacité de le faire lui-même. Toutefois, je me permets d’intervenir, autant pour le défendre que pour défendre une conception de l’homme qui semble tout à fait vous échapper.
À vous lire, j’ai le sentiment que ses motivations reposeraient, depuis le début, uniquement sur la recherche et l’obtention d’une chaire universitaire. D’une part, bien malin serait celui qui pourrait affirmer avec certitude que ses travaux ont été intentionnellement dirigés vers cet objectif, seul PJ détient la réponse à cette question. D’autre part, je serai plutôt convaincu du contraire, partant du principe que contrairement à l’idéologie du « tout intérêt » (entendu dans son acception matérielle), beaucoup de nos actions – pas toutes – reposent en premier sur une motivation désintéressée, c’est à dire loin de la recherche d’un quelconque profit matériel ou financier. J’en suis d’autant plus convaincu que je pratique ce désintérêt au quotidien – je ne pense pas être un cas unique – et que la nombreuse littérature sur ce sujet (voir tous les ouvrages sur le paradigme du don) m’ont renforcé dans cette conviction, conviction encore renforcée quand j’ai étudié l’inventaire des valeurs de Schwartz, peu connu – à tort – en France, malgré sa quasi-universalité (inventaire validé dans plus de 70 pays appartenant aux 6 continents). Qu’y apprend t’on ? :
– les 10 valeurs (= expression des différents types de motivations) retenues sont : la tradition, la conformité, la réussite sociale, l’autonomie, l’hédonisme, le pouvoir, la bienveillance, l’universalisme, la stimulation (besoin de nouveauté) et la sécurité. Certaines comme la spiritualité n’ont pas été retenues parce que jugées trop instables d’un pays à l’autre, ie pouvant avoir un sens différent. Chaque être humain est traversé à différents degrés et en fonction des circonstances par tout ou partie de ces motivations.
– Toutefois et contrairement aux poncifs du modèle de l’homo oeconomicus, les valeurs qui arrivent en-tête sont la bienveillance et l’universalisme, en d’autres termes la recherche de relations sociales harmonieuses et positives basées sur la coopération, le besoin d’aider au bien-être, l’altruisme, et non pas la sacrosainte compétitivité, la compétition, la concurrence ou l’égoïsme que le modèle néolibéral cherche à nous vendre comme étant le primum movens de tous les comportements humains. Quant à la recherche de pouvoir et la réussite sociale, elles occupent respectivement les 8ème et dernière place.
Partant de cet inventaire, nous sommes en droit de supposer que PJ, bien avant son intérêt personnel, a été motivé par un désir d’apporter, à sa façon, son écot au bien-être des autres, l’obtention de la chaire n’étant alors que la conséquence d’un travail intentionnellement désintéressé et qui lui a été rendu par la suite sous la forme de cette chaire. Certains reconnaîtront ici les caractéristiques du paradigme du don (donner, recevoir, rendre), cher aux disciples de Marcel Mauss et ardemment défendu par le collectif du MAUSS auquel a participé et participe, peut-être encore Paul Jorion.
Quant à la question religieuse, je vous rappelle, mon cher tartuffe, que tout intellectuel digne de ce nom doit s’intéresser à cette question. Comme le rappelle Alain Caillé dans l’introduction de « Qu’est-ce que le religieux? » (introduction ici), « Il est possible de montrer que la découverte centrale de toutes les grandes sociologies classiques, c’est celle du « rôle décisif de la religion », pour reprendre la formule de Durkheim. Sur quoi repose au bout du compte la fabrique du lien de société, de quels fils est-il tressé? Qu’est-ce qui fait naître et tenir une société? Là où les économistes répondent en invoquant la nécessaire satisfaction des besoins (ou de l’utilité, ou des préférences individuelles), Saint-Simon, Tocqueville, Weber, Durkheim et même Marx, paradoxalement, tous les fondateurs de la tradition sociologique en sont venus tôt ou tard à la conclusion que le ciment premier, ou ultime, des sociétés était à chercher dans la croyance religieuse. ». La messe est dite.
En qualifiant Paul Jorion de gourou, vous attaquez ma personne.
Sachez mon bon monsieur que je n’ai besoin de personne pour savoir ce que je dois penser mais j’ai besoin de tous pour construire ma pensée.
Je n’ai pas de formation économique, il y a 3ans je n’y connaissais rien, mais le blog de Paul Jorion m’a appris les limites de la rente financière ( http://www.pauljorion.com/blog/?p=39427 à partir de la minute 26)
J’en conclus qu’il faut remplacer ce moteur du progrès qu »était la rente financière par un nouveau qui est la rente énergétique qui n’est rien d’autre que le fait d’investir massivement sans intérêts financiers dans un nouveau système permettant d’améliorer notre bien-être en consommant moins de ressources planétaires, les économies de ressources constituant l’intérêt avec lequel on fera autre chose.
On n’y échappera pas, j’en suis totalement convaincu.
D’autre part, j’espère que l’obtention de cette chaire fera comprendre à Paul Jorion que le savoir devient pouvoir à la place de l’argent et là je ne rêve pas.
A relire Les nouveaux Pouvoirs d’Alvin Toffler.
En tous les cas, toutes mes félicitations à Paul Jorion pour l’obtention de cette chaire.
@ michel lambotte 15 juillet 2012 à 10:39
Vous avez mille fois raison de soutenir Paul Jorion et de dénier le fait qu’il soit un gourou. C’est un humaniste, doué d’une grande culture, qu’il fait partager aux autres, tout en les incitant à réfléchir. Il a des convictions qu’il s’emploie à défendre, en les argumentant. Mais il n’est pas sectaire. Sans quoi certains, dont je fais partie, se seraient vus, depuis longtemps, empêchés de s’exprimer sur son blog, pour ne pas être 100% en phase avec toutes ses idées.
Quant à la notion de rente, qui finit toujours par être financière, c’est un point sur lequel je n’arrive pas à vous emboîter le pas. Pour moi le capital (quel que soit sa forme) est toujours capital, c’est-à-dire essentiel en ce sens qu’il permet de vivre.
Tout le monde en détient un qu’il exploite. Qu’il soit incorporé en lui, sous forme de patrimoine physique (vedettes des sports, forts des halles, travailleurs manuels, etc…) ou de patrimoine culturel (http://fr.wikipedia.org/wiki/Capital_culturel#Terme_sociologique), ou de capacité professionnelles diverses qui sont louées à des employeurs. Ils les considèrent alors comme du capital humain.
D’autres, ou les mêmes, détiennent aussi un patrimoine non incorporé (extérieur à eux-mêmes) sous diverses formes : financières, immobilières, mobilières, ou autres, dont ils tirent des revenus en fonction des services qu’ils rendent à ceux auxquels ils sont loués.
Certains, les anticapitalistes, s’emploient à combattre cette forme de capital et les capitalistes qui en détiennent. Ils ne voient pas que, d’une manière ou d’une autre, eux-mêmes en vivent en louant à ces capitalistes leur propre capital de savoir faire professionnel. En fait, ils s’emploient à scier la branche sur laquelle ils sont assis. C’est suicidaire.
Si certains pays ne se sont pas développés, ça n’est pas, bien souvent, parce qu’ils manquaient de richesses, mais parce qu’ils n’ont pas su initier un cycle de constitution et d’exploitation de capital matériel et humain.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=39205#comment-341567
@ jducac
vous auriez pu écrire le discour de dakar pour sarkozi …….
quant à comparer le capital manule de l’OS de peugeot avec le capital financier de la famille peugeot alors là chapeau bas !
je suis allée faire un tour du coté des détracteurs…
p…t.. l’ambiance!
du plomb
de la bave
et un immense jeu de l’égo
yen a qui aiment s’amuser tristement
faut leur procurer de suite un exemplaire du grand livre des chaudoudoux
http://humanismepur.free.fr/contes_poemes/chaudoudous.php
Excellente nouvelle Paul ! Il était temps. Les universités et les écoles de commerce seront obligées de remettre en question l’enseignement traditionnel qui, par ailleurs, a contribué à former ceux qui participent aux dérapages (à voir si vous ne l’avez pas déjà vu le film de Charles Ferguson, INSIDE JOB) Inside Job http://www.imdb.com/title/tt1645089/.
Il y a un tel décalage. Je plains tous ces étudiants qui paient une fortune pour des cours qui ne les aideront pas beaucoup à affronter la tourmente. Les universités n’ont pas le choix que d’évoluer… et de se remettre en question.
Le 2 novembre dernier, à la Havard Business School, dix étudiants quittaient la classe d’Économie du professeur Greg Mankiw, lui reprochant d’enseigner les bases de l’économie qui contribuent à accentuer les inégalités, sources des troubles et des déséquilibres qui affligent la planète.
Ceux qui nient encore… et persistent risquent un réveil brutal.
Dommage que les universités françaises n’aient pas eu la clairvoyance de vous faire cette offre avant Bruxelles, elles en auraient eu bien besoin ! Chose certaine, l’aventure sera suivie par la compétition… Bravo pour le Stewardship de la finance, très bien trouvé. Quelle chance pour ces futurs étudiants…
Allez fieu, hé bien bravo.
La Flandre dite de droite plus adroite où moins maladroite que la wallonie.
La VUB plus ouverte que l’ULB, dommage….
Excellente nouvelle ! Félicitations !