Billet invité.
TREBUCHONS, ENCORE ET TOUJOURS
Grâce à une approche créative de la comptabilité, les grandes banques américaines et autres institutions financières sont autorisées à camoufler de façon comptable leurs créances et dettes pourries, de sorte qu’elles ne les obligent pas à approvisionner des comptes de réserve coûteux et improductifs. Cela marche du tonnerre et permet à plusieurs de ces institutions d’enregistrer aujourd’hui des bénéfices mirobolants.
Pourtant les problèmes subsistent. S’il n’est plus nécessaire de valoriser un actif financier à sa valeur marchande aujourd’hui, l’actif, lui, quelle qu’en soit la valeur réelle, est toujours là et, tôt ou tard, arrivera à échéance. La perte, actuellement camouflée, surgira alors, avec toutes les conséquences néfastes qu’on imagine.
Alors, que faire ? Nos chers ingénieurs financiers ne sont pas nés de la dernière pluie. Ils cogitent et mettent au point de nouvelles structures. Surtout dans les pays anglo-saxons où, chacun le sait, la liberté d’action est plus importante. Ces actifs sont devenus toxiques parce que le sous-jacent sur lequel ils reposent ne fournit plus les entrées pécuniaires indispensables à leur existence. Les agences de notation chargée d’évaluer le potentiel de risque de ces actifs, analysent naturellement la solidité du sous-jacent. Et, comme annoncé par Paul Jorion et François Leclerc récemment, d’autres problèmes pointent à l’horizon dont les subprimes en étaient l’avant-goût.
Standard & Poor’s (S&P), l’une des principales agences de notation, envisage de réviser à la baisse la note de pas moins de 3.563 produits structurés issus de 217 transactions de réaménagements hypothécaires. Jusqu’à présent, ces produits jouissaient de la plus haute notation (AAA). Ils vont tous la perdre et risquent de chuter bien bas. C’est que le sous-jacent se détériore continuellement.
Cette rétrogradation aurait des répercussions funestes sur le fameux programme TALF (Term Asset-Backed Securities Loan Facility), une ligne de crédit instaurée par la Fed de New York permettant aux institutions d’obtenir un crédit bon marché pour l’acquisition de RMBS (Residential Mortgage Backed Securities, des produits structurés basés sur des contrats hypothécaires résidentiels) uniquement notés AAA et dépourvus de tout risque de rétrogradation. Si S&P passe à l’action, ce programme n’a plus aucune raison d’être et les institutions financières n’auront plus la possibilité de se débarrasser de ces actifs pourris.
Mais comme tous ces actifs reposent sur plusieurs sous-jacents à la fois, ces derniers ne sont pas tous déficitaires. Alors, comme les diamantaires anversois qui remélangent sans cesse leurs lots de diamants pour les revendre à leurs collègues qui font la même chose à leur tour, nos banquiers envisagent une procédure similaire : isoler les sous-jacents de qualité du reste et réemballer ces derniers dans de nouveaux produits structurés jouissant de la meilleure des notations. Ce stratagème n’est bien sûr pas nouveau. On connaissait déjà les REMIC (Real Estate Mortgage Investment Conduits), des conduits spécialement érigés pour rassembler les contrats hypothécaires en guise de sous-jacent aux produits que le conduit émet. Un RMBS est donc un de ces produits. Donc, aujourd’hui, pour se sortir – momentanément – de l’ornière, on « re-remic » ces produits. Morgan Stanley, l’une des banques d’affaires fautives, a déjà « re-remic » près 70 milliards de dollars de la sorte de produits datant de 2008.
Reste à savoir maintenant si les agences de notation leur décerneront la note optimale et si la Fed les acceptera dans son programme. Car, soulignons-le, un « re-remic » repose sur une série de RMBS douteux. On saucissonne ces RMBS à nouveau pour créer une nouvelle série de structures dérivées. C’est donc de la restructuration au carré !
Mais ce n’est pas tout. Si les banques (anglo-saxonnes) parviennent momentanément à éluder leur problème de solvabilité de la sorte et si elles trouvent effectivement preneurs pour leurs nouveaux produits, le risque ne leur en incombera plus. Donc, plus besoin d’approvisionner les comptes de réserves. Si le sous-jacent échoit sans valeur, ce sera le teneur du produit qui en subira la perte, plus la banque. Du moins, c’est ainsi que ces produits sont présentés aux autorités tutélaires. Accepteront-elles ce stratagème ?
A force d’emballer, de restructurer, de recomposer, de saucissonner, de réemballer, de confiner, d’adosser, de réaménager, … on finit par y perdre son latin – pour autant qu’on le connût, bien sûr. Et, en fin de parcours, les problèmes subsistent, grandissent car éparpillés, compliquant la vie de chacun. Non, franchement, on est loin de se sortir de cette ornière avec ces @#! de la haute finance.
25 réponses à “Trébuchons, encore et toujours, par Jean-Pierre”
On pourrait bien sur les pendre haut et court, mais on liquiderait tous les riches, les politiques et les oligarques.
Ne resteraient que les pauvres et la classe-moyenne-pauvre brusquement portée vers le haut par ce gigantesque appel d’air.
L’argent n’a pas d’odeur dit-on; mais tout le monde sait qu’il pue.
Peut-on imaginer une entité à former, actuellement inexistante,
qui viendrait s’immiscer
— par exemple pour ces 70 milliards $ re-remic Morgan Stanley (votre paragraphe 6) —
entre
(a) Fednewyork-WallStreet – Maillon 1 du top2 : JP Morgan Chase + Citigroup,
(b) Morgan Stanley,
(c) Fed@Washington (simple antenne de luxe, outpost),
(d) TrésorPantin,
(e) SEC, un satellite du Top1 de la Fed ou du top2 de l’ISDA,
(f) Agences de Notation
Obama n’ayant aucun pouvoir, qui pourrait en avoir un ?
Jean-Pierre,
Sur la base de votre texte, je me dis que des ingénieurs financiers vont employer les mêmes mathématiques que celles qui ont donné les subprimes et analogues pour créer un autre type de papier valeur adossé à des hypothèques. Sur la base d’une discussion sur ce forum, j’applique l’idée que la monnaie est un morceau de papier adossé à quelque chose qui a de la valeur. Sur la base d’une réponse faite par un néolibéral se vantant sur Agoravox d’avoir vu venir la crise et que le but de l’exercice était de retirer ses billes au bon moment, je pense que cette remarque s’applique ici.
Par conséquent, ce nouveau produit financier sera vendu comme ayant de la valeur à des gens voulant protéger leur fortune par des gens voulant se débarrasser de produits financiers sans valeur.
Sur la base de l’escroquerie dont Maddoff est le dernier représentant connu, cela peut marcher. Les mathématiques donnent un aspect sérieux à l’opération. Les fortunés sont angoissés par leurs pertes et veulent les limiter. Les possesseurs d’actifs plus ou moins pourris veulent s’en débarrasser. Ce nouvel habillage arrive à point nommé pour tous ces gens. Ce truc nouveau peut marcher.
Les REMICS, avatars en vogue de la « sécurisation », sont semble-t-il affublés de charmants petits noms évocateurs: « moutons déguisés en agneaux » ou bien « CDO recuits ». En réalité, ce sont des réincarnations.
Je pese que vous avez raison Jean Pierre, il vont esayé de se débarraser de tout cela sur le dos de pauvres bougre qui seront tenailler entre la peur de la faillitte et de l’hyperinflation. D’ailleurs pour liquidé tout cela il essaieront de médiatiser la nouvelle affaire comme une affaire en OR devant les risques systémiques. Une fois tout le onde rincé et les banques recapitalisé. Il feront tout chuter pour racheter encore moins cher que cela n’as été vendu. Et ainsi de suite.
1) je fait monter => tout le monde en veux => je vends donc tout
2) je n’est plus rien a vendre => tout se met a baisser => je rachete doucement
3) ca a bien baissé => je rachete massivement =>
4) ont recommence a partir de 1)
Il a quelque chose que je ne comprends pas. Qui va acheter ces « re-remic », à quel prix et pourquoi? Ou bien ils seront payés à leur juste valeur, et ça ne va pas améliorer la situation comptable des banques, ou bien ils seront surpayés, mais alors par qui et pourquoi? Il doit maintenant être relativement clair pour tout le monde que la manière dont on calculait la valeur de ces contrats doit être réévaluée. Je pensais qu’il n’y avait que les gouvernements (via le PPiP) qui étaient prêts à surpayer.
Moi je dis qu’il y a une dette , je sais pas comment ils vont faire mais c’est le contribuable qui va payer a la fin comme d’habitude.
L’innovation serait un échéancier sur plusieurs générations et encore je crois que c’est déja fait.
@Didier
Oui et non. Certes, ces produits reposent sur les mêmes formules mathématiques considérées comme fiables (sic !), mais aujourd’hui se pose le problème de leur négociabilité. Pour écouler ces nouveaux produits, il est indispensable que toute la série restructurée trouve preneur. Et ce dernier exigera une rémunération adéquate et des garanties. Le TALF de la fed a été créé à cette fin, mais uniquement pour les AAA. Or qui achètera le reste ? Et à quel prix ? Et vis-à-vis de qui ? Le risque est donc que les banques qui agissent de la sorte parviennent uniquement à se défaire des titres réaménagés AAA et conservent le reste qui, avec ce re-remic, sera de qualité encore plus médiocre qu’avant. La Fed sera-t-elle disposée à assumer ce nouveau risque ? Ce qui paraît une échappatoire (une réincarnation ;o), pourrait s’avérer pire que ce qui existait avant.
Les banques, leur problème, se résume en fait à trouver le capital adéquat face à leurs obligations. On a tenté de recapitaliser, cela n’a pas réussi parce que les sommes requises étaient par trop faramineuses. Ensuite, on a essayé de changer la comptabilité. Cela camoufle mais ne résout toujours rien. Cela se contente de reporter à plus tard les problèmes. Puis on a imaginé reconcentrer le tout auprès d’une institution idoine, la bad bank, qui est en passe de réalisation en Allemagne. Là, c’est carrément la socialisation des pertes sur le long terme. Mais le problème ici, est la valeur à laquelle ces actifs toxiques et pourris doivent être transférés. Si cette valeur est trop élevée, personne n’achètera ces actifs et le contribuable ne sera pas disposé à assumer la charge tout seul. Si la valeur est trop faible, les banques subiront des pertes sèches et immédiates qu’elles ne pourront couvrir. La bad bank est donc idée quasiment irréalisable pour contenter toutes les parties en même temps.
Puis on a imaginé le test de détresse. Basé sur des prémisses dépassées dès le départ, ce test ne convainc personne mais il a toutefois permis à plusieurs banques d’obtenir leur quitte-libre pour rembourser les infusions reçues de l’état. La plupart d’entre elles ont par ailleurs remboursé avec des créances récupérées auprès d’autres institutions elles-mêmes soutenues par l’état. De sorte que l’état s’est remboursé lui-même, sans que cela ne choque personne.
Enfin, toutes les instances le confirment, le capital des banques doit impérativement être augmenté. On fusionne pour éliminer les créances mutuelles. On restructure des tas de choses pour diminuer leur impact sur le bilan, de sorte à réduire cette nécessité de capital. En fait, les banques fautives tentent par tous les moyens de réduire leurs obligations et les instances tutélaires, étatiques ou de surveillance, de faciliter l’écoulement de ce qui existe ou est en création. L’idée est que tant que ce carrousel tourne, le déraillement ne surviendra pas car on laissera au temps le temps de résoudre le problème par érosion.
Malheureusement cette tactique, typique du néo-libéralisme financier, a un ennemi implacable : le revenu. Pour que ce carrousel tourne, il faut continuellement l’alimenter. Toutes ces structures dérivées doivent être nourries par les amortissements des véritables contractants. Aussi longtemps que ces derniers paient leurs primes d’assurance, amortissent leurs emprunts conformément au contrat, le carrousel (ou la bulle) tournera et les spéculateurs y trouveront leur compte. Mais dès que cette source se tarit, la machine cale. La récession actuelle hypothèque cette solution.
Alors, ces nouveaux stratagèmes remplacent quelque chose qui ne fonctionnait plus faute d’alimentation pécuniaire adéquate, par une nouvelle qui dépend des mêmes contrats déficitaires. On donne l’impression qu’on parvient à relancer la machine, mais pour combien de tours ? Cela me fait penser à ces montres-bracelets avec un ressort interne qui est actionné chaque fois qu’on bouge le bras. Si le bras reste inerte, la montre s’arrêtera. Un petit mouvement la relancera, mais pas longtemps.
Tant qu’on obligera pas les fauteurs à redécomposer toutes les structures qu’ils ont créées, on ne résoudra rien. A moins que les états, au lieu de venir en aide aux banques et autres fauteurs, épaulaient directement les ménages incapables d’assumer leurs dettes, la machine redémarrerait sans toutefois résorber les excès qu’elle a engendrés. Quand finira-t-on par interdire toute cette ingénierie financière amplificatrice de risques ?
La question d’Auguste à 14:59 intéresse t-elle quelqu’un, même si cette personne n’a pas de réponse ?
Moi çà m’intéresse bien que la question soit légèrement absconse.
@ Auguste via Tartar
Pareil. Comme d’hab quoi.
Je ne pense pas qu’Obama n’ait aucun pouvoir
Je ne parle pas de ce qui suit : (a) faire des discours, (b) être au courant des moyens militaires mobilisés, (c) rencontrer les chefs d’Etat où se trouvent « ses armées », (d) suivre ou pas les préconisations de ses conseillers diplomatiques, etc.
Naturellement je me plaçais dans le contexte du billet, de la maîtrise des flux financiers stratégiques (geopolitiques) de telle ou telle manière …
les « 70 milliards $ re-remic Morgan Stanley (votre paragraphe 6) «
qui étaient — très précisément — l’objet de mon commentaire.
Mais j’aurais pu aller plus loin
le financement des guerres et/ou protections, aides militaires (Irak, Pakistan, Afghanistan,…)
Non ? … c’est tabou pour vous ? … ou bien vous seriez en désaccord ?
@logique
C’est le principe de la pompe aspirante-refoulante (la pompe de base des jardins alimentés par forage). Comme son nom ne l »indique pas, c’est une pompe qui aspire quand on abaisse le levier, et qui aspire aussi quand on le remonte.
Une mécanique dans le même esprit que celle décrite existe (étapes 1,2,3 4), mais elle est un peu plus compliquée.
Plutôt qu’une bad bank, pourquoi ne pas tout simplement nationaliser (en force si il le faut : valeur à définir aprés analyse sèrieuse du bilan et du hors bilan réel trouvé) l’ensemble du système bancaire (ou au moins ses principaux acteurs), détricotter tout ceci et privatiser par la suite des banques avec des tailles raisonnables.
Ce ne serait plus au seul Obama d’avoir le pouvoir mais aux gouvernements du G20.
Une nationalisation comme elle eut lieu en Suède il y a quelques années.
Roubini le préconisait en fin d »année dernière ou/et au début de cette année et semblait même soutenu par quelques républicains.
@ Auguste
Comme le TARTAR, votre question m’intéresse mais me laisse perplexe.
Alors quelques propositions aléatoires :
a) Pimco
b) Qui a du pouvoir : people’s bank of China ?
à Waccsa [11:14]
Humour-humour ! Hmm 50-50 ?
a) PIMCO conseillé par Greenspan
Article d’instafinance.org sept 2008
Fond obligataire de près de 700 milliards de $ (Groupe Allianz)
Risque sur « Allianz Gestion Privée (dont AGF) » ? … sur « Allianz Banque » ?
b) People’s Bank-of-China
Pas bête ! J’avoue que je n’y avais pas pensé pour les usines d’armement sur le sol américain que je pensais plus proches de la Défense (DoD, NSA,…) que des Créanciers de BRI et FEDNEWYORK.
Il est vrai que l’on ne sait pas grand chose sur les créanciers non cités et les actionnaires (offshore ou pas) des groupes d’armement que l’on dit être « »américains » » (guillemets doublés)
Serait-ce la lune de miel entre les créanciers arabes dans l’armement et les créanciers chinois ?
MIEL quel est ton goût ?
Benjamin Franklin Extrait de Almanach du pauvre Richard
Rainer Maria Rilke. ~~~ Pensait-il à l’offshore ?
Question déjà posée.
Qui a des URLs sur les créanciers et les actionnaires des groupes d’armement réputés « »américains » » ? Certains d’entre eux ? ou Fonds majeurs de la Branche : Carlyle,… ?
a) ok pour Greenspan ; cependant Allianz peut quand même, peut-être, à long terme, avoir des intérêts divergents avec la banca nostra basée aux USA, ses actionnaires principaux étant peut-être basés en Allemagne (pour info, voir ll’historique assez lourd du groupe : http://fr.wikipedia.org/wiki/Allianz )
b) Heu… No sé ! Et sinon quels liens voyez-vous entre la « People’s » Bank of China et Hong-Kong, l’ex-colonie UK ?
Petit paradoxe.
C’est aux pauvres que sert le plus l’argent des riches, inversement c’est aux riches que servent le plus les pauvres.
à waccsa
Votre humour sur PIMCO je ne l’avais compris qu’en petite portion … toute petite
Je naias pas lu la Note de Pascal Roussel, analyste en produits dérivés au sein du Département des Risques Financiers de la BEI ( Banque Européenne d’Investissement).
Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflète pas nécessairement l’opinion de la BEI ou de son management.lien vers son article complet:http://www.leseditionsromaines.com/?pg=economy
C’est repris à cet URL Plan Geithner
Ce qui précède est H A L L U C I N A N T !
A lire absolument
A propos des agences de notation
http://www.internetactu.net/2009/07/07/linnovation-ouverte-pour-changer-levaluation-du-risque-financier/
Meme si je suis tres sceptique sur la maturite du site dont ils parlent…l’idee suivante me parait une piste interessante.
@ Auguste
Du pillage qui ne prend même plus la peine de se cacher. Bof, c’est finalement le même genre de prédation que les mêmes intérêts appliquent depuis 60 ans aux nations d’Afrique et d’Amérique du Sud, via le FMI et la Banque mondiale (et la Banque de France, via le franc CFA). Simplement maintenant ça touche ouvertement les nations occidentales.
Pour continuer sur les pompes aspirantes et refoulantes (pompes à phynances très sophistiquées) voir « l’affaire Sergei Aleynikov » (entre autres sur la Chronique Agora, site lisible, si on connait – ou on passe – sur son orientation marchande, et maniaque sur l’or).
« A force d’emballer, de restructurer, de recomposer, de saucissonner, de réemballer, de confiner, d’adosser, de réaménager, … on finit par y perdre son latin ».
Ces magouilles me font penser, en pire, à la remballe de viande avariée par les bouchers indélicats qui est interdite et condamnée par la loi…mais pour les produits financiers par contre cela semble encouragé.
C’est quand même bien du truandage.
Voilà qui n’est pas nouveau, la fuite en avant et le déni de réalité. Ça fait 10000 ans que ça dure et ça finira avec la fin du système dans un grand écosuicide. La pensé magique!
@Quidam
J’aime l’allusion au boucher. Parce que c’est ce que font les ultrahypersupermarchés, quand la date de péremption arrive, réempactage (nouvelle date) et mise en super solde. Je le sais de première main par un ami qui bosse dans une grande chaîne.
PIMCO n’a pas été retenu par la FED parmi les 9 fonds pour le partenariat public-privé d’achat d’actifs pourris, alors qu’il « l’avait appelé de ces voeux »…
Réglement de compte après les déclarations de Bill GROSS appelant à sortir du dollar US ? Ou alors parce qu’une partie du fric de PIMCO remonterait vers ALLIANZ en Allemagne, patrie de la psychorigide Merkel (vue de la FED)… ?
http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00164923-plan-de-rachat-des-actifs-toxiques-l-administration-obama-designe-9-fonds.htm