Je regarde toujours avant l’ouverture du marché de New York où en sont les futures sur l’indice Dow Jones du NYSE. Là, ça baisse très vite et de beaucoup : -76 il y a une heure et -87, maintenant. C’est rare !
Parallèlement, un article sur Bloomberg évoque les options prises sur les marchés boursiers américains : les options à la baisse, les « puts », sont très chères, ce qui veut dire que l’opinion du marché est qu’on s’oriente vers une baisse significative : « Les données rassemblées par Bloomberg [à partir du VIX – qui mesure la volatilité implicite des options] indiquent 68 % de chances que l’indice S&P varie jusqu’à 7,3 % dans les trente jours à venir ».
Je parle rarement de la bourse, sauf quand on y voit quelque chose de très clair. C’est le cas en ce moment-même !
26 réponses à “Où on reparle de krach ? (1)”
Source wikipédia:
Entre mars 1926 et octobre 1929, le cours des actions augmente de 120 %. Le 3 septembre, l’indice Dow Jones atteint 381,17, son plus haut niveau avant 1954.
Le 16 octobre, l’économiste Irving Fisher déclare : « Stock prices have reached what looks like a permanently high plateau » (« Les cours ont atteint ce qui semble être un plateau perpétuellement élevé »).
Quel était l’indice Dow Jones avant le krach de 1929 ?
Quelques jours avant le krach (les 18, 19 et 23 octobre), les premières ventes massives ont lieu. Ce sont encore des prises de bénéfices, mais elles commencent à entraîner les cours à la baisse.
Le jeudi 24 octobre (jeudi noir ou Black Thursday) marque la première vraie panique. Le matin, il ne se trouve presque pas d’acheteurs, quel que soit le prix, et les cours s’effondrent.
Puissions-nous jamais revivre cela, sommes nous vraiment bien préparer ?
Au delà des discours officiels pourquoi les cours repartent significativement à la baisse ? Pour quelle raison première ?
réponse jf: la « préférence pour la liquidité » a de beaux jours devant elle! seulement pour vendre, quel que soit le prix, il faut bien des acheteurs, et ceux-ci attendront!
j’aurais aimé « découvrir » l’economie bien plus tot…depuis que j ai rencontré votre blog avec parlons net je suis un fidele lecteur…et j apprend jours apres jours grace a la pedagogie de vos bloggeurs (et la votre)..Je scrute depuis quelques jours les depots des banques europeenes a la BCE sur bloomberg …un record.La Californie en manque de liquidité,le taux de chomage au usa qui explose,accélération des faillites …Pas mal d observateurs de votre calibre prevoit la fin du dollars qui arrive a grands pas ,les usa et l UK vont basculer cet été .Le monde change certain parle des usa comme d un nouveau mexique avec taux de criminalité et kidnpping (avec les armes en libre circulation)qui vont exploser un peu un US a la MADMAX..pourtant je pense qu obama croit en ce qu il fait,qu il est juste son pb c est que comme tous les hommes politiques de la planete il n est pas expert (n a pas d expertise)en economie et se fit a aux membres de l oligarchie americaine….le krach s est maintenant
C’est si bon de faire crac-crac …
C ‘est pas compliqué (En fait si, mais je simplifie, sinon on va croire que ce n’est plus conceptualisable)
Le système (Socialo/démocratico/capitaliste) a réussi à créer une situation inextricable d’endettement réciproque mais déséquilibré et anarchique . L’endettement des uns provoquant la richesse illusoire des autres.
Illusoire parce qu’à un certain stade l’endettement n’a plus de sens.
Il en résulte un systeme où une partie des acteurs du système fait tout pour conserver l’illusion d’une valeur possedée sans se soucier du gain raisonnble. Les arbitrage effectués se font selon une logique de conservation de la valeur , qui est néfaste au système . Les riches … mais aussi vous et moi lorsque nous souhaitons protéger notre patrimoine immobilier, boursier ou même de placement simple
D’un autre côté, vous et moi … et tous cherchons à nous desendetter, éventuellement à épargner car l’avenir est sombre et ce faisant nous aggravons les choses globalement , dans une stratégie purement personnelle. (On est des petits ok ok … et les ‘riches’ sont des vilains ok ok … mais à nous tous, on bloque le système : comment faire autrement … je suis d’accord)
Tout est en place pour que cela aille vraiment plus mal, pendant pas mal de temps : Tout ça pour conserver l’illusion de richesse !
Il faut rééquilibrer la répartition des richesses, sachant qu’il n’y a pas énormément à prendre … car la richesse c’est essentiellement , à un instant T, les services que nous nous rendons , et pas le stock de signe monétaire.
Messieurs Jorion et BOB, vous me faites peur.
Si j’y comprends quelque chose, les libéraux vont se remettre à parler d’étatisme trop lourd et de règlements tatillons pour expliquer cette nouvelle phase de la catastrophe. Les imprimeries associées aux banques centrales vont se mettre à fabriquer du papier monnaie à la tonne et les hélicoptères de Friedman vont prendre leur envol. Avec un peu de chance, vous serez accusés d’avoir provoqué cette nouvelle crise.
Ce sera une nouvelle crise, car les banques étaient sauvées. Le reste n’est qu’un réajustement conjoncturel. Vous en serez coupables, car vous avez lié les événements entre eux. Vous aurez provoqué une nouvelle crise car les banques sont touchées à nouveau.
Jusqu’où faudra-t-il descendre pour que les défenseurs du libéralisme acceptent que leur « marché efficient » est une erreur ? Jusqu’où faudra-t-il descendre pour que ces gens acceptent l’existence de personnes comme moi ? Jusqu’où faudra-t-il aller pour qu’un doute apparaisse chez ces gens ?
J’ai mal.
Monsieur Opposum,
Vous avez une définition de la richesse tout à fait sympathique : « … la richesse, c’est essentiellement, à un instant T, les services que nous nous rendons… »
J’adhère, sans trop savoir comment, à cette définition. Je vous préviens. Elle fait de vous un sacré révolutionnaire. Vous renversez totalement toute la logique économique dominante et certainement quelques autres. Le plus drôle, dans votre définition, est que vous donnez une idée de la façon d’y arriver.
A utiliser
@Oppossùm
il me semblait avoir compris que la dette créait la richesse, je suis tout à fait disposer à me sacrifier pour la bonne cause..
je donne l’ensemble de mes dettes à qui les veut.. les enchères sont ouvertes …
ps: j’ai trouvé aucun banquier pour me les prendre.. j’ai peut être pas tout compris.. héhé
« Tout ça pour conserver l’illusion de richesse ! » et j’ajouterai « la dure réalité de la pauvreté »
à Oppossum [13:58]
On aimerait pouvoir vous suivre jusqu’au bout, mais on ne peut pas
Je vois bien que vous avez pris la précaution d’intercaler « à instant T ». Mais alors la phrase perd toute sa densité, perd tout l’effet qu’elle cherche à produire.
De l’argent a été prêté sur 7 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans … pour élever et mettre en route de nouvelles usines, pour aménager des territoires, pour étendre des moyens de transport, pour mettre en place de nombreux services « Bien Commun » (très utiles, merveilleux, etc.) mais n’offrant pas d’autre voie de remboursement que l’augmentation des impôts, etc. etc. Ces « richesses » — vraies ou non — ne représentent pas toutes les richesses; au démarrage elles figurent à leur pleine valeur de réalisation dans ce que vous nommez « Stock en signe monétaire ($, £, €, Y,…) Actifs ».
Puis, conformément aux règles d’amortissement fixées par la loi, ces valeurs diminuent
et ce parfois sur des dizaines d’années.
C’est ultra-biaisé et trompeur d’affirmer « la richesse c’est essentiellement , à un instant T, les services que nous nous rendons , et pas le stock de signe monétaire ».
C’est pourquoi je n’hésite pas à dire que c’est faux.
à admirateur [14:13]
Avec un tel nom d’avatar êtes-vous sût d’être bien parti ?
Ecririez-vous, dans les 6 prochains mois, les mêmes commentaires
si vous vous auto-nommiez ApprentiEspritCritique ? La réponse est surement non.
La phrase « la dette crée la richesse » est également erronée
A ce stade de l’humanité, des étalons monétaires en absence, on pourrait déjà accepter un peu mieux
« certaines dettes »
Je ne désespère pas qu’un jour cette phrase pourra devenir elle-même fausse.
@Oppossùm
Je partage ta vision. Il y a évidemment plusieurs grandes questions:
– comment déterminer le mix de services à produire/offrir
– comment déterminer le mix consommation maintenant / investissement pour l’avenir
– qui reçoit quoi de ce gâteau ainsi produit
sachant aussi que la manière dont on répond à ses questions à un impact sur celle-ci:
– comment inciter les gens à passer du temps à produire ces services/investissement que nous avons décidé être utile (mais faut-il même poser cette question-ci? « Inciter » n’est-il pas un gros mot?)
J’ai moi-même complètement changé ma manière de concevoir la richesse et l’argent suite à la participation à un séminaire organisé par Peter Koenig (http://peterkoenig.typepad.com/fr/). Ca m’avait l’air un peu fumeux avant d’y aller, mais c’était très très intéressant. Et je vous conseille son « Thirty Lies about Money » (même s’il n’est pas d’accord avec Paul Jorion sur la création ex nihilo de la monnaie ;-).
@ Auguste
Je reçois votre sanction. Pour l’instant 🙂 je vais poser que vous avez raison.
En disant cela , une de mes idées est qu’une partie de la « richesse », appréhendée en stock de signe monétaire ne correspond qu’à de la valeur illusoire : autrement dit, une part de ce qu’on pourrait prendre aux riches n’améliorerait en rien notre niveau de vie.
Néanmoins cela nous désendetterait globalement : autrement dit cela reviendrait à nous déparalyser , à nous exonérer de cette impossibilité globale d’honorer une dette due à une mauvaise répartition des richesses et nos penchants pour la facilité perpétuelle.
Vous avez barré « essentiellement » . Là aussi je vous fais confiance
Mais ce que je voulais dire , c’est que si la richesse réelle c’est l’ensemble des service qu’on se rend les uns aux autres, certaines choses matérialisent ce service pendant un certain temps : la maison construite correspond à un service déjà rendu et financé, néanmoins, elle rend le même service qu’une maison fraîchement construite. Elle est donc richesse.
Vous aurez noté la rusticité de mon approche. Je pose donc que vous avez raison !
Mais à vous de me … de nous … donner , si vous le voulez bien , des pistes pour mieux comprendre … mais avec des concepts abordables
@ Didier
Oui, le loup avec son faux-nez libéral peut-être un brigand intéressé , mais le renard avec son faux sourire étatiste en est un autre, illuminé.
Quant au marché, otage de ces stratégies, il peut être un très bon outil démocratique, à condition d’être bordé par le politique à son pourtour et donc maîtrisé, tout en étant, à l’intérieur , libre.
Qu’en pensez vous ?
à Oppossùm [16:25] et Didier [14:04, 14:09] auquel Oppossùm a répondu à 16:40
Vous avez une réponse d’Auguste sur cet autre billet de ce jour, 2 crans plus loin,
billet intitulé
la dimensionnalité de la monnaie : la dimension créancière
commentaire 5 à 16:30
Ce serait gentil de me dire si cette piste vous convient et si vous avez pu aborder ses concepts sans trop souffrir.
Vos propositions d’amendement ?
Qui pourrait ici faire un compte, même approximatif, pour nous permettre de rapprocher quelques chiffres concernant certaines autoroutes aujourd’hui privatisées.
Que nous a coûté leur construction? (argent public + dette publique et intérêts associés).
Combien ont-elles été vendues au secteur privé?
Quelle est aujourd’hui leur valorisation, et combien rapportent-elles au secteur privé?
Avant cette privatisation, je passais à la caisse du péage sans trop souffrir puisque l’argent qui m’était demandé restait dans le domaine public. Désormais, j’ai l’impression de me faire arnaquer.
Les chiffres liés à cet exemple seraient les bienvenus, au moment où se discutent à nouveau les conditions d’un prochain appel à l’emprunt public. Comment éviter une nouvelle arnaque?
@BOB
Les liquidités déposées à la BCE proviennent du prêt de 442 milliards d’euro accordé par la BCE le 25 juin. C’est en principe une opération du type refinancement (pour renouveler l’encours arrivé à maturité), mais il semble bien que cet encours ait effectivement augmenté, comme annoncé par Trichet. C’est difficile de savoir ce qu’il en est exactement, car on a pas tous les éléments, d’autant plus que Trichet fait de la com et ne va certainement pas annoncer une « très mauvaise » nouvelle qui provoquerait une panique.
et pendant ce temps là….à.la société générale…..(extrait de l’AG)
Par ailleurs, l’AG a relevé de 780.000 euros à 1,03 million d’euros le montant annuel des jetons de présence payés aux administrateurs. Une décision visant à augmenter le traitement du nouveau vice-président du conseil d’administration, Anthony Wyand. L’intégralité des 250.000 euros votés par l’assemblée générale lui sera ainsi affectée. Le montant des jetons de présence de M. Wyand était de 88.080 euros en 2008. Cette décision a recueilli une majorité de 73,4%.
comme quoi on peut annoncer des mauvais résultats et préparer l’avenir avant le futur krach!
ils se ressemblent tous ces banquiers !
Si vous avez la gentillesse de relire mes divagations d’il y a qq mois vous pourrez lire que je prédisais une baisse significative des
valeurs (hors l’or) jusqu’à mi octobre 2010, avec un grand plongeon complémentaire au saut en petite profondeur de septembre octobre 2008.
Attention ici seuls survivront ceux qui savent vraiment bien nager.
Retour à la surface en octobre 2010, mais fort fatigué. Il faudra attendre longtemps pour de nouvelles médailles d’or.
Il est vrai que tous les compétiteurs sont plus ou moins dopés et ceux qui étaient restés propres se sont malgré tout habillés de
diverses matières non homologuées (peaux de CDO, SWAP, etc..)
@tous: le secret, c’est que la thésaurisation, la dite préférence pour la liquidité que permet la monnaie elle-même, a pour effet un retrait de monnaie circulante assez massif!
Il en résulte une incapacité croissante pour les banques d’accorder des prêts, un autre fait qui démontre bien bien l’inanité de l’hypothèse de la « création monétaire via le crédit bancaire »! Car, sinon, les banques n’auraient qu’à continuer à prêter, ce qu’elles ne peuvent décidément pas!
Seule une monnaie anticrise maintiendrait, même maintenant, la monnaie en circulation et éviterait tout risque de crise systémique nouvelle!
jf
@ johannes finckh
pourriez vous me donner la recette de la monnaie fondante ?
j’ai essayé à la poele , au four, rien n’y fait je brule tout 😉
Johannes Finckh [6/7 à 21:37 nouveau tour du disque]
@jf
Vous raisonnez à l’envers comme les néo-keynésiens et monétaristes à la pensée unique qui accaparent les postes de décision.
C’est une crise de surendettement, d’insolvabilité, pas de liquidités. Ce n’est pas en s’endettant encore plus, en dépensant de l’argent qu’on a pas qu’on va en sortir. C’est précisément les erreurs que font les autorités: vouloir relancer le crédit/dette, le faciliter, vouloir dépenser de l’argent qu’on a pas dans des plans de relance.
C’est précisément ces mesures de crédit « trop facile » qui ont causé cette accumulation de dettes depuis des décénies, cette énorme bulle de crédit qui a éclaté. Les banquiers centraux ont cru trouver la recette miracle pour parer à toute crise: Une récession? Vite baissons les taux pour faciliter les crédit/dette. Trop d’inflation? Augmentons les taux, pour refroidir l’ardeur des emprunteurs. Greenspan en était le champion toutes catégories. Ah que la vie de banquier central était facile! Sauf qu’ils ont oublié et oublient encore que la machine à crédit ne tourne que si la base arrive à rembourser ses emprunts, désire s’endetter et en a les moyens.
Voir la fin de l’article que j’ai traduit (en vitesse)
Vous pouvez mener un cheval à l’abreuvoir, mais vous ne pouvez pas le forcer à boire!
Pour le coup la machine à crédit est cassée, pas simplement grippée. Le joint de culasse du moteur est peté et plus d’huile n’y changera rien. En clair, les ménages et entreprises qui ont encore les moyens sont angoissés, inquiets pour l’avenir. D’autant plus inquiets que les mauvaises mesures prises par les autorités sont d’une innéficacité crasse. D’autant plus inquiets et furieux que les autorités récompensent les fautifs (sauvetage des grandes banques, des emprunteurs irresponsables, des entreprises mal gérées à l’agonie), pénalisent les épargnants prudents (baisse des taux) et entreprises bien gérées (concurence déloyale en sauvant les concurrents mal gérés).
Je répète, c’est une crise de surendettement. Les ménages et entreprises surendettés n’ont pas assez de revenus pour rembourser leurs dettes. Les défauts de paiement et faillites se reportent sur les banques qui à leur tour deviennent insolvables. Les assureurs (monoline) censés assurer les pertes deviennent à leur tour insolvables. Les états viennent « sauver » les banques, assureurs insolvables et, à leur tour deviennent insolvables, d’autant plus que le déficit public se creuse: moins de recettes fiscales et plus de dépenses (chomage, sauvetage, plans de relance…)
Les autorités s’évertuent à vouloir à tout prix prolonger cette spirale de surendettement. Les états insolvables qui empruntent à un système financier insolvable pour sauver des banques insovables censées « aider » les emprunteurs insolvables. Belle logique! Logique que les japonais on déja expérimenté sans succès depuis plus de 15 ans, avec pour résultat une explosion de la dette publique japonaise qui avoisine maintenant les 200% du PIB. Mais chacun sait qu’on ne sort pas d’une spirale de surendettement en s’endettant encore plus, c’est intenable.
Cette énorme bulle de crédit/dette doit exploser pour revenir à des niveaux soutenables pour l’économie réelle. Vouloir la prolonger en la gonflant ne fait que reporter et agraver le problème. C’est vouloir éteindre un incendie avec de l’essence. Qui dit moins de dette dit moins crédit, et donc certains devront assumer les pertes.
Les états font tout leur possible pour que nous, (futurs) contribuables, assumions les pertes, payons les pots cassés, par les impôts et/ou par l’infation (qui n’est qu’une forme déguisée d’impôt). Mais ce n’est pas une fatalité, c’est un choix politique. C’est une prise d’otage avec demande de raçon. Au lieu de se faire raqueter, les autorités pourraient tout aussi bien arrêter les preneurs d’otage. Désir de rassurer le bon peule? Certainement. Procrastination? Probablement. Mais au delà: syndrôme de Stockholm, couardise politique ou complicité? L’histoire jugera … peut-être.
la bourse baisse ces derniers jours; on trouve les causes : la mauvaise situation de l’économie;
on oublie très vite que cette baisse n’en est pas vraiment une, puisque les cours vont tranquillement rejoindre les plus bas situés vers 2500 point;
de mars à juin, le situation économique était tout aussi mauvaise, mais personne n’a cherché à expliquer, dans ce contexte, la remontée des cours de 2500 à 3200 ; remontée totalement anormale et malsaine, si l’on admet, en vieux passéiste que je suis, que la bourse est sensée représentée la santé des entreprises, celles-ci, prises dans leur ensemble, formant une part importante de l’économie;
cette hausse, considérée comme très bonne, salutaire, annonciatrice de jeunes pousses et de reprises, a donc bénéficié d’énormes complicités dans tous les milieux politiques, financiers, la presse (à laquelle il n »est plus possible d’accorder le moindre crédit) ; alors même que les entreprises ne constataient rien dans leurs activités réelles, et continuaient à licencier; cette hausse n’a été donc que pure spéculation, orchestrée de toute part; autrement, tout le monde est compromis;
le seul malheur réside dans le fait que certains citoyens, plus fragiles, se sont probablement laissés prendre à ce mirage aux alouettes, et vont laisser aux spéculateurs, le peu d’épargne encore disponible, et dont l’économie réelle aurait bien eu besoin;
« Je regarde toujours avant l’ouverture du marché de New York où en sont les futures sur l’indice Dow Jones du NYSE. Là, ça baisse très vite et de beaucoup : -76 il y a une heure et -87, maintenant. C’est rare ! »
Ce n’est absolument pas rare !
Vous ne semblez pas très au fait de la vie boursière …..
@ Guillouet
Ce n’est pas rare dans l’absolu, mais c’était devenu rare depuis mai, même très rare. La baisse des futures sur l’indice Dow Jones est d’ailleurs devenue un titre sur le Wall Street Journal en ligne et sur Bloomberg peu après que j’affiche mon blog, je n’étais donc pas le seul à avoir noté son caractère inhabituel.
Ceci dit, toutes les expertises sont bienvenues. Si la bourse est votre spécialité n’hésitez pas à me soumettre un texte comme « billet invité ».
@Paul
Votre analyse a-t-elle évoluée ?
« « Les données rassemblées par Bloomberg [à partir du VIX – qui mesure la volatilité implicite des options] indiquent 68 % de chances que l’indice S&P varie jusqu’à 7,3 % dans les trente jours à venir ».
Je parle rarement de la bourse, sauf quand on y voit quelque chose de très clair. C’est le cas en ce moment-même ! »
Nous assistons à une cavalcade des taureaux digne de la conquête de l’ouest. Voyez vous une falaise à l’horizon ?
Les 30 jours ne sont pas écoulés, en 8 jours le dow a pris à peu près 5%, idem pour le nasdaq, et le cac à 3059 le 6 juillet se trouve à 16 heures aujourd’hui aux environs de 3210 soit également une hausse de l’ordre de 5%.
Il est fort malaisé de faire des prédictions, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir non? Les as de l’analyse technique étaient aussi « bear » pour la plupart à cette date là, le 6.
Est-ce que ce chiffre, celui du diable, a eu une influence (j’espère que non, je ne voudrais pas devenir superstitieux, il parait que ça porte malheur) ?
Est-ce qu’une conspiration des manipulateurs de cours avec leurs programmes sophistiqués est responsable de cette remontée aussi rapide dans des volumes aussi faibles dans une conjoncture aussi douteuse….est responsable ?
Est-ce que les analystes techniques, éclairés par les chandeliers japonais, surfant sur les vagues d’Eliott, enfourchant les cycles de Kondatrieff, déployant les suites de Fibonacci, s’alliant les bandes de Bollinger, assis sur leurs RSI, MACD,MOMENTUM et autres stochastiques ont raison d’envisager des 3400, qui sait 4000 sur le CAC?
Où en est la volatilité implicite des options?
La psychologie des foules peut sans doute être invoquée.
Des pratiques assurant à contre-intuition une évolution positive des marchés boursiers doit bien rapporter de conséquents dividendes à certains. Savoir qui, c’est savoir qui utilise la psychologie des foules et joue des seuils, supports et résistances…pour créer de juteux rallyes et de magnifiques chausse-trappes.
François Leclerc, Paul Jorion ou un connaisseur de ces matières saurait il avancer des noms et des informations?