FRANCE INTER, « 3D », DIMANCHE 18 DÉCEMBRE À 12H

J’étais l’invité de Stéphane Paoli pour tenter de répondre à la question « Crise économique ou crise politique ? »

Le podcast est disponible ici.

Dans « 3D » dimanche, au-delà du triple A, comment faire la part de ce qui relève d’une crise politique, celle de l’Union européenne et d’une crise économique, financière, sociale et culturelle? Mais surtout, saurons-nous y répondre?

Pour cette 1ère partie, nos invités sont : Paul Jorion, Roger Sue et Jean-Luc Sauron.

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66 réponses à “FRANCE INTER, « 3D », DIMANCHE 18 DÉCEMBRE À 12H

  1. Avatar de dissy
    dissy

    Tiens une idée, comme elle est bonne…

    S&P suggère que la zone euro s’intéresse à la croissance.

    Les dirigeants européens qui se réunissent de sommet en sommet pour régler la crise de dette de la zone euro doivent réaliser qu’il est nécessaire d’adopter également des mesures en faveur de la croissance, a jugé le chef économiste de Standard & Poor’s.« Il y a encore une prise de conscience plus forte qui doit se faire » sur la nécessité de s’occuper de la croissance, a déclaré samedi Jean-Michel Six sur la radio BFM Business, jugeant que le dernier sommet de crise des 8 et 9 décembre à Bruxelles avait occulté cette problématique.

    http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2011-12-17/sp-suggere-que-la-zone-euro-s-interesse-a-la-croissance-884463.php

    1. Avatar de Renard
      Renard

      Ça s’appelle du chantage : lancez la photocopieuse, sinon on vous dégrade, vous, vos banquiers et vos chiens.

    2. Avatar de Philippe
      Philippe

      Et quand ces fameuses agences vont-elles se dégrader entre elles ?
      Ce serait la suite logique de ce bal mortifère, non ?

  2. Avatar de juan nesy
    juan nesy

    Les quatre lignes d’accroche , semblent réduire la crise politique à celle de l’Union Européenne .

    Ai je mal interprété , ou suis je dans l’erreur en pensant que ,si crise politique il y a , elle concerne la communauté mondiale ?

  3. Avatar de Sam Suffit

    Quelle croissance? Monsieur Baroin a parlé de : Croissance liée à un société de la connaissance, de l’innovation …mais les BRICS ne nous attendent pas non plus de ce point de vue ! et c’est bien le problème.
    Qu’est- ce que la France peut bien inventer aujourd’hui qui nous permette de faire la différence ? Nous sommes « à la ramasse » de la marche du monde.
    Notre système d’éducation ne permet à aucune voix dissonante de s’exprimer.
    Pour exemple, voyageant régulièrement, j’ai été stupéfaite de voir dans des centres culturels français dans le monde des portraits géants de Sartre, Camus et consorts (avec tout le respect que j’ai pour eux)….comme si notre influence s’était estompée depuis 50 ans !….
    Les élites françaises sont majoritairement dépassées par la vivacité, l’énergie et l’instabilité de la mondialisation…
    Nous pensions que notre sort était lié à la nomination à des postes prestigieux ( BCE, OMS, FMI, etc…) qui flatte notre égo sauf que pour obtenir ces postes, nous acceptons aux postes EXECUTIFS des personnes qui finalement ne nous considèrent pas (à juste titre) comme un pays plus influent qu’un autre.
    Il en va de même pour nos PME. La France est fière de ses sociétés internationales (CAC 40) qui n’ont pas d’influence sur notre économie nationale ni sur nos finances…
    Erreurs fondamentales de conception du monde et de notre relation aux autres…Problème d’égo non résolu.

    1. Avatar de dominique
      dominique

      @ ça suffit

      La mondialisation ne pourrait elle profiter alors qu’aux hommes insectes et à ceux qui les dirigent : le monde ne serait il plus qu’une vaste jungle ou l’homme blanc, gros hanneton empêtré , sera dévoré par ces milliards de fourmis formatées.

      1. Avatar de Sam Suffit

        @ dominique
        Je n’ai pas la réponse mais ce que je pense c’est que nous ne prenons pas un chemin qui nous fasse « entrer dans la danse » et partager un destin à hauteur de notre place. Faisons confiance à nos énergies alternatives, à ceux qui pensent différemment, à ceux qui nous apportent un regard neuf…

      2. Avatar de Sam Suffit

        @ Dominique

        Plus de quelque chose qui ne marche pas (ou plus), ne marchera jamais ! La formation pour ne pas dire le formatage de nos élites sont inadaptés! Jamais en France nous n’aurions donner sa chance à un Zuckerberg de 21 ans par exemple. Il me semble que la créativité, l’innovation est bien bridée…Que des PME paient 3 fois plus d’impôts que les sociétés du CAC 40 est à l’image du « bridage » de nos énergies.

      3. Avatar de zenblabla

        Mais alors, on doit être des Zuckerberg?
        Incantons, que nous soit fourni quelque chose à vendre!
        « Nous sommes tous des Zuckerberg!!!…, simplement on est pas financés. »

        Faut convertir nos mètres-carrés en mètres-cube!
        (Faut bien commencer par ce qui hypothèque le réel.)
        Qui va « me » financer pour structurer une si belle évidence pour la croissance?
        (C’est de la recherche fondamentale…!..)

        Et peu importeraient, alors, les fondements de la « croissance », comme tente de l’expliquer la grenouille à son copain le crapaud…
        Trente ans que la croissance en France, c’est l’accroissement du prix du foncier!
        Je vois pas où les énarques interviennent….
        .

      4. Avatar de Cavalier Ponzi
        Cavalier Ponzi

        Sociétés de rentiers, de financières, oligopoles industrielles et de services, dans une économie mondialisée: voilà le problème frenchy, c’est aussi ricain mais la puissance et la monnaie permettent d’attirer les capitaux, de recruter sans payer la formation de milliers d’élites internationales et d’exploiter un savoir-faire qui se voit démultiplié. Mais ça s’amenuise aussi!

      5. Avatar de zenblabla

        Parce que, son excellence Zuckerberg, il fait rien d’autre que transformer des mètres-carré en Mètre-cube!!!
        Faut voir l’invasion, l’investissement, l’investiture!!!
        C’est bouleversant.

        Et c’est le genre de machin dont l’économie a besoin…., pour tout juste se dire!
        Osera-t-elle, l’économie, se saisir du réel, en mètres-carré vers les mètres-cube?

        Alors, comment sera recyclée telle petite amie, qui négocie en immobilier?
        Elle n’aura aucun complexe…, dans le système complexe.

    2. Avatar de juan nessy
      juan nessy

      Pour le coup , c’est vous qui semblez faire de l’ego franco – français , en lisant une interpellation de ce côté là ,alors qu’il me semble que c’est l’Europe qui est interpellée dans cette courte en-tête .

      La question pourrait être de se demander si , dans le contexte de la crise financière mondiale , la France a des handicaps et des atouts qui lui sont propres pour , dans son projet d’avenir que devrait être la prochaine élection présidentielle et qui passe inéluctablement par un jeu d’alliance possiblement européenne , saisir l’occasion de corriger ses vieux handicaps ( dont l’amour de la rente au détriment de l’innovation) , en valorisant ses talents particuliers ( dont l’amour de la démocratie et du refus de la loi du plus » fort  » ou du TINA ).

      Sur le volet handicap , nous aurons à consentir de la sueur , et Madame Merkel a parfois raison de savoir compter à l’amont et à l’aval .Mais la sueur n’est pas le sang ni les larmes .

      Sur le volet talent , donner l’exemple ici , , en et par l’ Europe et au delà , de ce que pourraient commencer à être certaines des idées émises ici , serait un challenge susceptible de donner du coeur au ventre des Gaulois .

      Un bon test du projet politique français sera ce que deviennent les forces militaires de notre pays dans les mois qui viennent .

      Car les temps s’annoncent tendus .

      Et si le monde n’a pas besoin des Français , il me semble , sincèrement et par raison , qu’il a besoin encore un peu , du français .

      On aimerait que notre ministre de l’intérieur ne soit pas le dernier à le comprendre et le premier à nous assassiner .

    3. Avatar de lars
      lars

      Vous oubliez l’Atôôôôme Monsieur, l’atôme, c’est la grandeur de la France, comme le concorde, comme le France, comme le Rafale!! Nos polytechniciens et nos énarques vous le certifierons, l’avenir de la France, c’est l’atôme! (L’accent circonflexe est volontaire, c’est plus théâtral, car après tout, ne sommes nous pas dans une mauvaise pièce de théâtre aux accents surannés?)

    4. Avatar de soi
      soi

      Nous pourrions apporter la notion d’Humaniarcat ( où l’humain est valorisé quel qu’il soit) et être le ‘laboratoire » du revenu de base : nous sommes un pays où les gens sont très inventifs . 🙂

  4. Avatar de Basicrabbit
    Basicrabbit

    Crise politique. Il faut penser l’harmonisation du conflit indivu/collectivité comme l’harmonisation du conflit acheteur/vendeur. Je crois que c’est au fond le même problème. En tout cas il faut complètement comprendre le second. Lire « Le prix ». Faire du prosélytisme. Y a du boulot.

    1. Avatar de Basicrabbit
      Basicrabbit

      Je continue. Dans le cas acheteur/vendeur il y a un objet de valeur pour lequel il faut trouver le juste prix. Dans le cas individu/collectivité l’objet de valeur est confondu avec son prix, c’est l’harmonie. Or l’ultra-libéralisme cherche a privatiser, a détruire l’état, la collectivité. Dans l’autre sens le collectivisme essaye de detruire l’individu. L’harmonie doit faire les deux a la fois. Mais comme il y a harmonie elle est les deux a la fois. Elle est donc sa propre proie.  » le prédateur est sa propre proie »: cette phrase de nature transsonique est pour René Thom a la base de l’embryologie animale et est centrale dans son œuvre.

      1. Avatar de BasicRabbit
        BasicRabbit

        Translogique et non transsonique. Iphone de mdr.

      2. Avatar de BasicRabbit
        BasicRabbit

        Harmonie et monnaie. Lorsque deux individus sont en parfaite harmonie il n’y a pas besoin de compenser le don d’un « bien », d’un objet de valeur, par un contre-don . A ce propos il me semble avoir lu qu’en droit français, il n’y a pas de dette entre époux, qu’il y ait ou non harmonie dans le couple. De ce point de vue, lors de l’échange entre deux individus quelconques, le contre-don mesure alors le déficit d’harmonie entre les deux individus, leur défiance réciproque. Ainsi l’importance donnée à l’argent dans une société est une mesure du déficit de confiance.
        A comparer avec la publicité des banques et assurances: « faites-moi confiance ».
        La politique devrait être l’art de régler les conflits par un dénouement harmonieux, l’art du bon compromis. Au vu de ce qui se passe actuellement, comment blâmer ceux qui se détournent de la politique.

      3. Avatar de Pierre
        Pierre

        Certaines fréquences bien choisies détruisent les plus beau cristaux…….
        « Aie confiance, Crois en moi !!!  »
         » Il faut agiter le peuple avant de s’en servir  »
        Sex’n drug’n rock’n roll……..
        Si la musique est la nourriture de l’Amour alors sort ton instrument et viens.
        Mais, commençons par nous accorder et apprenons à jouer sur le temps universel……;

  5. Avatar de Pierre
    Pierre

    Gouvernement de Salut Public
    Nous y voilà…. Comme prévu par notre hôte, la réponse « toute prête » du Nouvelle économiste :

    Jean-Claude Trichet, Premier ministre ! Michel Pébereau, ministre des finances ! (…) Ce bouquet – insolite – de personnalités formant le prochain “gouvernement de salut public” de la France paraît de prime bien incongru. Il ne fait pourtant que transposer le type d’exécutif que l’Italie s’est offert (…)

    Exit les politiques, bonjour les technocrates : l’heure serait-elle venue de mettre à la place des professionnels de la politique, dépassés par les évènements et usés par leurs comportements, ces nouvelles têtes ayant la double qualité de l’expérience et de la compétence ? La France n’est pas l’Italie. Pas encore. Mais tant que l’hypothèque d’une crise budgétaire continuera à planer, un tel scénario ne peut être écarté. Une catastrophe ? Pas forcément. Il est plutôt réconfortant de voir que la France dispose d’un vivier de personnalités, issues de la haute administration ou de l’université suffisamment aguerries pour relever , le cas échéant , le défi de l’urgence. (…) Recourir temporairement à des experts crédités de leur expérience à la place de politiques manifestement dépassés : ce scénario pourrait même être tentant. (…)

    Un gouvernement d’experts ? “Cela peut s’envisager dans des circonstances exceptionnelles pour résoudre une crise grave et circonscrite”, recadre d’emblée un haut fonctionnaire. Et d’y ajouter illico deux conditions supplémentaires  : “Il faut qu’un tel gouvernement reçoive, dans les formes constitutionnelles normales, l’agrément du Parlement et qu’il soit expressément prévu pour une durée limitée.”

    http://www.lenouveleconomiste.fr/gouvernement-de-salut-public-13198/

    1. Avatar de soi
      soi

      A mon sens, ce serait une catastrophe, la notion d’Egalité, en France, s’étant construite avec l’Histoire (Déclaration de droits de l’Humain… pardon :)… de l’Homme, abolition des privilèges …). En Angleterre, cette même notion, s’est faite sur la répartition de la richesse (suite aux célèbres révolutions paysannes), aux Etats-Unis, sur la loi : tout le monde (normalement) est égal devant la loi.

  6. Avatar de carlos
    carlos

    Bonjour Jorion!
    Je suis d’accord avec ton analyse quand tu soutiens, à savoir que la sortie de la crise (de l’Euro et, d’une manière générale , de la definition du statut de la monnaie internationale-de-réserve-de-valeur) passe par Bretton Woods II. Et la naissance de celui-ci implique notamment que :
    1) la planche à billet n’est pas (ou n’est plus) la solution pour le dollar, et est encore moins pour l’Euro (et les raisons sont diverses) pour cette simple raison : ce qui compte à un niveau international ce n’est pas l’argent (qui est du papier et donc sans valeur) mais la producion de biens et de services des pays ;
    2) la reconnaissance du pouvoir des pays émergents : aujourd’hui la petite Belgique à plus de pouvoir et de quotes-parts au FMI que le Brésil ou la Chine, par ex.. Ce qui est tout simplement insensé !
    3) le retour à la proposition de Keynes – le Bancor – mais modifiée de sorte que tous les pays du monde soient insérès dans le concert des nations en fonction de leur pouvoir économique actuel et non de celui de l’après-guerre. Le monde a terriblement changé : la part de la production industrielle mondiale des pays émergents est largement supérieur e à celle des pays du G7.
    En un mot, définir un nouveau référant monétaire international pour construire des procédures justes de commerce international et de paix. Telle est la voie qui nous éviteras la guerre, des guerres…. !!!!

    1. Avatar de juan nessy
      juan nessy

      Le  » concert des nations  » n’organiserait donc la place des participants à son orchestre ,qu’en fonction de leurs « poids économique » ( PIB revu et corrigé des variations saisonnières ?) .

      Quid de leur population ? Quid de la nature plus ou moins « d’avant garde » de leur richesse humaine , en savoirs , écologique , paysagère , technologique… ?

      Comment imaginer que ce concert ne résulte pas de la négociation , au niveau mondial , dans un cadre à peu près neutre , entre quelques grandes entités qui elles , représentent des entités humaines et économiques déjà plus ou moins viables ?

      Europe , réveille toi ou trouve toi un maître .

      1. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        S’intéresser par contre de plus près aux travaux de Stiglitz sur un « meilleur » PIB .

        D’autres exemples aussi, tel que le versement par la communauté internationale , d’un  » loyer  » aux pays africains acceptant de protèger leurs forêts ( à la mesure des effets pervers près , et de la transparence du lieu et de la discussion du « prix » ) , en « paiement d’un service « piège à carbone  » .

    2. Avatar de RIVA MARC
      RIVA MARC

      Bonsoir carlos.

      Je pense qu’il serait grandement temps d’ouvrir les yeux.

      Tout le monde veut réformer le système financier planétaire alors que pour ne parler déjà que de l’ occident il n’est pas compris que tous nos problèmes ne viennent que de la création monnaitaire basée sur la dette étendue aux états. Tout cela ne se fait qu’au profit des banques privées et ces banques ainsi que la totalité des banques centrales privées n’appartiennent toutes en finalité qu’a une seule famille basée en Angleterre, nul n’est besoin de préciser laquelle!
      En fait tout le monde anglo-saxon leur appartient et il n’est pas loin que l’Europe aussi en voulant transformer la BCE en une sorte de FED.

      Si nous commencions déjà par régler ce problème.

  7. Avatar de VV!!
    VV!!

    Elle est partie…Cesária Évora (27/08/1941-17/12/2011)

    http://youtu.be/E_7BV-IuyKI

    1. Avatar de Amsterdamois
      Amsterdamois

      Moi aussi, ce soir, je pleure 🙁

      http://www.youtube.com/watch?v=CkuaF2JrcV4

      C’est bien la preuve que l’Aut’, là-haut, il n’existe pas, tiens!

      1. Avatar de Johan Leestemaker
        Johan Leestemaker

        Amsterdam, 17 décembre 2011,

        Pour Paul Jorion, Bretagne.

        Cabo Verde.. site de mémorie du début de l’expansion européenne au 15 ème siècle.. avec ses structures ruineuses et effrayantes de conversion jézuite à Praia des esclaves « païens » (??) vers le christianisme comme ça payait mieux aux commerçants-zéelandais des Pays-Bas qui les transportaient vers Curaçao et les vendaient là-bas (voire le musée terrifiant de Kurá Hulanda à Curaçao de Jacob Geldt Dekker..).

        Je me souviens toutes mes visites et amis à l’île de Mindelo d’où elle venait et où elle est morte… un des endroits plus absurdes de la terre.. au-dessus d’un vulcan mort.. à coté du port naturelle plus profonde de l’Atlantique.. neutre dans les années 1940-1945.. où venaient les sous-marins allemands et les sous-marins anglais… les deux en même temps, sans violence.. pour se reposer, pour visiter le théatre Eden presqu’à coté de la maison de la Grande Dame Césaria Evora..pour boire l’eau de feu fabriquée localement à Praia.. et pour sortir du port de nouveau pour se tuer entre eux…

        voir: http://www.youtube.com/watch?v=0djuGyISzNE

        Mindelo: où il n’y a rien. Rien, rien du tout. Ni une seule goutte d’eau, jamais. Jamais de pluie. TOUT doit être transporté là bas… chaque jour… depuis presque deux siècles maintenant…. L’île où jadis ne vivait aucune personne… jusqu’à la découverte des vapeurs… les vapeurs entre Liverpool et l’Argentine et la Colombie qui ne pouvaient pas y aller sans arrêt et sans un ré-approvisionnement en charbon et en eau… Les bateaux spéciaux entre Liverpool et Mindelo y transportant chaque jour de l’eau, de la nourriture, du charbon… Le port de Mindelo plein des cadavres de ces bateaux de transport…

        Mindelo: où on construisait au 19-ème siecle une station relais pour les cables maritimes entre l’Europe et l’Amérique Latine..

        Mindelo: où même les pauvres chèvres n’ont rien à manger sauf les paquets de cigarettes vidés..

        Mindelo: aussi l’endroit magique avec ces relations profondes au port de Boston (EEUU) où vit la communeauté plus grandes de Mindeliens du monde… Les marins de Mindelo qui jadis travaillaient sur les flottes énormes de Boston faisant la chasse aux pauvres baleines..
        Venant de cette époque: le navire magique des cadeaux de Boston, une tradition vivante jusqu’à ce jour..

        Mindelo aujourd’hui, où les taxistes te recoivent bien cordialement en Néerlandais avec un accent de Rotterdam… la tradition des décennies de naître à Mindelo, travailler sur les bateaux où dans le port de Rotterdam, y vivre 30 ans et rentrer, TOUJOURS à Mindelo comme pensionado…travaillant comme taxiste dans la très petite commune de Mindelo.. (suivant le modèle Suisse dans la théorie de Giovanni Arrighi, l’opposant à Immanuel Wallerstein)..

        Tout cela…. Sodade… capitalisme contemporain… il nous faut changer le système…

        La voix de Césaria nous rappelera nos devoirs. Césaria… suivant le modèle Suisse de Giovanni Arrighi…

        Que vous vous reposez bien et en paix chère Grande Dame… le monde en larmes, et moi aussi.

        Bien à vous tous,

        Johan Leestemaker, Amsterdam

      2. Avatar de lars
        lars

        Si il existe! Mais il s’occupe des 1°/°! Les autres ne l’intéressent pas.

  8. Avatar de Rumbo
    Rumbo

    Hors sujet.
    C’est une très grande tristesse! Je viens d’apprendre la disparition de Cesaria
    Evora. Une larme non feinte!…
    Elle atteignit la célébrité à partir de la cinquantaine. Lorsque je l’entendis pour la première fois au tout début des années 90 je croyais qu’elle avait à peine 25 ans…
    Elle était à elle seule une mer bleue, Mar Azul, je ne l’oublierai jamais.

    http://www.wat.tv/video/cesaria-evora-marisa-monte-140ko_2gh7d_.html

    1. Avatar de RIVA MARC
      RIVA MARC

      Bonsoir Rumbo.

      Hélas oui, c’est une très grande Dame qui vient de nous quitter.

  9. Avatar de juan nessy
    juan nessy

    PSDJ ne sera pas là ?

  10. Avatar de carlos
    carlos

    Cher Juan,
    Je pense que tu as raison sur le point selon lequel le « concert des nations » s’organise et se hiérarchise en fonction d’une série de variables économiques (PIB, richesses naturelles, technologie etc.) sociales (population, niveau culturel etc.) et militaires ( de façon implicite cet aspect est important même si on ne l’admet jamais officiellement). A cela il faudrait ajouter le rôle de la monnaie : on a des pays qui ont des monnaies convertibles (US$, euro, yen etc.) et qui comptent dans le « concert des nations » et des pays qui ont des monnaies inconvertibles (notamment celles des BRICs). Les premiers utilisent leurs monnaies pour « transférer » leurs coûts de crise aux autres. Ce qui revient à dire que la « monnaie forte » est utilisée comme méthode d’extraction de l’ « excédent ». C’est pourquoi je pense, à la suite de Paul Jorion, que un Bretton Woods II est incontornable pour « constuire » une nouvelle monnaie internationale, qui devrait être constituée par un ensemble de monnaies, dont le dollar, l’euro et certaines monnaies de BRICs. Telle est la voie qui pourrait nous permettre de construire d’une Economie Internationale plus « juste »…et fondee sur la paix…

    1. Avatar de juan nessy
      juan nessy

      Si , comme je le crois, la négociation de niveau mondial ou sous mondial , finit par s’organiser , cela suppose , pour avoir une issue , que les entités en négociation soient homogènes autour d’un territoire , d’un seuil de population , d’une culture pas trop hétérogène , d’une monnaie , d’une force armée , d’un niveau d’assurance des besoins primaires partout suffisamment assuré .

      Au delà leur « capital » en ressources de tous types , doit être mesuré et estimé en projection à moyen et long terme . Il y a des chances que les déséquilibres soient plus marqués .

      Le talent des responsables politiques sera alors d’offrir à chacun l’espoir d’un progrès qui tende vers un « revenu » par tête comparable en tout point du globe , par une gestion des hommes , des ressources et des projets qui le permette à échéance reconnue comme possible par chacun ( ou à des succession d’échéances ).

      Il y a déjà quelques cénacles , voire même certains grands projets spatiaux , de physique nucléaire , de couverture satellitaire , qui me semble pousser dans cette voie , en en constituant de sérieux champs expérimentaux . Il ne se fait non plus pas que des choses sans importance à l’ONU .

      Le risque serait de « fossiliser » certaines entités dans leur éventuel désavantage de départ , ce qui ne pourrait que les décourager de coopérer .

      Je n’analyse pas autrement les réticences des pays émergents à subir trop de contraintes environnementales ( alors que du côté des deux grands , c’est la crainte de perdre leur avantage actuel , dans une société de compétition ) .

      La question peut se poser de savoir si l’étape par les entités sous mondiales est incontournable , et si la négociation ( G 20 ?) pourrait se faire au niveau mondial en l’état .Selon moi , le G20 ne peut être ( et n’a été jusqu’à ce jour ) qu’un bras de fer entre USA et Chine , ont le seul objet de coopération est actuellement le dollar ,sans que l’arrière fond de compétition hégémonique n’ait disparu ( au contraire ) .

      Il me semble que la relative « pacification  » de la compétition passe par une partie à plusieurs , et j’ai longtemps cru ( et souhaite encore ) que l’Europe pouvait être l’un d’eux , par histoire , par culture , par son territoire , par ses armes . A ce jour j’imagine que cela ne peut se faire que sans la Grande Bretagne si elle continue à s’identifier à la City . De même que je ne vois pas l’intérêt sur le moyen et long terme d’une allaince transatlantique , tant que les USa se confondront avec Wall Street .

      La France dans un contexte européen peut aussi se souvenir avec l’Espagne , l’Italie , la Grèce , la Turquie et quelques autres , que la Méditerrannée ( Thalassa ou mare nostrum des romains ) , si elle a été un champs de combat , a été surtout un patrimoine commun .

      Il faudra bien en sortir un jour avec Israël , la Palestine et la Syrie .

  11. Avatar de zizifridolin
    zizifridolin

    Quand on lit ca on comprend pourquoi ces gens defendent LEUR europe avec un tel acharnement !!

    http://www.rue89.com/2011/12/17/dati-au-parlement-europeen-deux-ans-de-gaffes-et-de-critiques-227615

    …et dire qu’ils y en a qui survivent avec le rmi et sont stigmatisés !!
    C’est hallucinant !

  12. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    …et dire qu’ils y en a qui survivent avec le rmi et sont stigmatisés !!

    De toutes façons les pauvres gens ont toujours été jugés dans l’histoire,

    Aussi bien pendant la crise de 29 je crois, puis un peu plus tard au Japon avec les pauvres gens de Fukushima aujourd’hui.

    Faut pas juger les pauvres gens de plus dans les sociétés, car on ne sait jamais de quoi sera fait le Ciel demain. Un jour viendra le vent tournera et alors les premiers Caïns de la terre feront déjà beaucoup moins les fiers !

    Le Ciel est pourtant bien plus généreux que ça, dis moi comment tu auras principalement traité et jugé les pauvres gens de ton vivant, je te dirais alors comment tu sera pareillement traité dans la mort ou alors lorsque ton propre tour viendra tôt ou tard, mais le mieux c’est que tu puisses toujours te dire en toi-même les choses flatteuses.

    Vous verrez ils ne pourront pas toujours y échapper les premiers quand bien même dans la prétention de se sentir toujours plus malins et habiles que les autres dans les sociétés, surtout dans un tel monde de judas de première.

    En vérité quand on aime pas donner, on ne peut en réalité mieux rendre service au monde et mieux rendre son prochain un peu plus libre des idéologies. Il est vrai que le politique mondial nous aide pas toujours mieux à moins juger les êtres en société, pourvu que ça dure à l’antenne.

    C’est pourquoi faut pas juger les pauvres gens, car n’apporte pas plus la chance et de meilleures récoltes.

    Chaque vie est différente parole de Jérémie.

  13. Avatar de ra
    ra

    Paul Jorion invité par Paoli… Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.

    Un autre exemple ? Les deux seuls économistes invités dans l’émission politique « le Franc Parler » – animée par Stéphane Paoli – sont Daniel Cohen (31 mars 2008) et Jacques Attali (29 octobre 2007 et 2 juin 2008). Et l’examen des autres invités de cette émission depuis janvier 2008 est éloquent : 8 membres de l’UMP (ou assimilés comme Eric Besson), 6 du PS, 1 syndicaliste réformateur (François Chérèque de la CFDT), Laurence Parisot du Medef, Max Gallo proche de Sarkozy, François Bayrou du Modem et le sociologue Edgar Morin. Rien de très subversif… « Les p’tits bateaux » diffusée le dimanche soir sur France Inter [7].

    http://www.acrimed.org/article2908.html

    1. Avatar de Arnaud
      Arnaud

      Paul est invité dans cette émission pour la 3eme fois.
      et puis c’est une des meilleures de France Inter sur le fond et la forme.

  14. Avatar de Dup
    Dup

    @ Paul Jorion

    Vous dites que les promesses de remboursement ont été considérées comme une richesse qui n’en est pas une mais le vrai problème ne sont ils pas les intérêts vu que le capital prêté circule réellement dans le réseau économique puisque l’emprunteur le dépense? Si l’on « pardonnait » aux grecs l’intérêt sur leur dette peut être pourrait ils rembourser le capital? Ne serait ce pas plus logique que le défaut sur la totalité de la dette? Cela ne permettrait il pas de sortir de la spirale infernale de l’emprunt qui sert à rembourser les intérêts de la dette. Nos politiques disent que les opérations de renflouement des banques ont rapporté aux états par les intérêts perçus, donc en toute logique on a enfoncé les banques pour leur permettre de tenir un peu plus longtemps ; de même pour les ménages, les intérêts les appauvrissent irrémédiablement ou je me trompe?

  15. Avatar de Michel Martin

    Roger Sue réfléchit depuis longtemps à notre manière (nos manières) d’occuper notre temps, ce qui lui a permis de se dégager de l’économicocentrisme. Une voix à écouter.

  16. Avatar de juan nessy
    juan nessy

    Bonne émission avec des intervenants qui avaient des choses à dire .

    Le séquencement en « économique » , « politique » , « social » , avec des plages attitrées à chaque intervenant , s’il facilitait la composition de l’émission , m’a laissé sur une partie de ma faim qui me souffle que ces trois  » domaines » n’en sont qu’un .

    Cette mise en onde conduit le journaliste à se croire obligé de reformuler ( pas forcément sur l’essentiel des intentions des intervenants ) ce qu’il pense être le message de chacun , et de souligner ce qu’il pense être les articulations entre leurs pensées , pour en quelque sorte faire de son émission une démonstration dont il donne le fil , plutôt que de laisser l’auditeur digérer , repèrer lui même les interfaces , se faire Son opinion ( qui est la seule façon de se convaincre vraiment ) . Il s’introduit un peu comme le quatrième intervenant , s’efforçant de tirer des conclusions là où les seules introductions pouvaient suffire , compte tenu de la richesse d’interpellation des trois contributions .

    Stéphane Paoli qui est un journaliste de qualité retrouve pourtant en cela l’ornière dans laquelle Taddei est revenu avec son nouveau format .

    Mais il a eu l’immense mérite de transmettre le souffle que les bonnes issues étaient par là .

    Merci à France Inter donc , jusqu’aux prochaines occasions de laisser à la qualité et à la démocratie , leur temps long de parole .

    On peut être long et pas saoûlant , quand le sens et la pertinence sont au rendez vous .

  17. Avatar de Di Girolamo
    Di Girolamo

    Trois personnalités intéressantes, trois approches complémentaires et différentes. Manifestement chacun a ses propres lunettes pour regarder le monde.

    Ce qui est très très préjudiciable à l’intérêt commun c’est d’organiser la démocratie, c’est à dire la manière dont sont étudiées, délibérées, prises, appliquées, évaluées, les décisions, de telle sorte que ni l’étude , ni la délibération , ni la prise, ni l’application , ni l’ évaluation ne puissent permettre la présence au sein de ces processus, de nombreuses, diverses et contradictoires visions.

    Des pays de plusieurs millions d’habitants trouvent le moyen ! de se faire guider par quelques personnes, toujours les mêmes , habitées par le même désir au début de faire prévaloir leur vision , très vite ensuite de garder leur place.

    Le cœur du problème est politique, non au sens de : quelle politique mener ? Mais comment décider quelle politique mener ?
    Paul Jorion parle souvent de cadre ; d’autres parlent de logique ou paradigme.

    Pour ma part, il ne peut y avoir un autre cadre sans recadrage de l’outil politique .

    C’est prioritaire parce que fondamental au sens de ce qui fonde tout le reste.
    Il faut mettre en place un outil politique permettant d’introduire dans le processus décisionnel, notamment amont, le plus grand nombre possible d’acteurs diversifiés.
    Il faut sortir du schéma, je vote tous les cinq ans et ils se débrouillent.
    Il faut introduire dans la prise de décision, à tous les niveaux du processus, études, débats délibération amont , décision , mise en œuvre , évaluation , la participation effective du plus grand nombre possible de citoyens ; la participation a minima la plus simple étant de pouvoir au moins suivre les diverses étapes .

    Le cœur du changement passe par une restructuration complète de notre outil politique en le rebâtissant sur le principe d’une participation réelle des citoyens ; la démocratie a besoin d’air .
    Il faut réfléchir aux divers échelons géographiques (local national européen mondial) et comment les articuler sans perdre cette dimension fondamentale de participation et d’implication réelle des citoyens au processus de décision .
    Car non seulement un petit nombre nous gouverne, mais en plus du fait de l’Europe et de la mondialisation le pouvoir nous échappe encore plus. Et nos gouvernants eux mêmes subissent ce phénomène et ne sont plus en capacité de rien gouverner. Sans compter le jeu souterrain et puissant des lobbys , des maffias , tout s’entremêlant .

    Ce qui m’inquiète au plus haut point c’est que cette revendication de la recherche et mise en œuvre d’un outil politique réellement démocratique et donc participatif ( un beau chantier) , n’apparaît pas ; complètement dissimulée par les nombreuses , très nombreuses analyses , propositions dont regorgent le net et les médias , sans même se référer au fait que toutes ces analyses toutes ces propositions n’ont en soi aucun sens si elles ne peuvent pas être étudiées, débattues , confrontées , analysées , délibérées , décidées , appliquées , évaluées , bref si l’outil politique qui les prend en compte n’est pas réellement démocratique et au final ne sert donc que l’intérêt de quelques uns , qui ont tout intérêt à laisser les choses en système.
    La clé du système pour l’empêcher de nuire est à ce niveau là.

    1. Avatar de zenblabla

      « …mise en œuvre d’un outil politique réellement démocratique et donc participatif ( un beau chantier) , n’apparaît pas… »
      Il avance masqué?

    2. Avatar de juan nessy
      juan nessy

      Mon propre écho à votre conviction :

      http://www.pauljorion.com/blog/?page_id=31407#comment-271739

      Je ne suis pas forcément d’accord sur le fait que la raison d’être d’un tel effort soit « d’empêcher le système de nuire « . Si effort et compromis il y a pour cette avnacée démocratique , c’est selon mon désir , pour permettre d’assoir le seul système qui réponde à :

      Liberté , Egalité , Fraternité .

      Je n’ai encore par contre pas encore trouver la bonne résolution de l’antagonisme entre « démocratie » directe ( que je caricaturerai sous le vocable d’anarchisme-individu ) et « démocratie délégatrice » ( que je caricaturerai sous le vocable de philosophie – Loi – groupe collectif ) . Je vous passe pour cette fois mes références au temps !

      Les choses se passent encore à peu près bien quand on appelle à la barre l’égalité ( je dirai plutôt aujourd’hui Equité ) et la Fraternité ( ou Solidarité ).

      ça se gâte quand on appelle la liberté . La seule fourche caudine que j’ai pu repéré à ce jour pour obliger l’anarchiste et le philosophe à ne pas emmerder la société , c’est la Responsabilité : accepter et subir les conséquences de ses dires , de ses actes .

      Sous cette contrainte là , le sujet brûlant de la prise de décision , est à peine moins ardu . Selon moi , celui ou ceux qui sont investis du pouvoir de décision sont forcément celui ou ceux qui en seront responsables ( et coupables ) avec une sanction assurée par une force tiers qui mesure la réalisation du contrat dans le délai imparti. C’est pour cela qu’en l’état , nourri de mes expériences de cadre , de père de famille , de copropriétaire ( Ha les AG de copropriété !), de réunions de PLu en mairies , d’assemblées de quartiers ou d’associations , je reste plu^^ot preneur d’une décision déléguée après concertation obligatoire , car la sanction reste à la légitimité et à la force du plus grand nombre : les délégants .
      Je privilégie encore les systèmes où la responsabilité est repérable et sanctionnable , à des systèmes où la sanction n’arrivera jamais parce qu’on est à la fois juge et partie .

      Ceci étant toutes les natures de décision ne relèvent pas du même niveau et c’est pour ça qu’il m’est arrivé d’énumèrer ici les différentes formes de réunion aboutissant ou pas à des prises de décision .

      La défintion des champs de ce qui relève d’une « mécanique institutionnelle » forte , et de ceux qui se porteraient mieux d’outils plus relationnels et sociétaux , n’est sans doute pas complètement déconnecté de ce qui se raconte ici quand on parle de gratuité , de savoirs , de réseaux , d’expérimentation et d’appel à l’imagination .

      Pour tout ce qui renvoie au choc frontal avec le capitalisme comme idéologie économique , je continue à penser que l’on a encore intérêt à s’armer dans une force institutionnelle représentative .

      Qui nous représentera d’autant mieux que les autres formes de démocraties se développent là où peuvent ou doivent , et que les citoyens seront aussi attentifs à sanctionner ( voire manifester ) leurs représentants , qu’ils sont fanas de donner leur avis et un peu plus sur tout sujet qui les chatouille .

      1. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        Pardon pour les fautes et cuirs , mais la fonction correction a disparu .

      2. Avatar de wildleech
        wildleech

        entre « démocratie » directe et « démocratie délégatrice » serait au minimum la « « démocratie » en direct ».
        A travers son vote l’électeur rend un jugement. Quel individu sain d’esprit base son jugement sur la rumeur et la propagande ?
        Que celui qui veut s’élever au-dessus de l’égalité générale du « liberté, égalité, fraternité » soit obligé de céder en retour une part de sa liberté individuelle. Qu’à chaque instant le peuple puisse surveiller ses représentants. Que le représentant public n’ai pas droit à une vie privée.

  18. Avatar de SERRE
    SERRE

    Bonjour Monsieur Jorion,

    Pardonnez-moi ce mail d’humeur.
    Je vais reprendre les propos de Coline Serreau « assez de constat, des solutions…. »
    Voilà plus d’un an que je vous lis, que je vous écoute Monsieur Jorion.
    Comme d’autres, je sais depuis 2007 (et oui avant la crise) que nous allons dans le mur, financièrement, économiquement, écologiquement, socialement ….
    Vous avez dit dans une vidéo qu’il fallait sortir du cadre. Vous avez raison…. Comment ?
    Sortir du cadre, faire émerger d’autres idées, participer au changement de paradigme, voilà une noble tâche.
    Faire émerger de nouvelles idées, de nouveau comportement, ça c’est un job.
    Arrêter de faire peur, positiver, convaincre, présenter de nouvelles solutions, permettre à nos dirigeants et à notre oligarchie autiste des prises de conscience.
    Participer à la diffusion de ces idées dans la société, créer une dynamique positive, mobiliser les gens et les énergies autour de ces solutions, voilà à mon sens le job.
    Vous qui êtes anthropologue, vous connaissez la nature profonde de l’homme.
    Vous qui craignez des violences, vous qui êtes écouté, voilà le job.
    De nouvelles solidarités sont en train de naitre, de nouvelles techniques sont prêtes.
    Un exemple, en Californie on a expérimenté le stockage de l’énergie solaire grâce à du sel !!!
    Quant à nos problèmes de pollution, je vous renvoie à Corine Serreau.
    Quant au problème de chômage, venez le mardi soir, j’expérimente, avec d’autres, auprès de jeunes et de moins jeunes.
    Qui suis-je pour me permettre de vous interpeller ainsi ? Un simple homme, profondément humaniste qui a décidé d’agir localement en ce sens à mon niveau avec beaucoup d’humilité.
    Je vous souhaite une bonne journée M Jorion
    Bertrand SERRE

    1. Avatar de Bérouzat

      @ Mr SERRE

      Bonjour Monsieur,

      Pourquoi toujours demander aux autres ce que l’on pourrait faire soi-même ?

      Paul Jorion avec son blog avait, me semble t il, l’ambition de réveiller un peu les consciences, créer une communauté de gens ayant la même vision que lui et tenter de peser un peu sur les réflexions impératives que nous devons mener.

      Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a réussi et on ne peut que s’en féliciter mais il ne faut pas lui en demander plus, c’est déjà beaucoup de travail.

      Maintenant il faut agir (c’est même déjà un peu tard) très bien, comme vous beaucoup le font ou tentent de le faire, très bien, mais alors faites le savoir, expliquez nous pour que nous fassions la même chose si cela nous semble aller dans le bon sens.

      Pour cela ce blog (ou un blog dérivé, ou un autre quel qu’il soit) pourrait être un excellent outil d’essaimage de toutes ces tentatives, réelles, qui montrent un chemin pour le monde d’après.

      La révolution (ou mutation ou quel que soit le nom qu’on veut lui donner) se fera par des détails.

  19. Avatar de Di Girolamo
    Di Girolamo

    Il n’y a pas antagonisme entre démocratie directe et démocratie représentative ; il y a simplement des secteurs qui nécessitent la représentation et des secteurs qui nécessitent que la décision soit prise directement par l’ensemble des citoyens (référendum)
    Mais (cela vaut pour ces deux secteurs) pas de démocratie réelle sans participation des citoyens, sans participation réellement, concrètement, structurée, organisée , au sein de l’institution , à tous ses échelons.
    Les secteurs nécessitant la représentation sont de l’ordre de la gestion ; ceux nécessitant une implication directe sont de l’ordre du projet de société.
    On élit son maire pour gérer la commune ; son député pour faire des lois
    On élit un président pour garder les principes Egalité Solidarité Liberté et souveraineté populaire
    Et qu’il nomme un gouvernement pour gérer le pays.
    Où cela ne va plus c’est quand les représentants qui doivent gérer s’emparent du projet de société, secteur qui par nature ne peut être délégué puisque issu du débat public, du croisement de situations, d’opinions, de savoirs, nombreux et divers.
    Ou son contraire quand le représentant Président de la République élu pour veiller (activement ) à Egalité Solidarité Liberté et souveraineté populaire se positionne en gestionnaire et gouverne.( c’est anti constitutionnel mais accepté aujourd’hui par tous)
    Quand ils se sont emparé du projet de société (en l’empêchant de s’exprimer ,en l’écartant des préoccupations et structures institutionelles) la source créatrice issue du débat du peuple se tarie puisque qu’il n’y a plus de débat et que « LA SEULE OPTION POSSIBLE » est la gestion du cadre existant.
    C’est ainsi que les débats de fond (nation , europe , monnaie , économie , énergie ,travail ,quelle organisation pour l’avenir…) sont confisqués ; sortie de cadre impossible ! Inenvisageable.

    Concernant le secteur gestion, la désignation de représentants doit être repensée pour éviter la confiscation ( interdiction cumuls, renouvellement , contrôle citoyen etc )
    Concernant le secteur projet de société (réflexion sur le cadre , construction de l’avenir …) il faut créer un Think Thank public , un outil de réflexion recherche accessible à tous , en lien avec lorsque nécessaire et questions bien formulées des référendums. C’est de cet outil public que doivent émerger ,quand elles sont mûres et clairement questionées, le grandes décisions qui devront faire l’objet de référendums.
    Sans ce type de démarche on en reste à des représentants toujours les mêmes qui ne représentent plus rien qu’eux-mêmes nous enferment et sont enfermés dans un cadre qui « EST LA SEULE OPTION ».
    Les sorties sont dans la rue, dans l’indignation, mais la rue n’est pas le cadre.
    A ce stade de l’histoire de notre espèce, le secteur réflexion , fonctionnement de l’intelligence collective est essentiel ; la réduction de l’activité politique à la gestion une calamité .
    La démocratie au sens de participation à la construction d’un nouveau cadre une nécessité absolue ; cela s’inscrit dans la politique par la création de nouveaux modes de gouvernance, dans l’économie par la mise en œuvre de chantiers nationaux , européens , mondiaux . Les secteurs publics et privés ne peuvent pas fonctionner indépendamment ; le lien est le projet ; sans projet on n’y comprend plus rien.

    1. Avatar de juan nessy
      juan nessy

      Le distinguo gestion ( du temps présent ) et projection ( avenir raisonnablement lointain ) me convient .
      J’agrée aussi à l’idée que les choix importants de projections dans l’avenir soient alimentés autant par la société civile que par les délégués en place . Je vous rejoins sur le fait que le choix ( la décision ) ne doit être que de la compétence référendaire . De ce point de vue l’élection présidentielle en France ne devrait être que cela : l’arbitrage du choix d’avenir que la communauté citoyenne désire .

      On peut craindre que la panoplie des projets proposés , comme c’est la coutume , n’aient été imprégnés que de la seule logique de parti ou d’asservissement au marché , et pas assez de ce que vous appelez le  » think thank public » . La faute à qui , la faute à quoi ?

      Si celui ou celle qui sera élu(e) ,l’est avec moins de 50 % des inscrits , c’est que le projet ne vaudra pas grand chose ,

      Comme vous l’avez dit , le contrôle de l’application de la décision est aussi important que la participation à l’élaboration du projet .

      On trouve généralement plus de volontaires à l’amont qu’à l’aval .

      Je serais curieux de connaître le sentiment de François Leclerc , l’homme des « Conseils » , sur nos éluubrations .

      1. Avatar de Di Girolamo
        Di Girolamo

        « De ce point de vue l’élection présidentielle en France ne devrait être que cela : l’arbitrage du choix d’avenir que la communauté citoyenne désire  »

        Je pense plutôt que l’élection présidentielle devrait être le choix d’une personne qui ait pour mission de permettre aux citoyens ( élus et non élus ) de « faire » ( réfléchir ,construire) société.
        En aucun cas le président ne doit et ne peut porter et proposer lui même un projet de société : la démocratie super marché avec caddys et choix dans les rayons des programmes et projets les soustendant ,par les uns ou les autres , n’est pas la bonne démocratie.
        Le président est un gardien de l’application de la constitution et la constitution doit être gardienne des grands principes de la démocratie.
        « l’arbitrage du choix d’avenir que la communauté citoyenne désire » doit se faire par la communauté citoyenne elle même (travaux détudes amont + référendum quand c’est mûr ), le président étant élu pour veiller ACTIVEMENT ( c’est son job) que cet exercice citoyen ( élus et non élus ) se fassent au mieux.

      2. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        @Di Girolamo :

        Je comprends l’intention , mais , dans un jeu maintenu de compétition internationale , je pense qu’il reste une place pour un président qui , tout en étant conforme à vos voeux , reste investi d’une marge de négociation dans l’urgence . Encore faut il qu’il ne le fasse pas en solitaire et prenne l’avis et l’accord du parlement et des leaders des partis .

        Comment dans votre scenario , qui a sa logique , « sélectionne-t-on  » le président ?

  20. Avatar de une admiratrice
    une admiratrice

    Après l’écoute de cette émission, plus personne ne viendra contester la qualité des écrits et des propos de Paul Jorion. La Croix du Mérite, devrait vous être attribuée…Opinion toute personnelle!

    1. Avatar de Di Girolamo
      Di Girolamo

      juan nessy

      LE ROLE DU PRESIDENT N’EST PAS DE GOUVERNER :
      ARTICLE 20.
      « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ».

      Il veille à l’intérêt supérieur de la nation, c’est la chef des armées, il peut en cas de péril pour la sécurité ou menace sur les intérêts du pays utiliser l’article 16 .
      Ce n’est donc pas quelqu’un de partisan élu pour soutenir et appliquer la politique d’un parti.
      Il est là pour que « ça fonctionne », au sens de fonctionnement démocratique indiqué dans les premiers articles de la constitution.

      La sélection doit donc s’opérer sur ces bases : choisir une personnalité issue de la société civile (et non d’un parti politique), connue pour son intégrité, son désintéressement, son sérieux ; possédant aussi des qualités de sang froid, bien armée culturellement etc
      Le fait de choisir un président issu d’un parti est si on lit bien les textes, anti constitutionnel .
      Laisser « une section du peuple », « un individu » gouverner pendant cinq ans est un fonctionnement vicié , ne répondant pas à
      L’ARTICLE 3 :
      « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
      AUCUNE SECTION DU PEUPLE NI AUCUN INDIVIDU NE PEUT S’EN ATTRIBUER L’EXERCICE. »
      Je crois que cet état de fait malheureusement accepté et pire incompris, est un dysfonctionnement majeur à l’origine de beaucoup de nos difficultés.

      1. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        Accordez moi que le casting de sélection n’est pas simple à organiser , et la fiabilité de prise en compte des critères de sélection , facile à assurer .

        Notre Constitution actuelle est un mécano un peu déformé par l’Histoire et la « réalité » des crises du moment . Elle porte en elle quelques contradictions qui ne sont appaisées que par la latitude d’appréciation donnée à certains most .

        Il reste patent , et en cela vous avez raison , qu’entre président , premier ministre , parlement ( voire redéfinition de l’Assemblée et du Sénat ) , peuple , referendum ( Ha la mascarade du RIC qu’on nous prépare !) , Etat , Région , Département , Commune … il y a un chantier nécessaire pour le changement à opérer .

        Mais selon moi , il ne peut être conduit utilement qu’à l’éclairage d’enjeux plus globaux qui déterminent ( pour un temps) la fin des institutions que l’on souhaite voir évoluer , et parmi ces fins la tentative de naissance d’une nouvelle économie de marché ( mais pas que ) .

        Avec l’étoile d’une Utopie Réaliste , par exemple .

      2. Avatar de Di Girolamo
        Di Girolamo

        juan nessy

        C’est vrai que le casting de sélection sera plus compliqué que des candidats soutenus par les réseaux humains et financiers des partis.
        C’est vrai que notre Constitution actuelle est un mécano un peu déformé par l’Histoire et la « réalité » des crises du moment.
        C’est vrai qu’entre président , premier ministre , parlement ( voire redéfinition de l’Assemblée et du Sénat ) , peuple , referendum ( Ha la mascarade du RIC qu’on nous prépare !) , Etat , Région , Département , Commune … il y a un chantier nécessaire pour le changement à opérer .
        Et c’est vrai qu’il ne peut être conduit utilement qu’à l’éclairage d’enjeux plus globaux qui déterminent ( pour un temps) la fin des institutions que l’on souhaite voir évoluer

        Mais à sous l’éclairage d’enjeux plus globaux je rajouterai grâce à ces enjeux qui sifflent la fin de la récré : le chantier de reconstrution est là ; mon opinion est qu’il ne se fera pas de lui même au fil de l’eau : le fil de l’eau déconstruira ce qui ne tient pas mais la reconstruction dépend de nous et de notre capacité à nous organiser pour ce faire ; d’où l’idée répétitive et lassante ( mais quoi d’autre ?) d’un think thank public de recherche développement de l’utopie réaliste. Réorganiser la manière de réfléchir et décider , c’est quand même pas du Martien ?

  21. Avatar de jducac
    jducac

    Encore une fois j’entends dire que l’Etat a donné de l’argent aux banques. Je croyais qu’il leur en avait prêté contre intérêt, mais que depuis, les banques en France avaient remboursé l’Etat et payé les intérêts. Il y a de la désinformation derrière cette affaire et c’est très grave.

    1. Avatar de guillaume
      guillaume

      A jducac,
      « Il y a de la désinformation derrière cette affaire et c’est très grave »
      Cette crise va faire la richesse des États, c’est évident… J’ai lu un article sur atlantico qui expliquait que la crise allait appauvrir les 1% les plus riches et enrichir le reste, cette belle conclusion s’établissant sur la base que vous évoquez: la crise enrichi les États donc les contribuables.

      … ça doit être de l’humour noir ou une maladie mentale…

    2. Avatar de Paco76
      Paco76

      Oui, nous avons prêté des picaillons aux banques en 2008/2009, et elles ont remboursé avec intérêts, c’est à dire bien peu de chose, par rapport aux dégâts qu’elles ont provoqué dans le système économique et qui a nécessité bien plus de blé encore pour éviter l’effondrement total…
      Ce qui est inadmissible, c’est d’être venu au secours du système bancaire et financier, à l’origine de ‘la crise’ (de trop dirait Lordon), sans aucune contre-partie et sans aucune prise de contrôle de leurs capitaux, c’est à dire une nationalisation, même partielle ou provisoire…
      2012 risque de nous ‘repasser le plat’, c’est peut-être une occasion à ne pas manquer cette fois !?
      Et pour pas grand chose, simple saisie avant changement de propriétaire !

  22. Avatar de soi
    soi

    J’ai trouvé intéressante l’évocation du « retard » de conception de L’Europe, encore ancrée dans les idées de 1957, avec ce bémol : les acquis sociaux mis en place à ces moments , telle la sécurité sociale fait actuellement le tour du monde car ils intéressent désormais les pays dits émergents. A mon sens, ce qui change fondamentalement depuis ces années est l’évolution des droits individuels, notamment pour les femmes et, bien sûr, pour les enfants, mais sans prise en compte des changements socio-économiques qu’ont entrainés ces mutations, à caractère souvent familial, telle l’organisation des dynamiques de vie concernant les anciens et les plus jeunes, pour exemple. Nous avons perdu là,me semble-t-il de cette humanité qui permet aux sociétés de ‘respirer’ . L’essor du net fait aussi parti de ces changements, me semble-t-il, et donc la participation ‘citoyenne’, qui n’est pas prise en considération dans les institutions,ainsi que la réorganisation des espaces urbains, à mon sens ,trop cloisonnés, tous les efforts pour porter attention aux innovations de tous ordres au sujet des énergies renouvelables….
    C’est peut-être en résolvant le problème la pyramide des âges qui apparaît comme désavantage pour certains pays que nous pourrions apporter la cohérence à l’Europe en ‘homogénéisant’ les ‘différentiels’ avec le souci de sortir de la logique guerrière qui dit qu’une puissance se doit d’être démographique pour être puissance, dans la visée de la stabilisation de la population mondiale, qui est, je crois, aussi, un objectif dont il est question de nos jours. J’ai sensation que cette thématique croise celle évoquée plus haut, quant à une éventuelle organisation des dynamiques de vie.
    J’ai entendu qu’il y avait deux acteurs: les marchés et les Etats. Ces deux acteurs ne sont-ils pas tous deux ‘au service’ des gens? Comment se fait-il qu’une synergie ne puisse se faire entre eux? Ici, il me semble que nous arrivons au paradoxe soulevé entre le désir de plus de profits purement ‘technique’, telle l’assurance-vie et celui d’une ‘compétitivité’ basée sur l’abaissement des salaires. Est-ce ici, peut-être, que peut entrer en jeux la refonte des notions (guerrières aussi) qui fondent l’argent?

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  1. Paul, Je n’ai vu de ce film, il y a longtemps, que ce passage (au début du film, je crois)…

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