Nous regardions ce soir le documentaire de Martin Scorsese, « No Direction Home » (2005) consacré à la carrière de Bob Dylan entre 1961, moment de sa percée à Greenwich Village, et 1966, marqué par l’album « Highway 61 Revisited » où il joue pour la première fois entièrement accompagné par un groupe de rock des morceaux comme « Like a Rolling Stone » ou « Desolation Row ».
Pour ceux qui n’ont pas vu ce documentaire, c’est une sorte d’autobiographie centrée sur un très long entretien. Dylan y parle longuement de ceux qui l’ont influencé et l’on entend donc parler de Woody Guthrie, Muddy Waters ou Hank Williams, ce qui n’étonnera personne. J’ai été beaucoup plus surpris de le voir mentionner Odetta pour sa manière d’utiliser la guitare comme instrument de percussion, Johnnie Ray, le chanteur de charme sourd, pour le sanglot dans sa voix où le curieux John Jacob Niles, dont il est vrai qu’il emprunta un vers à son morceau le plus célèbre : « Go Away From My Window » pour en faire l’entrée en matière de son propre « It Ain’t Me Babe ». Alors voilà, pour votre plaisir et le mien, another side of Bob Dylan.
4 réponses à “Un autre aspect de Bob Dylan”
vous citez l’album « Highway 61 Revisited », il existe une version live de Johnny Winter sur l’album Captured Live qui est époustouflante sur le plan guitaristique.
n.b. C’est Woody Guthrie , le père de Arlo Guthrie qui a influencé Bob Dylan. Arlo est plus jeune que Dylan et on peut le voir dans le film Woodstock .
dazed and confused. L’erreur des prénoms est pour moi.