Billet invité.
Sans même attendre que l’Espagne soit à son tour dans l’obligation de demander l’aide financière de l’Europe, ni même que le Portugal ait pu parvenir à négocier son propre plan de sauvetage, dans des conditions politiques très scabreuses, l’édifice déjà bien fragile de la stabilisation financière menace désormais de s’écrouler tout seul.
Le taux obligataire grec à 10 ans a atteint ce jeudi 13,13% – du jamais vu – dans l’attente d’une restructuration de dette négociée considérée comme inévitable, étant donné la mission impossible exigée des Grecs. Le taux à deux ans était ce jour de 17,44%.
Le gouvernement grec ne parvient pas à être dans les clous de son plan de sauvetage, la diminution de ses dépenses n’étant pas suffisante, contrecarrée par une baisse des recettes budgétaires là où une hausse serait nécessaire, en raison notamment d’une très forte récession (baisse de 4,5% du PIB en 2010). En conséquence, un plan triennal va être présenté, qui va devoir procéder à de nouvelles coupes budgétaires. 23 milliards d’économies budgétaires vont être recherchées d’ici 2015.
Le gouvernement étudie également la création d’une société de financement de la construction et de la rénovation du réseau autoroutier d’ici 2014, qui pourrait bénéficier de la titrisation des recettes des péages durant la durée des concessions, prévue pour plusieurs décennies. Selon ce plan, ce montage miracle devrait également dégager de quoi contribuer à la diminution du déficit public, en remplaçant des dettes obligataires par des avances sur recettes. Un montant de 20 milliards d’euros est déjà évoqué, mais on sait que l’une des formes de protestation des Grecs est la grève des péages routiers…
Dans une interview à Die Welt, Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des finances, a pour la première fois envisagé la restructuration de la dette publique grecque – sur des bases volontaires et non pas obligatoires – une éventualité dont Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, a encore dernièrement refusé de tout simplement en discuter. Le gouvernement grec, le FMI et la Commission de Bruxelles ont pour leur part une fois de plus renouvelé des déclarations refusant cette perspective. Mais les marchés sont beaucoup moins péremptoires, car ils doutent que la Grèce puisse assurer le service d’une dette qui va dépasser 152% du PIB fin 2011 et qui est actuellement estimée à 340 milliards d’euros.
Comme si les mots avaient encore à ce stade un quelconque pouvoir, Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la BCE, a prononcé une solennelle mise en garde, estimant qu’une telle restructuration entraînerait la faillite d’une grande partie du système bancaire grec (il est resté discret à propos des banques européennes), mettant « l’économie à genoux » (comme si elle était encore debout), le tout ayant « des effets dévastateurs sur la cohésion sociale et la tenue du système démocratique » (dont ils sont actuellement préservés, si on le comprend bien).
La Grèce pourra-t-elle revenir comme prévu sur le marché et voler à nouveau de ses propres ailes, au vu de la dégradation que continuent d’enregistrer ses taux obligataires ? Une opération de restructuration négociée ne sera-t-elle pas nécessaire, une fois par ailleurs reconnu comme inévitable de pérenniser un sauvetage, qui deviendra alors permanent, avant d’être élargi à d’autres pays dans la même situation ? Exactement le contraire de ce que veut le gouvernement allemand, mais comment l’éviter sauf à accepter l’éclatement de la zone euro ? Entre deux maux, il va falloir choisir le moindre.
La BCE risque fort de devoir aussi manger son chapeau, qui craint l’effet boule de neige sur le système bancaire européen. Ainsi que Herman van Rompuy, le président de l’Union européenne, qui vient de remporter la palme en déclarant à Athènes : « Je n’ai aucun doute que la zone euro sortira plus forte et unie de cette crise ».
L’hypothèse d’un simple rééchelonnement de la dette grecque est considéré par les gens qui savent compter comme insuffisant ; on parle d’une décote de l’ordre d’au moins 40 à 50%, afin que la dette devienne soutenable. Les banques européennes n’en sortiront pas indemnes.
En attendant, les Portugais sont sommés d’aller à Canossa et d’avaliser de « très strictes » conditions à leur aide financière, qui vont les précipiter à leur tour dans une profonde récession. Celle vers laquelle les Irlandais se dirigent, dont ils sont déjà bien proches. Mais il n’est pas exclu que les Finlandais bloquent le processus, leur parlement ayant ce pouvoir et le résultat prévisible des élections de dimanche prochain renforçant cette éventualité.
Cette course d’obstacle est sans fin, à suivre également les débats du Bundestag allemand, qui élève les uns après les autres de nouveaux obstacles au fonctionnement du futur MES, prévu pour 2013, c’est à dire dans une éternité ! Faisant de ce point de vue preuve d’une double cécité. On assiste à une véritable révolte en son sein, qui gagne progressivement du terrain.
Le douloureux sujet des banques revient à la surface et s’impose après avoir été enterré. C’est avant tout du montant de sa dette privée que le Portugal souffre, tout comme l’Irlande et l’Espagne; il ne va plus pouvoir longtemps être possible de continuer à faire l’autruche.
La stratégie de règlement des faux frais de la crise financière sur fonds public craque de partout. Combien de temps la panique enregistrée sur le marché obligataire va-t-elle mettre pour atteindre l’Espagne ?
160 réponses à “L’actualité des crises : TOUT FOUT LE CAMP ! par François Leclerc”
Nous voilà avec des lendemains qui déchantent sur les bras….
Il est vraisemblable que Tokyo va devoir être évacué, si pas l’ile entière, ce qui provoquerait non seulement un déplacement de population de 140 millions de personnes, mais la disparition pure et simple de la place financière la plus importante en Extrême Orient…et la disparition totale de la troisième économie mondiale….je ne crois pas que l’économie mondiale résistera à ça…
Les russes, par la voix du parlementaire M. Jirinovski proposent de les accueillir chez eux….
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/13/97001-20110313FILWWW00130-les-japonais-deplaces-en-siberie.php
Sans parler des particules radioactives qui vont être envoyées dans l’atmosphère dès que les cœurs qui sont en fusion vont toucher la nappe phréatique sous les centrales…Ça va faire Boum! et envoyer 1500 tonnes de saloperie dans l’air par réacteur…Et qui feront bien entendu l’honneur de nous visiter en nous apportant leur cortège de misères…
Je ne sais pas si le capitalisme sera complétement mort avant que nous ne le soyons….Mais dans le cas contraire, tout cela ne nous promet que des lendemains qui déchantent….
Autrement dit, il est temps de prier que le paradis existe et que Saint Pierre soit sympa avec nous…..
Faut envoyer d’urgence tous les pronucleaires et les fabriquants de poison d’Areva au Japon.
on cherche un million de liquidateurs d’urgence.
Si on y ajoute les idiots, il y a moyen qu’on bosse côte à côte.
Quoi ? Pour sauver l’euro, les Américains envisageraient de noyer les réacteurs de Fukushima sous des montagnes de dollars tous neufs !!??
Ppffff! Il devient dur à suivre ce blog !
comptine : (air connu)
vive les vacances
à bas les pénitences
les $ au feu
les phynanciers au milieu
Mais non vous n’y êtes pas Mixer Man, il s’agit de glacification du Japon et de congelation de tous les asiatiques (chinois et japonais).
Metronomy – You Could Easily Have Me
http://www.youtube.com/watch?v=QP-WRL_4-oM&feature=related
Si leur économie se relève de ça; alors j’y comprends plus rien;….
http://www.novinite.com/view_news.php?id=127294
Merci à Cyrille
Le mécanisme européen de stabilité pour les nuls
Cet article s’attardera sur ce que recouvre la notion de MES (Mécanisme Européen de Stabilité), en expliquant les deux piliers sur lequel il repose : le Mécanisme Européen de Stabilité Financière (MESF) et le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF).
http://celluledecrise.owni.fr/2011/04/13/mecanisme-europeen-de-stabilite-financiere-explications/
Interrogé par le journal allemand Die Welt, Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances a indiqué que les détenteurs d’obligations d’état pourrait subir des pertes à partir de 2013, lorsque le versement des 110 milliards d’euros du plan de sauvetage UE/FMI expireront.
Le ministre a aussi précisé que si le prochain audit trimestriel des inspecteurs de l’UE et du FMI, en juin prochain, révèle que la dette de la Grèce n’est pas soutenable, alors de « nouvelles mesures » devront être prises. Le ministre n’a toutefois pas précisé ce s’il entendait par là.
En toute logique, une restructuration de la dette en 2013 viserait à remettre le pays dans les rails des critères de Maastricht, qui fixent la limite de l’endettement à 60% de son PIB. Dans le cas de la Grèce, cela reviendrait à faire défaut sur près de 62% de la dette, précise l’analyste financier Gary Jenkins sur le blog du Financial Times.
http://celluledecrise.owni.fr/2011/04/14/grece-restructuration-dette-2013/
C’est peut être simpliste, mais je crois que la seule manière d’y arriver, c’est de dépenser juste que ce que l’on acquiert par notre travail sans voler qui que se soit , budget petit ou grand!
Je suis intiment convaincu qu’une purge est inivitable.
Le mieux c évident, sera de se trouver loin des villes, avec de quoi nourrir et défendre sa famille….
Pour ma part je me suis organisé…la nature humaine me fait peur….et je me dois de préserver ma famille (le sens de la vie c les enfants).
L’humanité vie à crédit depuis trop longtemps en asséchant les ressources de notre terre, sauf progrès technique rapide….je ne vois pas comment éviter la purge…
tout ce qui est écrit dans ce blog n’est pas faux, mais je n’y vois pas pour autant de solutions à nos problèmes. Je suis désolé mr jorion mais la nature humaine conduit le capitalisme à sa perte, mais je suis convaincu que cette même nature humaine fait que le marxisme ne fonctionne pas…..
La solution peut être un mixte des deux (ou mettre les curseurs?) avec certainement beaucoup d’éducation des enfants …….pour faire en sorte que cela fonctionne.
Seulement aujourd’hui (bien que je sois entrepreneur et à la tête d’une belle entreprise à 38 ans), je suis extrémenent pessimiste je ne vois aucune solution, surtout que nous sommes bien trop nombreux sur cette terre.
en tout cas bonne chance à vous tous car à mon avis sa va ch…..
Tout d’abord merci pour vos posts! je me sens souvent trop béotienne que pour répondre…
Je vous suis: faire en sorte que les « looters »/pilleurs en aient le moins possible, est une solution qui permet de garder son intégrité: ne pas surconsommer, se focaliser sur l’essentiel qui est souvent non-matériel… mais si on veut vraiment sortir de ce système, on n’a pas d’alternative.
j’ai lu un livre, roman, qui a changé ma perception de ce qui se passe aujourd’hui. c’est un livre écrit en 1957 et qui décrit une société début du siècle, qui se retrouve étranglée de plus en plus par les régulations d’ »ayant droit »…et qui finalement va droit à la faillite. ce livre, que je vous encourage à lire est « Atlas Shrugged » de Ayn Rand. Un monument. et je ne suis pas du tout ultra libérale. pour moi ce livre parle plus de valeurs davantage que de système économique/politique.
Car aujourd’hui, les états, la société, court à sa faillite, car trop peu de régulation, l’inverse de ce qui est décrit dans le livre.
MAIS un point commun: c’est l’avidité des « ayant droit » dans les deux cas qui ont mené à ces problèmes: qu’ils soient banksters/états/méga industries. ce sont les « institutions ». Pour moi, plus de régulation risque de ne pas être la solution, si les mêmes personnes avides sont au pouvoir.
Actuellement certains pays réussissent plus ou moins à mettre en place un système plus durable. par exemple le Costa Rica (mais petit pays peu influent): n’a pas d’armée, a misé sur l’éducation et la biodiversité.
je suis consciente que je ne viens pas avec des solutions, juste ce constat que c’est l’avidité et non le système politique/économique qui mène à la faillite de l’Etat. et ces institutions en place ont été trop loin, ne peuvent pas revenir en arrière. il faut que le système s’effondre pour qu’on puisse reconstruire. mais ça va faire mal.
Vendredi 15 avril 2011 :
La Grèce prépare de nouvelles mesures d’austérité.
La Grèce présentera ce vendredi de nouvelles mesures d’austérité ainsi que d’autres projets de privatisation afin de tenter de convaincre les intervenants sur les marchés financiers qu’elle n’a pas besoin de restructurer sa dette.
Le spectre d’une telle restructuration a pesé sur les Bourses européennes jeudi et a poussé l’écart de rendement entre les obligations d’Etat grecques à 10 ans et les Bunds allemands au-dessus de la barre des 1.000 points de base pour la première fois depuis mai 2010.
Ce mois-là, Athènes avait reçu une aide de 110 milliards d’euros du Fonds monétaire international (FMI) et de l’Union européenne en échange d’un engagement à mettre en oeuvre un drastique programme d’austérité.
« Les mesures que nous annoncerons seront un message envoyé aux marchés : la Grèce est aujourd’hui crédible, un plan et des perspectives garantiront l’atteinte de nos objectifs », a dit à Reuters Georges Petalotis, porte-parole du gouvernement, démentant au passage tout projet de restructuration.
S’exprimant à New York, Athanasios Orphanides, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a estimé qu’une telle restructuration n’était « pas inévitable », ajoutant en outre que les avantages pour la Grèce d’une telle extrémité n’étaient pas très grands.
Il faisait ainsi écho à Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, qui a déclaré jeudi que la Grèce devrait « s’en sortir » sans restructuration.
Le gouvernement grec devrait annoncer des cessions, des coupes dans les dépenses sociales et une hausse effective d’impôts pour tenter d’économiser environ 23 milliards d’euros et porter le déficit budgétaire à environ 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2015 contre 10% en 2010, ont déclare des responsables.
Sur ce total, deux tiers proviendraient d’une baisse des dépenses et un tiers d’une hausse des recettes.
Le gouvernement doit également détailler un programme de privatisation censé rapporter 50 milliards d’euros d’ici 2015.
Les Echos
Pauvre peuple grec.
Une pensée pour le peuple grec.
« Une pensée pour le peuple grec. »
Ecris pas ça, BA…
Tout le monde sait que tu es anti-Européen.
C’est justement parce que je suis pour le peuple grec que je suis contre l’Union Européenne.
C’est justement parce que je suis pour le peuple irlandais que je suis contre l’Union Européenne. L’Union Européenne bafoue les peuples.
Zapatero continue à exhiber son incompétence et à montrer qu’il confond de plus en plus ses rêves avec la réalité. Il va en Chine et il déclare qu’elle va investir 9 Mds € dans les Cajas de Ahorro. Quelques heures après, la Chine dément.
http://www.abc.es/20110415/economia/abcp-china-enfria-entrada-cajas-20110415.html
La preuve qu’il a un problème psychologique grave: le jour du 99e anniversaire du naufrage du Titanic, il compare l’Espagne à un transatlantique !!
http://www.abc.es/20110415/economia/abcp-zapatero-espana-como-trasatlantico-20110415.html
L’homme le plus riche d’Espagne, Amancio Ortega (le propriétaire de Zara, entre autres) se débarrasse d’un immeuble en plein Madrid en le bradant à 50 % de sa valeur de 2006.
http://www.elconfidencial.com/en-exclusiva/2011/ortega-vende-precio-ganga-restos-inmobiliarios-20110415-77506.html
La 2e région la plus endetté d’Espagne, celle de Valence (gouvernée par la droite), est au bord de la faillite. Pour payer la facture de pharmacie de 84 millions € du mois de février elle a dû emprunter 400 millions € à 2 ans au taux de 5,5% (presque 2 points de plus que pour les bons de l’Etat).
http://www.lavanguardia.es/vida/20110415/54141294360/valencia-paga-fuera-de-plazo-a-los-farmaceuticos.html
Au même moment, leur TV régional, qui a 1 800 employés et n’est regardée que par 5 % des téléspectateurs en moyenne, a un déficit de plus de 1,2 Md €.
http://www.elpais.com/articulo/Comunidad/Valenciana/RTVV/prepara/ajustes/organizacion/reducir/deficit/Canal/elpepiespval/20110108elpval_3/Tes
Le fameux « mécanisme de stabilité » semble avoir un avenir incertain si l’on en croit deux rapports dévoilés en Allemagne. La constitution allemande interdit de donner des chèques en blanc, or ce génial (sic) mécanisme risque de conduire à cela.
En France silence radio naturellement – les eurolâtres dominent les media-car on a minimisé la très importante décision du Tribunal fédéral du 30 juin 2009.
Or, le génial (sic) mécanisme pose problème aux Allemands car le contrôle des législateurs nationaux n’est pas prévu.Le MES place les pays membres dans la position où ils doivent accepter des obligations sans pouvoir déterminer la hauteur de leurs engagements.
Dette : Moody’s abaisse de deux crans la note de l’Irlande (AFP le 15/04/2011 à 09:25)
L’agence de notation Moody’s Investors Service a abaissé vendredi de deux crans la note de l’Irlande de « Baa1 » à « Baa3 », reléguant l’île au plus bas niveau possible pour les emprunteurs fiables, en raison de la dégradation des perspectives économiques du pays.
La perspective d’évolution de cette note est « négative », ce qui veut dire que Moody’s n’exclut pas de la dégrader encore à moyen terme.
« La principale raison à l’abaissement de la note d’aujourd’hui est le nouvel affaiblissement de la solidité financière du gouvernement irlandais, du fait de l’activité économique atone et de la concrétisation de nouveaux engagements liés aux banques », explique l’agence dans son communiqué.
La dégradation des perspectives économiques de l’ancien tigre celtique s’explique par le processus de consolidation budgétaire, la poursuite de la contraction du crédit dans le secteur privé et par un environnement moins favorable en matière de taux d’intérêt, ajoute Moody’s.
L’agence souligne que les tests récemment conduits sur les banques vont conduire à une augmentation du coût du sauvetage du système financier irlandais pour l’Etat et que ce facteur est négatif pour la note du pays.
La veille, une autre grande agence de notation, Fitch Ratings, avait au contraire salué la stabilisation du système bancaire irlandais et l’avait mis en avant pour maintenir sa note à « BBB+ » (soit deux crans au dessus de la note de Moody’s), après avoir un temps songé à l’abaisser.
Si la note de l’Irlande devait être abaissée d’un seul cran par Moody’s, le pays se retrouverait relégué parmi les emprunteurs spéculatifs, avec à la clef une forte hausse des taux auxquels il peut obtenir des financements.
Un tel scénario est envisageable si l’Irlande devait ne pas tenir ses objectifs de réduction de sa dette publique ou si la situation économique du pays devait continuer à se dégrader, explique l’agence.
on se dirige droit vers l’hyper inflation :
http://www.gestionsuisse.com/2011/les-derniers-jours-d%e2%80%99un-condamne/
A ce train là, on est tous dans le même bain : les contribuables comme les banques, les prêteurs comme les débiteurs.
@ cedric
Son auteur c’est Michel SANTI .;
l’ai lu
Ai attiré attention de plusieurs de mes amis ..
Pétrole energie qui monte
etc ..
Attali a parlé à la TV que :
» On a peu de temps devant nous ( le monde.;) pour arranger situation ..
sinon retour de BARBARIE ..
C’est ce qu’écrivent de nombreux Commentateurs sur ce » fil » n’est ce pas ( gnolette ..) ??
Je confirme affirmativement dans l’acceptation.
Et d’ici qu’ils tirent sur le fil…
Définition du Petit Robert et de La grande Rousse (pas confondre avec la grande ourse) :
« gnolette » : piquette produite par des commentateurs du blog ayant les jetons pour leur « énorme » bas de laine..
Généralement descendus en flamme par Vigneron qui n’aime que la qualité, dont il nous abreuve généreusement.
LE gnolette (masculin malgré la diminution drastique de ces attributs de « conquérant » économique), ne se rend absolument pas compte qu’il est manipulé pour jouer en bourse, regarde la télé et les sites de « conseils » financiers, et est incapable d’accepter que son monde d’argent puisse s’écrouler un jour.
Son plus grand paradoxe est qu’il ne lui est pas possible ne serait-ce que d’entre-apercevoir que ces « gains » se sont faits au détriment des pauvres et ont entrainé la chute de son système capitaliste.
Cette race, plutôt originaire de la partie oxydentale de la planète, devra être traitée par camisole médicamenteuse dès que son système se sera effondré. (koike… menteuse, elle se mentait déjà à elle-même, aussi…)
Attention, ça va être chaud… :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/04/14/la-banque-mondiale-s-alarme-de-la-hausse-des-prix-alimentaires_1507887_3234.html
« Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a estimé jeudi que les prix des produits alimentaires mondiaux étaient parvenus « dans la zone dangereuse ». »
Et pour que EUX se soucient du prix des aliments…
En passant :
« Ainsi les pays qui imposent un embargo sur leurs exportations de produits alimentaires devraient « au minimum exclure les organisations humanitaires, comme le programme alimentaire mondial », de cet embargo, a indiqué M. Zoellick. « Ce ne sont pas les prix alimentaires qui ont provoqué les crises au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Mais ils les ont aggravées », a-t-il remarqué. »
Sous-titré : messieurs les politiques, faites attention à garder vos postes…
Yvan.
Si la hausse des prix alimentaires vient réellement d’un déséquilibre structurel, ça va vite devenir le problème n°1
Bon, mais on a plein d’argent à Paris, regardez, on reconstruit les Halles.
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Lecture de Marx.
Marx, le capital, p121 :
» Le prix de la marchandise n’est donc que le nom monétaire du quantum de travail social objectivé en elle. »
Alors pourquoi le même appareil photo (Samsung EX 1) coute 349 E à la fnac de Bruxelles et 339 E à la fnac de Paris ? Le quantum de travail social est le même.
Hors contexte ou pas cette analyse marxiste sur le prix est fausse, elle est insauvable. Une contrevérité ne peut pas être redressée par un énoncé ultérieur.
p128 :
» La monnaie ne disparait pas, parce qu’elle finit par sortir de la série de métamorphoses d’une marchandise. Elle se précipite toujours en un endroit de la circulation laissé libre par les marchandises. »
Pathétique analyse marxienne totalement abstraite. Il est fasciné par le processus de l’échange, qu’il analyse avec la catégorie de la métamorphose (une métamorphose n’est pourtant pas un échange), bref. Il reprend ici l’analyse de Say, où l’épargne n’existe pas, et l’argent ne disparait pas. Ceci est une abstraction économique.
p129 :
» C’est pourquoi ces formes incluent en elles la possibilité des crises, mais seulement leur possibilité. Pour que cette possibilité évolue en réalité effective il faut tout un ensemble de circonstances … »
*** Voilà ce qui arrive lorsqu’on laisse un hégélien (hégel vs 2.0) s’emparer du champ de l’économie….
Il vient de décrire le processus des échanges en souscrivant à la loi de Say sans le savoir, en éclipsant le problème de l’épargne, de l’inflation etc, dans une abstraction totale : dans ce cas de figure, il n’y a pas de crise possible. C’est dans l’autre cas qu’elle est en revanche inévitable, la possibilité de la crise dépasse celle de sa virtualité. Elle est certaine. Elle l’est non pas à cause d’une complexité des échanges et métamorphose mais parce que l’invalidité de la loi des débouchés rend nécessaire l’adjonction de liquidité dans le système en surproduction immanente et que cette liquidité n’a que le nom de crédit, mais elle est en fait un don…. ils ne le savent pas encore. C’est pourquoi Zerohedge parle justement de Ponzi scheme.
Marx, ce n’est pas la vérité. C’est poser de vains problèmes là où ils n’existent pas et omettre de parler du seul problème là où il existe. A part cela son approche poético-philosophique du capitalisme est sans doute intéressante du point de vue philosophique.
Le Marxisme a diffusé dans la société, – les représentations sociales marxistes se sont diffusées (comme les représentations de la psychanalyse), mais en laissant perdurer l’illusion que le capitalisme n’était pas nécessairement en crise, sauf à long terme (baisse tendancielle des taux de profits) . Grâce à cela la science économique fausse a pu prospérer.
Mal situer un problème est la pire des choses qui puisse arriver. Et c’est ce qu’à fait Marx. C’est l’une des catastrophes du 20s.
Pour que Ugueux en arrive à suivre les préconisations de Paul et François, c’est que c’est trés grave.
http://finance.blog.lemonde.fr/2011/03/29/lausterite/
On continue dans le délire… :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/04/15/pour-le-premier-ministre-grec-il-faut-restructurer-le-pays-et-non-la-dette_1508074_3214.html
« Pour le premier ministre grec, il faut « restructurer le pays et non la dette » »
Et hop : 23 milliards d’économie… pour paques. Les cloches vont pas être heureuses de pas avoir de sous.
Notez, c’est dans le courant des 5000 milliards d’économie d’Obama.
Appel à la population :
Après avoir tondu les pauvres, demain on rase gratis.
Je répète, demain on rase gratis.
Nous sommes en train de vivre une journée de folie pure.
Les taux des Etats européens atteignent des niveaux records.
Italie : taux des obligations à 10 ans : 4,736 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND
Espagne : taux des obligations à 10 ans : 5,408 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 9,006 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND
Irlande : taux des obligations à 10 ans : 9,618 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 13,829 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
Petite question :
Quelle importance ces taux ont ils pour les États « aidés » qui, si j’ai bien compris, ne font plus appel aux marchés ?
Merci BA pour poster régulièrement les taux.
Vendez Vendez.
A priori aucune si la totalité de leur refinancement ne vient pas du marché, et tu as un taux spécifique en fonction de l’origine des capitaux, fond européen, FMI, Chine…
Par contre les actifs obligataires existants sont impactés par les variations de taux.
Cependant, même la Grèce tente de se refinancement très court, quelques mois, et y arrive de temps en temps, et là l’impact existe puisqu’on a eu récemment et de mémoire du plus de 5% à 6 mois. Quelque soit la maturité, quand les taux passent les 6-7% ça devient compliqué.
Les Etats aidés font encore appel aux marchés. Exemple : la Grèce.
Mardi 12 avril 2011 :
Quand la France lance un emprunt à 6 mois, elle doit payer un taux d’intérêt de 0,837 %.
Et la Grèce ?
Mardi 12 avril 2011, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois : elle a dû payer un taux d’intérêt de … 4,8 % !
Les taux sont en hausse : c’était 4,75 % lors de la dernière émission en mars 2011.
http://www.obliginfos.fr/2011/04/12/la-grece-emet-125-milliard-deuros-a-6-mois-et-48/
Monsieur Leclerc.
Il y a à priori de l’agitation mondiale dans l’air :
http://www.lepoint.fr/economie/le-printemps-arabe-au-coeur-des-debats-du-fmi-et-de-la-banque-mondiale-16-04-2011-1320116_28.php
« favorisés par la hausse des cours du brut. Mais ceux qui en importent devraient afficher en 2011 une croissance autour de 2 %, très insuffisante par rapport à leur croissance démographique, dans un contexte de prix de l’énergie et de l’alimentation élevés. « Certaines sources de revenus, le tourisme par exemple, pourraient être moins élevées qu’elles ne l’étaient l’année dernière », soulignait vendredi le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn. »
Il est clair qu’un baril à plus de 120 dollars conjugué à une hausse des matières premières et denrées de base tue toute économie dans le sens où le PIB artificiel ne peut être obtenu que par la planche à billet.
Comme d’hab’, me direz-vous.
Mais la planche à billet tue les pauvres, … aussi.
Les états sont morts!Pourquoi vouloir encore leur imputer un petit soufle de vie?Nos dirigeants politiques bradent les propriétés des nations à des oligarchies financières destructrices avec un cynisme et par des mensonges pouvant relever de la haute trahison!L’ex représentant gouvernemental du grenelle de l’environnement n’est il pas le plus grand fossoyeur des intérets nationaux.
un exemple parmi tant d’autres,souvenez vous:
Publications du Journal Officiel
JORF n°0022 du 27 janvier 2010 page 1664 texte n° 3
ARRETE
Arrêté du 5 janvier 2010 autorisant la société JP Morgan Markets Limited (JPMML) à exercer l’activité de fourniture de gaz naturel
NOR : DEVE1000278A
Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 5 janvier 2010, la société JP Morgan Markets Limited (JPMML), dont le siège social est situé 125 London Wall, EC2Y 5AJ Londres (Royaume-Uni), est autorisée à exercer l’activité de fourniture de gaz sur le territoire français pour approvisionner les catégories de clients suivantes :
‷ les fournisseurs de gaz naturel ;
‷ les clients non domestiques n’assurant pas de missions d’intérêt général.
La société JP Morgan Markets Limited (JPMML), pour l’exercice de son activité de fourniture de gaz, est soumise aux obligations de service public lui incombant en application de l’article 16 de la loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003 susvisée et plus particulièrement des dispositions du décret n° 2004-251 du 19 mars 2004 pris pour son application.
JORF n°0024 du 29 janvier 2010 page 1786 texte n° 10
ARRETE
Arrêté du 19 janvier 2010 autorisant la société Goldman Sachs International (GSI) à exercer l’activité de fourniture de gaz
NOR : DEVE1001862A
Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 19 janvier 2010, la société Goldman Sachs International (GSI), dont le siège social est situé Peterborough Court, 133 Fleet Street, EC4A 2BB, Londres (Royaume-Uni), est autorisée à exercer l’activité de fourniture de gaz sur le territoire français pour approvisionner la catégorie de clients suivante :
‷ les fournisseurs de gaz naturel.
Vendredi 15 avril 2011 :
Un fonds de Morgan Stanley en défaut au Japon.
Un fonds immobilier de Morgan Stanley, MSREF V, aurait fait défaut sur le paiement de 278 milliards de yens (3,3 milliards de dollars) de dette titrisée dans un CMBS, rapporte Reuters. La dette avait servi à refinancer le rachat d’un immeuble de 32 étages à Tokyo. Les créanciers, au rang desquels Blackstone, devraient prendre possession de l’immeuble.
http://www.agefi.fr/articles/Un-fonds-Morgan-Stanley-defaut-Japon-1176159.html
Pour la Grèce, quelques pistes:
1 multiplier par 10 les exportations de feta et d’huile d’olive….
2 que tous les grecs deviennent champions en matière de civisme fiscal….
3 que le budget de la défense soit divisé par 2…ah non pas ça, il faut leur vendre encore des babioles…
4 multiplier par 2 le CA du tourisme….
5 vendre tous les bijoux de famille, après le Pirée, l’Acropole?
6 baisser les pensions, les salaires, réduire drastiquement les prestations sociales ( normal )…
Lundi 18 avril 2011 :
Le Parti de la Coalition nationale (centre droit) a remporté les élections législatives de dimanche en Finlande avec 20,4 % des voix, a annoncé la télévision publique YLE après dépouillement de l’ensemble des bulletins.
Le scrutin a été marqué par la forte poussée du Parti des « Vrais Finlandais », eurosceptique et populiste, arrivé en troisième position, avec 19,00 %, talonnant les sociaux-démocrates (19,1 %).
Le chef des « Vrais Finlandais », Timo Soini, a déjà fait savoir qu’il voulait modifier les modalités du plan de sauvetage du Portugal.
Le Parlement finlandais, à la différence d’autres pays de la zone euro, a le droit de se prononcer sur les demandes de fonds de financement de plans de sauvetage de l’Union européenne.
Les bons résultats des « Vrais Finlandais » signifient qu’ils participeront probablement aux discussions sur la formation d’un gouvernement et Timo Soini s’est empressé de réitérer son hostilité au plan de sauvetage du Portugal.
« Ces mesures, je ne pense pas qu’elles seront maintenues », a-t-il dit à YLE en parlant du plan préparé pour le Portugal, troisième pays de la zone euro, après la Grèce et l’Irlande, à avoir besoin d’un plan de sauvetage.
Il a déclaré un peu plus tard à Reuters que son objectif était que la Finlande verse moins d’argent à Bruxelles.
« C’est un mauvais accord », a-t-il dit à propos du plan pour le Portugal.
Les « Vrais Finlandais » ont fait campagne contre les plans d’aide à des pays endettés de la zone euro alors que la Finlande se relève de sa propre crise.
Aucun parti ne sera en mesure de contrôler les 200 sièges du Parlement et les analystes s’attendent à des discussions difficiles.
[…]
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/poussee-d-un-parti-eurosceptique-aux-legislatives-en-finlande_983781.html
Mise à jour :
Lundi 18 avril 2011 :
La percée eurosceptique en Finlande brouille la donne portugaise.
Les électeurs finlandais ont mis du sable dans les rouages du plan européen de renflouement financier du Portugal en confiant dimanche au « Parti des Vrais Finlandais », formation populiste et eurosceptique, un rôle crucial au Parlement, peut-être même au gouvernement.
Le parti de Timo Soini, qui dépassait à peine les 4 % de voix aux élections de 2007, a multiplié son score par près de cinq et, avec 19 % des suffrages exprimés dimanche, talonne désormais le Parti de la Coalition nationale, formation de centre droit arrivé en première position avec 20,4 %, et les Sociaux-démocrates (19,1 %), selon les résultats des législatives diffusés par la télévision publique YLE.
[…]
La forte poussée de son parti est une nouvelle manifestation des frustrations dans certains pays riches de la zone euro qui marquent des réticences à régler les factures de leurs partenaires lourdement endettés et affaiblis.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/la-percee-eurosceptique-en-finlande-brouille-la-donne-portugaise_983781.html?actu=1
Un article intéressant d’ Eric Toussaint. Mais c’est un politologue, donc…
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/18/aides-empoisonnees-en-europe_1507870_3232.html
« Aides empoisonnées en Europe »