Les carnets du psychanalyste – Pourquoi les personnes âgées vivant en couple ont une espérance de vie plus longue

De nombreuses études mettent en évidence que les personnes âgées vivant en couple ont une espérance de vie plus longue.

De multiples hypothèses ont été énoncées et plusieurs facteurs sont vraisemblablement en jeu. Le principal est sans doute que l’option libératrice existe, sur tout incident, qu’il s’agisse d’un événement au sein du foyer ou de développements géopolitiques lointains, de dire à l’autre : « C’est de ta faute ! ».

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13 réponses à “Les carnets du psychanalyste – Pourquoi les personnes âgées vivant en couple ont une espérance de vie plus longue

  1. Avatar de Hervey

    Plus bref que d’expliquer le nombre d’or.
    Mais le temps nous est compté.
    🙂

    1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
      BasicRabbit en autopsy

      @Hervey (« nombre d’or »)

      Je reposte ici un commentaire posté ailleurs (La singularité : en direct sous vos yeux).

      Car or appelle noces d’or et le couplage « vectoriel » de ce commentaire renvoie aux personnes vivant en couple. La différence est qu’il s’agit ici de couples « horizontaux » alors que là il s’agit de couples « verticaux » (ascendant/descendant).

      (suite)

      Comment la science progresse-t-elle Bottom-Up ?

      En plongeant le réel dans un virtuel plus grand (Thom), en remplaçant du visible compliqué par de l’invisible simple (Perrin).

      Exemple typique en math : plonger le corps des nombres réels dans le corps des nombres complexes.

      Autre exemple tiré des suites de type Fibonacci.

      Pour une telle suite u on a besoin de deux termes consécutifs pour générer u(n+2) : on a besoin de u(n+1) mais aussi de son « ancêtre » u(n). Il est donc naturel de considérer que le « vecteur » (u(n+1, u(n+2)) est généré par son unique ancêtre (u(n), u(n+1)).

      Quels sont les avantages ?

      – C’est qu’un suite de Fibonacci, qui n’est pas une suite géométrique* en général*, devient géométrique (et justifie l’appellation de géométrique puisqu’on monte de la dimension 1 à la dimension 2), dont la raison n’est plus un nombre r mais une matrice R « carrée » très simple, car dont la première ligne est (0,1) et la deuxième ligne (1,1).

      – C’est qu’on a accès à la puissante théorie de l’algèbre linéaire, fondamentale encore actuellement en mécanique quantique : valeurs propres, vecteurs propres, etc.

      – C’est qu’on peut alors faire du Top-Down (puisqu’on dispose d’une théorie) en redescendant en 1D.

      De ce point de vue on voit tout de suite que c’est la suite 1D φ^n + ψ^n qu’il faut considérer car c’est la somme des valeurs propres de la matrice R^n (sa trace, en jargon).

      * : une suite géométrique g est définie par son premier terme g(0) est sa raison (c’est le terme consacré depuis des siècles) r, telle que g(n+1) = rg(n) (on passe d’un terme au suivant en multipliant par r). Les deux suites φ^n et ψ^n

      1. Avatar de Hervey

        @BasicRabbit

        Dés le quinzième les peintres se sont intéressés aux nombres et à la géomètrie pour construire des images avec un soucis de clarté esthétique et symbolique, trouvant des correspondances entre chiffres et géométrie, utile aussi en architecture (Brunelleschi).
        Si vous interrogez un peintre, il vous citera très certainement en premier Piero della Francesca, un bel exemple de figuration sous tendue par la géométrie.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Baptême_du_Christ_(Piero_della_Francesca)

        Un autre exemple moins connu de liens entre artiste et mathématicien ce portrait de Pacioli du Musée de Naples attribué à Barberi.

        https://img.over-blog-kiwi.com/0/93/23/63/20160106/ob_cb915f_luca-pacioli.jpg

        1. Avatar de BasicRabbit en autopsy
          BasicRabbit en autopsy

          @Hervey

          Certains citeront sans doute Dürer : http://www.entretemps.asso.fr/maths/Livre.pdf chapitre 5, section 5.1.3

          1. Avatar de Hervey

            @BasicRabbit

            Oui.
            Toutefois les publications de Piero sur ces questions sont plus anciennes et souvent moins connues.

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Libellus_de_quinque_corporibus_regularibus

  2. Avatar de Juillot Pierre
    Juillot Pierre

    Et dire qu’il fut un temps, le patronat – ou le paternalisme et/ou patriarcat ? – par une voie féminine de la « représentativité » des entreprises et actionnaires du CAC40 (medef), affirmait que “La vie, la santé, l’amour sont précaires. Pourquoi le travail ne le serait-il pas?”. Pourquoi il semble « qu’on » en est revenu ?

    Est-ce que ces études disent si cette espérance de vivre plus longtemps en couple, garantit, certifie que c’est en bonne santé… ou pas… et pour qui du couple… que cette espérance permet aux couples de profiter de la retraite et d’émoluments, droits attenants…, pour les uns… et des miettes pour les autres ?

    https://inegalites.fr/Retraites-qui-recoit-combien

    https://www.institut-tribune-socialiste.fr/2006/04/25/base-1341-la-vie-la-sante-lamour-sont-precaires-pourquoi-le-travail-ne-le-serait-il-pas-faut-il-bruler-le-code-du-travail/

    Par ailleurs.

    « Il parait qu’en ces temps troubles, disruptés et disruptifs, ou des doutes si variés se percutent et finissent par se mélanger, voir diluer au creux d’incertitudes différentes (« ras le bol fiscal », « poujadisme », peur d’avoir peur de perdre en « pouvoir d’achat »…), chercher la sagesse, la raison gardée quoi, c’est la trouver au Sénat.

    En tout cas, il semble qu’il faille distinguer dans cette sagesse là, celle populaire de celle populiste.

    Par exemple, ce matin, sur une chaîne publique, de diffusion d’info en continue, une sénatrice des lr en a fait la démonstration. L’ambiguïté de son propos résida, sur fond de demander des efforts financiers aux retraités, ou pas… dans l’idée qu’ils n’auraient pas connu les 35 heures hebdomadaire, de même que les RTT.

    Les 35 heures ayant commencé à être appliqué dans le début des années 2000, ils faudrait qu’ils aient donc, aujourd’hui, plus de 80 balais, pour ne pas avoir bénéficié de la diminution du temps de travail que les 35 heures, et RTT, ont permises.

    Sauf que ne représentant que 6% de la population, c’est prendre des vessies pour des lanternes que d’en faire une généralité. Et ne pas préciser quelle part ils représentent en terme de « pyramide des âges » dans les 17% de retraités touchant actuellement une pension en France, c’est être démagogique.

    Par ailleurs, les autres catégories d’âges, majoritaires, touchant actuellement une retraite, ont connu les 35 heures et les RTT, elles, même si ce fut qu’un cours laps de temps, pour les proches des 80 ans (75 ans par exemple). Quand aux plus jeunes des retraités, ils en ont profité, du moins en ont eu plus que l’occasion.

    Ainsi, prétendre que la majorité des retraités n’ont pas connu les 35 heures et les RTT, est autant populiste, qu’en regardant dans le détaille de la « pyramide des âges » des retraités, il y en a qui ayant connu ces avancées sociales, en ont soit bénéficié, même peu de temps pour une certaine catégorie, ou ont refusé d’en profité, et surtout, que les autres, plus précaires, pauvres, en profitent, au travers d’un militantisme patronale et politique – de droite, du centre….

    Donc, pire qu’un discours populiste, en rien contredit sur une chaîne publique de l’audiovisuel, affirmer que les retraités n’ont pas connus les 35 heures, et les RTT, n’est-ce pas équivalent à désinformer le droit de savoir de la citoyenneté, et à l’intoxiquer avec des arguments fallacieux distillés par une minorité de capitalistes néolibéraux/ultralibéraux, de propriétaires privés d’actions, de retraites chapeaux/dorées, d’assurances vie, et de plusieurs patrimoines immobiliers mis en location…?

    Et au delà des apparences, des non-dits et sa règle du « silence est d’or », est-ce qu’à terme ces tromperies, ces tricheries, ces fraudes à la réalité des faits, à la « vérité », toutes recevant une impunité totale… de la part des « nouveau chiens de garde », et autres « donneurs de leçons de morales et d’éthiques politiques », y compris du camp adverse à la droite dure, à la macronie, au centre… ne risquent pas d’accroitre la défiance envers la et les politiques, médias de masse… et de dissuader la citoyenneté de voter (abstention électorale) ?

    Au regard de récentes études démontrant la croissance constante du nombre de « Français(es) » – ou sondés-(es) ? – préférant un « pouvoir politique autoritaire », à plus de démocratie… en tout cas, cette argutie populiste trouve sa place dans la « démocratie d’opinion » qu’instrumentalisent et manipulent celles et ceux des politiques ayant comme seule crédibilité à leur « actif », la « présomption d’innocence » et « légitime défense » dune certaine « sagesse », celle de « ploutocrates » ne défendant qu’une « gérontocratie ».

    Et cette « gérontocratie » ne défend elle que le néoconservatisme, absolutiste, totalitaire (réformes des retraites, des droits du code travail, de l’assurance chômage, instaurées à coup de 49 alinéas 3, etc) des droits des derniers héritiers et rentiers des « trente glorieuses », et des avancées sociales des 35 heures, RTT… que la macronie, la droite, le centre… comptent abolir.

    https://www.liberation.fr/checknews/2018/10/31/est-il-vrai-que-40-des-francais-seraient-favorables-a-un-regime-autoritaire_1689072/ »

    Pour finir.

    « Les « ploutocrates » défendent une « gérontocratie ».

    L’actualité rattrapant tardivement les préoccupations que ce billet soulevait il y a presque 10 jours, ou ces préoccupations ayant enfin trouvé un écho dans le traitement de l’actu, il est question d’en faire une mise à jour.

    Il était dit donc :

    « A 62 ans, un quart des 5% des hommes les plus pauvres en France sont déjà morts. Il faut attendre l’âge de 80 ans pour que cette proportion soit atteinte pour les 5% les plus riches. »

    Après approfondissement du sujet, des corps intermédiaires si conspués par l’extrême droite, la macronie et son « socle commun diluant la droite dure, dirent cela en 2020, à propos des inégalités se creusant concernant le fait de vivre une retraite, en bonne santé, ou pas…. Pour celles et ceux ayant la chance d’y arriver.

    « …. L’amélioration de l’espérance de vie est aussi une réalité aujourd’hui pour les plus pauvres, ouvrant de nouvelles questions. La retraite n’est pas pour eux, cette « vie d’après le travail », elle est la « vie d’après le RSA »5, la « vie d’après la galère ». On vit moins longtemps lorsqu’on a connu la misère, 13 ans de moins que les plus riches pour les hommes, et 8 ans pour les femmes6. Le temps de la retraite reste plus court que pour les autres alors il faut l’optimiser… Les militants disent alors : « On est peu, on survit peu et on n’a pas la chance pour nous, notre carrière est pleine de trous, pleine de trous de misère ! » ; faut-il rappeler que le RSA et le RMI7 ne comptent pas pour la pension… Un temps de liberté est-il concevable dans cet univers contraint ? ….. »

    Puis il était rajouté dans le billet antérieur :

    « Et que répondent « le socle commun », la droite dure – l’extrême droite étant loin d’être audible et même crédible à ce sujet – et d’autres en « responsabilité » à ce constat : qu’il ne faut pas laisser en héritage aux futures générations pareil déficit des comptes publics, autant de dettes, l’assurance vieillesse incluse ? Et que la réforme macronienne passée en force à coup de 49 alinéas 3, est salutaire pour sauver le système par répartition ? Par ailleurs n’arguent-ils pas avec morgue ne pas laisser en héritage la capitulation en renonçant à la « politique de l’offre » (n’ayant jamais prouvé son efficacité) et à la « responsabilité », en infligeant aux services publics et protections sociales, une cure de rigueur – l’austérité dit avec le sourire – sans précédent ?

    Répétant par ailleurs vouloir le sauver – le système par répartition – en prétextant qu’il y a moins d’un actif pour financer la retraite d’un aïeul, les même discours de soi-disant « bon sens » font l’impasse sur ce qu’ils veulent soustraire aux débats publics et politiques…

    Et en terme de soustractions du débat comme des discutions du prévisionnel annuel du budget… les exonérations sociales patronales accordées aux propriétaires privés d’entreprises, celles ayant des actionnaires, comprises, et l’assistanat sans contrepartie (le CICE et le « Quoi qu’il en coûte » s’additionnant) que représentent toutes les niches fiscales patronales – immorale mais légale optimisation fiscale, flat-taxe, suppression partielle de l’ISF, baisses constantes des dites cotisations sociales patronales, des impôts sur société, de production… – grévent d’autant le financement des régimes de protections sociales, que la robotisation du travail (caisses automatisées de supermarchés, logiciels de traitement de texte ayant remplaçant les emplois de secrétariat… robots industriels… par exemple) et « l’ubérisation » de l’emploi de services publics privatisés, digitalisés, dématérialisés, toutes automatisations défiscalisées et désocialisées. »

    Le discours ambiant prenant la défense de la « méritocratie » des retraités actuels, les plus riches du moins, a qui il serait demandé un effort, mérite qu’ils auraient de payer à leur petits enfants des voitures, les aidant à financer de gros achats immobiliers, etc, au nom de la solidarité, ce discours à de quoi laisser pantoise, la raison gardée. Parler de solidarité est certes aussi juste, vue par le petit trou de la lorgnette, que les seuls à en bénéficier, sont loin de correspondre au sens universel des valeurs républicaines, à l’entièreté de la citoyenneté. On est plus proche d’un geste équivalent à la reproduction de classe, à de l’endogamie, qu’à contribuer à ce que les services publics, aidant la vieillesse de la citoyenneté, à la supporter égalitairement, fraternellement, advienne, soit effective quoi.

    Surtout lorsque « 24 % des ménages détiennent 68 % des logements possédés par des particuliers », et que « … 7,3 millions de ménages sont propriétaires, seuls ou en commun avec un ou plusieurs autres ménages, de deux logements ou plus : ces ménages multipropriétaires représentent 24 % des ménages résidant en France. ….. » le débat dépasse le cadre du simple minimum vieillesse, et de l’âge de départ à la retraite, etc. Parce qu’à l’autre bout de ce spectre obscure du traitement des retraites, de leur financement, des écarts croissants des inégalités, quelque soit l’âge légale de départ… les survivants de la pauvreté, de la précarité, à la retraite, meurent plus précocement en Ehpad. Tandis que bien des multipropriétaires, prétextant dépenser leur argent en faisant vivre l’économie, la croissance du pib, se foutent de la gueule du monde lorsqu’ils passent leur temps libre en voyage, les trois quart de l’année, à l’étranger, à voir le monde – ou encore en croisière, n’est-ce pas M. Kohler ?

    Pour en revenir à nos pâturages visités il y a 10 jours déjà :

    « Sans parler des fraudes fiscales des plus aisés, et celles patronales des dites cotisations sociales, de la TVA, etc. … toutes impunies, non réclamées, sanctionnées, ce sont autant de soustractions qui ne financent plus les protections sociales (assurance vieillesse, chômage…) qu’elles peinent à subvenir au besoin de maintenir les services publics restant (éducation, santé, transport en commun…), et leurs personnels toujours au bord de la saturation (notamment à la CAF…), la tête hors de l’eau.

    Mais alors, que proposent-ils d’autres, ces donneurs de leçons de morales et d’éthiques politiques, ces donneurs de leçons d’économies… si ce n’est que pour sauver la stabilité du montant des pensions des retraités actuels, soit le socle électoral de la macronie, de la droite dure, de l’extrême droite… pour sauver les derniers héritiers – mais pas l’héritage, ses droits donc – d’un âge légal de départ à la retraite, à 60 puis 62 ans (les cols blancs/bleus, des cadres rémunérés en salaires variables distributions indécentes de dividendes, quoi, ayant moins cotisés que ce qui est demandé à la population active, actuelle)… pour sauver le pécule de celles et ceux les plus prospères des « trente glorieuses » (et son « insouciance et abondance »)… les générations actives actuelles et les futures, doivent « consentir » à sacrifier, à renier même, les protections sociales, les droits, que leurs parents, grands parents ont profité… et doivent obtempérer sans vote démocratique, et s’aligner aux moins disant social, fiscal, moral, environnemental des « marchés » ?

    Mais que disent donc ces « nouveaux chiens de garde » et autres prêtres de la religion féroce qu’est le capitalisme néolibéral/ultralibéral… tous ces « ploutocrates » défendant une « gérontocratie » quoi… aux plus de 16,5 % de la population française vivant sous le seuil de pauvreté, et à leurs descendances dont 6 d’entre elles, n’ont aucun espoir de trouver une place dans la file d’attente d’un « escalier social » effondré, supplanté par la monté en puissance d’IAs, de « machines »… ? Que l’extrême droite les sauvera ?

    https://www.liberation.fr/societe/a-lage-de-la-retraite-25-des-plus-pauvres-sont-deja-morts-20211201_ZPDCTHANSFAV5L26524QHTQR2E/

    https://www.humanite.fr/social-et-economie/insee/combien-de-millions-de-pauvres-en-france-de-limportance-dune-reponse-precise-a-cette-question

    https://www.ouest-france.fr/economie/social/en-france-il-faut-6-generations-pour-qu-un-enfant-pauvre-s-eleve-dans-l-echelle-sociale-5825757

    Nouvelles données :

    https://www.revue-quartmonde.org/8791

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/5432517?sommaire=5435421

    https://www.france-assos-sante.org/actualite/mort-sociale-les-plus-de-60-ans-de-plus-en-plus-isoles-selon-le-barometre-2021-des-petits-freres-des-pauvres/

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/06/01/alexis-kohler-entre-msc-et-l-elysee-la-confusion-des-ambitions_6175652_3224.html« 

  3. Avatar de Pad
    Pad

    À quel moment un mécanisme de défense relationnel devient-il un levier de stabilité, et quand bascule-t-il en instrument d’aliénation ?

  4. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Une petite histoire espagnole réelle et contée par un ami espagnol qui a 80 ans , concernant ses parents.

    Quand ses parents se sont rencontrés
    * lui avait 20 ans
    * elle avait 25 ans.
    C’était dans le Castille-Leon

    Ils ont décidé de reprendre une petite ferme : des brebis , des volailles, de l’agriculture , un petit bois pour le feu et le chauffage .
    une autarcie maximale.

    Ils ont eu 4 enfants : 3 filles et un garçon
    * une fille est partie vivre à Madrid
    * une fille est partie vivre à Valladolid
    * le garçon a émigré , dans les années 60, avec sa compagne dans l’Est de France : lui comme maçon et elle comme femme de ménage.
    * une fille est restée au village.

    Ca a duré 75 ans . Ils étaient toujours ensembles.
    La mère est décédé à 100 ans, son mari l’accompagnant jusqu’à ses derniers jours.
    La famille s’est réunie pour les obsèques.

    La fille du village a proposé de son père l’accueillir chez elle.
    Il a refusé.
    Il est resté chez lui. Il n’a plus parlé , il n’a plus mangé.
    Un mois plus tard la famille se réunissait à nouveau pour les obsèques du père.

    J’ai connu plusieurs vieux couples qui lorsqu’un des 2 décédait , l’autre suivait rapidement.

    Leur mode de vie était:
    * une excellente entente
    * un soutien mutuel
    * des décisions en compromis
    * un soutien en cas de problèmes de santé
    * un soutien mutuel en cas de problème émotionnel ( décès familial, stress au travail, …)
    * un encouragement mutuel sur actes en commun de la vie de tous les jours ( alimentation, exercice physique comme la marche , bricolage , cuisine,…)

    *******
    Par contre le divorce et la séparation aurait un impact inverse sur l’espérance de vie

    https://academic.oup.com/abm/article/53/3/255/5001545?login=false

    Le tabagisme et l’activité physique expliquent l’augmentation du risque de mortalité à la suite d’une séparation conjugale ou d’un divorce : données de l’étude longitudinale anglaise sur le vieillissement

    Abstrait
    Arrière-plan
    La séparation conjugale et le divorce sont associés à un risque accru de mortalité précoce, mais les voies biocomportementales spécifiques qui expliquent cette association restent largement inconnues.

    But
    Cette étude a cherché à identifier les variables psychologiques, comportementales et biomarqueurs présumées qui peuvent aider à expliquer l’association entre la séparation ou le divorce et le risque accru de mortalité précoce.

  5. Avatar de Khanard
    Khanard

    @ilicitano

    vous écrivez : « Le tabagisme et l’activité physique », pour le tabagisme je suis d’accord mais l’activité physique ? je pensais au contraire que la sédentarité était néfaste …..

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      @Khanard

      J’ai fait un copié-collé d’une partie de l’étude .
      concernant l’activité physique il faudrait approfondir dans l’étude ( activité ou non activité ??????)

      Complément de l’étude

      La dissolution du mariage est un événement stressant mais courant, avec environ 45 % des mariages se terminant par une séparation conjugale ou un divorce .
      La séparation conjugale et le divorce sont liés à une gamme de problèmes de santé, notamment un risque accru de décès prématuré.
      Des études méta-analytiques, portant sur des échantillons totaux de 6,5 à 600 millions de personnes , indiquent que le fait d’être séparé ou divorcé, par rapport au fait d’être marié, est associé à un risque accru de 23 à 30 % de mortalité précoce toutes causes confondues.
      Cet effet est généralement plus important chez les hommes que chez les femmes, bien que cette différence semble être moins significative à un âge plus avancé .
      Les explications mécanistes de cet effet de mortalité restent cependant mal comprises .
      Une stratégie pour étudier les mécanismes d’action potentiels consiste à remonter à partir des paramètres cliniques à travers les variables:
      * psychologiques,
      * comportementales et
      * biomarqueurs
      pertinentes d’intérêt pour identifier les voies biologiquement plausibles qui peuvent expliquer le risque pour la santé au fil du temps .
      Le présent rapport met en œuvre cette approche dans le but principal d’identifier:
      * les variables psychologiques,
      * le comportement de santé et
      * les biomarqueurs

      qui peuvent expliquer l’association entre: l’état matrimonial et le risque de mortalité précoce.

      1. Avatar de ilicitano
        ilicitano

        Une remarque concernant les vieux couples , j’ai rarement entendu dire :  » c’est de ta faute  »
        l’objectif de cette phrase, n’étant, fin de compte qu’une décharge émotionnelle sur l’autre.

        ==> un transfert qui ne résoud pas un écart de jugement mais ne fait que le déplacer.

        Voir la technique de la métaphore du « singe »
        dans un autre domaine que familial

    2. Avatar de Pad
      Pad

      La Santé, la Condition Physique, l’Exercice, ne sont pas ce que vous croyez !

      On nous rabâche : bouge, sois fit, vis longtemps ! Sauf que les dieux du stade finissent souvent en miettes, à bout de souffle et bourrés de blessures. Et si on remettait les pendules à l’heure ?

      Santé et fitness, c’est pas la même limonade. Le premier dépend d’un équilibre métabolique finement régulé, tandis que le second joue souvent sur l’illusion de la performance, où l’on croit qu’en transpirant plus, on devient invincible.

      Le corps jongle entre catabolisme (dégradation des substrats pour produire de l’énergie) et anabolisme (reconstruction des tissus et stockage d’énergie), une danse biochimique finement régulée par l’ATP et les différentes filières métaboliques.

      Trop forcer, c’est vider ses réserves glycogéniques comme un sprinter qui tente de courir un marathon sur une seule gorgée d’eau. Marathoniens, tri-athlètes et autres surhommes finissent souvent avec des cœurs flapis, des tendons en charpie et un système hormonal en grève. Phidippidès l’a appris à ses dépens : courir trop, c’est mourir trop.

      Mais personne ne touche à nos soirées frisson devant un sprint ou un combat épique ! Voir des athlètes souffrir active nos structures neurobiologiques archaïques et nous file notre dose d’adrénaline sans bouger du canapé. Le hic, c’est qu’on nous vend la souffrance comme raccourci vers la reconnaissance sociale et la santé, comme si transformer son corps en champ de bataille était une idée brillante.

      Alors, on fait quoi ? Se vautrer en pyjama devant une pizza XXL ? Mauvaise pioche.

      L’obsession du sport conventionnel à basse intensité et répétitif ? Un mirage énergétique qui repose sur une mauvaise compréhension du métabolisme. Le système aérobie permet des efforts prolongés via l’oxydation des lipides et des glucides, tandis que l’anaérobie lactique mise sur la glycolyse rapide et la fermentation lactique pour fournir un surcroît d’énergie en cas d’urgence. Jouer en permanence sur une seule de ces filières crée un déséquilibre physiologique, menant à une inefficacité énergétique et un risque accru de surentraînement.

      Le corps humain n’est pas conçu pour une dépense constante d’énergie sans récupération adéquate : le métabolisme aérobie alimente les efforts prolongés, tandis que l’anaérobie permet des explosions de puissance… mais à quel prix ? Un excès d’un côté ou de l’autre, et c’est la panne sèche.

      Pour être réellement efficace, un entraînement doit dépasser un seuil d’intensité précis. En dessous, aucun stimulus ne déclenche les adaptations bénéfiques. La clé ? Des séances courtes, intenses et espacées, plutôt que des entraînements longs et inefficaces. Ce qui compte, c’est le bon dosage : adapter l’intensité et la fréquence de l’exercice aux capacités réelles du corps. Une approche fondée sur la périodisation et la variabilité du stimulus permet d’optimiser la plasticité mitochondriale, maximiser la production d’ATP et éviter l’épuisement prématuré des réserves énergétiques.

      Autrement dit, l’équilibre entre effort et récupération est une condition sine qua non pour une adaptation physiologique durable. En clair, viser l’impact, pas l’épuisement.

      Et pour le bien-être absolu ? Vivre en couple semble être une sacrée potion magique. Pourquoi ? Parce qu’au moindre pépin, on peut toujours se tourner vers l’autre et souffler, l’air solennel : « C’est de ta faute ! »

      Et si finalement, la clé de la longévité n’était ni dans l’excès, ni dans l’inaction, mais dans l’art subtil de ménager son organisme… et d’avoir quelqu’un sur qui râler ? 🙂

  6. Avatar de gaston
    gaston

    Parfois au lieu d’entendre « C’est de ta faute », on entend « Miaou, miaou, miaou », et là ça tourne mal :

    https://www.youtube.com/watch?v=IXn90ZcGd3c

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  1. @Mango Absolument essentiel, à l’heure actuelle, que chacun-e dévoile sa propre définition du « bon sens »… …à l’heure où de nombreux…

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