Illustration par Stable Diffusion
Il y a près de huit ans, le 9 novembre 2016, je m’affligeais ici de l’élection de Donald Trump à la présidence des État-Unis dans les termes suivants :
Un proto-fasciste va diriger la plus grande puissance mondiale
Il ne s’agit plus simplement de la Turquie, ou plus près de nous, de la Hongrie ou de la Pologne, un proto-fasciste va diriger aussi les États-Unis, qui restent devant la Chine, la plus grande puissance mondiale.
Peuples de la Terre, n’avez-vous donc trouvé comme manière de prévenir l’extinction qui vous menace que le passage au stade d’insectes sociaux : devenir abeilles, fourmis ou termites, qui bossent ou glandent, mais de toute façon ferment leur gueule ?
Le danger a cessé d’être lointain, peuples de la Terre, il est déjà très tard, réveillez-vous !
À l’époque, j’avais le sentiment d’être le seul à lui coller cette étiquette. Quoi qu’il en soit, nous n’étions qu’une poignée à avoir démasqué le personnage.
Huit ans plus tard, tout le monde qualifie Trump de « fasciste », ses amis aussi bien que ses ennemis, mais cela ne fait ni chaud ni froid à quiconque et une moitié au moins de l’électorat américain s’apprête à voter pour lui.
Autres temps, autres mœurs, une chose est claire en tout cas : l’inutilité absolue des lanceurs d’alerte.
Laisser un commentaire