Blog de Paul Jorion

5 réponses à “Vidéo – Grands chambardements : France & États-Unis”

1. 

   Hervey

   24 juillet 2024 16h26

   Oui et votre touchante sensibilité qui accompagne votre analyse … vient rappeler cet « insupportable » toujours prêt à refaire surface.

   Trump doit craindre aussi le bagage judiciaire de Kamala Harris, excellemment armée pour rappeler au cours de cette campagne le genre de personnage qu’il est et la collection de forfaits qu’il porte comme autant de joyaux sur sa couronne.
   Sur le ring, les coups vont pleuvoir …
   … et c’est là que devrait être rappelée Niki Halley.

   (Je dois navigue en plein polar. Déformation)

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2. 

   pierre guillemot

   24 juillet 2024 17h06

   Juste pour faire la leçon à mon ainé (de plusieurs mois).

   Rosa Parks s’est assise sur une place « blanche » dans l’autobus de Mongomery le 4 décembre 1955, et a été condamnée à 10 dollars d’amende le lendemain. Je ne me rappelais pas que c’était il y a si longtemps. Martin Luther King a donné à Playboy l’interview qui a marqué son installation définitive dans la célébrité en janvier 1965 (repris dans « The Playboy Interview, the Essentials » ; ses propos sur la qualité humaine déplorablement médiocre des afro-américains l’auraient envoyé devant les tribunaux s’il les disait aujourd’hui.)

   La mère de Kamala Harris n’est pas Amérindienne, elle est Asian American, née à Madras de caste brahmane, et scientifique d’importance en hormonologie. Son père est né à la Jamaïque, pas dans la pauvreté. En faisant le tour du sujet (merci à Wikipedia) on est époustouflé par la densité de réussite intellectuelle autour d’elle ; ses parents auraient quand même leur article si elle n’était pas vice-présidente. Beaucoup mieux que Babrak Obama, et avec le même avantage décisif : elle n’a pas les ancêtres pauvres et opprimés qui tirent psychologiquement vers le bas les « vrais » Afro Americans descendants d’esclaves.

   Ma réflexion gratuite : L’Amérique sait changer de cheval démographique au bon moment. Quand les descendants des Pères Fondateurs ont accepté de se laisser submerger d’Irlandais, d’Italiens et de Slaves à la fin du XIXe siècle ils ont refondé leur pays. Et maintenant, au tournant du XXIe siècle, les Blancs acceptent de gaieté de coeur d’être mis en minorité par des gens de couleur semblables aux meilleurs d’entre eux (l’éthique du travail des Hispaniques en bas, l’excellence des Asian American (Chinois, Japonais, Vietnamiens, Indiens) en haut.

   A côté, les vrais Afro Americans continuent d’être écrasés. Les militant(e)s ineptes qui ont choisi George Floyd, symbole de nullité humaine et sociale, comme héros représentatif, ont l’air d’y tenir. Je les comprends : devant Martin Luther King elles (ils) se seraient senti(e)s insupportablement surplombé(e)s.

   Donc, bonne chance à Kamala Harris. Mais j’aurais préféré Michelle Obama, qui, elle, est vraiment « de couleur », de la deuxième génération seulement après les souvenirs de l’esclavage. En lui demandant d’arrêter de décrêper ses cheveux.

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   1. 

      Paul Jorion

      24 juillet 2024 18h34

      Oui : en effet, quand je dis « Indienne », je veux dire « d’Inde », quand je veux dire « Indien » = « peau-rouge », je dis « Amérindienne ».

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3. 

   Juillot Pierre

   24 juillet 2024 17h19

   Le refus du « roi te touche dieu te guérit » de nommer un premier ministre, issu de la majorité relative prévisible, qui résulterait de son coup de force – ayant dégoupillé et lancé une grenade dans les jambes des membres de l’hémicycle du palais Bourbon, avec la dissolution de l’AN – n’en reste pas moins tendancieux, litigieux tout au plus.

   C’est pas les plus nobles sens de la morale et de l’éthique politique et en politique, qui étouffera pareil ex-pantoufleur du verrou de Bercy, en tout cas. Son seul objectif étant de paraître rester « maître des horloges », encore un temps.

   Car même si la légitimité et constitutionnalité de sa position « Jupitérienne » est aussi indéterminable qu’est encore indéterminé l’ampleur de l’échec de son jeu de dupe disruptif – à somme non nulle – avec l’extrême droite, qui ayant tous deux protagonistes échoués à obtenir une majorité toute relative… cherchent à réécrire en direct-lave, l’Histoire d’une constitution du « monde d’après »… le NFP alliant les « irréconciliables » forces de gauches avec l’écologie… reste majoritaire.

   Mais est-ce que nourrir seulement avec des jeux, aussi envoûtant qu’est fait paraître exagérément l’engouement pour la brûlure ardente du passage d’une flamme, d’un artiste à un autre, d’une athlète à une autre, d’un intermittent du spectacle à un autre gréviste… durant cette période estivale… est-ce que cette nourriture « spirituelle » qui ne mange pas de pain et cette incertitude indécise de la nomination du gouvernement et son chef – qui ne mange pas de pain, sauf pour l’explosion des dettes publiques, et autres socialisation des pertes casinos des hôteliers s’estimant lésés – satisferont plus de 9 millions de familles, enfants, vivants sous le seuil de pauvreté, et leur feront tenir jusqu’à l’échéance ou une rentrée scolaire, « sociétale »… chaotique… se profile, sans parler d’autres gestions néolibérales de « crises » en devenir…?

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4. 

   Arnould

   24 juillet 2024 18h24

   Sur la nomination du premier ministre par le président de la république : certes. Mais si c’est pour que le gouvernement soit renversé à la première motion de censure, ce pouvoir de nomination n’a pas beaucoup d’intérêt, n’est ce pas ? Ou alors je n’ai pas bien compris le système.

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