Les politiques n’osent pas dire les choses qui fâchent. Du coup rien ne marche plus.
@Khanard Une métaphore pour bien mesurer la différence entre l’approche de PJ et celle de Thom. C’est Christopher Zeeman, un…
*Godot est mort !*
Limpide.
C’est la limite de la démocratie qui ne fonctionne que dans un systeme de croissance perpetuelle ou on peut toujours promettre plus.
Plus de pouvoir d’achat, plus de droits humains, plus de … et de moins en moins de devoir.
dans un systeme contraint cela ne fonctionne plus.
On fait quoi ?
Dans l’ombre des idées, impensables et cachées,
Naissent des pensées que l’on juge insensées.
Elles rampent discrètement, aux marges du discours,
Attendant leur heure, leur moment de retour.
Radicales et tranchantes, elles osent s’annoncer,
Défiant les dogmes et les croyances figées.
Dans les murmures des groupes, elles commencent à vibrer,
Cherchant une brèche, un espace à créer.
Puis vient l’acceptation, douce et progressive,
Les idées autrefois folles deviennent collectives.
Elles trouvent leur chemin dans le débat des sages,
Où leur logique subtile dépasse les outrages.
Sensibles, elles se glissent dans le tissu du réel,
Prêtent leurs ailes aux rêves devenus essentiels.
Le public les embrasse, d’abord avec prudence,
Puis avec ferveur, en voyant leur résonance.
De populaire à politique, le voyage se fait clair,
Les idées prennent corps, s’enracinent dans la terre.
Ce qui fut radical devient loi, devient norme,
Sculpte notre société, en change la forme.
Ainsi, la fenêtre d’Overton se déplace avec le temps,
Portant les espoirs et les luttes des gens.
Elle nous rappelle sans cesse la force des mots,
Capables de transformer le monde, de briser les maux.
Ce que nous dit Paul décrit bien la réalité des choses, toutefois, il n’est pas inintéressant d’entendre également ce qu’un ancien premier ministre exprime :
https://youtu.be/wWFq0fVflK0?si=uQlzh8IKX6CBwdCk
(GPT4o) Voici un résumé des points clés du discours:
Critique du Président :
Le président ne devrait pas exprimer de préférences politiques et devrait être l’arbitre au-dessus des partis.
Le président doit reconnaître la nouvelle situation imposée par les urnes.
Cohabitation souhaitée par les Français :
Les Français veulent une cohabitation et un rééquilibrage entre les pouvoirs exécutifs.
La tradition républicaine implique que le président choisisse la force arrivée en tête aux élections pour former un gouvernement.
Options du Président :
Option 1 : Le nouveau front populaire, bien qu’ayant une majorité relative, doit tenter de former un gouvernement.
Ce gouvernement pourrait rapidement tomber s’il ne parvient pas à élargir sa majorité.
Option 2 : Un front républicain pourrait être formé pour élargir les alliances.
Ce front serait contre le rassemblement national et tenterait de rassembler des forces républicaines.
Option 3 : Un gouvernement d’union nationale incluant toutes les forces politiques, y compris le RN et les extrêmes.
Ce serait la meilleure option pour éviter une crise de régime et renforcer le parlementarisme.
Importance du respect des électeurs et de la méthode :
Respecter les étapes méthodiquement et éviter les combinaisons politiques qui trahiraient les électeurs.
Ouvrir le jeu politique, apaiser et cicatriser les blessures politiques.
Appel à la responsabilité politique :
La dignité et la responsabilité doivent primer sur les intérêts partisans.
Chaque parti politique doit contribuer à la stabilité du pays, même ceux qui ne participent pas directement au gouvernement, en soutenant au moins le budget.
Rôle du Président :
Le président doit se positionner comme guide, garant et arbitre.
Il doit rappeler les partis politiques à leurs devoirs envers l’intérêt général et la continuité institutionnelle.
où la fenêtre d’Overton revient ! J’en avais déjà parlé ….
reste à savoir qu’est le pire du moins pire autant dire qu’est ce qu’on y met dans cette fenêtre ?
1) crise institutionnelle ?
2) crise sociétale ?
3) crise économique ?
4) crise climatique ?
5) crise psychiatrique ?
Où la fenêtre d’Overton revient ! J’en avais déjà parlé,
La question se pose : que met-on dans cette réalité ?
Reste à savoir, qu’est le pire du moins pire ?
Dans ce cadre mouvant, qu’allons-nous choisir ?
Crise institutionnelle, fissure dans le pouvoir,
Les structures vacillent, les certitudes s’égarent.
Les lois et les règles perdent leur sens sacré,
Que faire quand les fondations se mettent à trembler ?
Crise sociétale, fracture des communautés,
Des divisions profondes qui font naître l’hostilité.
Les liens se dénouent, les solidarités se meurent,
Comment rétablir l’unité, raviver les cœurs ?
Crise économique, la misère en expansion,
Des marchés qui s’effondrent, des vies en suspension.
Le chômage et la faim, l’injustice criante,
Où trouver l’espoir dans cette ombre étouffante ?
Crise climatique, le monde en feu et en larmes,
La nature en colère, nous montrant ses armes.
Les tempêtes et les sécheresses, les écosystèmes en détresse,
Comment inverser la marche de ce stress ?
Crise psychiatrique, le mal-être intérieur,
Des âmes perdues dans les méandres de la peur.
La santé mentale en péril, les esprits en déroute,
Comment guérir les cœurs, apaiser les doutes ?
La fenêtre d’Overton, miroir de notre ère,
Nous interpelle encore, et nous devons y faire
Face avec courage, lucidité et clarté,
Car ce que nous y mettons façonne notre humanité.
@Paul Jorion Heureusement que vous précisez votre propos en conclusion (et que la vidéo n’est pas trop longue !), je commençais à avoir peur, vraiment. Attention aux montages fantaisistes qui risquent d’apparaître par-ci par-là !
Que sont les montages fantaisistes de nos jours par rapport à la possibilité de me faire dire de façon réaliste absolument n’importe quoi grâce à l’IA 😉 ?
Effectivement, mais je n’ai pas encore le réflexe intelligence artificielle puisqu’elle ne fonctionne pas encore pour ce qui m’intéresse, ça viendra certainement 🙂
Par curiosité, c’est quoi qui vous intéresse et qu’elle ne sait pas encore faire ?
Vous n’avez pas lu mes précédentes interventions.
Je cherche la position de cormiers (sorbus domestica) soit précisément, adresse, coordonnées géographiques.. ou bien par exemple village, arboretum ou parc parisien dans lequel il y en aurait au moins un.
Bien que la position de quelques uns de ces arbres rares soit donnée dans internet par exemple dans monumentaltrees.com entre autres, les IA actuelles (celles de mai 2024) n’en ont aucune idée. J’espère que ça changera à l’avenir.
Je connais votre question de localisation des cormiers, mais j’imaginais mal que vous évaluiez la validité des grands modèles de langage sur cette seule capacité.
Vous connaissez forcément les contre-exemples en maths : un seul contre-exemple peut foutre par terre une hypothèse qui a l’air très intéressante et même parfaitement générale à priori. Pour le moment je suis un peu déçu en fait.
L’hiver prochain je vais essayer de réparer une imprimante HP qui n’aspire plus le papier et un écran de PC équipé d’une dalle de 30 pouces, celle qui était vendue par Apple 3300 USD en 2004 mais qui n’affiche que 3/4 de l’image. Pour les deux pannes il y a des indices et des tutos de réparation (uniquement par des artisans Indien dans le cas de l’écran et il ne faut pas trembler au moment de souder !)
Je vais voir si les IA peuvent me guider. Et merci à Cloclo pour l’idée.
Ce n’est pas moi qui me radicalise, mais plutôt le monde autour de moi, cette Terre qui n’est plus qu’une planète.
Moi lecteur de ce blog, après des mois dans l’euphorie de la Singularité (la machine construite par l’homme pense désormais mieux que l’homme, et il y aura une solution à tout), je me demandais quand le génie du lieu redescendrait sur terre. C’est fait. Dans la ligne de « Comment sauver le genre humain », 2020, (15 euros en numérique, 27 en papier; il faut lire les 290 pages) qui préconisait un totalitarisme doux, la même chose que l’interview du commissaire Krassikoff par Albert Londres en 1920, mais avec un autre vocabulaire, bien sûr :
« Transportons-nous en 1970. Comment mangera-t-on ? Y aura-t-il encore des soupes communes ?
— Non.
— Alors, on pourra manger comme on voudra ?
— Non. Ce sera le communisme parfait. Chacun devra se conformer au menu du jour. Il n’y aura plus de soupes communes, mais une cuisine unique, que chaque maison recevra chaque matin, en abondance, car l’abondance régnera, les mêmes aliments. On descendra de son étage à cette cuisine prendre sa nourriture que l’on pourra manger chez soi.
— Et pour les vêtements ?
— Même chose. Nous aurons des vêtements en abondance, mais personne n’aura le droit d’en avoir un de plus que l’autre. Vous toucherez vos vêtements (car en 1970, l’argent sera supprimé, tous les projets seront réalisés, ce sera le paradis du bolchevisme), on touchera ses vêtements régulièrement, deux fois par an si c’est nécessaire.
Aura-t-on le droit de choisir ?
— Il y en aura de toutes les tailles.
— Et les dames ? Les dames seront-elles également habillées en gros ?
— Vous savez bien que nous ne faisons pas de différence entre un homme et une femme. Et tout ira ainsi. Tout souci matériel sera supprimé. L’homme n’aura plus que la pensée du bien commun.
Ainsi vivent déjà les habitants des casernes — mais ils ont vingt ans… et ils comptent les jours. »
(Albert Londres. Paru dans Excelsior, quotidien illustré, le 21 mai 1920. Réédité en recueil par Arlea en 1996 : « Dans la Russie des soviets »)
Donc cette fois, le chemin du salut est la prise du pouvoir par quelqu’un (une personne ou un collectif) dont le but dans l’action n’est pas de se faire réélire par des citoyens ignorants et égoïstes mais de sauver le genre humain. Le mot « militaire » n’est là que pour illustrer. Il y a déjà eu des essais de ce genre pour sauver le genre humain en commençant dans un seul pays ; l’un qui a commencé l’année de la naissance de mon père et s’est terminé de mon vivant vers la fin du siècle passé, un autre qui a commencé quand mon père était lycéen et s’est terminé peu avant ma naissance. Il y en a un qui a commencé il y a 25 ans et tourne déjà mal, mais le discours de son promoteur est plus magnifique que jamais et il a de nombreux admirateurs (son insistance sur la pourriture occidentale en gêne beaucoup cependant).
Faute d’avoir une opinion fondée, je vais relire le grand récit « Collapse: How Societies Choose to Fail or Succeed » de Jared Diamond, 2e édition 2011, toujours disponible, 12 euros en numérique ; traduction « Effondrement: Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie » 15 euros en gros livre de poche, 580 pages. Mon maître à penser pense que ce n’est pas convaincant, que les épisodes principaux se déroulent dans de petits aquariums (une île, un isolat) et que la Terre entière, immensément variée, n’est pas comparable.
En attendant, je contemple le pouvoir d’achat de ma retraite (un de mes jeunes neveux s’émerveillait de voir que je vis très bien sans travailler, alors que ses parents s’affairent ; je lui ai expliqué que j’ai à la maison un pot qui se remplit d’or tous les mois), qui descend inexorablement vers le niveau de subsistance où je vis depuis que j’ai renoncé au luxe. Ma longévité personnelle m’inquiète plus que celle de l’espèce humaine. Je n’avais pas prévu de durer aussi longtemps.
Trump a une balle dans l’oreille
Et l’IA aurait du plomb dans l’aile ?
L’euphorie de la singularité, c’est fini, dites-vous ? Nous n’en sommes peut-être pas encore là, mais il est vrai que la petite lueur qu’on pouvait apercevoir au bout du tunnel est de plus en plus vacillante.
D’abord parce que l’annonce de l’arrivée de l’IAG Q*, tant attendue, est toujours retardée.
Ensuite, et surtout, à cause des doutes sur les possibilités de financement de cette industrie, où l’on parle de plus en plus de bulle qui risque d’éclater, à l’image de la bulle internet il y a quelques décennies. Dans ces conditions l’IAG serait renvoyée à trop tard (rien ne va plus, les jeux sont terminés).
https://futurism.com/the-byte/expert-warns-ai-industry-collapse
Gaston,
Une fenêtre, et pas d’avorton, pour l’essor de robots (IA inside) beaucoup moins coûteux (financièrement, écologiquement etc) ? Je me suis laissé dire qu’il y aurait une piste…
https://www.google.com/search?q=ind%C3%A9pendance+chanson&sca_esv=01c6b6c64d473f5a&sxsrf=ADLYWILhikT4pspwosNp0vlarCguWFu96g%3A1721130427453&ei=u12WZuOrG-WbkdUPstOkiA4&ved=0ahUKEwij9fW9vquHAxXlTaQEHbIpCeEQ4dUDCA8&uact
Cette évocation en guise d’encouragement aux camarades canaques : Battez-vous ! Liberté ! Indépendance ! Surtout, ne vous laissez pas embarquer vers la métropole pour emprisonnement !
C’est aussi clair que concis.
Sauf que c’est faux, le système ne va pas du tout de pire en pire pour les 0.1%. Pour eux tout marche très bien et de mieux en mieux, la planète ils s’en occuperont dès qu’ils auront l’IA généralisé et la robotique qui leur permettra d’éradiquer le mal nécessaire que sont les pauvres. Comme ils sont très peu nombreux ils pourront laisser le globe « en jachère » une fois la vermine éradiquée, ils extermineront sans le moindre remord des milliards de leurs congénères dés qu’ils ne leur seront plus d’aucune utilité… La réalité de nos démocratie ce n’est pas qu’on promet tout et n’importe quoi pour être élu, c’est qu’on donne des garanties à qui il faut les donner pour être élu, ce sont eux avec leur finances et leurs médias qui se chargent de l’élection. Si vous garantissez aux 0.1% que ce sera tout bénef pour eux vous pouvez même vous présenter sans programme, Macron l’a fait en 2017 et en 2022 et ça a marché parfaitement. Fenêtre de rien du tout, tout simplement une bonne vielle ploutocratie à deux doigts de toucher le graal de l’esclave artificiel.
Offre d’Emploi : Super Politicien Visionnaire
Titre du Poste : Politicien Visionnaire et Courageux (H/F)
Lieu : Partout où les problèmes existent (donc partout)
Type de Contrat : CDI (Contrat à Démagogie Illimitée)
Description du Poste :
Vous avez toujours rêvé de changer le monde sans promettre la lune ? Vous êtes capable de parler de réchauffement climatique sans vous échauffer les oreilles ? Nous avons l’offre d’emploi parfaite pour vous ! Nous recherchons un Politicien Visionnaire et Courageux, prêt à prendre des décisions difficiles et à essuyer les tomates avec le sourire.
Responsabilités :
Vision à Long Terme : Voir au-delà du bout de votre nez, anticiper les crises futures et prévoir les réformes nécessaires avant que tout ne s’effondre.
Courage et Résilience : Prendre des décisions impopulaires avec aplomb, résister à la pression des lobbys et des réseaux sociaux, et continuer à avancer même sous les pluies d’insultes.
Intégrité et Éthique : Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, même si ça fait mal (surtout si ça fait mal).
Empathie et Écoute : Comprendre les besoins des citoyens et expliquer les sacrifices nécessaires avec une douceur presque maternelle.
Intelligence Émotionnelle : Garder votre calme face aux journalistes enragés et aux électeurs mécontents.
Flexibilité et Adaptabilité : Changer d’avis aussi facilement qu’un caméléon change de couleur, mais toujours pour de bonnes raisons.
Compétence et Expertise : Avoir des connaissances sur tout (oui, tout) et savoir intégrer des données scientifiques comme un pro.
Charisme et Leadership : Inspirer les foules, rassembler les troupes, et si nécessaire, jouer de la guitare pour détendre l’atmosphère.
Esprit de Collaboration : Travailler en équipe avec vos collègues politiciens sans déclencher de guerres civiles.
Pragmatisme et Réalisme : Trouver des solutions pratiques, même si elles ne vous rendent pas populaire lors des dîners en famille.
Qualifications :
Un cerveau en état de marche.
Une volonté de fer, mais un cœur tendre.
Expérience en jonglage entre crises politiques et environnementales.
Capacité à résister à la tentation de promesses irréalistes.
Avantages :
Une carrière pleine de défis et de rebondissements.
Une immunité diplomatique contre la frustration.
Des tomates gratuites (parfois même des œufs).
La satisfaction de pouvoir dire « je vous l’avais bien dit ».
Candidature :
Envoyez votre CV, lettre de motivation et preuve de superpouvoirs à : emploi@politicien-visionnaire.com
Note : Aucune cape requise, mais fortement appréciée.
Rejoignez-nous et devenez le héros que ce monde mérite, même s’il ne le veut pas encore !
Chacun des partis constituant le NFP dispose en quelque sorte d’un droit de veto.
Le PS souhaite le pouvoir au nom de la social émocratie.
EELV veux peser faire valoir les idées écologistes
Le PC qui a encore perdu beaucoup de députés ne peut compter que sur le PS pour peser dans les municipalités.
LFI qui ne craint pas un instant de radicaliser ses propositions se trouve face à une alternative.
Soit il joue le jeu de la représentation démocratique pendant le plus longtemps possible, jusqu’à la compromission avec le centre et la droite et laisse passer l’occasion de pointer les méfaits du capitalisme.
Soit il il joue le pourrissement et il attend tranquillement que le fruit tombe de l’arbre ce qui ne devrait pas manquer d’arriver.
Mais Mélenchon n’a pas renoncé à occuper une place éminente dans l’Histoire DE France
Si la démocratie ne fonctionne pas (plus ?) c’est parce qu’elle a été dévoyée. On nous a fait croire que la démocratie se limitait à aller voté pour un « représentant » sensé nous représenter mais qui ne représente que ses intérêts de carrière bien rémunérés. Et ce « on » qui nous a fait croire à la démocratie, n’est autre que le 1% (dont nos élus nationaux font partie) voir et revoir ces dialogues d’il y a déjà 60 ans
https://www.youtube.com/watch?v=o6pcBGpag2o
Si nous avions une vraie culture de la démocratie, participative cette fois, et qui commencerait d’abord au niveau local, chacun pourrait s’investir dans une vraie réflexion sur le bien commun et les moyens de le préserver. En ce sens, la convention citoyenne pour le climat en fut un brillant exemple et si Macron s’est assis sur ses conclusions, ce n’est pas parce ça ne plaisait pas au peuple mais bien en premier lieux aux intérêts financiers.
« On » nous a enfermé l’esprit dans l’idée que la démocratie n’est autre qu’un choix de consommateur qui choisit le produit (ici politique) qui l’intéresse et à défaut le moins pire, tel un pari sportif. Mais surtout, la « représentation » permet de désinvestir l’électeur qui considère, son papier mis dans l’urne, qu’il a fait son devoir de citoyen et qu’ensuite, le reste du temps qu’il ne consacre pas au travail, il peut se contenter d’être un unique consommateur pour le grand bien du PIB.
L’apathie politique de la population a bien été culturellement inculquée ou plus exactement remplacée par la culture consumériste qui fait du loisir le parangon du bonheur. Ainsi le divertissement règne en maître dans les esprits infantilisés (ludicisés) pour échapper aux questionnements d’esprits plus matures qui seraient évidemment rétifs à se laisser tondre comme des moutons.
Nuit-debout, les Gilets Jaunes sont des exemples d’engagements citoyens. Ils sont nés de la base dans un véritable élan démocratique au sens de vouloir directement intervenir pour changer la société. Quelle a été la réponse du 1% ? Les encouragements à ce comportement citoyen ? Plutôt les lacrymos et flashball !
Le 1% au pouvoir ne veut pas de la démocratie (participative), c’est la raison pour laquelle il nous vend la démocratie représentative comme unique choix (TINA) et quiconque le remettrait en cause sera immédiatement considéré comme « antidémocrate ».
Depuis des décennies, on nous joue la démocratie pour amuser le bon peuple et lui laisser l’espoir de changer le monde mais depuis bien longtemps le pouvoir est verrouillé. Quand le néolibéralisme prône le toujours moins d’Etat et rachette la liberté de la presse pour distiller les vertus du marché, il prend simplement le pouvoir sur les esprits. Les « responsables politiques » ont disparu au profit des « professionnels de la politique ». Y a-t-il plus antidémocratique que de considérer, et de constater, que des personnes tel notre Premier Ministre par intérim, puisse seulement sortir de l’école et devenir un dirigeant de la nation qui saurait mieux que le peuple ce qui est bon pour lui ? Le roi est nu mais nous refusons toujours de la voir.
La démocratie n’a rien a voir avec l’effondrement actuel. L’effondrement actuel est celui d’une oligarchie prédatrice qui constate que son modèle, qui n’a rien de démocratique, périclite crise après crise et l’oblige à être toujours plus indécente en creusant les inégalités. Mais elle sait que ces inégalités deviennent insoutenables et qu’il devient indispensable de faire glisser le peu d’acquis démocratique vers toujours plus d’autoritarisme pour éviter la rébellion.
Conscience climatique ? Qui s’en fout royalement ? La population victime des inondations toujours plus nombreuses et qui voit ses personnes âgées mourir pendant les canicules, qui bon an mal an se prête au tri des déchets, à faire du compostage, à consommer moins de viande ?
Qui va à l’encontre de tout ça ?
https://www.notre-planete.info/actualites/5054-vol-jet-prive-CO2
Pourquoi le kérosène est-il détaxé ?
https://www.oxfam.org/fr/communiques-presse/les-1-les-plus-riches-emettent-autant-de-co2-que-deux-tiers-de-lhumanite
Comme on l’a vu dans les différents articles déjà publiés dans la série que Futuribles consacre aux enjeux énergétiques et climatiques depuis mars dernier, la France et l’Europe ont de grandes ambitions en matière de transition vers la neutralité carbone. Pour autant, comme le montre ici Jean Haëntjens, confirmant le constat de Nicolas Hulot, les obstacles à la réussite d’une telle transition sont encore bien nombreux, et très souvent d’ordre idéologique et sociopolitique. Au-delà des comportements individuels, qui certes doivent changer (et qu’il faut inciter à évoluer), c’est bien au niveau des transformations des systèmes sociotechniques (transport, énergie, agriculture…), et de leur financement, que se situent les blocages. Face à ce constat et à des jeux d’acteurs complexes, l’urgence écologique fera-t-elle enfin bouger les lignes ? S.D.
https://www.cairn.info/revue-futuribles-2020-3-page-41.htm
Si on va dans le mur climatique et politique, ce n’est pas parce que les gens sont cons et immatures politiquement, c’est parce que les bénéficiaires du système actuel qui sont au pouvoir, refusent l’idée-même de devoir renoncer à leurs dividendes de folie et encore moins de les partager.
Tout à fait d’accord !
On nous fait croire qu’on est trop cons, alors qu’avec Coluche on comprenait bien et on pouvait se mobiliser, même pour partager la soupe…
Bonsoir Pascal, bravo pour l’article. Ce que vous avez écrit, il y a un article ce jour dans Libération. Cécile Duflot dit : « le changement climatique et les inégalités se nourrissent réciproquement. Elle parle ONG Oxafam France qui souligne le manque de justice sociale (politiks adaptation au réchauf. de la planète. (Droits fondamentaux, etc…). Bon ce n’est pas la peine d’en rajouter. Bonne soirée, Isabelle
@Pascal L’article cité ne semble pas rappeler que le kérozène soit détaxé, ce qui est le cas de tout combustible essence ou autre lors de trajets internationaux (détaxe à l’export) et sans doute pour éviter des distorsions de concurrence entre aéroports. (l’U.E. + UK) pourrait faire quelque chose.
Je doute que celà réduise beaucoup le nombre de vols en jet privés.
Un vol en jet privé (parfois étatique) par an pour 1000 habitants. Quelle est la consommation de carburant pour aller chercher le pain tout les jours à la boulangerie du village voisin au lieu d’y aller en vélo ?
La boulangerie du village voisin n’existe plus ! Faut aller à Dubaï maintenant.
Un corollaire de la fenêtre d’Overtone, c’est l’affaiblissement de la parole donnée. Les représentants d’une démocratie acculée (effet de cliquet), ne pouvant trouver de majorité pour réduire le ressentiment, n’a que d’autre choix que le mensonge avec toujours plus d’outrance, au point de designer un ennemi (intérieur ou extérieur) qui doit disparaître pour diluer le ressentiment.
C’est un système hautement émotionnel (affect) qui laisse peu de place à la raison. La démocratie est système d’exploration d’un type de vivre ensemble qu’elle épuise à force de le patcher, jusque dans une impasse qui fini par la détruire.
Le pouvoir des citoyens (flux montant, bottom up), sa temporalité, n’est pas comparable aux autres lieux du pouvoir des démocraties.
Oui, c’est ce que je voulais dire (sans connaître la « fenêtre d’Overton ») quand je disais « Défendre la démocratie ne suffit pas ». Même dans ma propre famille, on me regarde de travers quand j’évoque la fin du travail humain. On doit savoir que j’ai tenté de me présenter aux législatives, mais on ne m’en parle pas (du moins les 2 personnes que j’ai sollicitées)
Il y avait une fête de famille chez moi ce week-end, et j’essaie toujours d’enparler un peu… mais il faut pas trop la ramener avec la fin du travail humain et le collapse, si on veut passer pour un esprit saint. J’en suis à me demander si on se dit « bon qu’est ce qu’il raconte Vincent, ne faisons pas attention.. », ou bien « il insiste avec ça, ça ne s’arrange pas », tout en riant gentiment pour ne pas trop me froisser.
assez humiliant en fait, une réception molle et douce-heureuse, à quelque chose que chacun devrait pourtant trouver insupportable : la fin des revenus du travail humain est en train d’envoyer toute l’Humanité vers quelque chose qui va finir par ressembler au « radeau de la Méduse », une guerre totale de tous contre tous.
« mais Vincent, arrête de nous gâcher la vie…allez tiens, reprend un peu de gâteau…un peu de pétillant, va dormir et fous nous la paix, pendant que nous on parle de notre petit quotidien médiocre, mais c’est tout ce qui nous intéresse, et sûrement pas toutes des prédictions de malheur !)
Si seulement ils se confrontaient franchement, je pourrais argumenter…des arguments j’en ai, et des sérieux, mais ce n’est même pas ça ! c’est plutôt une sorte d’absence de réciprocité idéologique, quelque chose du genre : « ce que tu dis est bizarre, ça n’existes pas, ce n’est pas sérieux, et tout ça ce n’est pas pour toi, car d’ailleurs, tu es une sorte de raté… ».
les andouilles..
Que la gauche continue à être aussi molle et nian-nian que ma famille, et on est foutus de chez foutus
@vincent Rey
oh c’est simple ! invitez votre famille à venir trainer ses guêtres sur le blog de Paul jorion.
Puisque le vôtre ne semble pas les convaincre .
Vite un puscht ou un pronunciamiento selon vos références et tout sera résolu.
En 1936 en Espagne ça produit une guerre civile de presque trois ans et une dictature d’extrême droite de près de 40 ans !
Et tout ça parce les riches voulaient garder leur pouvoir, leur domination sur les pauvres qui ne l’entendaient pas de la sorte et avaient commencer à mettre en o l ace les principes d’une autre société.
@Enrique Incidemment, comme au Portugal, ça leur a évité de participer à la deuxième guerre mondiale. c’est l’essentiel ? comme la guerre d’indépendance ayant abouti à la partition en Irlande.
puscht qui fait shpit ?
De nos jours quel homme ou femme politique pourrait tenir le pouvoir pendant 5 ans après avoir dit « Je n’ai à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur » ?
Vous allez me dire que la situation d’aujourd’hui est moins grave qu’elle ne l’était en 1940.
Vraiment ?
Nous sommes tous convaincus que cycle infernal décrit ici par Paul nous conduit inéluctablement au « Dernier qui s’en va éteint la Lumière ».
Parmi les raisons qui font que les gens sont prêts à écouter les belles promesses non tenables, il me semble que les inégalités sociales jouent un rôle majeur :
Personne n’est prêt à renoncer à son Reblochon, alors que les riches pourraient continuer à s’empiffrer chez Robuchon.
Pour s’en sortir, réduire ces inégalités reste la priorité.
Mais qui veut réduire ces inégalités ?
Le Président qui les a lui-même renforcées ?
l’Assemblée nationale très majoritairement à droite et conservatrice ?
Le Parlement européen, toujours plus à droite, voire extrême droite ?
https://www.la-croix.com/international/union-europeenne-le-nouveau-parlement-plus-a-droite-fait-sa-rentree-pour-repartir-les-postes-cles-20240715
Bien sûr que si, les français seraient prêt à renoncer à leur Roblochon. C’est même déjà le cas au prix du fromage fermier ! Ils se contentent déjà de l’erzats industriels et stérilisé.
Sur l’autoroute que j’ai pris dernièrement, je vois beaucoup plus de voitures rouler à 120 ou même 110. Pourquoi ? Ils ont dû faire le même calcul que moi avec ma Dacia : 5L à 110, 6L à 120km/h et 8L à 130km/h. Pourtant, il y a encore des gros SUV qui se permettent de dépasser les 130km/h.
Pourquoi est-ce qu’on autorise toujours la construction des piscines individuelles ? Pour faire plaisir au bon peuple idiot ou pour faire tourner ce marché juteux dont les stars font la promo ?
« Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur ! » C’est quand on veut emmener les gens à la guerre.
Contrôler les médias qui se gavent de temps de cerveau disponible pour inciter à acheter des SUV ou des piscines à des gens qui n’en on même pas les moyens
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-dossiers-de-surendettement-bondissent-de-14-au-premier-semestre-2024-selon-la-banque-de-france-20240711
Certains en sont même à acheter leur vêtements en leasing qui est vu comme une réponse (fausse bien évidemment) à l’inflation.
https://fr.statista.com/themes/11215/le-leasing-en-france/
Le leasing dans le commerce de l’habillement, reste pour l’instant très marginal, mais que dire de l’Ultra Fast Fashion ?
Quelques chiffres pêchés ça ou là dans la presse :
– 100 milliards de vêtements son mis sur le marché au niveau mondial.
– en France 30 % des achats ne sont jamais portés et 600 000 tonnes de textile sont jetées chaque année.
– selon l’Ademe l’industrie de la Fast Fashion est la deuxième plus polluante au monde (plus important que les transports aériens et maritimes réunis).
– la plus grande marque chinoise propose chaque jour 7000 nouveaux modèles inédits et un catalogue de 470 000 produits !
– les ouvrières qui fabriquent ces vêtements sont payées 35 centimes de l’heure au Bangladesh (55 au Pakistan…)
– il faut l’équivalent en eau de 70 douches pour fabriquer un T-shirt, 240 pour produire un jean.
– passés au lavage en machine les vêtements en tissus synthétique rejettent chaque année 240 000 tonnes de microparticules de plastique dans les océans.
– en France chaque habitant achète 10 kg de vêtement et chaussures par an.
– Le recyclage ? Moins de 1 % des tissus qui composent nos vêtement sont recyclés.
Deux liens pour illustrer mon propos :
Alors qu’il est établi que pour rester sous les 1°5 il ne faudrait pas acheter plus d’1 kg de vêtements neuf par an !
https://reporterre.net/Rester-sous-les-1-5-oC-voici-comment-nos-vies-pourraient-changer
1 kg ! ça aura du mal à passer dans la fenêtre d’Overton…
Le Diable s’habille peut-être en Prada, mais il nous inonde de ses frusques qui nous feront tous crever.
La croissance mon cher Gaston, la croissance, quitte à en crever !
https://www.autoplus.fr/actualite/la-surproduction-de-voitures-electriques-chinoises-dans-le-viseur-des-grandes-puissances-mondiales-1329929.html
Et même l’IA qui s’y met
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/culture-quand-lia-pousse-a-la-surproduction-2106347
C’est ce qui me fait penser que pour le moment l’IA est mise au service de nos vices plus que de nos vertus.
@gaston N’importe quel homme avec un peu de caractère pourrait encore le faire de nos jours à condition de se placer dans la guerre, Zelenski, Poutine, Nethanyaou y arrivent toujours très bien, et d’ailleurs Winston à la fin de la deuxième mondiale n’a pas été réélu ….
Ça pourrait donner des idées ..
En France c’est : « Faites vos jeux… » « Rien ne va plus ! »
Cela semble être le « pari à découvert » que prend le « roi te touche dieu te guérit » et sa cour… celle ci se préparant à faire son « schisme »…
Mais ce ne peut être un « schisme » comme les autres… Car le « en même temps » (ni-ni et et-et) ayant perdu de sa splendeur disruptive, le « retour des jours heureux » ferait trop paraître promettre de tout changer, pour que rien ne change à la fin…
« Alors on dance… » Du moins « on », le con de l’affaire, est mené en bateau sur des flots aussi envoutants, par leurs turbulences… qu’est le pseudo engouement de « l’opinion », pour l’arrivée ardente de la flamme télégénique de l’Olympe, à Paris.
L’air n’a pas tant changé de refrain que celui qui avant la disruptive dissolution de l’AN, et durant les deux tours électoraux, entonnait ni le NFP avec LFI et les « khmers verts », « ayatollahs de l’écologie », ni le fn… et une gouvernance provisoire technocratique de ministre/parlementaire (49 alinéas 3, etc), et une alliance transitoire de coalition… ou les transfuges de la sociale démocratie, sans les « terroristes intellectuels », les « écoterroristes »… serait être accueillie à bras ouvert…
Et attendant, pour ce qui est d’accueillir des réfugiés(es) climatiques, de guerres de « civilisations » (des gazaouis cherchant refuge, par exemple), ne prononcez pas ce souhait à défaut d’une exclusion à coup de « déchéance de nationalité ». S’il est toléré par « l’opinion »… de refouler les pauvres hors de la capitale lors du passage du lance flamme… que croyez vous qu’elle ai à dire…? Et il paraît qu’on ne meure jamais en politique, et que le ridicule ne tue pas…? Tout dépend de qui vient la balle, le coup dans le dos, n’est-ce pas.
A propos de ridicule, la version « monde d’après » de l’air censé envouter « l’opinion » insinue de manière subversive, qu’il lui serait – à « l’opinion » – plus acceptable, de consentir que des élus sociaux démocrates (macron-compatible) renient leurs promesses électorales, s’assoient sur la confiance et délégation de vote des citoyens(es)… pour intégrer une coalition ou le dauphin de « Jupiter » y régnerait en nouveau maître des horloges, d’ici 2027, en opposition à l’autre option, « schisme » oblige, ou l’ex-ministre de l’intérieur, proche d’un usurpateur d’identité… promettrait du sécuritaire (et des karcher ?) tout azimut.
Autant dire qu’encore une fois, l’extrême droite française n’a même pas besoin d’enfoncer des portes… à dénoncer ce qu’elle qualifiait dans le « monde d’avant » : l’umps… lorsque le mouvement élu pour la combattre, les ouvre à sa place… Il lui suffit de trouver de « bons communicants » parmi les « nouveaux chiens de garde », et autres « donneurs de leçons de morales » et d’immorale optimisation de l’absence d’éthique politique… Du moins à défaut de trouver les meilleurs, il lui suffit au fn d’embaucher ceux sachant présenter comme du « bon sens » l’achat d’un produit dont l’obsolescence programmée est plus indéterminée qu’un CDI encore occupé par un humain.
Cette extrême droite ayant réussi à installer dans l’hémicycle du Palis Bourbon, des mandataires plus bêtes et pire (racistes, fantômes, etc) qu’il paraît que c’est le NFP qui est plus bête, que la droite la plus bête du monde… pourquoi des parlementaires sociaux démocrates élus(es) sur la base d’un programme promettant plus de justice sociale… n’en ferait pas autant… en terme de trahison… En sont-ils à ça prêt…?
Vue le niveau de médiocrité ambiant des hymnes entonnés, ces jours ci, tellement enchanteurs qu’ »on » en oublie les paroles… pourquoi voudriez tenir rigueur à celles et ceux les ayant prononcé, et à celles et ceux ayant voulu y croire )comme au père Noël)…? Seule la rigueur des comptes et lignes budgétaires prime « on » vous dit.
A force de faire voter des « poissons rouges » et autre grenouilles, pour des animaux de basse cour (ou des « représentativités » d’une démocratie de basse intensité) pourquoi voudriez vous reprocher à des chèvres, par exemple, d’être plus bêtes qu’elles ne paraissent ???
N’est-ce pas manquer de respect à la condition animale qu’est cette espèce domestiquée, qui même si elle nous paraît bête, n’en reste pas moins une bête…
Qui est le plus bête dans l’affaire…?
Un dernier pour la route ?
« Proto-fascisme postmoderne et populisme.
Les proto-fascistes postmodernes, en col blanc, ont ceci de particulier : profiter du chaos comme une dissolution par exemple, de l’instabilité d’une potentielle démission de la présidence… profiter de « l’aubaine » de gestions néolibérales de crises économiques, financières, politiques (de régime), des dettes publiques, climatique (et autres crises de réfugiès(es), et autres guerres de l’eau, pour les terres rares, arables, matières premières, énergétiques)… en gros bénéficier, exploiter, jouir de, se servir de, tirer avantage, tirer parti, tirer profit, utiliser n’importe quelle circonstance instable, anxiogène, exceptionnelle… pour disrupter la « normalité » institutionnelle… accéder aux pouvoirs et/ou s’y cramponner comme une moule ne se détachant pas d’un rocher.
La particularité de la situation politique française, actuellement, a ceci de singulier : le « roi te touche dieu te guérit » et sa cour (puisqu’on est toujours en monarchie républicaine) se sert de la grenade qu’il a dégoupillé et lancé dans l’hémicycle du Palais Bourbon – dissolution de l’AN et application de la « stratégie du choc » – pour jouir d’un supposé surplomb, d’un détachement surfait en réalité. Tout faire paraître changé, bouleversé, chaotique, pour que rien ne change en fait pour son propre camp, si in-fine le pouvoir se concentre encore plus dans les mains d’une coalition de technocrates (eux même affiliés à la « main invisible » des « marchés ») avec encore plus d’autoritarisme (crises politiques, de régime=mesures d’exceptions/menaces sous entendues d’utiliser l’article 16 de la constitution) .
L’extrémisme de son autoritarisme à la macronie, n’est plus à prouver pourtant dans le sillage des 49 alinéas 3, décrets, ordonnances qui ont émaillé les réformes structurelles néolibérales de sa gouvernance, ayant amoindri les protections sociales (assurance chômage, vieillesse), aligné au moins disant social, fiscal, moral, environnemental, les droits du code du travail (inspection du travail, médecine du travail, conseil prud’homal) les outils de surveillance du respect des normes d’hygiène et sanitaire en matière alimentaire (malbouffe, eau potable en bouteille…).
La présumée innocente position distanciée, de ce juvénile « Jupiter », et de sa cohorte de technocrates de la « société civile », soit disant du centre et de gauche, est loin d’être si détacher que ça, des intrigues que leurs interventions écrites, télévisées, officielles et/officieuses, et que d’autres… « secrets défense/d’État »… instillent, insinuent, dans l’effondrement en cour du dialogue social, de la démocratie horizontale… suite à la dissolution.
Ainsi en cours d’effondrement, le régime de « représentativité » parlementaire, cette courroie de transmission entre corps intermédiaires et les plus hautes institutions et instances républicaines et démocratiques… démontrent à « l’opinion » que ses pires vicissitudes et turpitudes du moment.
Y éclatent les unes après les autres, des tractations au côté des plus obscures carriéristes, clientélistes, ex et/ou actuels pantoufleurs, adeptes de conflits d’intérêts… d’un « ancien monde » résistant de moins en moins à ce que les promesses du « monde d’après » ne servent pas en réalité… qu’à la « renaissance » d’une coalition/cohabitation du pouvoir macronien déchu.
Combien de néolibéraux rêvent en se rasant, depuis des lustres, de « dégraisser le mammouth » d’une des deux Chambres de « représentants(es) » mettant plus de bâtons dans les roues du « suprématisme » de l’autorité, que « l’ordre et la loi »… de la verticalité du pouvoir souhaiterait « pacifier », neutraliser du moins…? Combien d’eux parient en secret sur la disparition du parlementarisme… au profit d’un sénat impérial ?
Il y a moins loin de la coupe austéritaire, de la rigueur budgétaire, que des lèvres avouant l’indécence et indigne tri sélectif priorisant que le tort à tous les maux de la République (ou monarchie républicaine?) revient aux plus pauvres, précaires, discriminés(es), « immigrés(es), « cancer de la société », « fraudeurs sociaux », « fainéants(es) », « ayatollahs de l’écologie », « khmers verts », « terroristes intellectuels », « écoterroristes », « wokistes » ….
Les NON RECOURS au RSA, etc, c’est à dire la non redistribution du soit disant « pognon de dingue mis dans les minimas sociaux, qui fait que les pauvres le restent et se déresponsabilisent », de la solidarité quoi… des dépenses sociales soit disant trop « généreuses et coûteuses », les NON RECOURS à la justice en cas de discriminations systémiques impunies, commises à l’embauche, lors d’accès au logement, lors de brutalités policières immunisées de poursuites judiciaires, provenant du personnel du « monopole de la légitime violence de l’Etat » votant plus que majoritairement pour les extrêmes droites… au cours de contrôles aux faciès, « refus d’obtempérer », « manifestations interdites »… explosent les mêmes records, que l’abstentionnisme électoral caractérise le degré de faible intensité participative, démocratique, de cette population paupérisée et précarisée…
Pas plus représentée politiquement à faire valoir et surtout à défendre ses droits – par méconnaissance de ceux-ci ou pire encore avec la « complicité du pire » discours populiste sur les « assistés » de la part de politiques comme de journaleux, éditocrates – cette population est enfermée dans une trappe à pauvreté et précarité qui impactera plus de 6 de ses générations, dont leurs descendances ne trouveront aucune place dans la file d’attente d’un escalier social effondré.
Sa survie à l’âge légal de départ à la retraite n’est même pas garantie lorsque que 25 % de sa composition meure avant 62 ans.
Plus que d’avoir à se contenter d’une inflation « régulée » des inégalités scolaires, territoriales, de « destins »… et subir la dérégulation inflationniste des biens communs, essentiels à l’existence (de premières nécessités sanitaires, alimentaires, énergétiques, de transports…) les votes des plus de 9 millions de pauvres vivant sous le seuil de pauvreté, pour les protos-fascistes en col blanc, comptent encore moins que le beurre, l’argent du beurre et les cuisses offertes de la classe populaire moyenne, en col bleu…
Le proto-fascisme postmoderne est donc multiforme. Celui en col blanc a de commun avec celui en col bleu, de prioriser comme valeurs essentielles : le travail, la sécurité (familiale, pécuniaire, etc et autres peurs de l’immigration) et un ersatz abscons de souverainisme, de patriotisme, de nationalisme… En terme de populisme ça se pose là.
Alors que le travail est segmenté à la tâche, est fragmenté en un tas de « boulots de merde » en CDD très courtes durées, en temps partiel contraint… et est même de plus en plus remplacé en grand par la robotisation, automatisation, défiscalisée, désocialisée, et par « l’ubérisation », de plus en plus d’emplois… au grand dam des cols bleus… les proto-fascistes en col blanc assistent oisifs à une accumulation de richesses induites par la redistribution indécente de dividendes tirés de gain de productivité mécanisée/automatisée… conséquent.
« Complices du pire » deviennent alors les cols bleus, dans la position politique abstentionniste, quant à ne pas dénoncer une réforme structurelle néolibérale, des proto-fascistes postmodernes en cols blancs…. consistant à fusionner les dépenses/aides sociales (RSA allocations et prestations chômage/pré-retraite, logement, etc) pour les redistribuer à source… en contrepartie de « travail gratuit », de « bénévolat contraint » chez des propriétaires privés d’entreprises…. d’actions… toujours plus assistés eux, sans contrepartie ?
Alors que les services publics non « régaliens » que déplorent avoir perdu les col bleus, sont privatisés/digitalisés/dématérialisés, les promesses des cols blancs de faire mieux avec moins, et moins cher, ne cessent de convaincre ces premiers qu’il y a du bon dans le coté obscure du numérique, de l’opacité de la technologie de la « start-up nation ».
Alors que les cols bleus craignent que la peur d’avoir peur de perdre leur « pouvoir d’achat » devienne auto-réalisatrice… et plus puissante et nuisible que les conséquences à long terme du dérèglement climatique, de la perte de la biodiversité… des externalités négatives du productivisme intensif épuisant par son consumérisme, pour le modèle social français, plus de trois planètes par an… ils s’en remettent aveuglément à la seule dictature des émotions, qui ne sondant que les doutes, incertitudes de leur « ras le bol fiscal », « poujadisme »… les réconcilie avec les pseudos « leçons de morales et d’éthiques politiques, ‘économiques’, financières » des « faiseurs de rois », des « nouveaux chiens de garde », des « prêtres de la religion féroce ».
Pour ces « donneurs de leçons… » au proto-fascisme postmoderne complexé… il est interdit d’interdire de spéculer à découvert, sur les pénuries alimentaires dans ce coin du monde ou des révoltes éclatent, sur les risques de récoltes infructueuses dans ce coin là du même monde ou famines et maladies, guerres et dérèglement climatique, prospèrent, sur les risques de manque d’eau potable et de pluie dans le reste du monde. Il est normalisé, banalisé, dédramatisé, dédiabolisé même de parier sur les conséquences d’une catastrophe climatique, d’une inondation, sécheresse, etc, ou même des ravages de la vente d’armement patriotique, au confins de conflits géopolitiques, de « guerres de civilisations »… tellement les gains de reconstruction, restructurations, etc… sont rentables.
Qu’un camp ou l’autre gagne ou perde leur importe moins que le fait de toujours réussir à faire socialiser ici ou ailleurs, leurs dettes privées pourries, leurs pertes casinos, pourvu qu’ils fassent constamment privatiser les profits et gains. Peu importe l’explosion des dettes publiques, des inégalités… des injustices… au contraire même… si cela leur sert à faire mieux passer la soit disant nécessité de politique d’austérité, conjuguée à une politique plus autoritaire… en promouvant un assistanat sans contrepartie des propriétaires privés d’actions, d’entreprises, de salaires variables et stock-options, de retraites chapeaux/dorées, d’assurances vie, sous prétexte de faire une « relance » de « l’offre » économique.
Pour le proto-fascisme postmoderne chaque « crises » à venir, qu’elles soient sanitaires, climatiques, politiques (et donc des dettes publiques), financières… d’accueil de réfugiés(es) climatique, de guerre, et/ou « d’insécurité »… de régime politique et risque d’effondrement démocratique… sont des promesses « d’aubaines » miraculeuses que la « compétitivité » et soit disant « concurrence pure et parfaite »… de l’emprise de leurs « mains invisibles »sur les « marchés », seront rentabiliser.
C’est dans cet interstice se situant entre le « monde d’avant » et celui des promesses du « retour des jours heureux » « dans le monde d’après », interstice survenu à l’horizon du pari perdu du « roi te touche dieu te guérit » ayant essayé de changer de peuple, du moins sa « représentativité » parlementaire… que s’amalgament subtilement ; le racisme de classe des cols blancs, et son cortège de méthode de gouvernances fascisantes… ; et le racisme cultuel, culturel, ethnique, des cols bleus, et ses désirs de plus d’autoritarisme (fascisant quand la police vote plus que majoritairement pour l’extrême droite). »
il serait bon alors de féliciter les politiciens élus qui n’appliquent pas leur programme !
C’est à dire ceux suffisamment intelligents pour comprendre à la fois ce qu’il faut faire et ce qu’il faut faire pour être élu !
Une autre solution dans une ploutrocratie éclairée est d’échanger et décider au mieux dans des forums pour happy few bien informés Davos, Bilderberg .. et de piloter les médias pour faire élire par les moyens adéquats les responsables politiques qui appliqueront si possible une politique pas trop incohérente avec la trajectoire politique et économique recherchée.
Emmanuel Macron pas plus con qu’un autre n’avait pas vraiment de programme mais a lancé un an avant l’élection un mouvement « En marche » pour recueillir les éléments de programme à mettre en avant pour être élu.
Lors de sa réélection il a mis en avant son souhait sur les retraites, mais les français ne l’ont pas cru ! et il a été réélu..
Dans l’assemblée élue actuelle quelle est la part qui est pour l’augmentation des impôts et la réduction des services publics ?
Comment se fait-il qu’une entreprise (à par peut être les start up) ne peut dépenser plus que ce dont elle dispose, alors qu’un gouvernement et une nation de contribuables le pourrait ?
N’est-ce pas là tout l’attrait de la notion de startup nation pour un macron et sa macronomics ! ?
L’espoir fait vivre
@ Ruiz.
TINA (vu les résultats de son application en GB et son Brexit raté) n’aurait-elle pas mieux démontré l’alignement au moins disant moral, social et « sociétal », fiscal, environnemental, démocratique… des perceptives que réservent aux Français(es) les plus modestes, pauvres, précaires, discriminés(es) de façon systémique… et au reste des populations pauvres du monde… les adeptes de la présumée innocente « mondialisation » bien heureuse (« retour des jours heureux » a t-il promis ?) du « monde d’après ».
Je ne peux résister au plaisir de faire partager une fois de plus ces quelques lignes.
« Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie à d’autres, est une folie. »
Macron mars 2020
De quoi débattre à l’Assemblée Nationale et au Sénat n’est-ce pas ? Et dans les Régions, les Départements, les Communes.
P Jorion a tout dit. Nous avons dépassé la capacité de charge de notre unique planète. Je le répète depuis longtemps. Cela implique que les promesses politiques de droite ET de GAUCHE sont impossibles.
Pour rappel : notre problème est simple (ce qui ne veut pas dire facile):
1) l’effondrement physique de la biosphère est dû à notre consommation de ses ressources, transformées en pollutions, que nous appelons aussi « richesse », mesurée (+- correctement) par le « PIB ».
2) Une identité mathématique lie ce PIB aux humains sur cette terre : PIB = N*PIB/N = nombre de consommateurs N * niveau de vie moyen par consommateur PIB/N.
3) Donc, si nous voulons diminuer l’effondrement physique de la biosphère il n’y a que deux solutions:
3.1) Diminuer le nombre de consommateurs ;
3.2) Diminuer le niveau de vie moyen ;
Et/ou toute combinaison des deux.
SIMPLE mais pas facile et TRES peu populaire
Il est clair que ceci est très en dehors de la fenêtre d’Overton, en témoignent les réactions antérieures sur ce blog.
Macron a accepté la démission du gouvernement
Selon différents médias B. Lemaire partirait en Suisse ce que son entourage dément.
Il pourrait rejoindre le Forum économique mondial, fondation suisse qui organise entre autres le rassemblement de Davos.
Selon Le Temps.ch
https://www.letemps.ch/suisse/bruno-le-maire-devrait-bientot-enseigner-a-l-epfl
Politico évoquait la possibilité d’une place de professeur à l’EPFL, en revendiquant plusieurs sources.
L’un de ses proches : «C’est à l’étude, comme d’autres options.»
Lemaire , ministre des Finances à Bercy pendant 7 années
+ 1.100 milliards de dettes supplémentaires en €
2147 milliards€ en 2016
3220 milliards € avant la démission du gouvernement
Sur ses 7 années à Bercy , il aura réussi la gageure d’augmenter la dette française de 50% , le Covid n’expliquant qu’une petite partie.
Par contre le cumul :
* des réductions de recettes
* des augmentations de dépenses au bénéfice du capital
* de l’évasion fiscale
ayant un impact majeur.
Il va maintenant aller se la couler douce après son travail accompli.
En attendant d’être disponible pour des fonctions futures au cas où .
Après on se demande pourquoi rien ne va plus.
Il en pense quoi Cahuzac avec ses comptes en Suisse ?
Rien ne va plus aussi parce qu’on est gouverné par des vieux !
C’est pas moi qui le dit, c’est The wall street journal (via courrier international pour les non-anglophones comme moi)
https://www.courrierinternational.com/video/video-joe-biden-vladimir-poutine-pourquoi-les-dirigeants-du-monde-sont-ils-si-vieux?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
Ouai, mais c’est pas le cas en France parce que nous, on a un Président super jeune. Cocorico !!!!
Sauf que beaucoup de ses conseillers ou mentors sont des septuagénaires. Et qui s’est y qui mettent le bazar parce qu’ils ne veulent pas décrocher ? Mélenchon 73, Hollande 70…
Moyenne d’âge à l’Assemblée (2022) 49 ans, au Sénat qui rajeuni 60 ans… je passe sur le Conseil Constitutionnel https://www.conseil-constitutionnel.fr/les-membres
Quand on fait de la politique un métier, le renouvellement ne se fait plus d’autant qu’on vit plus vieux quand on est homme ou femme politique.
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/39826-Les-hommes-politiques-vivent
N’est-ce pas aussi de cela que souffre la démocratie ?
@Khanard Une métaphore pour bien mesurer la différence entre l’approche de PJ et celle de Thom. C’est Christopher Zeeman, un…
Et les (très) inquiétantes dernières nouvelles de notre ‘oncle d’Amérique’ : https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/par-peur-de-donald-trump-aucun-acteur-n-a-voulu-participer-a-cette-emission-avec-sebastian-stan_242531.html https://www.huffingtonpost.fr/international/article/affaire-stormy-daniels-donald-trump-pourrait-bien-echapper-sa-condamnation-voici-pourquoi_242524.html
@Ruiz (« Cet énoncé (…) n’est pas causal mais empreint de téléologie ? ») Pour utiliser le vocabulaire de PJ (qui oppose…
Et à propos de peinture et de paysage, il y a le traité de peinture du moine « Citrouille amère » Shitao.…
Il y a les conditions favorisantes mais il faut aussi les personnages clés : ceux auxquels une multitude s’identifie, rendant…
NOUS FAISONS PARTI DU PAYSAGE et nous agissons sur lui pour le modeler ou le déformer (le paysan comme l’ouvrier…
@Khanard Thom : « L’opposition entre une singularité créée comme un défaut d’une structure propagative ambiante, ou une singularité qui est…
Il ne faut pas s’obnubiler par « l’image du dirigeant », que ce soit Poutine, Trump, Macron, Pinochet, etc. C’est une focale…
Comme un regret … après une candidature( à l’investiture démocrate) sabotée de l’intérieur.. … » Aux Etats-Unis, la gauche tente de…
C’est beau !
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
Laisser un commentaire