@Paul Jorion Je préfère utiliser le mot « mimétisme » à celui d’identification . Histoire de vocabulaire . Dans « identification » il y…
*Godot est mort !*
C’est sûr que ça fait mal à l’ego !
Je n’ai jamais compris comment des partis aussi puissant ne sont pas capables d’anticiper des situations pareilles. Même en France, on est capable d’aller sortir un Macron du chapeau ou un Zemmour et de les mettre en haut de l’affiche à grand renfort de médiatisations !
Qu’est ce qui dans les machines électorales des partis rouillé à ce point ?
Cela est dû, pour beaucoup, au système électoral américain !
J.Biden, malgré ses déficiences cognitives et grâce à son expérience et son intelligence, devrait logiquement réfléchir profondément et céder cette place de candidat à une personne plus jeune, afin d’éviter la chute quasi assurée, des USA dans l’abyme néo-fasciste…
Oui, ce risque que l’on nomme effondrement peut prendre ici des allures connues d’avant l’histoire de l’avénement de la démocratie (en théorie et en pratique)
Cette loi du plus fort se traduisait souvent en réduisant le plus faible à l’état d’esclavage sans autre forme de procès (si l’on peut dire).
Les principes qui portent les valeurs démocratiques ne sont pas unanimement partagées par tous les terriens depuis déjà longtemps mais la nouveauté est que le rapport de force qui va dicter la marche à suivre devant dessiner ce proche avenir, semble s’annoncer en défaveur des partisans des démocraties.
Outre le simple fait que le message soit ou puisse être entendu 5/5, reste que le chemin qui s’en suit derrière, sera long et semé d’embûches.
Bon courage aux générations suivantes.
Nos yeux nous servent à pleurer.
Nos cœurs, à ressentir.
Nos vies … à pas grand chose apparemment.
Tant pis, on aura « vécu » néanmoins.
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Dear President Biden,
Mr. President, in consideration of that respect owed to your office, to its dignity, and that of your own; being mindful of the image of strength that the president of The United States must project to the rest of the world for the safety and security of this world, we humbly ask you to resign, to step aside and deliver the reins of power to another who can fully carry the mantle of that office, and fully safeguard the security of this nation.
It is no shame to suffer a diminution of acumen with the advancement of years; those who recognize that event in themselves and act in the best interest of their stewardship, contrary to their own personal interest, are worthy of a great amount of honor and praise.
In utmost sincerity and respect,
The citizens of the United States of America
————
Cher président Biden,
Monsieur le Président, en considération du respect dû à votre fonction, à sa dignité et à la vôtre ; étant conscients de l’image de force que le président des États-Unis doit projeter au reste du monde pour la sûreté et la sécurité de ce monde, nous vous demandons humblement de démissionner, de vous retirer et de remettre les rênes du pouvoir à un autre qui peut pleinement porter le manteau de cette fonction, et sauvegarder pleinement la sécurité de cette nation.
Il n’est pas honteux de souffrir une diminution de perspicacité avec l’avancement des années ;
Ceux qui reconnaissent cet événement en eux-mêmes et agissent dans le meilleur intérêt de leur gestion, contrairement à leur propre intérêt personnel, sont dignes d’une grande quantité d’honneur et de louanges.
Avec la plus grande sincérité et le plus grand respect,
Les citoyens des États-Unis d’Amérique
———
Mugabe a dirigé le Zimbabwe
Président de l’Union nationale africaine du Zimbabwe
18 mars 1975 – 19 novembre 2017
(42 ans, 8 mois et 1 jour) et ce jusqu’à 93 ans
Il a encore de la marge Biden .
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Le pouvoir peut être considéré comme une forme d’addiction.
Selon Emmanuel Pinto, psychiatre et addictologue, le pouvoir est identifiable et assimilable à une addiction comportementale, tout comme la cyberdépendance, l’addiction aux jeux et l’addiction solaire.
La quête et l’exercice du pouvoir peuvent s’apparenter au parcours des individus développant petit à petit un syndrome de dépendance à une substance.
La sollicitation répétée du circuit de récompense cérébral entraîne une forme de parasitage des fonctions vitales destinées à maintenir l’équilibre de l’individu, au profit de la consommation qui devient progressivement incontrôlable.
Par exemple, certains hommes politiques ou grands patrons s’investissent dans des courses effrénées aux investitures, mandats ou autres honneurs sous couvert de leur passion du bien public ou de leur esprit d’entreprise, négligeant ainsi petit à petit des pans entiers de leur vie personnelle et développant en cas d’échec des réactions que l’on pourrait qualifier de dépressives.
Il est intéressant de noter que, comme une drogue, le pouvoir, sa conquête et son exercice sont désinhibants. Des individus effacés durant leur enfance ou leur adolescence semblent y trouver un espace leur permettant de s’affranchir d’un bon nombre de freins personnels, d’une pression sociale ou d’éléments anxieux.
Ces exemples illustrent comment le pouvoir peut devenir une addiction pour certaines personnes.
Cependant, il est important de noter que chaque individu est unique et que tous ne développeront pas une addiction au pouvoir.
https://www.sos-addictions.org/2016/05/30/le-pouvoir-est-til-addictif/
( Avec l’aide de Copilot pour la 2ième partie)
Comme il y a nécessairement une stratégie derrière les choix des démocrates, je pense que la prestation de Biden en fait partie. Hollywood, maître incontesté du spectacle, en a très certainement écrit le script. Juste en passant, je vois sans problème l’ignoble Trump insulter, déverser son fiel sur Kamala qui, par une manœuvre impromptue, dirige toute cette haine contre une frange de l’électorat encore indécise, le fameux bassin, le ventre mou des démocraties.
Will see !
C’est le cercle rapproché de Biden qui a verrouillé autour de lui début 2023, faisant taire toute voix dissidente.
Suicidaire…So why ? Le cercle rapproché croit encore à sa victoire, et pouvoir en profiter ?…J’ai cru entendre que Obama était venu à la rescousse de Biden. Seraient ils devenus fous ?…Mystère.
Il semblerait que la campagne du Conseil National Démocrate pour évincer Biden a échoué
De nombreux médias ont dénoncé la performance de Biden et appelé à sa démission.
https://www.nytimes.com/2024/06/28/opinion/biden-election-debate-trump.html
Pour servir son pays, le président Biden devrait quitter la course (Éditorial)
https://www.nytimes.com/2024/06/28/opinion/joe-biden-tom-friedman.html
Joe Biden est un homme bon et un bon président. Il doit se retirer de la course. (Friedman)
https://www.nytimes.com/2024/06/28/opinion/kamala-harris-biden-debate.html
Kamala Harris pourrait gagner cette élection. Laissez-la.
https://www.nytimes.com/2024/06/28/opinion/presidential-debate-biden-trump.html
Biden est-il trop vieux ? L’Amérique a eu sa réponse
https://www.nytimes.com/2024/06/28/opinion/ezra-klein-podcast-presidential-debate.html
Après ce débat, le risque de Biden est clair
Cependant :
Barack Obama
https://x.com/BarackObama/status/1806758633230709017
Les mauvaises soirées de débat arrivent. Croyez-moi, je sais. Mais cette élection est toujours un choix entre quelqu’un qui s’est battu pour les gens ordinaires toute sa vie et quelqu’un qui ne se soucie que de lui-même.
Entre quelqu’un qui dit la vérité ; qui sait distinguer le bien du mal et le donnera directement au peuple américain – et quelqu’un qui ment entre ses dents pour son propre bénéfice.
La nuit dernière n’a rien changé à cela, et c’est pourquoi tant d’enjeux sont en novembre.
Et surtout il a le soutien complet de son épouse Jill
https://www.nytimes.com/2024/06/28/us/politics/jill-biden-says-she-reassured-the-president-in-the-moments-after-a-dismal-debate.html
Jill Biden pourrait faire ou défaire la campagne de Biden. Elle dit qu’elle est à fond.
Si le président Biden envisageait sérieusement de quitter la course, la première dame serait la figure la plus importante autre que M. Biden lui-même dans la prise de cette décision.
Il s’est remis en « selle » en Caroline du Nord
Petite info financière des comptes de campagne.
Au 31/05/2024
Biden:
TRESORERIE 91 566 115,96 $
https://www.fec.gov/data/candidate/P80000722/#cash-summary
En cas de démission , que deviendrait cette trésorerie ?
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En attendant la suite ??????
Le prochain débat Trump Biden est prévu le 10 septembre.
L’équipe de campagne de Biden
https://www.nytimes.com/2024/06/28/us/politics/biden-campaign-replace-democrats.html
Il n’y a « aucune conversation » sur le remplacement de Biden, selon un responsable de la campagne
Le responsable a également déclaré que le président Biden s’était engagé à assister au prochain débat présidentiel en septembre.
« Les électeurs démocrates ont élu, nommé, Joe Biden », a déclaré M. Tyler. « Joe Biden est le candidat. »
On verra si les reseaux sociaux ont raison ; il se murmure 3 candidats possible pour remplacer Biden : Michelle Obama, le gouverneur de Californie je ne sais plus le nom et à nouveau Hillary. Alors délire ou pas ?
Gavin Newsom
Le soliton ! Nous y voilà .
Le (bon) soliton, la brute vague, et le truand (Trump), par Timiota, le 6 juin 2016
De cela Paul Jorion a retenu, selon moi, l’aspect « il y a une interaction non-linéaire de plusieurs ondes qui conduit à quelque chose d’identifiable, d »émergent’, qu’on ne verrait pas autrement. Cela correspond dans son analyse aux interactions des crises de différents ordres (écologique, financière, de la complexité), qui interagissent pour perturber de façon forte et comme par une grosse vague des champs qu’on aurait cru à peu près stabilisé ou autonomisé (le marché immobilier US ? le crédit et la monnaie? les centrales nucléaires ? la géopolitique saoudienne ? …).
Le « pas » de la dernière phrase est de trop, je crois-bien, je suis coutumier d’un manque de relecture (>> émoticone avec auréole d’innocence pure<<)
Ce devait être « par », j’ai corrigé.
Les conséquences de cette déferlante sont d’autant plus imprévisibles que les consciences sont affaiblies, endormies par le confort moderne, qui fait de nous des enfants capricieux, ignorant l’essentiel pour revendiquer le superficiel. La mémoire est soluble dans le confort. Comment s’imaginer que les épreuves passées puissent resurgir quand la modernité nous a enseigné le progrès permanent et l’obsolescence de l’ancien.
Constatant le progrès faillible, les fondements du 19 ème et 20eme siècle glissent sous nos pas comme le sable de la plage emporter par la mer qui se retire. L’onde est beaucoup trop loin au large pour que nous ayons conscience des forces qui se rassemblent avant de déferler. La fascination l’emporte sur la raison qui devrait nous mettre en garde.
Mais comment abandonner nos certitudes, celles dont nous avons hérité dans l’histoire familiale, dans les livres d’école, celles sur lesquels nous avons construit notre identité ?
Qui suis-je encore si mes représentations du monde se disloquent sous mes yeux ? Je n’en « crois » pas mes yeux. Je refuse d’y « croire ». Je préfère « croire » que ce n’est qu’une illusion. Je suis prêt à « croire » tout ceux qui me promettent un « great again », le retour au passé glorieux dont on a effacé toutes les misères et les crimes.
A quelle conscience se raccrocher quand l’histoire humaine se met à bouillonner, dans cette conjonction d’interactions non-linéaires visible au plus avisés mais dont les conséquences sont totalement imprévisibles ?
Ne serait ce pas dans une conscience au delà de la conscience de mon individualité, au delà même d’une conscience de la condition humaine, au delà même d’une conscience écologique ? Une conscience qui replacerait l’espèce humaine bien à sa place de simple branche du Vivant, loin de l’orgueilleuse sommité évolutionniste dont elle s’affuble.
Une conscience de la futilité de sa « puissance » face soubresauts de la nature comme tant de catastrophes nous le rappellent régulièrement.
Une conscience du fait que la vie ne nous appartient pas, qu’elle nous est juste confiée pour quelques dérisoires décennies.
Une conscience enfin que la conscience elle même ne nous appartient pas, qu’elle n’est qu’une émergence du foisonnement du vivant dans la grande machinerie du cosmos.
Alors, je ne suis rien ?
Nous sommes tout simplement, inutile de chercher à être quelque chose ou quelqu’un. Libéré de la peur de n’être rien, la liberté s’offre à nous d’être à la Vie simplement et de jouir de ce privilège extraordinaire que d’en être conscient.
Ceux qui sont allés dans l’ISS doivent certainement avoir une part de cette conscience que les vicissitudes humaines ne changeront rien à l’ordre solaire, dont la pérennité oubliera vite quelques millions d’années de présence humaine.
Nous naissons dans une inspiration et partirons dans une expiration, chaque instant nous rappelle combien le souffle qui nous est offert peut nous échapper et qu’il est bon de savourer l’air qui emplit nos poumons comme la chose la plus précieuse.
Bon dimanche à tous, en conscience 😉
Bonsoir Pascal, vos écrits liés à ce texte sont bons. En fait, il faut profiter de chaque instant (dans l’instant présent – présent à soi, aux proches et au monde), d’être en vie (même si parfois certains sont malades ou handicapés en fauteuil comme je l’ai vu cet après-midi et tous les autres). La vie est là et ns devons faire avec et parfois danser avec elle malgré tous les aléas (travail, santé), etc Chaque moment est important voir la mer, respirer/s’aérer, peindre. La vie dans son plus simple bel appareil et d’en être conscient et conscient aux autres vies qui nous entourent dans notre pays et à l’étranger. Et pour finir, nous cesserons un jour toutes les vicissitudes, et espoir malgré les tempêtes. Bonne soirée, Isabelle
Faut dire que la dernière fois qu’un type de 80 ans a pris le manche chez nous, n’est pas notre meilleur souvenir…
Maréchaaal….
On en est encore très très loin , mais qui sait ?
Si Biden décide de ne rien lâcher, et que à la vue de la majorité de la classe politique et de la population , il montre des faiblesses encore plus flagrantes d’exercice du pouvoir , quels sont les moyens constitutionnels pour le destituer ?
Article 4 – 25ième amendement
Le XXVe amendement de la Constitution des États-Unis établit les procédures pour combler une éventuelle vacance du poste de président par le vice-président ainsi que diverses questions annexes.
Article 4.
Si le vice-président, ainsi qu’une majorité des principaux fonctionnaires des départements exécutifs ou de tel autre organisme désigné par une loi promulguée par le Congrès, font parvenir au président pro tempore du Sénat et au président de la Chambre des représentants une déclaration écrite les avisant que le président est dans l’incapacité d’exercer les pouvoirs et de remplir les devoirs de sa charge, le vice-président assumera immédiatement ces fonctions en qualité de président par intérim.
Par la suite, si le président fait parvenir au président pro tempore du Sénat et au président de la Chambre des représentants une déclaration écrite les informant qu’aucune incapacité n’existe, il reprendra ses fonctions, à moins que le vice-président et une majorité des principaux fonctionnaires des départements exécutifs ou de tel autre organisme désigné par une loi promulguée par le Congrès ne fassent parvenir dans les quatre jours au président pro tempore du Sénat et au président de la Chambre des représentants une déclaration écrite affirmant que le président est incapable d’exercer les pouvoirs et de remplir les devoirs de sa charge.
Le Congrès devra alors prendre une décision ; s’il ne siège pas, il se réunira dans ce but dans un délai de 48 heures.
Si, dans les 21 jours qui suivront la réception par le Congrès de cette dernière déclaration écrite, ou dans les 21 jours qui suivront la date de la réunion du Congrès, si le Congrès n’est pas en session, ce dernier décide par un vote des deux tiers des deux Chambres que le président est incapable d’exercer les pouvoirs et de remplir les devoirs de sa charge, le vice-président continuera à exercer ces fonctions en qualité de président par intérim ; dans le cas contraire, le président reprendra l’exercice desdites fonctions. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vingt-cinqui%C3%A8me_amendement_de_la_Constitution_des_%C3%89tats-Unis
Cet article n’a jamais été appliqué dans l’histoire des USA
Ce n’est que le début…
Joe Biden, le papy end ?
https://lesjours.fr/obsessions/this-is-america-3/ep28-premier-debat-trump-biden/
Justice indépendante, à l’abri des pressions et impartiale aux USA ?
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/01/la-cour-supreme-americaine-repousse-de-nouveau-le-proces-federal-de-donald-trump-en-reconnaissant-une-presomption-d-immunite-pour-ses-actes-officiels-en-tant-que-president_6245872_3210.html
@Paul Jorion Je préfère utiliser le mot « mimétisme » à celui d’identification . Histoire de vocabulaire . Dans « identification » il y…
Est-ce que pour détendre un peu plus l’atmosphère pesant sur le soutien ou pas à apporter au mouvement d’agriculteur proche…
@Khanard Ce qui m’intéresse actuellement, dans mon auto-psychanalyse, c’est de séparer mon « moi » causal, périphérique, de mon « moi » raisonnable, central…
@Khanard Une métaphore pour bien mesurer la différence entre l’approche de PJ et celle de Thom. C’est Christopher Zeeman, un…
Et les (très) inquiétantes dernières nouvelles de notre ‘oncle d’Amérique’ : https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/par-peur-de-donald-trump-aucun-acteur-n-a-voulu-participer-a-cette-emission-avec-sebastian-stan_242531.html https://www.huffingtonpost.fr/international/article/affaire-stormy-daniels-donald-trump-pourrait-bien-echapper-sa-condamnation-voici-pourquoi_242524.html
@Ruiz (« Cet énoncé (…) n’est pas causal mais empreint de téléologie ? ») Pour utiliser le vocabulaire de PJ (qui oppose…
Et à propos de peinture et de paysage, il y a le traité de peinture du moine « Citrouille amère » Shitao.…
Il y a les conditions favorisantes mais il faut aussi les personnages clés : ceux auxquels une multitude s’identifie, rendant…
Sidéré de constater qu’il faille encore le rappeler…
NOUS FAISONS PARTI DU PAYSAGE et nous agissons sur lui pour le modeler ou le déformer (le paysan comme l’ouvrier…
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