ChatGPT est incapable de ressentir une émotion

03 mars 2024 19h13

Illustration par DALL·E à partir du texte

Les images illustrant le parcours profond et émotionnel d’une longue vie de couple, tel que décrit dans le texte que vous avez fourni, ont été créées et sont affichées.

La chanson des vieux amants, Jacques Brel

Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour, c’est l’amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête

Mais mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais
Je t’aime

Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m’as gardé de pièges en pièges
Je t’ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement, finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes

Oh, mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore, tu sais
Je t’aime

Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n’est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l’eau
Mais c’est toujours la tendre guerre

Oh, mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais
Je t’aime

Illustration par DALL·E à partir du texte

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ChatGPT, GPT-4, Jacques Brel

26 réponses à “ChatGPT est incapable de ressentir une émotion”

Pad

03 mars 2024 19h32

Pad

ChatGPT est incapable de ressentir une émotion !

ChatGPT4

C’est exact. En tant que modèle de langage développé par OpenAI, je suis conçu pour comprendre et générer du texte en me basant sur des modèles statistiques et des algorithmes d’apprentissage automatique. Je n’ai pas de conscience, de sentiments, ni la capacité de ressentir des émotions. Je traite les informations et réponds aux questions en me basant sur les données sur lesquelles j’ai été entraîné, sans aucune expérience subjective ou émotionnelle.

Pad

Jacques Brel est capable de ressentir une émotion et nous émotionner par ses chansons !

ChatGPT

Absolument, Jacques Brel était un auteur-compositeur-interprète belge renommé pour sa capacité à exprimer des émotions profondes et complexes à travers ses chansons. Ses performances étaient particulièrement puissantes et expressives, souvent chargées d’émotion, ce qui permettait à son public de ressentir intensément les thèmes de ses chansons. Brel abordait des sujets universels tels que l’amour, la mort, la joie, et la tristesse, avec une honnêteté et une intensité rarement égalées. Son talent pour la narration et son engagement émotionnel dans ses performances ont fait de lui l’un des chanteurs les plus influents et les plus aimés de la chanson française, capable d’émouvoir profondément son auditoire.

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1. Vincent Teixeira
  
  04 mars 2024 11h36
  
  « émotionner, émotionner… »
  Pourquoi ne pas dire émouvoir (?)…
  
  Répondre
2. Vincent Teixeira
  
  04 mars 2024 11h42
  
  … oups…
  « émouvoir » qui sonne tellement mieux
  (plutôt que ces nouvelles constructions suffixées – « émotionner » -, qui pullullent dans le langage médiatique, sentent la fabrique, la phraséologie mécanique d’un langage fonctionnel, formaté par le marketing et la technicité économico-rationnelle)…
  
  Répondre
Tout me hérisse

03 mars 2024 20h28

Le hasard a voulu que je sois en train d’écouter la Lupe, laquelle a été une sorte de pendant hispanophone de Brel concernant l’expression des sentiments, lorsque je me suis branché sur le blog… 🎧
Quant à DALL.E, il a encore à apprendre concernant l’anatomie d’une femme au-delà de la ménopause, la taille de guêpe de celle qu’il a représenté, ne cadre pas, à moins que contrairement à ce qu’il affirme, il idéalise ce que sentimentalement il ressent ? 🤔

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1. Tout me hérisse
  
  03 mars 2024 20h40
  
  Dans la seconde illustration, malgré le texte, DALL.E y colle, certes pas un berceau, mais un lit d’enfant…
  […]Dans cette chambre sans berceau […] 😉
  
  Répondre
  1. JMarc
    
    04 mars 2024 20h56
    
    Vous ne voulez pas que je colle un berceau dans la chambre ? Je vous colle un lit d’enfant dans le salon. Comme un bisou de Dall-E ?
    
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2. Ruiz
  
  04 mars 2024 7h32
  
  @Tout me hérisse L’époque des réveils mécaniques est aussi celle des corsets …
  
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Garorock

03 mars 2024 20h47

» Mille fois tu pris ton bagage »
Le Minou a collé beaucoup de bagages…
» Dans cette chambre sans berceau »
Il en a mis un.
Pour les oeufs dans le panier (sur la 1ère) : mystère.

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1. Jacques Racine
  
  03 mars 2024 23h32
  
  Sinon que le costume trois pièces et la taille de guêpe soient révélateurs d’une certaine époque, on notera les symétries: centrale entre l’horloge et la lampe, axiale entre le manteau et le voile et centrale entre les œufs et le vase!
  Ps: si tous les deux ont posé bagages ensemble… il a posé son verre et elle a posé son appareil photo!
  
  Répondre
  1. Jacques Racine
    
    03 mars 2024 23h45
    
    Pps: des gamètes mâles qui ont arrêté de voyager et des gamètes femelles qui ont arrêté d’attendre…
    
    Répondre
2. Pascal
  
  04 mars 2024 7h13
  
  Sans compter la taille des oeufs ! Sacrées poules !😉
  
  Répondre
  1. gaston
    
    04 mars 2024 10h02
    
    Mais il s’agit des oeufs de l’oie ! Vous laissez passer deus tours.
    
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3. un lecteur
  
  04 mars 2024 8h58
  
  Avec la lampe pile dans l’axe, ça fait un peu couveuse !
  
  Répondre
4. Thomas jeanson
  
  04 mars 2024 9h12
  
  Pour les oeufs, peut-être une taquinerie du chat, genre :
  
  » Voyez ce qui arrive quand on mets tous ses oeufs dans le même panier «
  
  Répondre
Chabian

03 mars 2024 21h06

La qualité de Jaques Brel, c’est la pauvreté de moyens : phrases courtes et simples, mots précieux mais compréhensibles, beaucoup de répétitions. Presque des comptines, des ritournelles.
Et une lenteur mélodique, peu variée, à la limite de la mélopée, de la diction !
L’orchestration n’est pas de lui, elle est par contraste très colorée, très orchestrée en instruments et en variations.
Pour reprendre une chanson de Brel, il faut une voix très personnelle, jamais banale.
Il donnerait des émotions même à une machine ! ?
P.S. La deuxième image est très belge (trois hautes fenêtres, un plancher. A moins qu’elle soit anglaise avec ces petits carreaux, cette déco surchargée.
Enfin rien dans la chanson ne parle de désordre, elle célèbre le calme après la tempête, les retrouvailles et non la séparation.

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sde

04 mars 2024 7h12

Incontestablement, sur ce type d’image figuratives et hyper réalistes, et d’un strict point de vue technique, DALL-E progresse ! (je ne discute pas de l’esthétique ni de l’émotion artistique).

De très beaux tons, grains et rendus de la lumière. C’est à mon sens la plus belle réussite et aussi les tissus et drapés. Mais bon, on atteint cette qualité depuis 20 ans dans le « rendering » 3D (sauf que là il « invente » et ne se contente pas de texturer des trames). Pour les cheveux on y est presque. Les peaux et les mains restent un point faible.

Avec ces images j’adore jouer aux jeu des 7 erreurs et je trouve beaucoup moins de bugs qu’il y a encore quelques semaines :

Sur la 1ère
– Admettons la taille de guêpe non comme un bug mais un « parti pris ».
– La dame a (encore et toujours) des doigts en trop. La permanence de ce pb m’échappe.
– Le cadran du réveil
– Le ceintre et son crochet
– Les chaines de gousset
– Beaucoup d’artefacts de bleu (le plus visible sur la manche retroussée gauche)
– Selon l’époque à laquelle l’on situe la scène (1900-1950 ?) le style de l’appareil photo et le verre qui semble plus être un gobelet en plastique sont anachroniques, mais on sort déjà du pur aspect technique.

La deuxième est presque un sans-faute. Un petit souci avec l’abat-jour et bien sûr les écritures sur la valise blanche. Je considère que les tableaux/photos au mur qui ne représentent rien sont plutôt une réussite en trompe l’œil (il y a également moult objets dont on ne perçoit pas bien ce qu’ils sont mais dont les formes s’inscrivent dans une cohérence d’ensemble)

Les compositions sont effectivement très symétriques et d’axe central mais c’est un « choix ». Je ne vois aucune erreur de géométrie, de perspective, d’organisation des plans, ou de formes incomplètes comme sur certaines images pas si anciennes. Comme c’est flagrant ici
https://www.pauljorion.com/blog/2023/12/31/en-hommage-au-14-mars-de-lannee-qui-sacheve-un-texte-mysterieux/
( pantalon sur la 1ere, organisation des plans/perspective sur la 2ème)

Un truc qui m’amuse (mais non présent sur ces 2 illustrations) c’est l’hésitation (ou le mélange) de Dall-e entre les modalités dessin-peinture et photo. Particulièrement flagrante ici :

https://www.pauljorion.com/blog/2024/01/20/le-totemisme-v-la-pensee-chinoise-archaique/

La vision humaine étant nette quasiment de 0 à l’infini, un dessinateur, illustrateur ou peintre, ne représenterait pas le bokeh (flou de focale) des objectifs photos.

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1. Lagarde Georges
  
  04 mars 2024 12h25
  
  « La dame a (encore et toujours) des doigts en trop. La permanence de ce pb m’échappe. » — Les différentes parties des visages sont cohérentes et c’est probablement du à un très grand nombre d’images de visages utilisées pour l’apprentissage, alors qu’il est probable que trop peu d’images de mains isolées soient disponibles pour que le nombre et la disposition des doigts soient appris.
  
  Ce que j’ai remarqué de plus inhabituel c’est sur la première image de De Cassandre à Moïse les chaussures identiques pour le pied gauche d’une personne et le pied droit du voisin. Il arrive aussi qu’un bras ou une jambe ne fasse pas partie de la personne à laquelle elle devrait se rattacher.
  
  De même que la cohérence des différentes parties d’un texte doit être beaucoup plus difficile à obtenir que la cohérence des mots d’une phrase prise isolément, c’est le degrés de cohérence entre les différentes parties de l’image qui me paraît extraordinaire: j’ai beaucoup de mal à y voir le résultat d’un « simple calcul de probabilité ». Que le respect de la perspective résulte de la disposition la plus probable des objets enregistrée lors de l’apprentissage me semble déjà difficilement crédible, que le style des objets et des vêtements soit compatible avec le texte de Brel encore plus difficile à atteindre. Même chose en ce qui concerne la lumière et les ombres…
  
  Répondre
  1. Tout me hérisse
    
    06 mars 2024 12h53
    
    Le problème souvent évoqué de la représentation des mains par l’IA ne serait-elle pas l’un des aspects de son intelligence ou du moins l’une des dispositions du logiciel spécialement écrit pour permettre aux humains de discerner les photos, ou vidéos, destinées à illustrer des « fakes news » ?
    
    Répondre
    1. Lagarde Georges
      
      07 mars 2024 11h19
      
      Si c’est par choix que cette erreur n’a pas été corrigée on risque de constater d’ici peu que les concurrents de DALL.E ne la commettent pas 😉
      
      Réponse de Gemini/Google à ce propos:
      
      Il y a plusieurs raisons qui expliquent pourquoi les IA comme DALL-E excellent dans la création de visages réalistes mais ont des difficultés avec les mains et les membres :
      
      1. Plus de données disponibles pour les visages:
      
      Les IA sont entraînées sur de gigantesques ensembles de données d’images. Il existe beaucoup plus d’images de visages humains que d’images de mains ou de membres. Cela signifie que les IA ont appris à reconnaître et à assembler les caractéristiques faciales avec plus de précision.
      
      2. Structure plus simple des visages:
      
      Les visages humains ont une structure relativement simple et symétrique, avec des caractéristiques bien définies comme les yeux, le nez, la bouche et les oreilles. Cela facilite la tâche des IA pour les reconnaître et les assembler de manière cohérente.
      
      3. Complexité des mains et des membres:
      
      Les mains et les membres sont beaucoup plus complexes que les visages, avec une grande variété de formes, de positions et de mouvements possibles. Cela rend plus difficile pour les IA de les reconnaître et de les assembler de manière précise.
      
      4. Manque de données de contexte:
      
      Les images de visages sont souvent accompagnées de données contextuelles, comme l’âge, le sexe, l’expression et l’origine ethnique. Ces données peuvent aider les IA à mieux comprendre et à générer des visages réalistes.
      
      5. Absence de données de contexte pour les mains et les membres:
      
      Les images de mains et de membres sont souvent moins bien contextualisées que les images de visages. Cela rend plus difficile pour les IA de comprendre la position et la fonction des mains et des membres dans une image.
      
      Progrès en cours:
      
      Les IA comme DALL-E s’améliorent constamment et il est probable qu’elles seront bientôt capables de générer des mains et des membres aussi réalistes que les visages.
      
      Voici quelques pistes d’amélioration :
      
      Augmentation du nombre de données disponibles pour les mains et les membres.
      Développement de techniques d’apprentissage automatique qui peuvent mieux comprendre le contexte des images.
      Intégration de données de capteurs 3D pour mieux comprendre la structure et la position des mains et des membres.
      En conclusion, les IA comme DALL-E excellent dans la création de visages réalistes mais ont encore des difficultés avec les mains et les membres. Cela est dû à un manque de données et à la complexité de ces parties du corps. Cependant, des progrès importants sont en cours et il est probable que les IA seront bientôt capables de générer des images de mains et de membres aussi réalistes que les visages.
      
      Répondre
Hervey

04 mars 2024 10h57

Sur scène Brel transpirait comme un marathonien. C’est en soi une vérité dans l’interprétation qui ne peut être feinte et que l’IA devrait souligner, marquant ainsi la « singularité » (cette fois) de l’humain (je transpire donc je suis) 🙂

J’ai du ouvrir Chrome pour voir les images qui ont un aspect standardisé tout droit sorties du Labyrinthe du temps de Marguerite Yourcenar (bagages de première classe) mais où sont donc les domestiques ? 🙂
Anachronique le réveil, trop beau pour être vrai l’ampoule basse conso du lampadaire …

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gaston

04 mars 2024 16h51

Ah ? Vous avez vu tout ça, tous, dans la première image de DALL.E ?

Personnellement, j’ai trouvé cette image prude et très loin du récit tempétueux de Jacques Brel.

Il me semble avoir vu, déguisés en amish, Paul Jorion qui donnait une leçon d’économie à Christine Lagarde, en lui expliquant que le système capitaliste conduisait nos sociétés à leur perte et qu’il fallait beaucoup plus de sobriété et de frugalité (ce qui explique les costumes). L’élève remerciait chaleureusement son professeur de lui avoir apporté ses lumières en le prenant par les épaules.

Une image plus proche du tableau « La Leçon de Géographie » de Girodet que de la chanson de Jacques Brel.

Un message subliminal voulu par DALL.E ?

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arkao

04 mars 2024 19h15

Je sors brièvement de ma période d’érémitisme. On peut facilement identifier en quoi la première illustration n’est pas raccord avec le texte, dans la forme et dans l’esprit, dans l’ensemble et dans les détails, néanmoins je trouve qu’il s’en dégage quelque chose qui me semble avoir un rapport avec l’expression d’émotions.

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JMarc

04 mars 2024 21h12

Si le désordre des objets représente les « orages », les « éclats » etc, chapeau Dall-E, pas mal trouvé.

Répondre
Garorock

04 mars 2024 22h47

Pour faire le portrait d’un oiseau

Peindre d’abord une cage
Avec une porte ouverte
Peindre ensuite
Quelque chose de joli
Quelque chose de simple
Quelque chose de beau
Quelque chose d’utile pour l’oiseau
Placer ensuite la toile contre un arbre
Dans un jardin
Dans un bois
Ou dans une forêt
Se cacher derrière l’arbre
Sans rien dire
Sans bouger
Parfois l’oiseau arrive vite
Mais il peut aussi bien mettre de longues années
Avant de se décider
Ne pas se décourager
Attendre
Attendre s’il le faut pendant des années
La vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau
N’ayant aucun rapport
Avec la réussite du tableau
Quand l’oiseau arrive
S’il arrive
Observer le plus profond silence
Attendre que l’oiseau entre dans la cage
Et quand il est entré
Fermer doucement la porte avec le pinceau
Puis
Effacer un à un tous les barreaux
En ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau
Faire ensuite le portrait de l’arbre
En choisissant la plus belle de ses branches
Pour l’oiseau
Peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
La poussière du soleil
Et le bruit des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été
Et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter
Si l’oiseau ne chante pas
C’est mauvais signe
Signe que le tableau est mauvais
Mais s’il chante c’est bon signe
Signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
Une des plumes de l’oiseau
Et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau
J.Prévert.

Répondre
Lagarde Georges

05 mars 2024 11h53

J’ai osé demander au LLM de Google (Gemini) d’imaginer une suite au début de ce poème de Jacques Prévert (jusqu’à: Ou dans une forêt . Il n’est pas parvenu à éviter d’utiliser le langage convenu soit-disant poétique qui caractérisait la poésie telle qu’on a prétendu me la faire aimer quand j’allais à l’école (d’où le grand plaisir ressenti ensuite quand j’ai eu l’occasion d’acheter Prévert en livre de poche.)

Suite du poème « Pour faire le portrait d’un oiseau »

Couleurs vives et chants joyeux

Choisir des couleurs vives et joyeuses,
Jaune soleil, bleu azur, vert profond,
Pour que l’oiseau s’y pose et s’y confonde,
Un camaïeu de bonheur sans fond.

Ajouter une branche fleurie,
Un papillon aux ailes déployées,
Un ruisseau chantant sa mélodie,
Pour que l’oiseau s’y sente apaisé.

Patience et observation

Attendre ensuite, sans bouger,
Dans le silence et la contemplation,
Que l’oiseau vienne, libre et léger,
Prendre possession de sa création.

Observer ses mouvements gracieux,
Son chant mélodieux et vibrant,
Sa joie de vivre et son esprit curieux,
Et capturer l’instant présent.

Un portrait unique et précieux

Ne pas chercher à le capturer,
Mais laisser l’oiseau s’exprimer,
Dans sa beauté et sa liberté,
Et le portrait se révélera, unique et précieux.

L’envol final

L’oiseau finira par s’envoler,
Vers d’autres cieux, d’autres horizons,
Laissant son empreinte sur la toile,
Un souvenir précieux et sans comparaison.

Le message universel

Le portrait de l’oiseau, ainsi achevé,
Sera le reflet de notre âme,
De nos rêves et de nos aspirations,
Un message universel d’amour et de liberté.

Fin

Note :

Cette suite s’inspire du style et des thèmes de Jacques Prévert, en privilégiant la simplicité, l’imagination et la liberté.

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1. Garorock
  
  05 mars 2024 16h08
  
  Pour faire le portrait d’un MinouGPT
  
  Peindre d’abord une cage
  Avec une porte ouverte
  Peindre ensuite
  Quelque chose de joli
  Quelque chose de simple
  Quelque chose de beau
  Quelque chose d’utile pour le Minou
  
  Faudrait demander à GPT 4 de réécrire le poême en se mettant à la place de l’oiseau…
  
  Répondre