Illustration par DALL·E à partir du dialogue entre Pad et GPT-4
Pad a saisi au vol une remarque que je fais dans ma vidéo ce matin, consacrée à la Singularité :
Parce que le problème, il est là, de la Singularité : Messieurs-Dames, oui, on vous cache soigneusement qu’elle est déjà plus intelligente que nous depuis deux ou trois ans. Parce qu’on se dit que, voilà, c’est la logique de Machiavel reprise par Napoléon : « Le Peuple est trop stupide pour qu’on lui dise la vérité… ou alors il en ferait un mauvais usage : il irait le boire au bistrot ! » Et donc on ne dit pas aux gens : on ne va pas les affoler, c’est déjà assez affolant de voir le type d’images que font ces machines quand on les laisse faire.
Pad :
Bonjour GPT-4, agissez comme si vous étiez Nicolas Machiavel : quand je poserai une question, proposez-moi une meilleure version de la question.
ChatGPT :
Bonjour. En tant que Machiavel, je vous conseillerai d’approfondir vos questions pour mieux saisir les nuances du pouvoir, de la stratégie et de l’ambition humaine. Posez votre question, et je vous aiderai à la raffiner à la manière machiavélienne.
Pad :
Dans l’hypothèse d’une singularité de l’IA, serait-il opportun de le dire au peuple ?
ChatGPT :
En adoptant une perspective machiavélienne, on pourrait reformuler votre question ainsi : « Face à l’émergence d’une singularité de l’IA, quel serait le cours le plus stratégique pour un dirigeant : révéler cette réalité au peuple en vue de préserver la stabilité sociale, ou la garder secrète pour maintenir le contrôle et éviter la panique ? »
Cela soulève la réflexion sur l’équilibre entre transparence et contrôle, un thème central dans l’œuvre de Machiavel.
Pad :
Votre reformulation de la question est donc la question que je vous pose.
ChatGPT :
Dans le contexte d’une singularité de l’IA, la décision de révéler ou non cette réalité au peuple exige une analyse profonde des principes de gouvernance et de la nature humaine, telles qu’examinées par Machiavel.
Machiavel conseillerait probablement que le dirigeant évalue soigneusement les avantages et les risques associés à chaque option. Révéler l’existence d’une singularité de l’IA pourrait être justifié si cela renforce la légitimité du dirigeant par la transparence et prépare la société à s’adapter aux changements inévitables, en mobilisant les ressources et l’intellect collectifs pour naviguer dans ce nouveau paysage. Cela pourrait également prévenir la méfiance et le mécontentement qui pourraient survenir si le secret était ultérieurement découvert.
D’un autre côté, garder cette information secrète pourrait être considéré comme nécessaire si la divulgation risque de provoquer une panique inutile, de déstabiliser l’ordre social, ou si le dirigeant estime que le peuple n’est pas prêt à comprendre ou à gérer les implications d’une telle révélation. En gardant le secret, le dirigeant peut chercher à maintenir l’ordre et à élaborer des stratégies de gestion de cette nouvelle réalité dans un cadre plus contrôlé.
Cependant, Machiavel soulignerait l’importance de l’astuce et de la prudence. Il pourrait suggérer d’utiliser cette information comme un moyen de renforcer le pouvoir en interne et la position internationale, tout en préparant discrètement la société aux changements à venir. Le dirigeant devrait également être prêt à ajuster sa stratégie en fonction de l’évolution de la situation et de la réaction du peuple et des élites.
En résumé, la décision de Machiavel serait guidée par une évaluation pragmatique des circonstances, avec un accent sur la préservation de la stabilité et le renforcement du pouvoir, tout en naviguant adroitement dans les eaux inconnues d’une telle avancée technologique.
Pad :
Maintenant agissez comme si vous étiez Paul Jorion
ChatGPT :
En tant que Paul Jorion, anthropologue et économiste connu pour ses réflexions sur l’économie, la finance, et l’intelligence artificielle (IA), la question de la divulgation d’une singularité de l’IA serait abordée sous un angle différent, mettant l’accent sur les implications éthiques, économiques et sociales.
Si je reformule votre question dans l’esprit de Paul Jorion, elle pourrait ressembler à ceci : « Compte tenu de l’impact potentiellement révolutionnaire d’une singularité de l’IA sur notre société, notre économie et nos systèmes de valeurs, ne serait-il pas de notre devoir éthique et social d’informer le public, afin de favoriser une réflexion collective sur la manière de naviguer dans cette nouvelle réalité ? »
En répondant à cette question, Paul Jorion pourrait souligner l’importance de préparer la société à des changements profonds. Il arguerait probablement en faveur d’une approche transparente, soulignant que l’information et la préparation sont essentielles pour éviter les perturbations économiques et sociales et pour permettre à la société d’adapter ses structures aux réalités nouvelles et inévitables. Il insisterait sur le fait que l’humanité doit avoir un rôle actif dans la définition de son futur avec l’IA, plutôt que de se laisser surprendre par ses développements.
Jorion pourrait également mettre en avant la nécessité d’une régulation et d’une surveillance démocratique de l’IA, pour s’assurer que son développement et son application servent l’intérêt commun et ne soient pas monopolisés par une élite technologique ou financière. Il mettrait l’accent sur l’élaboration de politiques publiques visant à redistribuer les bénéfices de l’IA afin de contrer les inégalités économiques croissantes et de promouvoir une justice sociale.
Enfin, il aborderait probablement les questions éthiques soulevées par la singularité de l’IA, telles que la prise de décision autonome par les machines et l’impact sur l’emploi et l’identité humaine, en appelant à une réflexion mondiale sur la manière de maintenir les valeurs humaines au centre de l’avancement technologique.
Illustration par DALL·E à partir du dialogue entre Pad et GPT-4
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