Illustration par DALL·E (+PJ)
Le 9 janvier 2024, John Self a publié dans The Guardian un compte-rendu de La Singularité de Balsam Karam – une étude brillante et magnifique sur le déplacement.
Un extrait de ce compte-rendu :
Ce récit de la migration et de la maternité de l’auteur suédo-kurde est plein de surprises narratives.
À première vue, on dirait un livre qui aurait pu être assemblé par une intelligence artificielle pour mélanger des éléments réussis et fiables.[…]
Mais vient ensuite le tournant que l’IA n’aurait jamais pu prédire et qui souligne au lecteur l’importance d’un écrivain conservant une longueur d’avance. […]
Mais il s’avère que La Singularité, le deuxième roman (et le premier à être publié en anglais) de Balsam Karam, un auteur suédois d’origine irano-kurde, est la preuve du génie unique de la créativité humaine. Aucune machine ne pourrait produire les surprises, les changements de ton et le mélange d’empathie et d’ironie qui le rendent si satisfaisant.
Bizarre autant qu’étrange : « À première vue, on dirait un livre qui aurait pu être assemblé par une intelligence artificielle pour mélanger des éléments réussis et fiables », et à seconde vue, « aucune machine ne pourrait produire » un récit « si satisfaisant » ? Reste quand même un mystère à résoudre : pourquoi diable un livre consacré au calvaire des réfugiés s’appellerait-il La Singularité ?
Illustration par DALL·E (+PJ)
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