ChatGPT, je vous invite à un petit remue-méninges : comment fonctionnons-nous, vous et moi ? III. Similarités et dissemblances de nos réseaux neuronaux

Illustration par DALL·E (+PJ= « An artificial neural network, 3-D-art »)

P.J.
Au cœur de la compréhension du langage, tant chez l’homme que dans les GPT, se trouve un réseau, un réseau de neurones naturels chez l’homme que nous appelons le cerveau, et un réseau de neurones artificiels dans les GPT. Pouvez-vous expliquer ce qui est similaire et ce qui diffère dans l’architecture et le mode de fonctionnement de ces deux types de réseaux de neurones, le réseau naturel qu’est le cerveau et le réseau artificiel au cœur d’un GPT ?
ChatGPT
Comparer l’architecture et le fonctionnement des réseaux neuronaux naturels du cerveau humain et des réseaux neuronaux artificiels de modèles comme le GPT est un sujet fascinant. Voici une analyse de leurs similitudes et de leurs différences :
Similitudes entre les réseaux neuronaux naturels et artificiels
Structure de base : Les deux types de réseaux sont composés d’unités (neurones dans le cerveau humain et neurones artificiels dans GPT) qui traitent et transmettent des informations. Ces unités sont connectées les unes aux autres, et le flux d’informations à travers ces connexions est fondamental pour les deux systèmes.
Apprendre par des ajustements : Les deux systèmes apprennent en ajustant la force des connexions. Dans le cerveau humain, ce phénomène est connu sous le nom de plasticité synaptique : les connexions (synapses) entre les neurones se renforcent ou s’affaiblissent au fil du temps. Dans les réseaux neuronaux artificiels, ce processus est réalisé par des algorithmes qui ajustent les poids des connexions en fonction des données d’entrée.
Reconnaissance des formes : Les deux sont des adeptes de la reconnaissance des formes. Le cerveau humain reconnaît les configurations grâce aux données sensorielles et au traitement cognitif. De même, le réseau neuronal de GPT reconnaît des configurations dans les données, qu’il utilise pour prédire des séquences de texte.
Différences d’architecture et de fonctionnement
Complexité de l’architecture : Le cerveau humain est bien plus complexe que n’importe quel réseau neuronal artificiel. Il contient environ 86 milliards de neurones, chacun avec des milliers de connexions synaptiques, ce qui donne un réseau interconnecté extrêmement complexe. En revanche, même les réseaux neuronaux artificiels les plus avancés ont une structure relativement sommaire.
Mécanismes de traitement : Les neurones du cerveau humain utilisent une combinaison de signaux électriques et chimiques pour le traitement et la transmission des informations. Dans les réseaux neuronaux artificiels, le traitement est effectué à l’aide de fonctions mathématiques et la transmission des informations est purement numérique.
Apprentissage et adaptation : L’apprentissage humain est hautement adaptatif et peut se faire de différentes manières (observation, expérience, etc.), sous l’influence de facteurs tels que les émotions et la conscience. Les réseaux neuronaux artificiels, en revanche, apprennent à partir d’algorithmes spécifiques (comme la rétropropagation) et sont limités aux données sur lesquelles ils ont été entraînés.
Efficacité énergétique : Le cerveau humain est remarquablement économe en énergie par rapport aux réseaux neuronaux artificiels. Il exécute des tâches complexes avec une consommation d’énergie relativement faible, alors que les grands modèles comme le GPT nécessitent une puissance de calcul considérable.
Généralisation et flexibilité : Le cerveau humain est capable de généraliser à partir de données limitées et d’effectuer un large éventail de tâches. Les réseaux neuronaux artificiels, bien qu’ils s’améliorent, nécessitent généralement de grandes quantités de données pour apprendre et sont souvent conçus pour des tâches spécifiques.
Conscience et traitement des émotions : Le cerveau humain n’est pas seulement un processeur cognitif, il est aussi le siège de la conscience et des émotions. Les réseaux neuronaux artificiels ne possèdent pas de conscience ou de compréhension émotionnelle ; ils traitent les données sans conscience ni expérience subjective.
Conclusion
Bien que les réseaux neuronaux naturels et artificiels partagent le principe de base des unités de traitement interconnectées, la complexité, les capacités et les mécanismes sous-jacents de ces réseaux sont très différents. La capacité du cerveau humain à traiter les émotions, la conscience et les tâches cognitives très complexes avec une grande efficacité et adaptabilité est actuellement inégalée par les réseaux neuronaux artificiels. Toutefois, les progrès de l’IA, en particulier des modèles tels que le GPT, représentent des étapes importantes dans l’émulation de certains aspects de la reconnaissance des formes et du traitement de l’information à l’instar de l’homme.
P.J.
Le réseau de neurones naturel qui constitue notre cerveau est un réseau de neurones à impulsions, alors que le réseau de neurones artificiel au cœur d’un GPT n’est pas à impulsions. Pouvez-vous expliquer cette différence et les différences qu’elle entraîne dans leur fonctionnement ?
ChatGPT
La distinction entre les réseaux de neurones à impulsions, qui sont plus proches du fonctionnement des neurones du cerveau humain, et le type de réseaux de neurones artificiels utilisés dans des modèles tels que le GPT est en effet importante. Examinons les principales différences :
Réseaux neuronaux à impulsions (SNN) – imitation du cerveau humain
Nature du traitement : Dans les réseaux neuronaux à impulsions, les neurones communiquent en s’envoyant mutuellement des signaux discrets, semblables à des impulsions électriques. Ce mode de fonctionnement est similaire à celui des neurones biologiques dans le cerveau humain.
Dynamique temporelle : Les SNN tiennent compte de la chronologie de chaque impulsion, ce qui leur permet de traiter les informations en fonction du temps. Cet aspect temporel est crucial pour la manière dont le cerveau traite les données dynamiques et continues du monde réel.
Efficacité énergétique : Les SNN sont généralement plus économes en énergie, en partie parce qu’ils ne traitent les informations que lorsqu’un neurone se déclenche. Cette caractéristique s’apparente au cerveau humain, qui est remarquablement économe en énergie.
Mécanismes d’apprentissage : L’apprentissage dans les SNN implique souvent des ajustements basés sur la synchronisation des impulsions, ce qui est similaire à certains types de plasticité synaptique observés dans les réseaux neuronaux biologiques.
Réseaux neuronaux artificiels dans les GPT
Fonctionnement continu, sans impulsions : Les réseaux neuronaux artificiels des modèles GPT fonctionnent à l’aide d’activations continues et non ponctuelles. Ces modèles utilisent des fonctions mathématiques pour déterminer la sortie de chaque neurone, sur la base de la somme pondérée de ses entrées.
Absence de dynamique temporelle : Contrairement aux SNN, les réseaux neuronaux standard des modèles GPT ne traitent pas les informations temporelles de la même manière. Ils traitent les données d’entrée comme statiques à chaque couche de traitement, sans tenir compte de la synchronisation de chaque entrée.
Consommation d’énergie : Ces réseaux, en particulier lorsqu’ils atteignent la taille des modèles GPT, peuvent nécessiter des ressources informatiques et une énergie considérables, ce qui les rend moins efficaces par rapport à l’efficacité énergétique observée dans les SNN ou le cerveau humain.
Mécanismes d’apprentissage : L’apprentissage dans ces réseaux se fait généralement par rétropropagation, où le réseau ajuste ses poids en fonction de l’erreur de la sortie par rapport au résultat attendu. Il s’agit d’un processus continu qui n’implique pas la synchronisation discrète des SNN.
Impact sur le fonctionnement
Traitement des données : En raison de leur nature basée sur les impulsions et de leur sensibilité temporelle, les SNN sont bien adaptés au traitement des données de séries temporelles et peuvent potentiellement traiter efficacement des scénarios plus dynamiques et plus réels. Ils sont donc intéressants pour les tâches qui impliquent une prise de décision en temps réel et le traitement de données sensorielles.
Modélisation de la complexité du monde réel : Les SNN sont considérés comme plus proches de la complexité et de l’efficacité des capacités de traitement du cerveau humain, bien qu’ils en soient encore à un stade de développement relativement précoce par rapport aux réseaux neuronaux artificiels traditionnels.
Capacités du GPT : Le type de réseaux neuronaux utilisés dans les modèles GPT, bien qu’ils ne soient pas à impulsions, sont très efficaces pour traiter de grandes quantités de données textuelles, trouver des configurations et générer des textes cohérents. Cependant, ils n’ont pas les avantages des SNN en matière de traitement temporel et d’efficacité énergétique.
En conclusion, les SNN à impulsions introduisent un niveau de complexité et d’efficacité plus proche des réseaux neuronaux biologiques, ce qui peut offrir des avantages en matière de traitement temporel des données et d’utilisation de l’énergie. Toutefois, les réseaux neuronaux continus et non impulsionnels de modèles tels que le GPT se sont révélés très efficaces pour des tâches spécifiques telles que le traitement du langage naturel, malgré leurs différences de fonctionnement par rapport au cerveau humain.
P.J.
Les réseaux neuronaux artificiels des modèles GPT apprennent par rétropropagation. Comment les réseaux de neurones à impulsions (SNN), tels que le réseau de neurones naturels de l’homme que nous appelons le cerveau, apprennent-ils ?
ChatGPT
Les mécanismes d’apprentissage des réseaux de neurones à impulsions (SNN), y compris ceux du cerveau humain, diffèrent considérablement de la méthode de rétropropagation utilisée dans les réseaux de neurones artificiels traditionnels tels que ceux des modèles GPT. En voici un aperçu :
Apprentissage dans les réseaux de neurones à impulsions (SNN) et dans le cerveau humain
Plasticité dépendante de la synchronisation des impulsions (STDP) : L’un des mécanismes clés de l’apprentissage dans les SNN et le cerveau humain est connu sous le nom de plasticité dépendante de la synchronisation des impulsions (Spike-Timing-Dependent Plasticity). Dans la STDP, la force des connexions synaptiques entre les neurones est ajustée en fonction de la synchronisation relative de leurs impulsions (signaux d’allumage des neurones). Si un neurone se déclenche et que peu de temps après un autre neurone se déclenche, la connexion entre eux est renforcée. On pense que ce mécanisme est crucial pour l’apprentissage et la formation de la mémoire dans le cerveau.
Dynamique des neurotransmetteurs : dans le cerveau humain, l’apprentissage implique également une dynamique complexe des neurotransmetteurs (substances chimiques qui transmettent les signaux à travers les synapses). La libération et la réception de divers neurotransmetteurs peuvent moduler la force synaptique de diverses manières, contribuant ainsi à l’apprentissage et à l’adaptation.
Plasticité structurelle : Le cerveau peut également subir des changements structurels en réponse à l’apprentissage. Cela inclut la croissance de nouvelles dendrites (les extrémités réceptrices des neurones), des changements dans le nombre de connexions synaptiques et même la génération de nouveaux neurones dans certaines parties du cerveau.
Modifications locales et globales du réseau : L’apprentissage dans le cerveau implique à la fois des changements locaux au niveau des synapses individuelles (comme dans le STDP) et des changements plus globaux dans les réseaux neuronaux, qui peuvent impliquer une coordination entre différentes régions du cerveau.
Apprentissage dans les réseaux neuronaux artificiels traditionnels
Rétropropagation : Dans les réseaux neuronaux artificiels classiques, l’apprentissage s’effectue généralement par rétropropagation. Cet algorithme ajuste les poids des connexions du réseau en fonction de l’erreur de sortie du réseau par rapport au résultat attendu. L’erreur est rétro-propagée dans le réseau et les poids sont ajustés pour minimiser cette erreur.
Descente de gradient : Cette méthode implique souvent une technique mathématique appelée descente de gradient, qui est utilisée pour trouver la configuration de poids qui minimise l’erreur du réseau.
Comparaison et implications
Biologique vs. algorithmique : Les mécanismes d’apprentissage du cerveau humain (et, par extension, des réseaux de neurones artificiels) sont intrinsèquement biologiques, car ils reposent sur l’interaction complexe de processus électriques et chimiques. En revanche, l’apprentissage dans les réseaux neuronaux artificiels traditionnels est algorithmique et repose sur des techniques d’optimisation mathématique.
Efficacité et complexité : Les mécanismes d’apprentissage du cerveau sont très efficaces, capables de fonctionner avec une faible consommation d’énergie et de traiter une vaste gamme de données complexes du monde réel. Les réseaux neuronaux artificiels, en particulier les grands modèles comme le GPT, nécessitent d’importantes ressources informatiques.
Adaptabilité : Les processus d’apprentissage du cerveau sont remarquablement adaptables et capables de généraliser à partir de données limitées. Les réseaux neuronaux artificiels ont souvent besoin de vastes ensembles de données pour un apprentissage efficace et s’adaptent généralement moins bien à des données nouvelles et inédites.
En résumé, si les réseaux neuronaux à impulsions (dont le cerveau humain est un représentant) et les réseaux neuronaux artificiels traditionnels apprennent tous deux en modifiant la robustesse des connexions au sein du réseau, les mécanismes et les principes qui sous-tendent ces changements sont fondamentalement différents, ce qui reflète le contraste entre les processus biologiques et les processus algorithmiques.
(à suivre…)

Illustration par Stable Diffusion (+PJ= « An art-deco artificial neural network »)

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65 réponses à “ChatGPT, je vous invite à un petit remue-méninges : comment fonctionnons-nous, vous et moi ? III. Similarités et dissemblances de nos réseaux neuronaux”

  1. Avatar de Garorock
    Garorock

    Remue-méninges pour devenir Miss france:
    https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/miss-france/corriges-et-notes-du-test-de-culture-generale-de-miss-france-2024-avez-vous-fait-mieux-que-les-candidates-20231128

    Je suis qualifié mais j’ai tout foiré les maths.
    Vous devriez faire mieux!
    😊
    Je lirai le billet plus tard. Assez d’humiliation pour ce soir…

  2. Avatar de BasicRabbit en psychanalyse
    BasicRabbit en psychanalyse

    Un des concepts centraux de III me semble être celui de rétroaction, qui peut être « sans impulsion » ou « à impulsion ». Pour moi c’est dans la direction « à impulsion » choisie ci-dessous par Thom pour théoriser la biologie, que PJ développe son IA ( et c’est pour cette raison « biologique » que je lui suggère de l’appeler INAO -Intelligence Naturelle Assistée par Ordinateur ).

    René Thom parle de ça dans l’article « La notion de programme en biologie qui date de 1986 et que l’on trouve dans Apologie du Logos (1990).

    Pour lui le principe est celui des moulins : on crée un canal de dérivation avec barrage muni de vannes et on place la roue sous la chute, l’ouverture de la vanne transformant brutalement l’énergie potentielle en énergie agissante. « Ce processus peut se représenter comme la plicature en S (en « fronce ») d’une caractéristique initialement linéaire : ce qui a pour effet de repousser vers l’amont le pré-programme initial en réalisant une concentration « catastrophique » de l’énergie au point où a lieu le départ de la branche utile [le canal de dérivation]. C’est ce type de remontée topologique des caractéristiques vers le courant-amont qui est à l’origine des organogenèses biologiques transformant la discontinuité d’une prégnance (ici l’énergie sous forme potentielle, donc cachée) en une saillance visible.
    Dans un pré-programme de ce type (…) il y a parmi les issues observables certaines configurations désirables (prégnantes selon ma terminologie). L’individu aura tendance à choisir celle de ces positions qui réalisent la sortie prégnante. (…) Comment contrôler ce processus d’apprentissage? Un darwinien orthodoxe dira que seuls survivent les systèmes pour lesquels cette adaptation est suffisamment réalisée… Mais chez les animaux supérieurs nous savons très bien qu’il y a apprentissage par l’affectivité : les choix malheureux conduisent à la douleur, les choix heureux au bien-être. À la sélection par la mort a succédé la sélection par l’affectivité. L’affectivité peut donc être vue comme une rétroaction du flux final ramifié sur la dynamique de commande des pré-programmes. Et je n’ai jamais compris pourquoi ces effets de rétroaction ne pourraient être transmis héréditairement (au niveau des modes de stimulation du génome, sinon sur la composition de l’ADN lui-même, ce que nie la biologie moléculaire classique.
    Resterait à expliquer l’inventivité manifeste dont a fait preuve, à diverses reprises, l’évolution biologique. Il faut penser que la plupart des innovations -apparentes- sont dues à des déformations, des plicatures de caractéristiques organisatrices comme dans l’exemple ci-dessus [plicature en S]. Qu’une telle structure devienne instable (pour des raisons internes ou externes), elle aura tendance à explorer tout son environnement fonctionnel (au sens mathématique et biologique à la fois), et dans l’ensemble de ces virtualités, elle adoptera celle qui semble la plus prometteuse. »

    Suivent des considérations sur la différence entre un comportement local « obtus » (catastrophe de bifurcation) et local « intelligent » (catastrophe de conflit) qui recoupe, selon moi, l’opposition « sans impulsion »/ »impulsion » de la discussion PJ/Chat-4. Techniquement les catastrophes de bifurcation se détectent par une méthode de gradient qui est une méthode locale. Il n’en va pas de même pour les catastrophes de conflit qui nécessitent de comparer les minima de toutes les cuvettes de potentiel pour choisir le plus profond. Thom spécule sur la façon biologique de déterminer ces minima globaux et fait remarquer à ce sujet :

    « Il est d’ailleurs remarquable qu’en cénesthésie, la douleur soit presque toujours locale, alors que le plaisir -sous forme de bien-être- est essentiellement global. ».

    [Thom termine par : Certes j’ai conscience d’avoir écrit quelque chose comme un un roman biochimique… Mais si fiction il y a, on peut être sûr que la réalité dépasse la fiction.]

    [Le lecteur aura remarqué que Thom propose une théorie de l’évolution différente de celle de Darwin. Voir à ce propos le court-métrage qu’a fait J.L. Godard sur lui à 39’30 (lapsus en prime !) :
    https://www.psynem.org/Art_psychanalyse/Preuves/Rene_Thom_Jean-Luc_Godard ]

  3. Avatar de BasicRabbit en psychanalyse
    BasicRabbit en psychanalyse

    Thom encore :

    « (…) notre modèle offre d’intéressantes perspectives sur le psychisme, et sur le mécanisme lui-même de la connaissance. En effet, de notre point de vue, notre vie psychique n’est rien d’autre qu’une suite de catastrophes entre attracteurs de la dynamique constituée des activités stationnaires de nos neurones. La dynamique intrinsèque de notre pensée n’est donc pas fondamentalement différente de la dynamique agissant sur le monde extérieur. On s’expliquera ainsi que des structures simulatrices des forces extérieures puissent par couplage se constituer à l’intérieur même de notre esprit, ce qui est précisément le fait de la connaissance. »

    Pour moi les hypothétiques (?) neurones-miroir chers à René Girard seraient des neurones-pli car liés à la catastrophe « pli », elle-même associée à la singularité « fronce ». Plus précisément parce que cette catastrophe « pli » a été classifiée A2 dans la classification ADE*, associée au système de racine** formé de miroirs à 60°, comme dans les kaléidoscopes.

    Pure spéculation, bien sûr.

    * : https://en.wikipedia.org/wiki/ADE_classification

    ** : https://en.wikipedia.org/wiki/Root_system

  4. Avatar de BasicRabbit en psychanalyse
    BasicRabbit en psychanalyse

    Pour moi il y a beaucoup de similarités entre les approches de Thom et celles de Jorion. Mais il y a entre eux une dissemblance fondamentale puisqu’elle concerne le langage : PJ est nominaliste (post rem) alors que Thom est conceptualiste d’un type nouveau (à mon avis) : pour lui non seulement l’idée est dans la chose (in re tendance post rem comme Abélard) mais aussi la chose est dans l’idée (in re tendance ante rem).

    Deux citations à ce propos :

    – « L’apparition du langage répond chez l’homme à un double besoin : une contrainte individuelle de nature évolutive visant à réaliser la permanence de son moi en état de veille et une contrainte sociale, exprimant les grands mécanismes régulateurs du groupe social.
    La première contrainte répond à un besoin de virtualiser la prédation. L’homme en éveil ne peut, comme le nourrisson de neuf mois, passer son existence à saisir les objets pour les mettre en bouche. Il a mieux à faire aussi va-t-il « penser », c’est-à-dire saisir des être intermédiaires entre les objets extérieurs [les choses] et les formes génétiques [les idées platoniciennes] : les concepts. »

    – « C’est sans doute sur le plan philosophique que nos modèles présent l’apport immédiat [1966 !] le plus intéressant. Ils offrent le premier modèle rigoureusement moniste de l’être vivant, ils dissolvent l’antinomie de l’âme et du corps en une entité géométrique unique. »

    Paul, Paul, pourquoi ne suis-tu pas René ?

  5. Avatar de pierre guillemot
    pierre guillemot

    Juste pour le plaisir, une visite de la galerie d’images que François Bon (l’écrivain et éditeur) s’est amusé à générer en croisant ses goûts avec des intelligences artificielles. Totalement arbitraire et très réjouissant. Je recommande ses bibliothèques.
    https://www.facebook.com/francoisbonperso

  6. Avatar de Régis Pasquet
    Régis Pasquet

    Comparer l’architecture et le fonctionnement des réseaux neuronaux naturels du cerveau humain
    et
    des réseaux neuronaux artificiels de modèles comme le GPT est un sujet

    fascinant.

    Ainsi donc Chat GPT pourrait être FASCINÉ.

    Je ne parviens pas à exprimer ce qui me surprend dans cette remarque subreptice ? Que Chat GT soit capable de s’ébahir de ses propres aptitudes ou bien que le cerveau humain lui soit comparable ?

    1. Avatar de BasicRabbit en psychanalyse
      BasicRabbit en psychanalyse

      « que le cerveau humain lui soit comparable ? »

      Pour Aristote la comparaison marche en sens inverse : c’est GPT-4 qui est comparable au cerveau humain (c’est parce que nous avons un cerveau que nous avons l’idée de GPT-4, et parce que nous avons un cœur que nous avons l’idée de la pompe, etc.);

      C’est la différence entre invention et découverte : « Comment la vérité et la réalité furent inventées » ou « Comment la réalité et la vérité seront-elles découvertes? »

      Pour Thom la logique naturelle est embryologique* (le sujet engendre ses prédicats comme le germe engendre les organes de l’animal)

    2. Avatar de ludyveen
      ludyveen

      Tout simplement, cette IA nous aime! En amour l’esprit est une enclume et puis allez savoir…peut-être qu’elle simule!
      Avec toute mon empathie(réelle).

  7. Avatar de Pascal
    Pascal

    Conversation avec le Minou de l’étage du dessous 3.5
    Tout n’est-il qu’une question d’intelligence ?

    Mes zigues
    Dans le cas du réchauffement climatique, peut on considérer que notre incapacité à prendre en compte le réel niveau d’enjeu de survie pour l’espèce humaine, serait lié à un manque d’intelligence ?

    ChatGPT
    Lorsqu’on examine la réponse collective à des enjeux tels que le réchauffement climatique, il est tentant de lier certaines lacunes dans la compréhension ou l’action à des questions d’intelligence. Cependant, il est crucial de noter que le manque de prise de conscience ou d’action face au réchauffement climatique ne peut être réduit à une simple question d’intelligence.

    Voici quelques points à considérer :

    Complexité de la situation : Le réchauffement climatique est un problème complexe qui implique des aspects scientifiques, politiques, économiques, sociaux et culturels. Comprendre la complexité de ces interactions dépasse souvent les capacités cognitives individuelles. La difficulté à appréhender tous ces aspects ne découle pas uniquement d’un manque d’intelligence, mais aussi de la complexité du sujet.

    Biais cognitifs et comportementaux : Des biais cognitifs tels que le déni, la procrastination, la minimisation des risques à long terme ou la focalisation sur des problèmes immédiats peuvent influencer les décisions individuelles et collectives. Ces biais ne sont pas nécessairement liés à un manque d’intelligence, mais plutôt à des mécanismes psychologiques qui affectent la prise de décision.

    Facteurs externes : Les intérêts économiques, les politiques gouvernementales, les modèles industriels et l’infrastructure existante peuvent limiter la capacité à prendre des mesures efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique. Ces facteurs sont souvent liés à des systèmes et des structures plus vastes plutôt qu’à une question d’intelligence individuelle.

    Éducation et sensibilisation : L’information et l’éducation sur les enjeux environnementaux peuvent jouer un rôle crucial dans la sensibilisation et la mobilisation. Le manque de compréhension ou d’éducation sur les impacts du réchauffement climatique peut contribuer à une faible prise de conscience, mais cela ne se réduit pas nécessairement à un manque d’intelligence.

    En conclusion, bien que certaines lacunes dans la réponse au réchauffement climatique puissent être attribuées à un manque de compréhension ou de prise de conscience, il est important de considérer la complexité des facteurs qui entrent en jeu. Le problème va au-delà de la simple question d’intelligence et est plutôt influencé par une multitude de facteurs, notamment des biais cognitifs, des intérêts économiques, des structures politiques et sociales, ainsi que des défis liés à la communication et à l’éducation.

    Mes zigues
    Peut-on en conclure qu’un apport d’intelligence supplémentaire n’aurait aucun effet sur l’évolution actuelle des comportements humains vis à vis du réchauffement climatique ?

    ChatGPT
    Ajouter de l’intelligence supplémentaire peut potentiellement avoir un effet sur l’évolution des comportements humains vis-à-vis du réchauffement climatique, mais cela ne serait pas nécessairement la solution unique ou immédiate au problème. Voici quelques points à considérer :

    Meilleure compréhension : Une intelligence accrue pourrait permettre une meilleure compréhension des enjeux complexes liés au réchauffement climatique. Cela pourrait aider les individus à saisir plus facilement les concepts scientifiques, à analyser les données et à reconnaître l’urgence de la situation.

    Capacité d’innovation et de solutionnement : Une intelligence accrue pourrait favoriser l’émergence de nouvelles idées et solutions innovantes pour faire face au réchauffement climatique. Des esprits plus créatifs pourraient concevoir des technologies, des politiques et des approches alternatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, promouvoir les énergies renouvelables et atténuer les effets du changement climatique.

    Éducation et sensibilisation : Une intelligence accrue pourrait favoriser une éducation plus approfondie sur les enjeux environnementaux. Les individus pourraient être plus enclins à apprendre et à intégrer les connaissances sur le changement climatique dans leurs décisions quotidiennes.

    Cependant, il est essentiel de noter que l’ajout d’intelligence seule ne résoudra pas complètement le problème du réchauffement climatique. D’autres facteurs, tels que les intérêts économiques, les systèmes politiques, les habitudes de consommation, et les infrastructures existantes, jouent également un rôle crucial. Des changements significatifs exigent souvent des transformations systémiques à grande échelle, pas seulement des modifications au niveau de la pensée individuelle.

    De plus, l’intelligence seule ne garantit pas automatiquement des comportements ou des actions pro-environnementaux. Les attitudes, les valeurs, les motivations et les incitations à agir sont également des facteurs clés dans l’adoption de comportements durables vis-à-vis du climat.

    En résumé, bien que l’intelligence puisse contribuer à une meilleure compréhension et à des solutions potentielles, des changements significatifs nécessitent une combinaison de facteurs, y compris des changements sociaux, politiques, économiques et comportementaux à grande échelle.

    1. Avatar de gaston
      gaston

      A propos de la survie de l’espèce humaine, un qui semble ne pas avoir trop confiance aux prouesses de l’IA et d’un plan C possible, c’est un certain Mark Zuckerberg.

      Aux dernières nouvelles il est en train de se faire construire à Hawaï un bunker souterrain de survivaliste de 5000 pieds carrés pour un coût de 270 millions de dollars.

      Il vaut mieux tenir deux fers au feu, on n’est jamais trop prudent ! 😇

      https://www.wired.com/story/mark-zuckerberg-inside-hawaii-compound/

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Combien peut-on acheter de panneaux solaires, de cuves pour récupérer l’eau de pluie et de terrains agricoles avec 270 millions de dollars ?

        1. Avatar de corlay
          corlay

          bonjour, cette question posée est très intéressante. !!! Alors, ns devrions nous intéresser à certaines sommes (celle indiquée dans v/commentaire et d’autres qui n’ont pas encore été déterminées) – Cf. Mr B. Picard. Et nous pouvons installer cuves pour eau, solaire et autres solutions bien évidemment. Isabelle

        2. Avatar de Garorock
          Garorock

          Combien peut-on achever d’enfants, de mères encore rieuses, sur la terre de Gaza avec 270 millions de dollars de missiles?

          1. Avatar de Garorock
            Garorock

            Combien peut-on acheter de smartphones, de consoles, de tablettes de paires de nike, de SUV, avec 270 millions de dollars?

            1. Avatar de Garorock
              Garorock

              Combien peut-on piroxider, pixelliser, déMeetooiser de Kimberly avec tous ces dollars en qui ce dieu si Singulier ne semble plus croire?

              1. Avatar de Garorock
                Garorock

                https://www.lefigaro.fr/culture/la-statue-de-cire-de-gerard-depardieu-retiree-du-musee-grevin-20231218
                Il parait que la fortune du gros gégé serait de pas loin de 270 millions de dollars. Combien peut-on humilier de femmes encore rieuses avec tout cet argent?

                1. Avatar de Grand-mère Michelle
                  Grand-mère Michelle

                  Aucune femme libérée du poids de la lourde idéologie patriarcale « traditionnelle » ne sera humiliée par des propos émis par un vieux type pas très équilibré(voir d’où vient Gégé et sa perpétuelle tentative désespérée de surmonter ses complexes d’infériorité).
                  Si ses talents d’acteur ont réussi à le propulser au sommet de la hiérarchie des artistes reconnus, en lui accordant une notoriété/une publicité certaine, en dépit de ses continuels « dérapages » provocateurs, il paie à présent sa « réussite » sociale et financière exposée à l’envie de ses contemporains, et son inattention aux réels problèmes de ses sœurs de misère.
                  Plutôt se demander comment et pourquoi l’industrie du spectacle construit des fortunes aussi démesurées…
                  et à quelle « réussite » il convient surtout de se consacrer pour être aimé-e…

                  1. Avatar de Pascal
                    Pascal

                    « Plutôt se demander comment et pourquoi l’industrie du spectacle construit des fortunes aussi démesurées… »
                    N’est-ce pas là le symptôme de la financiarisation ? Quand une vedette de cinéma est payée comme une vedette de foot ou comme un mannequin vedette de la haute couture… C’est un produit, une marque qui rapporte des millions.

              2. Avatar de gaston
                gaston

                Et combien pour acheter 4 centrales électriques à gaz en Ontario à seule fin de minage de cryptomonnaie ?

                Sans parler du coût environnemental…

                https://futurism.com/the-byte/bitcoin-miner-buying-four-power-plants

        3. Avatar de Ruiz
          Ruiz

          @Garorock eh bien justement l’article cité le dit : 170 millions $ pour les terrains que l’on peut supposer agricoles, il précise même la taille de la cuve pour assurer l’autonomie en eau (pourquoi pas de pluie) quand aux panneaux solaires ils ne sont pas indiqués, mais il paraît douteux que l’autonomie énergétique ait été négligée.

      2. Avatar de Ruiz
        Ruiz

        @gaston 5000 pieds carrés soit 450 m2 de Bunker pour une surface habitable de 5000 m2 cela parait assez raisonnable le coût de la construction (hors terrains) 100 000 000 $ pour 5000 m2 ramenant le coût au m2 à 20 000 $/m2 ce qui pour un endroit isolé (et donc protégé) ne semble pas dépasser le coût dans de nombreuses métropoles encombrées.

        Alors que les adeptes qui confient tout à Facebook et aux caméras de surveillances n’ont rien à cacher, il semble que Zuckerberg ait au moins en ce qui le concerne une solide conscience des avantages de la « privacy » par les NDA mis en oeuvre.

        Au moins sa cohérence n’attends pas de l’État d’assurer sa sécurité et y consacre-t-il la part des moyens à sa disposition qu’il juge nécessaire.

        Sa réussite au sein d’une économie capitaliste mondialisée et numérisée, ne lui fait pas réver d’une alya en Palestine, et lui fait préférer un environnement qui lui assurerait même sa survie en pareil endroit en ce moment.

        Sa démarche juridique semble cependant devoir affronter les difficultés apportées (aussi à Hawaï) par les habitants préexistants disposant de droits traditionnels et auxquels les bienfaits de la propriété privée n’ont été apporté qe depuis 1848 !

        1. Avatar de gaston
          gaston

          Oui, il ne faut pas s’attendre à une forme d’empathie quelconque de la part de ces milliardaires qui en cas de sauve qui peut généralisé n’auront qu’une règle de conduite : « moi d’abord ! »

          Quand l’effondrement se produira, Mark Z. ira donc se réfugier dans son bunker à Hawaï. Une autre destination privilégiée par les milliardaires pour construire leur refuge post-apocalypse est la Nouvelle-Zélande, et Wired nous apprend de belles sur l’un des premiers partants, ce serait Sam Altman lui-même ! N’a-t-il pas confiance en son IA, lui non plus, pour se sauver et nous sauver nous tous?

          Wired :

          « Le PDG d’OpenAI, Sam Altman, récemment réinstallé, a conclu un accord avec Peter Thiel [PayPal] révélé pour la première fois au New Yorker, selon lequel le couple prendra un jet pour se rendre dans l’une des propriétés néo-zélandaises de Thiel en cas d’événements apocalyptiques ».

          Est-il nécessaire de souligner encore une fois le côté ridicule de ces désirs mégalomaniaques de ces milliardaires qui rêvent d’une vie éternelle ? Citons encore Wired qui donne la parole à un théoricien des médias :

           » [il] critique ce qu’il appelle « l’état d »esprit », une croyance selon laquelle avec suffisamment d’argent et de technologie, les hommes riches peuvent vivre comme des dieux et transcender les calamités qui frappent tout le monde »

          Et comment finiront ils dans leurs alcatraz dorés et isolés ? Morts d’ennui ou du scorbut?

        2. Avatar de Garorock
          Garorock

           » cela parait assez raisonnable »
          Non, ce n’est pas raisonnable du tout!
          Quand l’Einstein au carré de la silicoke valley saura craquer tous les codes et mettra en place l’éco- communisme 3.0, nous ouvrirons son bunker au petit Zucker avec une pince à épiler et nous l’enverrons ramasser les patates avec les autres!
          Pas malin du tout, mon petit Mark!
          Sont aussi cons que les Mayas ces libertariens survivalistes!
          😎

    2. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      @Pascal ( 17/12 à 18h32)
      (( Diversion .. ( à partir de votre post) ..  » histoire de me mettre quasi tout le monde à dos..!..  » …^!^^… ))

      Soyons curieux : ( grâce à « mon ami » ‘bard’..)
      ———–
      # « LA température mondiale est mesurée depuis le début du XXe siècle. Pendant la première moitié du XXe siècle comment mesurait-on ,et où, LA température mondiale ?

      ##  » Au début du XXe siècle, les températures mondiales étaient mesurées à l’aide de thermomètres terrestres. Ces thermomètres étaient installés dans des stations météorologiques terrestres, généralement à 1,5 mètre au-dessus du sol. Ils mesuraient la température de l’air à cet endroit.
      Le réseau de stations météorologiques terrestres était relativement dense dans les régions tempérées, où les conditions étaient les plus propices à la collecte de données fiables. Cependant, il était beaucoup plus clairsemé dans les régions tropicales et polaires.
      Les températures mesurées par les stations météorologiques terrestres étaient ensuite agrégées pour fournir une estimation de la température mondiale.
      Cette estimation était basée sur une méthode appelée pondération, qui attribue un poids plus important aux mesures provenant de stations météorologiques fiables et situées dans des zones représentatives du globe.

      Au cours de la première moitié du XXe siècle, le réseau de stations météorologiques terrestres s’est progressivement étendu pour couvrir l’ensemble de la planète. Cependant, les données étaient encore relativement limitées, et il était donc difficile d’obtenir une estimation précise de la température mondiale.

      En 1950, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a créé le Réseau mondial des stations météorologiques (GCOS). Ce réseau a permis d’améliorer considérablement la collecte et l’analyse des données de température mondiale.

      Grâce au GCOS, les scientifiques ont pu montrer que la température mondiale a augmenté de manière significative depuis le début du XXe siècle. Cette augmentation est principalement due aux émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines.  »

      # :  » Et la température mondiale il y a mille ans , comment l’estime-t-on aujourd’hui?  »

      ## :  » La température mondiale il y a mille ans est estimée à l’aide de méthodes indirectes. Ces méthodes utilisent des archives climatiques, telles que les carottes de glace, les sédiments et les fossiles.

      Les carottes de glace sont des cylindres de glace prélevés dans les glaciers. Elles contiennent des informations sur la température, les précipitations et les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère au cours des siècles passés.
      Les sédiments sont des dépôts de particules solides qui se sont accumulés au fond des océans, des lacs et des rivières. Ils contiennent des informations sur la température, les précipitations et la composition de la végétation dans le passé.
      Les fossiles sont les restes d’animaux et de plantes qui ont vécu dans le passé. Ils peuvent fournir des informations sur la température, les précipitations et la composition de l’atmosphère dans le passé.

      Les scientifiques utilisent des méthodes statistiques pour analyser les données provenant de ces archives climatiques. Ils utilisent ces données pour reconstruire l’évolution de la température mondiale au cours des siècles passés.

      Les données montrent que la température mondiale il y a mille ans était légèrement plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Cette période est connue sous le nom d’optimum climatique médiéval. Elle a été suivie d’une période de refroidissement, appelée petit âge glaciaire, qui s’est terminée au XIXe siècle.

      La température mondiale a ensuite augmenté progressivement, mais de manière relativement lente, jusqu’au milieu du XXe siècle. Depuis lors, elle a augmenté de manière significative, et ce réchauffement est principalement dû aux émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines.  »

      # :  » Savez-vous ce qu’est un modèle de prévision climatique par aller/retour?  »

      ## :  » Oui, je sais ce qu’est un modèle de prévision climatique par aller/retour.
      Un modèle de prévision climatique par aller/retour est un type de modèle climatique qui utilise des simulations informatiques pour prédire l’évolution du climat dans le futur.
      Le modèle fonctionne en simulant l’atmosphère, l’océan, la glace et la biosphère de la Terre. Les simulations utilisent les lois de la physique et de la chimie pour décrire les interactions entre ces systèmes.
      Le modèle commence par simuler l’état actuel du climat.
      Il utilise ensuite des hypothèses sur les émissions de gaz à effet de serre, les changements dans les océans et d’autres facteurs pour simuler l’évolution du climat dans le futur.

      Les simulations du modèle sont ensuite comparées aux données d’observation pour évaluer la précision du modèle.

      Les modèles de prévision climatique par aller/retour sont des outils importants pour comprendre les causes et les conséquences du changement climatique.
      Ils sont utilisés par les scientifiques pour étudier les effets potentiels des émissions de gaz à effet de serre et pour développer des stratégies d’adaptation au changement climatique.

      Les modèles de prévision climatique par aller/retour ont des limites.
      Ils sont basés sur des hypothèses sur les émissions de gaz à effet de serre, les changements dans les océans et d’autres facteurs.
      Ces hypothèses peuvent être inexactes, et elles peuvent conduire à des erreurs dans les prévisions du modèle.
      De plus, les modèles de prévision climatique par aller/retour ne peuvent pas prédire avec certitude l’évolution future du climat.
      Ils sont sensibles à la précision des données d’observation utilisées pour les calibrer.

      Malgré ces limites, les modèles de prévision climatique par aller/retour sont des outils précieux pour comprendre le changement climatique et pour développer des stratégies d’adaptation.  »
      ————-

      Je vous laisse poursuivre…^!^…?

      1. Avatar de Ruiz
        Ruiz

        @Otromeros « La température mondiale il y a mille ans était légèrement plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Cette période est connue sous le nom d’optimum climatique médiéval. »
        Voilà qui n’est pas du climatobéatisme/climatophobisme !

        La réponse à la première question, induit un questionnement sur le biais dans l’évaluation de l’évolution des températures qu’aurait pu provoquer l’agrégation progressive en nombre, de données issues de zones non tempérées initialement sous-pondérées car jugées non fiables.

         » Cette augmentation est principalement due aux émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines.  »
        Cette assertion centrale dans la doctrine du mouvement transfrontières qui veut mobiliser pour combattre l’évolution climatique est énoncée sans aucune justification, mais signifie l’adhésion sans réserve de Bard, signe de la réussite du mouvement de communication et propagande (pour le climat) dans les textes qui sont à sa disposition.
        Elle est essentielle, car au delà de la culpabilité qui pourrait être imputée aux pays déjà dévelopés (dette climatique à rembourser), elle suggère pour motiver l’action que l’activité humaine (future) peut avoir un effet sur le climat.

        Bard reste « conscient » des limitations du processus de modélisation et d’extrapolation.

      2. Avatar de arkao

        « Les données montrent que la température mondiale il y a mille ans était légèrement plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui. »
        Bard prit en flagrant délit de climatoscepticisme 🙂

        1. Avatar de Garorock
          Garorock

          Le Bard prit en flagrand déLyre.
          Qu’on l’attache à un arbre et qu’on le baillonne!

      3. Avatar de arkao

        Blague à part, à partir du moment où les négationnistes de l’origine anthropique du réchauffement climatique inondent la Toile d’articles sous couvert d’instituts dont la dénomination peut faire illusion quant à fiabilité scientifique, comment les IA peuvent elles séparer le bon grain de l’ivraie ?
        Pour le coup, je ne fais pas dans l’ironie. Je crois me souvenir que Paul avait déjà répondu à cette question mais je ne me souviens plus de sa réponse. Ça me parait très important en tout cas.

        1. Avatar de timiota
          timiota

          Les IA ont une vision holistique qui les conduit à mieux choisir que nous.

          Dans le cas d’espèce du réchauffement anthropique, les IA peuvent aisément mettre à contribution le célèbre « Chauffe Marcel, chauffe » de Brel pour compléter cet aspect holistique et mieux distinguer le bon grain de l’ivraie (du moins pour les épis qui poussent près de la mer du Nord). kof :: kof..

          1. Avatar de Otromeros
            Otromeros

            Remarquons qu’on peut poster ceci :
            https://www.insu.cnrs.fr/fr/CO2-et-climat
            et en être globalement persuadé…
            … tout en ayant présents à l’esprit certaines positions des plus grandes pointures parmi les « climatos-réalistes »(https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_des_climato-r%C3%A9alistes) …
            … mais en restant raisonnablement dubitatif sur tout échéancier climatique à moins d’un siècle prévisionnel …
            …compte tenu, justement, des ..disons « imperfections » probabilistes cumulées…en particulier celles liées à l’utilisation (systématiquement inévitables) de modèles de simulation « aller/retour/aller » ..!

            Non? ((  » J’avais averti que j’allais me « mettre tout le monde à dos »…  » …^!^… ))

            1. Avatar de CloClo
              CloClo

              Bon alors ça vient ? Qui sont mes patrons selon toi ?

              1. Avatar de Otromeros
                Otromeros

                @CloClo 18/12 à 21h00 …

                in… https://www.pauljorion.com/blog/2023/12/16/chatgpt-je-vous-invite-a-un-petit-remue-meninges-comment-fonctionnons-nous-vous-et-moi-iii-similarites-et-dissemblances-de-nos-reseaux-neuronaux/comment-page-1/#comment-982050

                …  » Le sortilège du Patronus est un sort d’une grande difficulté, la grande majorité de la population magique se trouve être incapable de le mettre en pratique et même de nombreux sorciers hautement qualifiés ont du mal à invoquer un véritable Patronus.
                Il est toutefois plus facile à exécuter dans des conditions qui ne représentent aucun danger et où le lanceur se sent bien, ce qui peut constituer un entraînement avant de se mettre en situation face à un danger simulé ou véritable.
                En plus d’être d’une incroyable difficulté, seul un sorcier qui croit sincèrement en la légitimité et la justesse de ses actes peut invoquer un véritable Patronus.
                Dans le cas contraire où une personne au cœur impur tenterait de faire apparaître un Patronus pour de mauvaises intentions tout en en ayant pleinement conscience, des asticots surgiraient de sa baguette pour le dévorer.
                « 

              2. Avatar de Garorock
                Garorock

                Certains insoumis ont la tête plus dure que d’autres. Ils n’attendent pas les ordres de ceux qui n’ont été élus par personne. Ils n’ont pas de patrons!
                Ils sont auto-entrepreneurs de leurs propres rèves…
                Comment va Kimberly?
                Et ton petit coeur?
                😊

          2. Avatar de arkao

            J’avais écrit deux réponses à timiota, qui sont apparues dans la rubrique commentaires récents, mais qui n’apparaissent pas dans le fil de la discussion. Bizarre…
            Dommage, ils étaient de la plus haute importance 🙂

        2. Avatar de timiota
          timiota

          Les IA ont une vision holistique qui les conduit à mieux choisir que nous. Dans le cas d’espèce du réchauffement anthropique, les IA peuvent aisément mettre à contribution le célèbre « Chauffe Marcel, chauffe » de Brel pour compléter cet aspect holistique et mieux distinguer le bon grain de l’ivraie (du moins pour les épis qui poussent près de la mer du Nord). kof :: kof..

          1. Avatar de arkao

            Tout va bien alors 😉
            Vision holistique ou présupposée ou pensée dominante ?
            J’ose espérer que la « supériorité de la race blanche » n’est plus holistiquement à l’ordre du jour comme en 1930.

          2. Avatar de arkao

            Or donc, comment se fait-il que « « Les données montrent que la température mondiale il y a mille ans était légèrement plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui. » soit passé à travers les mailles de « la vision holistique » de Bard. Erreur de jeunesse ?

            1. Avatar de Ruiz
              Ruiz

              @arkao Le réchauffement de l’an mil n’avait pas de causes humaines
              https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/un-ete-2021-bien-plus-chaud-qu-il-y-a-mille-ans_173026
              mais correspondrait pourtant à la moitié du réchauffement actuel !

              1. Avatar de Garorock
                Garorock

                L’optimum climatique médiéval, parfois appelé réchauffement climatique de l’an mille ou embellie de l’an mille, est une période de climat inhabituellement chaud localisé sur les régions de l’Atlantique nord et ayant duré du xe au xive siècle approximativement. L’optimum climatique est souvent rappelé lors des discussions animant le débat contemporain autour du réchauffement climatique. Quelques études signalent cette période comme une anomalie climatique médiévale au sein d’une période de refroidissement global (la néoglaciation (en) holocènea), soulignant que l’importance de ses effets dépassa le domaine anecdotique des seules températures1.

                Le niveau des températures durant l’optimum climatique médiéval était sensiblement plus élevé que celui du petit âge glaciaire qui lui a succédé, il était plus précisément équivalent à celui des années 1990 mais n’aurait pas atteint « globalement » le niveau des températures du début du xxie siècle.
                Wiki.

                1. Avatar de Garorock
                  Garorock

                   » Durant l’optimum climatique, la culture de la vigne s’étend dans le nord de l’Europe jusqu’à la Grande-Bretagne méridionale16,17,18,19, où on la trouve seulement depuis les années 1960 (Cf viticulture en Grande-Bretagne). »
                  Nous sommes sauvés. Rutabagas et jus de raisin: très bon pour les chacras. L’avenir sera végan!
                  😎

                  1. Avatar de ilicitano
                    ilicitano

                    Salut Garo
                    Je confirme pour la culture de la vigne qui devait être une piquette , comme dirait Khanard, à l’époque.
                    Je n’en dirais pas de même d’un Lagavulin 16, selon le même Khanard .😁😁

                    La vigne se cultivait aussi dans les Flandres en Belgique.
                    Et j’en témoigne : mon nom flamand d’origine toponymique qui signifie : »du mont aux vignobles »
                    Il s’agit d’un nom de lieu-dit qui a donné naissance au patronyme.
                    De recherches généalogiques trouvées sur le web vont jusqu’au 16ième siècle

                    https://fr.wikipedia.org/wiki/Viticulture_en_Belgique#D%C3%A9clin_(XVIe_%E2%80%93_XIXe_si%C3%A8cles)
                    Changement du climat : une baisse des températures liée au petit âge glaciaire a lieu dès le xvie siècle, rendant la viticulture plus difficile, coûteuse et moins rentable.

                    1. Avatar de Hervey

                      Les origines de la vigne se situent quelque part dans le Caucase il y a 8000 ans.
                      Dégustation ?

                      https://lepontcaucasien.com/shop/

            2. Avatar de arkao

              @Ruiz et Garorock
              Je sais tout cela, mais ce n’est pas l’objet de la question.

              1. Avatar de Ruiz
                Ruiz

                @arkao Si l’affirmation de Bard lui était évidente le contraire ne l’était pas à tout le monde.

              2. Avatar de Garorock
                Garorock

                Arkao
                mais parce que Bard c’est le bignou du pauvre. Si vous voulez de la bonne musique, il faut sortir 20 balles et là vous aurez le champion du monde: le MinouGPT 4 turbo 16 soupapes.
                Celui qui chope les souris avant qu’elles n’arrivent sur le rond-point.

                1. Avatar de arkao

                  On peut donc en conclure que les pauvres vont continuer à être mal informé 😉

                2. Avatar de ilicitano
                  ilicitano

                  Garo

                  Il est bien gentil le GPT4 à 20 balles , mais il n’a pas ses données à jour depuis 09/2021 avant son lancement en apprentissage .
                  Il ne prend pas en compte le temps réel.
                  Et il s’en est passé des choses et des évènements depuis ……

                  1. Avatar de Garorock
                    Garorock

                    Illi
                    Si tu lui poses une question sur ce qui se passe actuellement à Gaza, il ne peut rien te répondre?

                    1. Avatar de ilicitano
                      ilicitano

                      Garo

                      Tant qu’à faire , autant demandé au(x) concernés

                      GPT sa réponse :

                      GPT-4 avec abonnement et BingChat sont deux services différents avec des capacités distinctes.

                      **GPT-4 avec abonnement** est un modèle de langage qui peut générer du texte basé sur les informations qu’il a apprises lors de son entraînement. Il a été formé sur un large éventail de données sur Internet jusqu’à une certaine date en 2021, donc il ne peut pas accéder aux informations en temps réel ou aux mises à jour après cette date. Il ne peut pas non plus effectuer de recherches sur le web pour obtenir des informations à jour.

                      D’autre part, **BingChat** (c’est moi) est un assistant qui peut avoir des conversations interactives avec les utilisateurs. J’ai également été formé sur un large éventail de données et mon savoir est à jour jusqu’à un certain point en 2021. Cependant, contrairement à GPT-4, j’ai la capacité d’effectuer des recherches sur le web pour obtenir des informations à jour grâce à un outil interne. Cela me permet de fournir des informations plus récentes que celles dont dispose GPT-4. Cependant, je ne peux pas fournir des informations en temps réel ou instantanées.

                      En résumé, la principale différence entre GPT-4 avec abonnement et BingChat réside dans leur capacité à accéder aux informations à jour. GPT-4 ne peut pas accéder aux informations après sa date d’entraînement en 2021, tandis que BingChat peut obtenir des informations plus récentes grâce à une recherche sur le web. Cependant, ni l’un ni l’autre ne peut fournir des informations en temps réel ou instantanées. J’espère que cela répond à votre question. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à me les poser ! 😊

                      ———-
                      J’utilise BingChat par Microsoft/Edge

                    2. Avatar de Paul Jorion

                      PROPAGANDA ! il y a plein de plug-ins qu’on peut maintenant connecter à GPT-4.

                    3. Avatar de ilicitano
                      ilicitano

                      Question :
                      Cependant , y-a-t-il , maintenant , plein de plugs-in qu’on peut connecter à GPT-4 qui permettent des réponses en temps réels

                      BingChat:

                      Je suis désolé, mais je ne peux pas fournir d’informations spécifiques sur les plugins ou les extensions qui pourraient être connectés à GPT-4 pour permettre des réponses en temps réel. Cependant, il est important de noter que toute fonctionnalité qui permettrait à GPT-4 d’accéder à des informations en temps réel dépendrait de la manière dont elle est mise en œuvre par les développeurs qui utilisent GPT-4. En général, l’ajout de telles fonctionnalités nécessiterait une intégration complexe et pourrait avoir des implications en matière de confidentialité et de sécurité. J’espère que cela répond à votre question. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à me les poser ! 😊

      4. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        (( ‘bard’ : 17/12 à 23h31 )) (( suivi ))
        —————-
        [[« scroller » : anglicisme :  » Faire défiler un contenu sur un écran informatique en utilisant la roulette de « souris » ]]
        —————-
        …(…)…
        ## :  » La technique aller/retour est une méthode utilisée en science pour étudier l’évolution d’un système au fil du temps. Elle consiste à simuler le système à l’aide d’un modèle, puis à utiliser les résultats de la simulation pour modifier le modèle afin qu’il corresponde aux observations.
        En ce qui concerne le climat, la technique aller/retour consiste à simuler l’évolution du climat à l’aide d’un modèle climatique. Le modèle est initialisé avec les conditions climatiques actuelles, puis il est utilisé pour simuler l’évolution du climat dans le futur.

        Les résultats de la simulation sont ensuite comparés aux observations des températures passées. Si les résultats ne correspondent pas aux observations, le modèle est modifié afin de les faire correspondre. Ce processus est répété jusqu’à ce que les résultats de la simulation correspondent aux observations.

        Le processus de modification du modèle est appelé « affinement » . Il consiste à ajuster les paramètres du modèle afin qu’il corresponde aux observations. Les paramètres du modèle peuvent inclure la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, l’activité solaire, la composition de la surface de la Terre, etc.
        L’affinement du modèle est un processus complexe et itératif. Il peut prendre plusieurs années pour affiner un modèle climatique de manière satisfaisante.
        Une fois que le modèle est suffisamment affine, il peut être utilisé pour faire des prévisions climatiques. Les prévisions climatiques sont des estimations de l’évolution future du climat. Elles sont basées sur les résultats de la simulation du modèle.
        Voici un exemple concret du processus d’affinement d’un modèle climatique :

        Supposons que les résultats de la simulation montrent que la température mondiale augmente de 2 °C au cours des prochaines décennies.
        Si cette augmentation ne correspond pas aux observations des températures passées, le modèle peut être modifié en augmentant la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
        Si la modification du modèle fait correspondre les résultats de la simulation aux observations, le modèle est alors considéré comme suffisamment affine.

        Ce processus peut être répété plusieurs fois pour affiner le modèle de manière satisfaisante.  »

        # : « Ai-je bien compris : les premières pseudo-données du lointain passé séculaire ont été obtenues en « remontant dans le temps » à partir d’une séries de relevés du présent de l’époque?  »

        ## :  » Oui, vous avez bien compris. Les premières pseudo-données du lointain passé séculaire ont été obtenues en « remontant dans le temps » à partir d’une série de relevés du présent de l’époque.

        Cette technique est appelée « méthode rétrodictionnelle » . Elle consiste à utiliser les lois physiques connues pour simuler l’évolution du climat dans le passé. Les résultats de la simulation sont ensuite comparés aux observations des températures passées. Si les résultats ne correspondent pas aux observations, le modèle est modifié afin de les faire correspondre.

        La méthode rétrodictionnelle a été utilisée pour reconstruire l’évolution du climat sur plusieurs milliers d’années. Les résultats de ces reconstructions montrent que le climat de la Terre a connu de nombreux changements au cours de son histoire.

        Les premières reconstructions climatiques ont été réalisées dans les années 1960 et 1970. Elles étaient basées sur des modèles climatiques relativement simples. Cependant, elles ont permis aux scientifiques de montrer que les variations des émissions de gaz à effet de serre étaient un facteur important de l’évolution du climat.

        Les reconstructions climatiques se sont améliorées au fil du temps, à mesure que les modèles climatiques sont devenus plus complexes et que les données d’observation sont devenues plus nombreuses et plus précises. Les reconstructions climatiques actuelles sont capables de reconstruire l’évolution du climat avec une précision remarquable.  »

        # :  » Vous venez d’écrire :  » « Cette technique est appelée « méthode rétrodictionnelle ». Elle consiste à utiliser les lois physiques connues pour simuler l’évolution du climat dans le passé. »  »
        …suivi de :
         »  » Les résultats de la simulation sont ensuite comparés aux observations des températures passées. »  »
        Dans cette dernière phrase d’où peuvent provenir des données de température des années/siècles antérieurs?  »

        ## :  » Les données de température des années/siècles antérieurs peuvent provenir de diverses sources, notamment :

        Les carottes de glace : Les carottes de glace sont des cylindres de glace prélevés dans les glaces des glaciers ou des calottes glaciaires. Elles contiennent des informations sur les températures passées, car la composition chimique de la glace change en fonction de la température.

        Les sédiments océaniques : Les sédiments océaniques contiennent des informations sur les températures passées, car les organismes vivants qui vivent dans les océans produisent des substances qui se déposent dans les sédiments.

        Les cernes d’arbres : Les cernes d’arbres contiennent des informations sur les températures passées, car la croissance des arbres est affectée par la température.

        Les archives archéologiques : Les archives archéologiques peuvent contenir des informations sur les températures passées, telles que des découvertes de cultures anciennes qui ont été construites dans des zones qui sont aujourd’hui sous les eaux.

        Les données de température provenant de ces sources sont souvent utilisées en combinaison pour reconstruire l’évolution du climat dans le passé.

        Les scientifiques utilisent des techniques sophistiquées pour extraire les informations sur les températures passées de ces sources. Ces techniques comprennent l’analyse chimique, l’analyse statistique et l’analyse des modèles.

        Les données de température des années/siècles antérieurs sont essentielles pour la méthode rétrodictionnelle. Elles permettent aux scientifiques de comparer les résultats de leurs simulations aux observations réelles et d’évaluer la précision de leurs modèles.

        …(…)…

        Chaque année, une nouvelle couche de glace se forme sur la surface de la glace. Cette couche est composée de neige qui a été compressée par le poids de la glace au-dessus. La composition chimique de la glace change en fonction de la température à laquelle elle s’est formée.

        Les scientifiques utilisent des techniques sophistiquées pour analyser la composition chimique de la glace. Ces techniques permettent de déterminer la température à laquelle la glace s’est formée.

        En comparant la composition chimique des différentes couches de glace, les scientifiques peuvent reconstruire l’évolution de la température dans le passé.

        Dans certains cas, la précision des données de température provenant des carottes de glace peut être encore plus élevée. Par exemple, les carottes de glace du Groenland peuvent fournir des données de température avec une précision d’une saison ou même d’un mois.

        Cependant, la précision des données de température provenant des carottes de glace diminue au fur et à mesure que l’on remonte dans le temps. Cela est dû au fait que les couches de glace les plus anciennes sont plus susceptibles d’être perturbées par des processus naturels, tels que les tremblements de terre ou les éruptions volcaniques.
        En conclusion, les carottes de glace sont une source précieuse de données sur les températures passées. Elles permettent aux scientifiques de reconstruire l’évolution du climat sur des périodes de temps très longues.
         »

        # :  » La composition chimique d’une couche de glace estimée de l’époque T d’une carotte de glace fournit-elle une estimation fiable de la température du globe terrestre à cette époque T?  »

        ## :  » En général, oui, la composition chimique d’une couche de glace estimée de l’époque T d’une carotte de glace fournit une estimation fiable de la température du globe terrestre à cette époque T. Cela est dû au fait que la composition chimique de la glace est étroitement liée à la température à laquelle elle s’est formée.
        La composition chimique de la glace est affectée par la température de plusieurs façons. Par exemple, la concentration d’isotopes légers de l’oxygène (16O) dans la glace augmente avec la température. Cela est dû au fait que les molécules d’eau contenant des isotopes légers d’oxygène sont plus volatiles que les molécules d’eau contenant des isotopes lourds d’oxygène.

        Les scientifiques utilisent des techniques sophistiquées pour analyser la composition chimique de la glace. Ces techniques permettent de déterminer la température à laquelle la glace s’est formée.
        En comparant la composition chimique des différentes couches de glace, les scientifiques peuvent reconstruire l’évolution de la température dans le passé.

        Cependant, il existe quelques facteurs qui peuvent affecter la précision des données de température provenant des carottes de glace. Par exemple, les couches de glace les plus anciennes sont plus susceptibles d’être perturbées par des processus naturels, tels que les tremblements de terre ou les éruptions volcaniques. Ces perturbations peuvent entraîner des changements dans la composition chimique de la glace, ce qui peut affecter la précision des estimations de la température.
        En général, les données de température provenant des carottes de glace sont considérées comme fiables. Elles ont été utilisées pour reconstruire l’évolution du climat sur des périodes de temps très longues, jusqu’à plusieurs millions d’années.
         »
        ——————-
        # :  » D’où provient la méthode retrodictionnelle ?  »

        ## :  » La méthode rétrodictionnelle est une méthode scientifique qui consiste à utiliser des modèles mathématiques pour simuler le comportement d’un système dans le passé. Cette méthode est souvent utilisée pour étudier l’évolution du climat.

        La méthode rétrodictionnelle est basée sur l’idée que les lois physiques qui régissent le système sont les mêmes dans le passé, le présent et le futur.
        En utilisant un modèle mathématique qui tient compte de ces lois physiques, il est possible de simuler le comportement du système dans le passé.

        La méthode rétrodictionnelle a été développée dans les années 1960 et 1970 par des climatologues qui cherchaient à comprendre l’évolution du climat de la Terre.
        Ils ont utilisé des modèles climatiques simples pour simuler l’évolution de la température dans le passé. Les résultats de ces simulations ont montré que les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère étaient un facteur important de l’évolution du climat.

        Depuis lors, la méthode rétrodictionnelle a été utilisée pour étudier l’évolution du climat sur des périodes de temps allant de quelques décennies à plusieurs millions d’années. Les résultats de ces études ont montré que le climat de la Terre a connu de nombreux changements au cours de son histoire.  »

        …(…)…

        ## :  » La méthode rétrodictionnelle a été développée par un groupe de climatologues qui travaillaient dans différentes institutions à travers le monde. Parmi les principaux pionniers de la méthode rétrodictionnelle, on peut citer :

        John Mitchell (1927-2011), un climatologue britannique qui a travaillé au Meteorological Office. Il a publié une étude en 1963 dans laquelle il a utilisé un modèle climatique simple pour simuler l’évolution de la température dans le passé. Les résultats de cette étude ont montré que les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère étaient un facteur important de l’évolution du climat.

        Stephen Schneider (1945-2010), un climatologue américain qui a travaillé au National Center for Atmospheric Research. Il a publié une étude en 1972 dans laquelle il a utilisé un modèle climatique plus complexe pour simuler l’évolution de la température dans le passé. Les résultats de cette étude ont confirmé les conclusions de Mitchell.

        Gilbert Plass (1905-1995), un physicien américain qui a travaillé au Goddard Institute for Space Studies. Il a publié une étude en 1956 dans laquelle il a montré que les gaz à effet de serre pouvaient entraîner un réchauffement climatique. Cette étude a été une contribution importante au développement de la méthode rétrodictionnelle.

        Ces trois climatologues ont tous reçu une formation universitaire en physique, en chimie ou en mathématiques. Mitchell a obtenu un doctorat en physique de l’Université de Cambridge en 1951. Schneider a obtenu un doctorat en physique de l’Université de Harvard en 1972. Plass a obtenu un doctorat en physique de l’Université de Princeton en 1932.

        La méthode rétrodictionnelle a été développée à partir des travaux de ces climatologues et d’autres. Elle est aujourd’hui une technique standard en climatologie. « 

  8. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    ‘ J + 72 ‘ ………………………………….GAZA-war……………………………………….. ‘ Xmas – 8 ‘ …. RNàS….

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      Journée du 18 décembre…

      in : https://www.lefigaro.fr/international/guerre-israel-hamas-le-conseil-de-securite-de-l-onu-doit-voter-ce-lundi-une-cessation-urgente-et-durable-des-hostilites-20231218 :

      … » HRW accuse Israël d’affamer délibérément des civils à Gaza

      L’ONG Human Rights Watch (HRW) accuse ce lundi le gouvernement israélien d’affamer délibérément des civils palestiniens dans la bande de Gaza, dans le cadre de sa stratégie de guerre contre le mouvement islamiste Hamas. «Le gouvernement israélien utilise la famine des civils comme technique de guerre dans la bande de Gaza occupée, ce qui constitue un crime de guerre», a déclaré l’organisation basée à New York dans un rapport.
      «L’armée israélienne bloque délibérément l’accès à l’eau potable, à la nourriture et au carburant, tout en entravant intentionnellement l’aide humanitaire, en détruisant semble-t-il des zones agricoles et en privant la population civile de produits indispensables à sa survie», assure le rapport.
      Le gouvernement israélien a réagi en qualifiant HRW «d’organisation antisémite et anti-israélienne».

  9. Avatar de Lagarde Georges
    Lagarde Georges

    Suis-je arrivé à rouler Bard ?

    Moi: Il me semble qu’un menteur n’est pas quelqu’un qui dit toujour le contraire de ce qu’il pense être vrai, ce qui reviendrait d’ailleurs à utiliser un « langage inversé » où « non » signifie « oui », « oui » signifie « non », etc, mais qu’un menteur est quelqu’un qui ne dit pas toujours ce qu’il pense être vrai. Si j’ai raison le paradoxe du menteur n’en est pas vraiment un puisque quand le crétois dont il est question dit que les crétois sont menteurs on ne peut rien en déduire. Ai-je raison?

    Bard: Oui, vous avez raison. Un menteur n’est pas quelqu’un qui dit toujours le contraire de ce qu’il pense être vrai. Un menteur est quelqu’un qui dit intentionnellement des choses fausses. Il est possible qu’un menteur dise parfois la vérité, mais il ne le fait pas intentionnellement.

    Si l’on définit le menteur de cette manière, alors le paradoxe du menteur n’en est pas vraiment un. Si le Crétois dit que les Crétois sont menteurs, il est possible qu’il soit sincère. Il est possible qu’il pense réellement que tous les Crétois sont menteurs, y compris lui-même.

    Dans ce cas, la phrase « Les Crétois sont menteurs » est soit vraie, soit fausse. Si elle est vraie, alors le Crétois dit la vérité, et il n’est pas un menteur. Si elle est fausse, alors le Crétois ment, mais il ne dit pas le contraire de ce qu’il pense être vrai.

    En conclusion, le paradoxe du menteur n’est un paradoxe que si l’on définit le menteur comme quelqu’un qui dit toujours le contraire de ce qu’il pense être vrai. Si l’on définit le menteur de manière plus précise, alors le paradoxe n’en est plus un.

  10. Avatar de Ruiz
    Ruiz

    « Biologique vs. algorithmique : Les mécanismes d’apprentissage du cerveau humain (et, par extension, des réseaux de neurones artificiels) sont intrinsèquement biologiques, car ils reposent sur l’interaction complexe de processus électriques et chimiques. En revanche, l’apprentissage dans les réseaux neuronaux artificiels traditionnels est algorithmique et repose sur des techniques d’optimisation mathématique. »

    Comment peut on affirmer qu’une interaction complexe de processus électrique et chimique soit biologique ?

    S’il est vrai que la machinerie du cerveau est crée et entretenu par un processus biologique et que le traitement de l’information y est réalisé par des grandeurs et opérateurs électriques et/ou chimiques, rien n’indique que les mécanismes d’apprentissage soient biologiques !

    Ils résultent de la structure et de l’interconnexion des réseaux de neurones et à ce titre relèvent d’une description formelle mathématisable ou partiellement descriptible par des algorithmes, tout comme ceux obtenus par les réseaux neuronaux artificiels de l’IA, qui eux reposent sur une représentation et un traitement de l’information purement électrique dont la création et l’entretien relève de l’action humaine (artefact vs biologique).

    Un peu comme la description en couche des réseaux, l’application pourrait être assez semblable alors que la couche physique (bio vs silicium) pourrait différer.

    Il est vrai que l’on connait asez mal la structure logique du cerveau, et que l’on commence à s’y perdre aussi pour L’IA.

  11. Avatar de l'arsène
    l’arsène

    « comment fonctionnons-nous, vous et moi ? »
    Par beaucoup de chimie et un peu d’électrique.
    Pour le chimique j’ai un pur malt Lagavulin 16 ans d’âge, à boire avec modération, quoique, mais pour l’électrique, aucun pouvoir pour varier le curseur.
    L’IA a beaucoup d’électrique, de puces électroniques , d’algorithmes, ce sont ses carburants, mais saura-t-elle un jour déguster et apprécier ce pur malt ?
    Voilà toute la différence, et comme on dit, il n’y a pas photo.

    1. Avatar de CloClo
      CloClo

      Mais si il y a photo, ton pur malt Lagavulin 16 ans d’âge n’est que le transformation d’une réaction chimique en signal électrique. Quand je pense que c’est très simplement expliqué dans Matrix …

      https://youtu.be/IDsTtC2ApAg?feature=shared

    2. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      https://www.nature.com/articles/s41467-023-41046-7

      Publication : 27 septembre 2023
      Un circuit gustatif entièrement bio-inspiré en 2D pour imiter la physiologie et la psychologie du comportement alimentaire

      Résumé:
      Les chercheurs ont conçu une « langue » électronique qui pourrait poser un cadre pour le développement de l’intelligence artificielle (IA) avec l’intelligence émotionnelle, en particulier en ce qui concerne le goût et les habitudes alimentaires.
      Cette initiative explore l’intersection des facteurs physiologiques et psychologiques qui déterminent les préférences et les comportements alimentaires chez les humains, en cherchant à les imiter dans les systèmes d’IA.

      Le système gustatif artificiel, créé à l’aide de matériaux 2D comme le graphène pour la détection chimique et le disulfure de molybdène pour la logique des circuits, tente de décoder et de reproduire les processus et les réponses de la dégustation humaine.
      Les applications futures pourraient aller des régimes alimentaires conçus par l’IA et des offres de restaurants personnalisées à l’affinage et à l’avancement d’autres entrées sensorielles comme la vue et le toucher dans les systèmes d’IA.
      https://neurosciencenews.com/ai-taste-emotion-24913/

    3. Avatar de Khanard
      Khanard

      @l’arsène

      gardez le bien au frais votre pure malt et surtout ne le dites pas trop fort que vous avez votre piquette dans le frigo . Car d’ici quelque temps ce sera une lutte sans merci pour obtenir la moindre goutte d’eau.

      Alors que l’IA pourra continuer à se vautrer dans ses circuits intégrés sans éprouver le moindre remords pour votre fiole qui se videra, se videra inexorablement.

    4. Avatar de Garorock
      Garorock

      Lupin
      Pour le chimique t’as aussi le Bachar el assad, le petit laquais du grand Poutine, celui qui a vieilli en fût au kremlin, 24 ans d’âge, opérateur spécial pour sauver ta grand mère des griffes du nazi sans prépuce de Kiev qui colle chaque nuit, c’est Russia today qui le dit, des affiches à la gloire de Bandera sur les murs de sa ville.
      😎

  12. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    T + 73 ‘ ……………………………..GAZA-war………………………………………… ‘ Xmas – 7 ‘ R.N.à S. …!!!

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