Le moment Pearl Harbor n’aura probablement pas lieu
Merci Khanard, de m’avoir envoyé la liste. Que dire ? que dire ? 😀 1 – Il y a peut-être…
*Godot est mort !*
La société du spectacle, Paul, la société du spectacle !
« J’y étais, j’ai connu ça ! » Vieux comme le monde, ou peut-être comme l’humanité dont la conscience se limite à la fascination pour le morbide : un accident de la route, un petit garçon qui disparaît et des vacanciers qui viennent sur place comme on va visiter les plages du débarquement.
Je me souviens de ce dessin humoristique dans lequel un couple regarde la télé assis confortablement dans leur banquette, pendant que tout est détruit autour d’eux, jusqu’aux murs de leur maison. Mais eux n’ont d’attention que pour la petite boîte lumineuse qui leur raconte que le monde s’écroule.
Si les girafes avaient découvert le pétrole, peut être auraient elles fait de même…?
N’est ce pas ce qu’on appelle le déterminisme ? On nous raconte dans les livres d’Histoire, un enchaînement de faits dont on tire une certaine cohérence, comme s’il y avait eu de « grands hommes » pour choisir et décider aux destinées de l’humanité. Mais n’est-ce pas là une fiction qu’on se raconte à posteriori, pour se laisser croire qu’il nous est possible d’intervenir sur notre destin ?
Éveiller les consciences ? Mais à quoi ?
Nous avons tout misé sur la Raison comme outil universel mais peut-être n’avons nous fait que regarder le doigt qui nous désignait la Lune ?
N’avons nous pas confondu raison et sagesse ? Si la raison calcule et peut se mettre en algorithmes, qu’en est-il de la sagesse ?
Même la philo nous a montré que de « grands penseurs » pouvaient être de bien petites personnes dans leurs actes et dans leur vie. Savons nous regarder où se trouve la vraie sagesse, celle qu’un être humain déploie plus encore dans ce qu’il est, que dans ce qu’il dit ou écrit ?
Surhumain de vider la bassine de l’hêtre de l’étang ? ou comment être heideggerien sans le savoir ?
https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1965_num_63_78_5305
J’espère bien ne pas être heideggerien dans ce qu’il fut.
Et puis, devons nous chercher à ressembler à un modèle ou simplement trouver la liberté d’être soi (d’être en soi). Il est des sagesses qui ont traversées les siècles portées par des anonymes qui avaient certainement compris qu’être, ce n’est pas être quelqu’un.
Pascal 20 août 2023 0h43
Quand on égare la vérité, des gens font la queue pour vous la ramener. À perdre la raison, Amazon la remplace dès le lendemain. « l’esclavage-messager de l’usage antique, le sujet qui en porte sous sa chevelure le codicille qui le condamne à mort, ne sait ni le sens ni le texte, ni en quelle langue il est écrit, ni même qu’on l’a tatoué sur son cuir rasé pendant qu’il dormait ».
https://anticopedie.fr/WordPress/?p=721
Voire la théorie de la communication avec lechatbotté au débotté des 7 lieux. Conversion s’applique à la monnaie, à l’énergie, à la religion.
Salut Rosebud,
Merci pour le texte, clair et si concis… reste que c’est quand même grave de la pignole. Toujours le même effet 25 ans plus tard : mouais, bon et donc …?
C’est fou cette accusation mutuelle et spontanée entre philo continentale et anglo-saxonne de trivialité. A quoi cela peut-il bien tenir que certains s’extasient de la profoooondeuuur de la méta du nazi pontifiant quand d’autres pourfendront les truismes superficiels de la philo analytique ?!
Petite confirmation du côté où est tombée la pièce me concernant ! 😉
Cela fait plaisir de lire votre commentaire et de retrouver la grenouille qui coassé déjà, sur ce blog, à la fin des années 2000 🙂
Salut Pascal,
Décidément, on va croire que je vous en veux… Ce n’est pas le cas, vous êtes mon pré-texte ! No offence…
Mon prof de philo médiévale – M. Nef pour ne pas le citer, super prof même si je ne fais guère honneur à son enseignement à la relecture des rappels récents ! – nous avait dit qu’il constatait chez ses collègues en fin de carrière un abandon progressif de la quête de la vérité pour la sagesse. Réalité ou pas ? (Il disait aussi de Heidegger qu’il pensait que c’était difficile de produire un système philosophique de qualité quand on s’était aussi lourdement trompé dans son cheminement personnel… Compliqué tout ça !)
Est-ce que cela ne vous interroge pas que votre clef ouvre toutes les portes ?
Ceci étant, si tous les braves types de la Terre… même les moins doués pour la diplomatie comme écodouble ou moi !
Alors conformément à mon objectif de rejoindre les 3.5T de CO2de Juan sur « monempreintecarbone » en partant de mes 4.8 de Gilet Jaune à 85% du revenu médian : j’ai quasi arrêté la bagnole le 18.04 après mon dernier demi-plein en cours, 130 km en 4 mois vs les 1000 en vélo sur la même période et converti deux hésitants via démonstration et crash-test (on devrait pouvoir déduire le parrainage et le prix des sparadraps : le code de la route est aussi victime du rapport de force « poids-puissance » !), j’ai arrêté la clope, la weed, divisé par trois ma conso d’élec à coup de collemaire-roulé et de changement de chauffage dans mon loft de 27,8m², limité ma conso de viande (j’avais essayé d’arrêter mais c’est vraiment chaud) sur les conseils de la diva peroxydée survoltée et que croyez-vous qu’il advint ? Ben podbal ! Je suis passé de 4.8 à 4.4… La part collective de mon empreinte représentant bientôt 40% du total. Il ne me reste comme gisement de profit – sic – que le végétarisme et les produits de saison (400kg). C’est bien beau mais… les limitations de mon pouvoir de nuisance financier – aka « pouvoir d’achat » – ne m’autorise plus énormément de contorsions !
J’ai lu quelque part (ici sûrement) que si on vivait tous comme des moines franciscains – ou bouddhistes si vous préférez – ce serait 30% des émissions. Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire mais la réelle efficace derrière la métamorphose individuelle que vous prônez c’est l’attrition du système (décroissance), limitée sans changement de structures.
Je crois, pour ma part – double modalisation ! – que nous sommes au bout du mouvement de balancier individualiste initié par… Descartes et le solipsisme ? C’est la fin de tous les « civis » : civisme, citoyenneté, civilité et il n’y aura de salut que dans la remise au pot collective, seule possibilité d’un rapport gagnant-gagnant – ce qui me semble être démontré par un certain nombre d’expérimentations sociales (jeux avec pot commun, attitude pro-collective spontanée, etc).
Malheureusement on n’en prend pas le chemin : je regardais ce week-end un documentaire intitulé « Liberated, la nouvelle révolution sexuelle » sur le spring-break et les parties organisées au Mexique pendant cette période et j’avoue que – même en ayant moi-même beaucoup participé à des teufs technos – je n’ai pu m’empêcher d’y percevoir un petit parfum de décadence à la mode romaine ! Je deviens vieux sûrement mais l’ambiance des soirées auxquelles je participais était justement tout autre et les nanas pouvaient s’y sentir en sécurité quelles que puissent être les extravagances par ailleurs. C’était exubérant et chaud mais toujours dans le respect de l’autre – voire même désexualisé, je sais pas trop comment dire, ce qui leur permettait de se lâcher tranquillement, justement. Alors que le documentaire montre des gamins qui nient toutes valeurs relationnelles d’attachement dans un déchaînement orgiaque limite criminalisable, j’en suis resté atterré… Eux-mêmes semblent en souffrir (Quelle proportion des jeunes ? Comment ne pas comprendre dès lors l’extrême attitude inverse de résurgence puritaine ?!) dans une société aux représentations déliquescentes. J’ai même peine à croire que j’écris cela ! L’effondrement de ce système et de ses valeurs qui refuse de disparaître risque bien d’engendrer des monstres…
On en est là, la planète crame, étouffe, se noie, les gens crèvent de faim quand d’autres meurent d’être gavés comme des oies, et on s’engueule pour le plaisir entre convaincus impuissants. Comment faire pour en sortir avec panache quand bien même il faudrait se rendre à l’évidence que c’est plié et depuis un bon moment ? Ou que la relève, prisonnière de représentations dévoyées matraquées sans répit, pourrait bien se faire attendre ?!
Qu’on s’y mette, tous, ensemble, enfin… (ouais, ouais ! :-/) Pas sûr qu’il y ait un « tous » d’ailleurs.
« Est-ce que cela ne vous interroge pas que votre clef ouvre toutes les portes ? » dites-vous ?
Mais y a-t-il des portes autres que celles que l’être humain a créées ?
La porte est l’élément indissociable du mur et le mur une délimitation arbitraire que l’esprit humain a mis en place. Pourquoi mettons nous en place des murs ? Les murs sont multiples : grillage délimitant ma propriété, frontières nationales, plafond de verre social, entre ce qui est moi et ce qui ne l’est pas, l’apartheid, le racisme, le sexe…
L’être humain aime à séparer, diviser, trier, classer, disséquer, ordonner… c’est ce qui lui semble indispensable pour savoir et comprendre. N’est-ce pas là, le principal fonctionnement de la raison humaine ?
Imaginez un instant, une relation au monde sans mur et donc sans porte. Ne serait-ce pas là, l’expression même de la liberté ?
A considérer cela, n’est-ce pas paradoxale pour l’être humain de vouloir sans cesse être libre et de passer son temps a construire (imaginer) des murs pour ensuite y chercher des portes ?
Il ne s’agit pas de chercher à mettre à bas la raison humaine en la dénigrant mais simplement de la remettre à sa place comme une capacité remarquable et unique parmi les espèces vivantes (aller, je remets un mur). C’est elle, depuis l’usage et la maîtrise du feu qui nous a donné cette puissance au-delà de nos propres capacités individuelles pour devenir ce que nous sommes devenus aujourd’hui. Jancovici l’illustre très bien en ramenant les capacités humaines à des kilowatts. Mais ne sommes nous pas devenus accro au désir de puissance en bons cornucopiens ? N’est ce pas ce même désir qui aujourd’hui nous mène dans le mur (tiens, encore là celui-là !) et qui nourrit encore les illusions les climatoseptiques ? Les murs ne sont-ils pas la base de tous les conflits humains ?
La raison passe son temps à construire des murs qui sont très utiles pour assurer notre survie mais qui nous enferment également dans des déterminismes. Si les murs sont des constructions de la raison humaine, peut-être y a -t-il moyen d’élargir notre manière d’être au monde au-delà de ces déterminismes ?
Aujourd’hui, je travaillais à faire un volet pour ma maison avec du bardage bois. Mais des guêpes y avaient élu domicile. J’ai commencé à travailler considérant que nous avions chacun notre place. Mais la chaleur aidant, les guêpes devenaient de plus en plus agressives. Est-ce qu’en bouddhiste j’ai abandonné mon projet considérant la Vie dans sa globalité ? Non, je suis allé chercher une bombe toxique pour les tuer. En balançant mon gaz neurotoxique, j’avais conscience de voir leur agonie et de savoir que je prenais des vies et le risque de faire mourir aussi quelques oiseaux qui sans méfiance les auraient avalés. Il faudra que je trouve un moyen pour qu’elles ne puissent plus revenir s’installer là (mettre un mur) sans être obligé de les tuer.
Le chemin pour trouver l’adéquation entre la conscience de nos actes et d’agir en conscience est long et laborieux mais n’est-ce pas là finalement le sens de la vie ?
Salut Pascal,
Merci pour votre réponse. Joli coup sur la métaphore 😉
Une réponse poétique sur le mur :
https://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/ici-meme/9782203168237
Toutefois, s’il y a bien mouvement descendant ou de séparation dans l’analyse, le second est ascendant et de concaténation dans la synthèse ! Et hop 🙂 … La raison n’est-elle pas la capacité à créer des ponts, ne serait-ce qu’entre les propositions par un terme médian ?
Et si je comprends bien votre geste, j’ai envie de dire que c’est le même problème qu’avec l’éducation.
Oui, il serait préférable que nous soyons tous à même de combattre la pléonexie par nos « ressources intérieures »- pléonexie qui est, selon moi, le fait de la structure dans laquelle nous évoluons. Les sociétés auto-limitantes ont existé (potlach, partage et confiscation des richesses en cas d’abus, etc), les dérives consuméristes sont le fruit des travers de nos systèmes économiques et des représentations sociales qu’ils véhiculent.
Mais avons-nous seulement le temps pour un processus de transformation intérieure aussi louable soit-il ? Je ne crois pas et l’accélération des phénomènes extrêmes en est la preuve, s’il était besoin de prêcher un convaincu… Il interviendra après. Quand il faudra remplir le vide laissé par la disparition des leurres qui nous agitent et nous poussent chaque jour – au corps défendant d’un nombre croissant de déserteurs en puissance – à alimenter un peu plus la machine.
C’est un second temps, pour peu qu’il y en ait un et une fois les besoins primaires satisfaits pour le plus grand nombre (dans l’esprit du discours sur les subsistances ou de la gratuité pour les biens élémentaires de Jorion). C’est en cela que je dis de manière provocante que votre solution est bonne pour des occidentaux ayant déjà acquis ce niveau de confort – celui supposé par la satisfaction des besoins primaires : ventre affamé n’a pas d’oreilles et encore moins les lobes qui touchent les épaules (sauf yogi ou moine zen qui ne sont pas, on en conviendra, la majorité du genre !). Ne pas désespérer du genre humain mais ne pas non plus avoir une confiance aveugle dans ses capacités d’évolution : tous les types de réactions sont envisageables (voir les trucks à charbon US pour les négationnistes climatiques), nous n’avons simplement plus le temps pour ce genre de conneries !
Il faudra donc se poser la question du pouvoir et comment faire pour le reprendre des mains de ceux qui nous conduisent à la cata avec l’espoir d’infléchir suffisamment tôt les comportements collectifs en substituant des modèles vertueux aux structures mortifères qui sont les nôtres. Organisation, gestion et distribution rationnelles (hé hé) des ressources dans une perspective de justice sociale pour espérer détacher les gens des illusions véhiculées par les représentations qui sont celles du système capitaliste. Un peu comme pendant le confinement – pour ceux qui n’étaient pas en première ligne – nous avons regagné, parce que nous y étions obligés, une part de mesure dans l’illimitation qui nous caractérise.
Pour reprendre le cas de mes efforts personnels, j’avais déjà dit ici que je faisais de « nécessité, vertu », c’est encore le cas maintenant – ce sont d’abord des considérations financières qui m’ont conduit à ces renoncements : comment compenser la baisse de revenus occasionnés par le choix d’un changement de boulot et le gain de 20h de liberté par semaine ?! Sentiment de liberté encore accru par le vélo ou l’arrêt de la clope : Exxon et Philip Morris n’ont pas besoin de moi !
Je ne renie pas votre idéal de transformation individuelle, je dis qu’il est second compte-tenu de l’urgence. Et que miser dessus à l’heure de l’échelle de dépassement des échelles, c’est short… trop short !
Le temps est toujours trop court. Rien ne nous dit que nous ne serons pas mort demain.😉
» Organisation, gestion et distribution rationnelles (hé hé) des ressources dans une perspective de justice sociale pour espérer détacher les gens des illusions véhiculées par les représentations qui sont celles du système capitaliste. » Ce plan n’existe t-il pas depuis longtemps ? Pourtant personne ne veut le suivre (sauf quelques minorités ici ou là) parce qu’il incarne une régression dans des esprits façonnés par le progrès.
Si la pleonexie existe depuis au moins Platon (merci de m’avoir fait découvrir ce terme que je ne connaissais pas), c’est qu’il y a certainement quelque chose de plus profond en l’être humain, quelques soient les structures sociales. C’est pour moi, comme le consumérisme, il n’est pas seulement un fait social mais répond à quelque chose de puissant dans la psyché humaine.
Notez que l’on considère le corps comme une « enveloppe » et qu’à l’intérieur de celui-ci serait un esprit, une âme peut-être, mais en tout cas quelque chose d’assez évanescent. Cela ne fait il pas de l’être humain quelque chose d’assez vide ma fois ? Le monde autour de nous est solide et plein. Il constitue cette réalité à laquelle on se cogne si l’on n’y prend pas garde. Mais quelle est notre « réalité intérieure » en dehors des limites que le corps nous impose ?
Il me semble qu’il y a depuis la nuit des temps un sentiment profond de vide intérieur que nous cherchons toujours à remplir que ce soit par la nourriture superflus (ou le consumérisme, gavage par procuration), par l’esprit, la raison qu’en Occident nous avons érigée en nouveau dieu (tout puissant), par l’identité également avec ses multiples facettes (nationale, sociale, professionnelle, familiale, sexuelle…) qui nourrit notre ego. Et tout cela façonne notre manière d’être, nous détermine y compris sur le chemin que nous appelons celui de la modernité (permanente), celui de l’exploitation à outrance et de l’accumulation de richesse au détriment des autres.
Sans chercher à comprendre ce qu’est ce vide, aucune structure sociale ne pourra jamais apporter de réponses à nos déterminismes.
En tout cas, c’est là ma croyance ! 😉
A propos, je vous suggère cet entretien avec Christophe Fauré au sujet de son livre : « Cette vie et au-delà, enquête sur la continuité de la conscience après la mort. » Interrogé par Fabrice Midal.
https://youtu.be/pnLwiq6-CNE
Merci pour l’info Konrad. Même si je dois reconnaître que mon intérêt se porte principalement sur la conscience vivante dont il est plus facile de faire l’expérience 😉
Mais précisément, Pascal, c’est ce que dit Fauré, la conscience où qu’elle soit est toujours vivante !
Ceci dit je comprends ton propos et je suis d’accord avec toi.
Je me dis que c’est une piste de « prise de conscience » que nous ne sommes pas que des êtres de chair et de sang.
Face aux défis qui se dressent devant nous, pouvoir opérer cette bascule me semble plus prometteur que se fier à l’IA.
Point de vue personnel. 😉
Qui s’y frotte frotte frotte… Typique :-/
» Mais avons-nous seulement le temps pour un processus de transformation intérieure aussi louable soit-il ? »
Bonne chance pour faire rentrer cette évidence dans les chacras de notre ami surfeur de l’himalaya. Cela fait des mois qu’on s’y essaie en vain…
D’abord mettre en vigueur un Pass sani-terre et ensuite, s’il y en a dans les villages d’Astérix, qui veulent se passer des huiles essentielles en se suçant la langue, grand bien leur fasse!
Tout ce qui constitue le bonobo supérieur vient de l’extérieur. Comme les météorites.
On peut toujours se passer les chacras aux forceps, cela ne changera pas la trajectoire des météorites.
A moins de penser que si on pensait tous la même chose, quelqu’un (un algo?) quelque part ( dans un ordi?) recevrait l’information et ferait dévier la trajectoire de la météorite.
L’avenir désirable et raisonnable est dans les villages d’Astérix en réseau. Le plus difficile -comme tout le monde ne pourra pas choisir sa destination- sera de s’entendre les uns avec les autres. Mettre en place des collectifs avec des shootés à l’individualisme décomplexé ne sera pas un déjeuner de gala…
« A moins de penser que si on pensait tous la même chose… »
Parce que c’est pas déjà le cas ???😉
Ah oui, c’est vrai, il y a des différences. Certains sont plutôt OM, d’autres PSG, certains sont plutôt montagne, d’autres plutôt mer pour les vacances, certains sont plutôt Netflix, d’autres plutôt Disney+, … !😁
« Le plus difficile -comme tout le monde ne pourra pas choisir sa destination- sera de s’entendre les uns avec les autres. »
On y revient ! Qui te dit que ton village gaulois ne va pas viré capitaliste avec comme spéculateur celui qui cultive l’herbe qui voudra devenir chef en herbe ?
Astérix avait la potion, as-tu trouvé la tienne ?😉
J’espère que votre Fille ne sera pas blessée par le monstre d’eau et de vent. Amitiés. Jean-Michel
» La grenouille dans la marmite », très bonne comparaison mais qui veut implicitement dire que l’Homme à un QI de bulot pour ne pas se rendre compte de ce qui lui pend au nez.
Quand au moment Pearl Harbor, encore une fois d’accord avec vous, je n’y crois plus sauf événement exceptionnel du genre incendies complétement incontrôlables qui détruiraient des millions d’hectares pendant des mois dans divers pays occidentaux, un peu comme au Canada mais à la puissance 100, ou alors la prochaine guerre qui se prépare en mer de Chine si l’Empire s’en mêle , et de ce côté, on peut lui faire confiance, il s’y connait en guerres .
Je pense qu’il y a 3 catégories de personnes dans cette histoire:
1 – Ceux qui pensent qu’on s’en sortira par le haut avec une nouvelle technologie, la découverte d’une nouvelle énergie et même la géoingénierie, mais si on part de ce principe la, chouette on pourra encore plus détruite la biodiversité et modifier encore plus profondément le climat car on restera bien sûr dans le même système destructeur.
2 – Les climato-septiques, cela je pense qu’ils ont juste peur de perdre leurs modes de vie et leurs petits business, car y mettre autant de mauvaise foi dans la négation des lois de la physique (principe du Co2 et autres gaz a effet de serre) et les évènements qui s’amplifient, faut vraiment le faire exprès.
3 – Et finalement les gens comme nous qui voient le mur arriver à grande vitesse, mais qui sont marginalisés parce que nous ne sommes pas de braves moutons du système…
Donc non, tout le monde n’a pas un QI de bulot (mais certain je confirme que c’est le cas, il y a peu de temps, j’ai du m’en coltiner un gratin lors d’une soirée).
@Nialoo
Je ne pense pas que les membres des Soulèvements de la Terre soient de braves moutons:
https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2023/03/e18ccd74-1a1e-4c44-bd30-72498d9d99af/1200x680_sc_maxbestof258926.jpg
@Nialoo
» non, tout le monde n’a pas un QI de bulot »
Non, le QI de bulot dont je parle concerne l’espèce humaine dans son ensemble, bien sûr et vous avez raison de le souligner, car l’espèce humaine est un paquebot dont le commandant de bord a pété un câble, alors il faudrait une mutinerie pour lui donner un cap qui nous évite l’iceberg .
Le hic c’est que le commandant de bord de ce Titanic possède tous les moyens , médiatiques, financiers, policiers, militaires , politiques et économiques pour écraser toute mutinerie.
@ L’arsène,
« […] Le hic c’est que le commandant de bord de ce Titanic possède tous les moyens , médiatiques, financiers, policiers, militaires , politiques et économiques pour écraser toute mutinerie. […] »
C’est comme sur le Titanic !…
La personne qui viendrait en courant du 2ème pont pour crier sur le 1er pont « le bateau coule » risque – dans le meilleurs des cas – d’être pris pour un huluberlu (puisque le bateau est réputé insubmersible) voire – dans le pire des cas – comme un empêcheur de « danser en rond » tranquillement (en profitant des petits fours et du champagne) dont il faudrait rapidement se débarrasser.
C’est pour ça que pour faire écho au premier message de Pascal, il est si difficile d’éveiller les consciences : beaucoup estiment avoir plus à perdre qu’à y gagner à changer radicalement les choses.
Faut dire que les mutins s’ils n’ont pas un QI de bulot, ne sont pas non plus des Einstein au carré!
Et que la stratégie de la couscoussière avec la cuillère en bois de Matignon, du carnaval sloganisé et des couvres-chefs socio-typés n’a pas été plus loin qu’un homard dans un bouillon d’eau chaude.
Mais le bobo, tant qu’il ne sera pas remplacé par un robot, restera robuste et continuera d’acheter les huiles esssentielles pour son égo frippé sur Amazon et sur Vinted. Neuf ou d’occase, y’en a pour toutes les classes sociales.
Les salles de shoot sont pleines!
@ Nialoo
Il n’y a pas que les cornucopianistes ou les climato sceptiques qui se fourvoient.
Il y a aussi des « penseurs » béats qui ne nient pas l’existence du réchauffement d’origine anthropique mais qui croient que l’humanité s’en sortira par des mouvements de bonne volonté.
Parmi ces derniers on trouve les sociologue et philosophe Catherine et Raphaël Larrère, auteurs du livre paru il y a 3 ans « Le pire n’est pas certain » et qui se répandent aujourd’hui dans les médias à l’occasion d’une réédition de cet opus.
En résumé leur thèse est de dire que la collapsologie n’a pas de fondement scientifique (sic), que l’idée d’effondrement est en perte de vitesse (sic) car il y a peu de nouvelles publications dans ce domaine, que la permaculture et les réseaux d’économie sociale vont changer la société, et que les collapsologues sont de vilains méchants qui ne servent qu’à créer de l’écoanxiété.
Pas scientifiques toutes les recherches et calculs depuis Meadows jusqu’à nos jours ?
Très répandus les activités de permaculture ou d’économie sociale qui vont changer la (les) société (s) ?
Ils ont perdu le sens des proportions nos partisans des « bonnes volontés ».
Pendant ce temps là, l’économie « non-sociale » fait ressembler notre planète à une grosse bouse sur la quelle se serait déposée une nuée d’insectes coprophages :
https://www.flightradar24.com/48.32,14.05/2
Finalement le discours de ces gens là s’apparente à une forme de déni.
Je vais discuter du « moment Pearl harbor ». C’est un événement d’agression contre « nous », notre nation, notre honneur national. Et le dirigeant n’attendait que cela pour renverser l’opinion (isolationniste à l’époque) et s’engager dans … la guerre, surtout pour le contrôle dans le bien-nommé Océan pacifique.
Il y a un parallèle. En 1914, le gouvernement allemand écrit au Roi des Belges : (je résume) « demain nous attaquons la France, en passant par votre pays neutre. Nous comptons bien que vous allez nous laisser passer sans difficulté, et nous nous engageons à vous dédommager de tout dégât éventuel. D’avance, merci ». C’était une agression contre nous, notre nation, notre honneur. Le Roi Albert, surnommé ensuite « le Roi-chevalier », réveille la nation et dit : « non, il faudra nous passer sur le corps » et nous plongeons dans la guerre, gonflés de l’héroïsme de David contre Goliath. Alors que notre neutralité était isolationniste. Renversement de l’opinion.
Je pense donc que jamais notre honneur ne sera en jeu devant l’effondrement auquel il faudrait faire face.
Peut-on aller plus loin ?
Autre cas de figure : la révolution. Il faut que les besoins primaires de la population soient à ce point négligés par le pouvoir et par les classes de la haute, pour que une émeute violente, d’abord spontanée, ensuite plus ou moins organisée, surgisse. Et que des dirigeants surgissent qui conduisent la prise du pouvoir par un nouveau groupe, une nouvelle classe. Or nous ne sommes pas dans l’état de besoin pour nous faire entrer en émeute. (il y a souvent une double étape dans la révolution : France 1789-1792 ; Russie 1905- 1917 a et b ; Chine 1902-1949 ; Cuba 1956-1959…).
Autre cas de figure : le coup d’État. A un certain moment de l’effondrement, donc d’une conviction populaire. Voilà ce que nous devons prévoir et organiser. Tous comptes faits, n’est ce pas ce que des mouvements comme Extinction Rébellion ou Les Soulèvements de la Terre nous annoncent et nous proposent ?
Et les élections ? Ah oui, ce serait beaucoup mieux, méthode douce. Mais : nous avons les dirigeants que nous méritons quand le corps social est inerte, moutonnier. Et les dirigeants sont prisonniers de l’opinion moutonnière. Leur « mâle volonté » est de pure façade ; d’ailleurs elle nous divise au lieu de nous mobiliser. Ce ne sera jamais de là que viendra le changement, tant que l’effondrement ne provoque pas une lame de fond de l’opinion.
Et ne disons pas « les gens » (Paul, au début de la vidéo) ou « les bulots », car ce sont les médias qui entretiennent le « spectaculaire » et l’exotique, pour prolonger la vie du système.
@ Chabian
« ce sont les médias qui entretiennent le « spectaculaire » et l’exotique, pour prolonger la vie du système. »
Oui, c’est la réalité, et pour compléter ce diagnostic, juste une citation d’un belge que vous devez connaitre mieux que moi, R.Vaneigem :
» Le rôle des médias, engranger de l’insignifiant dans la mémoire des résignés. »
Et ça marche.
Oui mais cela change dès que les résignés ne le sont plus : voyez les gilets jaunes, dernier exemple. Mais tant d’exemples d’émeutes dans l’histoire. Donc ne disons rien des « gens », l’inertie ne vient pas d’eux, de nous. Les GJ c’est quelques ploucs sur les réseaux au départ et quel succès !
Il faut un « maintenant ça suffit » souvent local mais avec une « trainée de poudre » rapide contre le pouvoir.
Peut on concevoir cela avec les chocs de l’effondrement ? En Californie, au canada…
https://www.cyclocane.com/hilary-storm-tracker/
après Haïti, maintenant la Californie… souhaitons que votre fille ainsi que tous les californiens ne soient pas trop impactés .
Merci.
Croisons les doigts pour votre fille et les Californiens concernés.
Merci.
A écouter « C dans l’air » de ce soir, programme du traitement de l’info et de l’actu, non pas « formatées », pensées idéologiquement par le bien commun, l’intérêt général, mais juste diffusées toutes deux par le service public de l’audiovisuel (« make French great again »), c’est à se demander si la conscience collective et individualiste… et l’inconscience électoraliste et consumériste… des françaises et français, ne sont pas interprétées de manière erronée au niveau anthropomorphique, comme ayant seulement une mémoire de poisson rouge devant craindre tout l’univers hors de son bocal… ou celle de grenouilles qui devant le traitement actuel de l’alerte caniculaire en cette saison estivalière 2023, devrait avoir oublié les multiples canicules, des étés précédents, tout récemment quoi, et leurs cortèges d’incendies… et préféreraient profiter du reste de leurs « congés payés », retraites « méritées »…?
Quand les alertes de cyclones que risquent de rencontrer encore plus fréquemment et intensément certaines régions des USA jusque la préservées… deviendront la « normalité » (rapport assurance risque/bénéfice vis à vis des conséquences/causes des activités humaines responsables sans équivoque du dérèglement climatique, de la perte de la biodiversité, etc) voir « l’attractivité » à ne pas manquer, de « moments inoubliables » (qu’on est censé ne vivre qu’une fois dans sa vie) dans certaines régions des hémisphères de « l’exception culturelle… » des poissons rouges et grenouilles « …françaises », se pensant jusque la « mériter » d’être épargnées, « mériter » d’être élevées au rang « angélique » en matière de jonglage avec les « externalités négatives » polluantes.. de la part de responsabilité dans les misères du monde, le dérèglement climatique… et autres « immorales optimisations fiscales légalisées » soit disant « éthérées »… les mêmes mésinterprétations et commentateurs populistes nous la joueront « Don’t Look Up »…?
Pour mémoire. N’est-ce l’été dernier qu’il y eut au moins trois alertes canicules dans certaines régions françaises (dont des records de températures ont été battu, en Juin, Juillet, Août…) avec des dizaines de milliers d’hectares de peuplements forestiers incinérés (forêts de productions en ligne de résineux, lignite… – soit la culture d’allumettes), de perte de la biodiversité déjà affaiblie par la production intensive, le monoculture… dans une région dont « l’attractivité touristique » (la « Côte d’argent ») n’équivaut pas, paraît-il, la « Méditerranée » (« Côte d’or », etc) connaissant aussi des incendies cette année…?
Bon, s’y j’ai bien compris, Hilary n’arrivera que dimanche soir en « Californie US » et c’est ce qui fait les gros titres mais en attendant, Hilary est déjà sur la « Basse Californie mexicaine » et bien plus puissant que lorsqu’il passera la frontière US.
Ah, la priorité de l’info ! On s’affole à l’idée que des américains aient les pieds trempés demain quand les mexicains sont déjà en train de se noyer !😕 Tous les êtres humains n’ont pas la même valeur visiblement.😮💨
@pascal
Vous chipotez.vous chipotez.
Bon, informations prises (merci DeepL)
https://eldia.com.do/huracan-hillary-se-debilita-a-categoria-3-y-mantiene-alerta/
Pour le moment, l’ouragan reste encore en mer et ne touche pas véritablement la côte mexicaine. Donc aucun mexicain ne se noie pour le moment. ☺️
Euh… non !
Tourner sa langue 7 fois dans sa bouche 😉
😜😜😜😜😜😜😜
Une petite pensée tout de même pour les 15 000 habitants de l’île de Cedros qui est en plein sur la trajectoire d’Hilary !😌🙏
Pour conclure. Entre la « Côte d’argent » et l’autre dite « … d’or », les deux ont connu des stress hydriques (absence « d’abondance » en terme de pluviométrie, « anormales ») intenses avant que des facteurs caniculaires et incendiaires (criminels et ou « naturels ») s’y déclenchent, en les mettent à l’actu. Les nappes phréatiques des deux régions sont très différentes, l’une de l’autre. La « Côte d’argent » ayant une nappe dite libre immense (faible profondeur) et un sol sablonneux très perméable, possède aussi une nappe phréatique à profondeur assez grande et variable (il y reste même du pétrole…). Cette dernière alimentée plus lentement par les eaux de pluies, ne souffre pas des problèmes d’approvisionnement en eau de recollement des nappes phréatiques de profondeurs, dites captives, dans les régions du sud Est. Les peuplements forestiers n’ont rien à voir non plus. L’un constitué majoritairement de résineux (exploités jeunes pour le « bois de chauffe en granulés »…) pour le massif Landais, ne peut être comparé à l’autre constitué majoritairement de feuillus, exploité en grande partie lui aussi en bois de chauffage d’appoint.
Le traitement de l’actu de cette année ayant mis l’accent sur les risques de pénuries d’eau potable dans certains villages et villes du sud-Est (avec décisions politiques – l’extrême droite y régnant en maître – de restrictions… : pour l’arrosage de jardins, le remplissage et complément d’eau de bain de piscines, etc) et de pénuries d’eau pour alimenter l’industrie de l’agroalimentaire très présent en ces régions ensoleillés et jusque la tempérées, ce traitement n’a rien à voir avec celui de l’an dernier ayant a peine présenté les dizaines de milliers d’hectares du plus grand massif forestier Français et européen, brûlés comme le ferait le cancer (les activités humaines…) risquant de porter atteinte jusqu’à l’extinction, un des poumons du climat (les océans jouant aussi un rôle majeur).
La démographie de l’une et l’autre « Côte » n’a rien à voir. Et encore moins en période estivale. Alors que la classe populaire est présentée comme une espèce invasive occupant comme des grenouilles, le littorale Atlantique… ayant, soit disant, durant les incendies de 2022, admirées jusqu’à filmer et publier sur les « réseaux sociaux », des vidéos que les incendies causaient proche du front de mer… la populace (plus âgée : rien qu’à comparer le nombre de médecins, de services hospitaliers publics disponibles par habitant.e.s…) dont l’aspect plus huppé est plus difficile à camoufler, de la « Côte d’Azur », est fait paraître pour se tenir mieux. On l’en excuserait presque, cette populace du Sud-Est… d’avoir une mémoire de poisson rouge, comparativement, à l’espèce invasive de la classe pauvre, précaire, discriminées de façon systémique, en toute impunité… ayant eu plus de chance qu’à peine 50% des Français, étant parti en vacance cette année…
La populace « autochtone » du Sud-Est, est présentée comme « participative » et « volontaire » pour défendre sa propriété privée, du risque d’incendie… et pour héberger (moyennant finance en direct ou via la collectivité, à terme…?) des touristes évacués… Ça n’a rien à voir avec le traitement de l’actu des incendies du massifs forestier Landais de l’an dernier… avec les polémiques politico-médiatiques sur à qui rejeter la responsabilité de l’entretien des massifs forestiers, sous bois, entre les propriétaires privés de grandes parcelles de résineux cultivés en ligne, sous-traitées, et les gestions communales de peuplements forestiers mixtes.
Quant aux nombres d’habitant.e.s hors saison et en pleine saison, ramenés aux mètres carrés, pour ces deux régions du Sud de la France, touchées à un an d’intervalle par un stress hydrique, une canicule, des incendies… fonction des moyennes d’âges, ça n’a rien à voir. Ceci explique cela…?
grenouilles à la vinaigrette
https://fr.anecdotrip.com/la-place-de-greve-500-ans-dexecutions-par-vinaigrette
— Que mijotes-tu récemment ?
Il serait pas un peu bourge le Fred ?
Il aurait pu rappeler l’origine de l’expression : « comment vas-tu ? » qui d’un point de vue grammatical ne veut strictement rien dire.
C’était au temps où l’on était encore à l’écoute de son corps pour savoir si l’on était en bonne santé. Car l’expression complète était « comment vas-tu à la selle ? » Et oui, c’est moins glamour mais cela nous rappelle qu’il y a des choses fondamentales dans la vie (des fondements ?).
Ça nous rappelle aussi qu’avec un peu plus d’attention au fonctionnement de notre corps, une bonne part du réchauffement climatique et des pollutions seraient évitées.
https://www.europeanscientist.com/fr/sante/la-malbouffe-mauvaise-pour-lhomme-et-lenvironnement/
Certains disent qu’on est ce qu’on mange ! Ça donne à réfléchir, non ?
Bon dimanche
Mon bon monsieur vous en savez des choses.
Que votre commentaire m’a fortement inspiré ! pour aller ni une ni deux couler un beau bronze à la santé du bien-être.
C’est important de savoir apprécier les choses essentielles de la vie !😉🙏
J’ai mieux : la malbouffe, le stress, le mauvais sommeil, les mauvaises relations sociales, (accessoirement les drogues et trop d’alcool) raccourcissent la vie de 24 ans ! (étude 2023). L’article nous propose des petits gestes pas à pas. Mais les quatre premiers cités sont des défauts liés au système économique, non ?
https://www.rtbf.be/article/huit-habitudes-et-reflexes-a-adopter-pour-gagner-jusqu-a-24-ans-d-existence-selon-la-science
octobre 20 août 2023 7h45
Évitez ça gaze…
Rosebud1871 19 août 2023 20h00
Complément : Lenine haranguait les foules, à Dieppe ou à Fécamp il nous reste quelques fêtes du hareng, peu importe l’accompagnement, mais en passant à la casserole il faudra bien roussir, après avoir mijoté.
En 1941 il y a eu un moment Pearl Harbor, mais en 2023 il n’y aura pas de moment Lahaina, de l’île voisine de Maui, malgré l’immense catastrophe qui vient de s’y produire. Show must go on …
Cher hôte, vous pouvez reprendre votre série « Veille effondrement » que vous avez mis sur pause depuis le 20 septembre dernier. Chaque jour apporte son lot d’informations qui nous en rapproche.
Tenez, aujourd’hui c’est le méthane qui fait la une avec la publication de travaux de chercheurs britanniques qui nous révèle que l’émission de méthane a grimpé de manière abrupte depuis 2006 et de manière « très très étrange » selon le professeur Nisbet qui a conduit cette étude. Une boucle rétroactive positive, conséquence du réchauffement qui élargit les zones productrices de ce gaz ?
J’ai pas aimé le ton (narcissique) du gars.
Mais j’ai été intéressé par ce qu’il dit en fin de texte sur Sarkozy, pour une alliance autour de la droite rejointe avec les débris du macronisme et avec soutien (extérieur ?) du FN. (et une diabolisation de la LFI et la NUPES, dit JLM).
En cherchant un peu, j’ai repéré une séquence en préparation :
1/ Darmanin dit qu’il songe à 2027
2/ Sarkozy fait le buzz en parlant de la Russie
3/ Sarkozy publie le 20/8 son livre où il fait l’éloge de Darmanin
4/ Sarkozy parle à la TV le 23/8 de son livre… et donc de Darmanin
5/ Darmanin fait sa rentrée politique, déjà annoncée comme importante, depuis son fief le 27/8…
Chabian 20 août 2023 13h09
Je ne lis pas de narcissisme là dedans, et si le titre de son blog (que je consulte rarement mais on est dimanche et il fait chaud…) n’avait été « chaud-partout » je n’aurais pas eu l’idée d’envoyer le lien, qui surprise totale a été validé, à contrario d’autres envois plus pointus.
Mais oui les séquences en préparation sont sur le temps long, les gens qui gouvernent, partout, entreprises et politiques ne sont pas des nuls, c’est juste l’histoire du scorpion et de la grenouille.
L’alphabétisation, les études longues, n’ont pas d’effets désirables sur l’intérêt général, et on se retrouve avec le fact-checking, l’IA, Wirklichkeit et Realität en tango.
Saint Jean-luc a la défaite amère. C’est mauvais pour la prostate.
Il essaye de nous édifier en nous mettant dans la « confidence » du plan de Macron, genre « nous les initiés on nous ne la fait pas… » pour mieux cacher que son plan à lui est foireux depuis 2017 et qu’il s’ingénie à le rendre inapte.
Bien sûr que notre président bien aimé à un plan. On a pas élu une intelligence artificielle! 😎
Il a un plan qui contient plusieurs plans de rechange. C’est pour cela qu’il a toujours deux coup d’avance sur son jet-ski.
M Mélenchon va encore devoir lui donner le point. A moins qu’il n’estime que « la bataille des retraites » qui a suivi l’obstruction parlementaire qu’il a organisé soit une victoire…
Bonjour Paul,
Oui je suis d’accord on est vraiment mal barrés.
Les classes politiques ne résolvent pas le problème mais la population a elle aussi une grosse responsabilité.
Vous parlez beaucoup dans vos livres et sur votre blog des progrès sociétaux dans des pays comme la France, le Royaume-Uni ou les États-Unis qui sont nécessaires si on veut résoudre la crise environnementale et éviter l’extinction.
Quand on regarde ce qui se passe par exemple en France au niveau de la gauche ce n’est vraiment pas brillant. C’est bien mieux que la droite oui mais il y a énormément de choses qui ne vont pas dans la bonne direction dans ce que propose la gauche en France (mis à part certaines personnes). Aux États-Unis les démocrates ce n’est pas parfait non plus. Les meilleurs exemples à suivre sont probablement les pays nordiques…
Vous parlez un peu moins des nécessaires progrès sociétaux qui doivent se passer les pays émergents (même si vous parlez du sujet un peu dans cette vidéo et dans d’autres articles sur la guerre en Ukraine par exemple). Honnêtement, je ne vois du tout comment l’humanité a une chance de s’en sortir sans progrès démocratiques majeurs dans des pays comme la Chine, la Russie en Afrique…
Les émissions de gaz à effet de serre progressent en Chine et restent à peu près stables en Russie. En Chine, les émissions locales par habitant sont 1,7 fois supérieures à celles de la France. En Russie, elles sont 2,6 fois supérieures à celle de la France. Bon cela ne tient pas compte des émissions importées mais même en en tenant compte, les émissions totales par habitant de la Chine doivent être à peu près du même niveau que celles de la France, voire légèrement supérieures et celles de la Russie sont supérieures à celles de la France…
Si on veut s’en sortir et échapper à l’extinction il faut des progrès considérables.
L’humanité a déjà réalisé des progrès importants : nous sommes capables de vivre en paix (l’Union européenne est le meilleur exemple), nous sommes capables de faire baisser les inégalités (nous l’avons fait à la sortie de la seconde guerre mondiale grâce à une politique keynésienne…), les pays avancés ressuient à faire baisser les émissions de gaz à effet de serre, nous sommes capables de réduire la pauvreté, d’améliorer la démocratie et l’espérance de vie, de faire baisser la corruption… Néanmoins, ces progrès sont aujourd’hui beaucoup trop lents. Si on veut s’en sortir les progrès que nous devons réaliser dans les 10-15 années qui viennent sont énormes. Le problème c’est que top peu de gens ne l’expliquent aux autres (contrairement à vous bien entendu) …
J’espère aussi pour votre fille, les habitants du Mexique et de la Californie que les dégâts de l’ouragan ne seront pas majeurs.
Dimanche : 18h28 heure de Paris (9h28 en Californie)
Bonjour Paul
Alors comment vont votre fille et les californiens, des nouvelles ?
Que des dégâts mineurs heureusement. Merci d’avoir demandé !
Il est 1 heure du matin à Paris, donc 16 heures en Californie, si je calcule bien.
Je viens de regarder quelques minutes de directs youtube avec des appels à rester chez soi et d’avoir confiance en les autorités de Californie du sud, les pompiers ayant tout prévu. Et d’ailleurs ces autorités n’ont pas l’air particulièrement angoissées par les vitesses prévues des vents, somme toute modérées, mais plutôt par les quantités d’eau qui vont leur tomber dessus : entre 3 et 7 pouces.
Et ?
Ce serait plutôt une bonne nouvelle, non ? Ils vont remplir les réservoirs et pouvoir recommencer à arroser leurs pelouses et compléter le niveau de leurs piscines sans aller pomper l’eau au Canada.
Je n’arrive pas à ressentir d’empathie pour des gens qui ont tout fait pour que ce genre de catastrophe leur arrive et qui n’ont qu’un désir : que leur vie d’avant continue le plus longtemps possible.
Et quand ça nous arrivera en France, je n’attends aucune pitié de leur part.
Pour celles et ceux qui pensent filer à l’anglaise avant l’emballement de la catastrophe, je les invite à lire ce papier : https://arxiv.org/abs/2204.08955
Comportement chaotique du système terrestre dans l’anthropocène
Alex E. Bernardini, Orfeu Bertolami, Frederico Francisco
Il est démontré que le système terrestre (SE) peut, en raison de l’impact des activités humaines, se comporter de manière chaotique. Nos arguments reposent sur l’hypothèse que le SE peut être décrit par un modèle Landau-Ginzburg qui, à lui seul, permet de prédire que le SE évolue, par le biais de trajectoires régulières dans l’espace des phases, vers un scénario de Terre chaude pour une quantité finie d’impact anthropique. En outre, nous constatons que le point d’équilibre des fluctuations de température peut présenter des bifurcations et un modèle chaotique si l’impact humain suit une carte logistique.
Tout laisse à penser que la chute ne se fera pas en pente douce.
S’il n’y a pas de moment Pearl Harbour, et je suis de ceux qui pensent qu’il n’y en aura pas, je me demandais si nous aurions un moment Titanic ou Grande retraite de Russie, quelques uns d’entre nous passant entre les mailles du filet. Après tout, les 8 milliards de terriens n’ont qu’une dizaine de milliers d’ancêtres (les 300000 chimpanzés en ont 60000).
Aujourd’hui, au regard de l’inaction totale de toutes les sociétés humaines face au péril, qu’elles soient démocratiques, autoritaires, riches, pauvres, en voie de développement, etc., je me résigne, avec lucidité, à moment Don’t look up, le voyage vers une exo-planète en moins.
Tous les hydrocarbures seront brulés, le PDG d’ADNOC qui est aussi le président de la prochaine COP, en chef de file de l’industrie va s’en assurer. Toutes les matières premières du bois au sable, de l’uranium aux algues seront extraites. Malheureusement, il n’y a que les dégâts que nous produisons qui puissent nous arrêter en nous faisant disparaitre. Nous sommes une espèce de construction de niche, comme les termites ou les castors. Nous modifions notre environnement jusqu’à épuisement avant de disparaitre. Gros cerveau ou petit cerveau, nous sommes construits comme ça.
Oui, la fragmentation du monde est un processus assez hautement probable.
Ce qui sera alors critique est le niveau de couplage technologique entre les ilots fragmentés.
Je peux me faire une zone agricole vivable de 10 000 km² (pour 100 000 habitants, disons), mais est-ce que je paux partager technologie/ressources pour faire ça ? Ou bien est-ce que je laisse les zones voisines s’atrophier et devenir incapable de produire de la subsistance (et des flux divers et variés d’extraction ) ? Comme le montre un peu la vente du pétrole russe par des canaux multiples, des configurations bilatérales d’échange resteraient valide jusqu’assez loin dans la fragmentation.
Mais certains seraient plus fragmentés que d’autres, comme aurait dit Orwell. Les divisions « rurales »/ »urbaines » et les divisions dans les zones rurales (entre vignobles et zones d’élevage par exemple) donnent une petite idée de l’étendue des inégalités. Celles qui sont actuellement en partie compensées par l’état (les services régaliens, l’éducation, la santé même si c’est de moins en moins) s’accentueraient énormément. Au bout d’une génération, le ressentiment aurait cru dans des proportions énormes (voir la chronologie de l’apartheid, de l’Ukraine, d’Israël depuis son occupation de 1967 et surtout depuis les années 1980) des cas bien différents mais qui donnent une idée de la dynamique de ces fragmentations socio-spatiales.
Il faut repenser complétement l’occupation des territoires. Partout.
Pour être localement le plus autonomes qu’il soit possible de l’être. A proximité raisonnable d’un centre de soins. Le tout en réseau et en open source pour tout ce qui concerne le bien commun….
Mais nettoyer les écuries d’augias est un travail de titan que seul, peut être, un Minou californien soit capable d’accomplir si on lui en donne l’occasion, la permission, le pouvoir temporaire…
Sinon ce sera Mad max en vélo électrique et avec une gourde.
@Manuel Guérin,
« […] S’il n’y a pas de moment Pearl Harbour, et je suis de ceux qui pensent qu’il n’y en aura pas, je me demandais si nous aurions un moment Titanic ou Grande retraite de Russie, quelques uns d’entre nous passant entre les mailles du filet. […] »
Dans l’histoire de l’humanité, toutes les grandes civilisations qui se sont effondrées (Hittites, Egyptiens, Grecs, Romains, Incas, Mayas, Aztèques, Khmers, …) ne se sont jamais éteintes complément.
Elles ont toutes connus la fin d’un monde (et non la fin du monde).
Je pense que nous suivons le même chemin.
Benjamin,
Nous, si on compare aux sociétés anciennes effondrées que vous avez énumérées, nous avons en plus à surmonter (et la liste qui suit n’est pas exhaustive) :
le réchauffement climatique,
les pollutions éternelles partout,
les forêts équatoriales bousillées,
les bombes atomiques et les centrales nucléaires,
des pathogènes méchants partout pour des immunités émoussées,
les sols épuisés ou morts,
le niveau de la mer qui monte.
Cela fait donc beaucoup de colossales emmerdes en plus ; si bien que je vous trouve très, très, très, optimiste.
Oui tu as raison écodouble, mais au moins nous savons que nous nous sommes mis nous mêmes dans le merdier, et que ce n’est pas un sort du ciel ou d’un démon ou d’un dieu vexé, et en fait ce n’est peut-être pas aussi insignifiant comme position que la nôtre, si on veut y réfléchir 5 minutes !
» Après tout, les 8 milliards de terriens n’ont qu’une dizaine de milliers d’ancêtres (les 300000 chimpanzés en ont 60000). »
Je comprends pas ce que vous voulez dire.
Je préfère demander avant de m’en servir et de me prendre une mauvaise note par les maitres de conférence docteurs es Trotskysme et Cro-magnon…
😎
Il y aurait eu plusieurs goulets d’étranglement de la population humaine au cours des âges, en particulier il y a environ 74.000 ans suite à une super éruption volcanique. J’avais lu ailleurs qu’il serait resté 1 homme pour 10 femmes, même si ce goulet là concernant le chromosome Y pourrait être beaucoup plus récent et lié aux débuts de l’agriculture, à vous de chercher si ça vous intéresse.
Merci.
« J’avais lu ailleurs qu’il serait resté 1 homme pour 10 femmes »
Temps béni ! Le veinard !
https://www.youtube.com/watch?v=Y8icpnrLqx0
Ça m’a rappelé quelque-chose… 🙂
« Dr. Strangelove: Ratio of 10 women to each man »
Veinard, c’est vite dit.
Il n’est écrit nulle part que le gusse n’était pas considéré comme une proie à la machine à café et dans les boites de nuit par les Beyoncé de l’époque.
Et que pour se venger il ait décidé de se déguiser en Depardieu ou en PPDA…
Et que maintenant dans nos contrées des non-binaire poussent comme des champignons.
On ne le saura jamais.
A moins qu’Arkao ait une VHS…
😎
@CloClo
Rien qu’une seule peut vous pourrir la vie, alors imaginez 10 🙂
J’ai hésité à mettre cette information car je m’attendais à ce genre de réaction. Mais à une seule, typiquement celle de CloClo, pas à une dizaine… 🙂
Et de toute façon plusieurs années plus tard, je me demande toujours pourquoi une éruption volcanique et l’hiver qui a suivi aurait tué davantage d’hommes que de femmes…
@Arnould
Les hypothèses foireuses se ramassent à la pelle quand il est question de faire rentrer du pognon dans les labos de recherche 🙁
@ Manuel Guérin.
« Pour ceux qui comptent filer à l’anglaise… »
Un autre article que nous pouvons les inviter à prendre connaissance, c’est celui du professeur William Rees de l’université de Colombie Britannique paru sur le site World le 11 août et que nous signale aujourd’hui Slate.
Cet « éminent économiste écologique » nous alerte sur le fait que l’humanité est sur le bord d’un effondrement civilisationnel inévitable.
A lire avant de filer :
@Manuel Guérin Après il y a souvent un bien pour un mal.
Que les mammifères aient pris la place des dinosaures qui ont dominé 200 millions d’années, c’est dû a un événement cataclysmique maintenant bien connu survenu il y a 65 millions d’années.
Et il y a 57 millions d’années durant une période certainement un peu plus chaude qu’aujourd’ui on a trouvé des palmiers au pôle sud, des alligators au pôle nord et surtout nos ancêtres les premiers primates apparus de façon soudaine, cf. la version anglaise.
Après si on peut croire l’article wikipedia, là où nous, les humains, sommes bons, c’est pour aller beaucoup plus vite que la nature, environ 10 fois plus vite qu’il y a 57 millions d’années. Mais certainement bien plus lentement que lors de l’extinction des dinosaures (même si j’ai cru comprendre qu’il y a des scientifiques qui cherchent encore autre chose que la météorite).
J’ai eu un prof de français « touchant d »humanité », dans sa déprime à voix haute, où, par moment dans son cours, il s’interrompait pour se parler à lui-même (à voix haute) et se désespérer du savoir de ses élèves, du fait qu’ils ne semblaient rien retenir, du fait que beaucoup le détestaient, du fait qu’il n’avait pas assez de temps, du fait de son inquiétude sur l’incertitude de leur devenir….Puis comme frappé par la foudre, son regard vague disparaissait, il avait comme un soubresaut, et il revenait parmi nous, avec détermination.
Ces moments d’absence pouvaient durer certaines fois presque tout le cours, mais je fus surpris de constater, en retrouvant d’anciens élèves, qu’ils avaient été très importants pour nous tous et qu’on avait retenu myriade de petites choses fortes utiles, qu’il lâchait dans ses élucubrations.
Il faisait du français une philosophie et ne s’était pas aperçu qu’il nous avait transmis nombre de traits d’humanité, d’interrogations, de curiosité qui nous resteraient.
Je pense aussi à Tolkien, où dans un reportage il était stipulé qu’il ne trouvait aucune utilité à son savoir, coincé entre 2 périodes de guerre et ainsi, pour passer le temps , il s’était réfugié dans son monde pour créer un « truc » qui l’occupe. Et aujourd’hui on peut se révéler combien ce truc était non seulement important, mais nécessaire à notre temps. Pourtant ce reportage sur lui , laissait entendre qu’il se considérait comme une sorte de « has been » qui aurait poussé le paradoxe (ou l’escroquerie) jusqu’à en fait, n’avoir même jamais « été », pour prétendre à ce titre.
Dans son livre, Gandalf ne cesse jamais de perdre, et court derrière ce qu’il avait anticipé, pourtant, au final, le pari est gagnant, malgré ses défaites et presque malgré lui.
Alors à tous les « Gandalf » de la terre, à tous ceux qui sont « inspirés » et qui ont l’impression qu’ils ne servent à rien, je voudrais dire combien ils sont importants pour nous, mais aussi pour la suite des choses.
Aujourd’hui la criminalisation des comportements abscons vient ; et même si elle fait face à des forces réactionnaires qui cherchent à criminaliser en retour les sentiments humanitaires, par de la répression, du « sécuritarisme » et de l’oppression législative au nom de la liberté de faire n’importe quoi où plutôt de servir ce qui arrange une certaine classe « installée confortablement », tout cela n’arrêtera pas le soliton.
Deux choix s’offrent aux pouvoirs publics : tenter la guerre en faisant du « brun/rouge » pour préserver « la réaction » et se cogner aux affres des débordements en tous genres des 2 côtés. Pour perdre au final et créer les mauvaises conditions d’une renaissance qui risque alors d’être pire que la situation précédente. Ou alors, accepter d’accompagner le mouvement, car tout bon nageur sait qu’on ne lutte pas contre le courant d’une baïne, pour se mettre à créer les conditions d’une concorde durable et pleine de promesses.
Aujourd’hui nous autorisons la circulation des Bugatti Veron et autres improbables et inutiles engins, tout en interdisant la vieille camionnette du plombier. Aujourd’hui on parle de la dictature du consommateur comme si c’était lui qui réclamait des obsolescences programmées, et de la malbouffe avec plein d’additifs et d’ersatz (800 amputations /an pour cause de diabète et des cancers en hausse). Aujourd’hui on fait de l’échantillonnage législatif avec décorticage exubérant de chaque « malheur victimaire » pour faire des lois catégorielles et pléthoriques, des hiérarchisations des souffrances qui appellent à des concurrences militantes indignes, mais utiles à détourner le regard de ce qui est important et faire fonctionner la mayonnaise de mauvais médias.
Un simple élargissement de la notion d’abus de faiblesse dans une acception universelle pour combattre les effets de meute, discrimination ou racisme de tout poil, suffirait à régler le problème en alourdissant les peines encourues comme « effet aggravant » ou en introduisant à des poursuites avec des effets supplétifs (plus grandes facilités à un procureur d’engager des poursuites à partir de « signaux faibles »).
Les Gandalf dans votre genre on fait que, si l’effet Pearl Arbor n’est pas là, en tout cas le soliton des prises de conscience est là, avec il est vrai des effets incontrôlables ; or ce n’est pas de votre fait, mais de la décadence de la gestion publique. Les mouvements sociaux et la préservation des besoins primordiaux, cela s’accompagne avec humanité, cela ne se combat pas, car alors tout dégénère.
Maintenant si tu n’en veux pas, il faut décocher la case. Sinon tant pis pour toi. T’avais qu’à faire attention. Te renseigner (sur Cnews?). Etre dans le « move ». Même si t’es vieux, même si t’es pauvre, même si t’es honnète, même si t’as peur…
Avant on te demandait si tu en voulais. Et parfois gentiment. C’était le temps d’avant.
Celui des villages d’Astérix. ( avec des huiles essentielles et des boites de partouze si ça vous fait plaisir…)
moi :
quelle différence entre « cygne noir » et « rhinocéros gris »
BingGPT:
Les termes « cygne noir » et « rhinocéros gris » sont des métaphores utilisées pour décrire des événements imprévus et potentiellement dangereux qui peuvent affecter les marchés financiers et les économies.
Le cygne noir est un concept popularisé par Nassim Nicholas Taleb en 2007, qui décrit un événement extrême dont le coût est très élevé mais la probabilité très faible.
D’autre part, le rhinocéros gris est un concept introduit par l’écrivaine Michele Wucker pour décrire un événement qui est hautement probable et potentiellement dangereux, mais souvent ignoré ou minimisé.
En résumé, la différence entre ces deux termes réside dans la probabilité de l’événement: un cygne noir est un événement rare et imprévisible, tandis qu’un rhinocéros gris est un événement hautement probable mais souvent ignoré.
moi:
Pour faire une analogie finance/climat: dans l’évolution actuelle climatique sommes nous dans le cadre d’un cygne noir ou d’un rhinocéros gris ?
BingChat:
En finance, un cygne noir est un événement extrêmement rare et imprévisible qui a des conséquences majeures sur les marchés et les économies.
Un rhinocéros gris, en revanche, est un événement qui est largement prévisible mais souvent ignoré jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
En ce qui concerne le changement climatique, il est largement considéré comme un rhinocéros gris plutôt qu’un cygne noir. Les scientifiques ont averti depuis des décennies que les émissions de gaz à effet de serre entraîneraient des changements climatiques dangereux, mais ces avertissements ont souvent été ignorés ou minimisés. Les conséquences du changement climatique, telles que les tempêtes plus fréquentes et plus intenses, les sécheresses prolongées et l’élévation du niveau de la mer, sont maintenant de plus en plus évidentes et difficiles à ignorer.
En résumé, le changement climatique est un rhinocéros gris plutôt qu’un cygne noir car il est largement prévisible mais souvent ignoré. Cependant, il est important de noter que les conséquences du changement climatique peuvent être tout aussi dévastatrices que celles d’un cygne noir.
Il est donc crucial que nous prenions des mesures pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et atténuer les impacts du changement climatique.
Avec El Nino qui est revenu en 2023 pour une saison de 3-4 ans, l’humanité « voit » actuellement ce qu’un réchauffement supérieur à +1,5 degrés donne comme catastrophes. Visiblement ce n’est pas encore suffisant, je parie que 2024 à 26 seront du même acabit. Prochain épisode El Nino aux environs de 2030, après un El Nina de même durée. On « verra » ce donnent un réchauffement supérieur à 2 degrés certainement…
Dernière réflexion, un moment Pearl Harbour ne peut-il pas se produire aussi dans la cacophonie, non ?
Et le soleil d’en rajouter une couche..d’ailleurs aussi largement en dessus des prédictions..
https://www.swpc.noaa.gov/products/solar-cycle-progression
@ emynonys
Oui, avec le retour d’El Nino cette année et quand on se souvient de ses conséquences il y a six ans sur toute la planète, on peut prévoir que conjugué avec le réchauffement global actuel, il faut s’attendre pour 2024 et plus à des épisodes météo jamais vus jusqu’à aujourd’hui, sauf dans les films catastrophes !
Mais bon, les spots publicitaires sur la prochaine coupe du monde de rugby , les JO à Paris et surtout le pouvoir actuel qui nous demande de consommer encore et encore, démontrent qu’on est dirigé par des fous, et des fous aux commandes ça me rappelle Dr Folamour .
Pour construire des abris conséquents*, la cacophonie parait peu indiquée.
Si quelqu’un a des pouvoirs magiques qu’il fasse tomber El Nino uniquement sur les lieus du pouvoir stratégique. Pour l’instant nous n’avons que des pearl à rebours…
Un moment Pearl Harbor, vu comme c’est parti, ne se déroulera pas forcément dans la paix et la bonne humeur. Au travers des crises à venir, économique, écologique, alimentaire (ces crises sont bel et bien à venir, nous sommes à l’entrée dans le menu pour l’instant) etc, vous croyez que lorsque la Terre ne pourra plus répondre aux terraformations que l’humanité lui impose, nous seront au détail de savoir si la cacophonie est indiquée ou non ?
Je crois qu’un scénario à la Mad max (avec une gourde à la place d’un jérican) est tout à fait probable. Mais le survivalisme ultime n’est pas souhaitable. Il faut donc créer un cadre nouveau dans lequel il aura moins de chances d’advenir.
Le jour où ne pourrons plus nous parler, il sera trop tard…
Je discutais justement de ca ce matin avec une collègue de travail. Et justement pour elle c’est le climat a toujours changé, il continuera de changer, c’est la chaleur sous les plaques tectoniques qui réchauffent, tout cela c’est normal.
Arc-en-ciel
On choisit pas ses collègues de travail. C’est bien dommage.
La planète la plus chaude par les impacts de l’humanité depuis toutes les extinctions de masse excepté la chaleur intense des influences des astéroïdes cosmiques.
@ Manuel Guérin.
Merci de nous signaler cette étude d’universitaires américains qui date d’avril 2022.
Un pavé de plus dans la mare de ceux qui prétendent que la collapsologie n’a pas de bases scientifiques comme le soutiennent Catherine et Raphaël Larrère que je citais dans mon commentaire du 20/08 à 21 h 56 sur cette vidéo.
L’atmosphère se réchauffe à une vitesse inégalée comme les extinctions de masse des espèces animales et végétales de la période de l’Holocène, des effondrements collectifs semblables issues des activités humaines.
Hors sujet en direct : Prigogine vient de s’écraser dans un avion privé entre Moscou et St Petersbourg, les 10 passagers seraient morts. Bien évidemment nos spécialistes de LCI parlent d’attentat dans les 2 minutes suivantes. Bref, je m’arrête là.
Merci Khanard, de m’avoir envoyé la liste. Que dire ? que dire ? 😀 1 – Il y a peut-être…
Certains ont tenté… https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_monuments_aux_morts_pacifistes_de_France
Encore un qui pousse Manu vers la sortie ! « On ne lui demande pas d’être gaulliste, il ne l’est pas…
Et l’explosion lyrique de David Shapiro ( qui n’était plus à convaincre!) – ou de son app IA de génération…
Ah, je comprends mieux ! Les milliardaires sont là pour sauver la démocratie et la liberté de parole ! Ce…
Macron vend les meubles en lousdé avant de partir ! « La décision d’engager des négociations exclusives avec le groupe GL…
@Paul Jorion je peux vous l’envoyer par mail si vous le souhaitez .
@Ruiz Hum…C’est très récemment(relativement au cours du temps de leur histoire) que des humains ont avancé l’idée de « préparer la…
Je suis tombé par youtube sur cette vidéo de Villepin : https://www.youtube.com/watch?v=EIQWhZBgDgY Son analyse du contexte est intéressante. « L’injustice sociale…
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