Illustration par Stable Diffusion (+PJ)
Le cas le plus simple est celui du troll, lequel se repère de très loin : il entend pourrir le débat, faire taire le blogueur en concentrant son tir sur l’estime de soi du susdit dont il suppose qu’elle doit être comme la sienne, à savoir, chancelante. Ce sur quoi il peut se tromper. Et se retrouver la première victime collatérale de sa propre trollitude.
Le cas plus compliqué, c’est la corde sensible de la commentatrice ou du commentateur qui montera sur ses grands chevaux sur tel ou tel sujet et dont il faudra canaliser les propos du fait que le débordement, au bord de la crise de nerfs, menace à chaque instant.
De ce point de vue, je suis assez épaté d’observer en ce moment que s’il est relativement facile de maintenir dans les clous le débat sur qui a raison et qui a tort, de l’Ukraine ou de la Russie, il m’est beaucoup plus malaisé de maintenir dans les limites d’un débat en des termes civils une question à ce point futile au premier abord que « Qu’est-ce qui est beau et qui est moche dans les images que produisent de bric et de broc les intelligences artificielles ? », question qui a l’heur de faire sortir certains de leurs gonds, ce qui me conduit à penser que c’est là aussi l’estime soi qui est le plus probablement en cause.
Illustration par DALL-E (+PJ)
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