Gaz à effet de serre : le rôle des engrais azotés, par Tom

À propos de Qu’est-ce qui émet des gaz à effet de serre (et qu’est-ce qui n’en produit pratiquement pas) ?

On pourrait ajouter à la liste, épandre 100 unité d’engrais azoté de synthèse sur 1 hectare (100kg donc) = 10 000km en voiture = 2.85T d’équivalent carbone !

Eh oui, non seulement l’azote de synthèse est produit essentiellement à partir de gaz (russe pour l’Europe, avec encore une belle dépendance), mais surtout, une fois épandus, ces engrais azotés de synthèse dégagent de grandes quantités de protoxyde d’azote. Le N₂O étant le gaz à effet de serre le plus réchauffant : 300 fois plus que le CO2, 10 fois plus que le méthane.

Corollaire : décarboner l’agriculture française et européenne passe par l’arrêt des élevages d’animaux industriels ou semi-industriels mais surtout par l’interdiction d’utiliser des engrais azotés de synthèse !

Si on arrête l’élevage industriel mais que les cultures continuent d’être fertilisée à l’azote de synthèse, on va même aggraver le problème vu qu’on aura retiré l’engrais azoté apporté par les effluent d’élevage industriel (certes de piètre qualité, mais toujours moins nocif que l’azote de synthèse par lequel on le remplacera).

La solution : 1 / arrêt des élevages industriels ou semi-industriels d’animaux pour ne conserver que des élevages exclusivement à l’herbe (prairies naturelles, haies, arbustes et bois avec du pâturage tournant dynamique pour maximiser la séquestration de carbone et la biodiversité, plus les cultures de légumineuses associées dans les rotations de cultures qui ramènent de l’azote dans les sols). À cette condition, l’élevage peut redevenir une partie de la solution et non du problème de l’agriculture actuellement !

2 / Interdiction des fertilisants de synthèse en les remplaçant par des cultures de légumineuses, en réintroduisant plus de haies, et en développant l’agroforesterie. Les haies et arbres (et les plantes à enracinement profond) en plus de leur bienfaits sur la régulation de l’eau et des températures (diminution de l’érosion, augmentation des réserves en eau, diminution des pertes à l’évaporation, remontées d’eau profonde en périodes sèches, ombrage, etc.) remontent également le potassium et autres minéraux des strates profondes et les rendent disponibles pour les autres cultures notamment par la dispersion de leur feuilles mortes à l’automne et via les échanges avec le réseau de mycélium dans le sol.

Bonne nouvelle, on sait déjà faire tout ça ! Et le mettre en place à grande échelle peut aller très vite dès lors que les décisions sont prises (de l’ordre de 5 ans à 10 ans !). On pourrait éliminer 10 à 20% du total de la contribution française au réchauffement climatique tout en favorisant la résilience des milieux naturels !

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57 réponses à “Gaz à effet de serre : le rôle des engrais azotés, par Tom”

  1. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Comme on est en démocratie, je dirais au français, trouvez-vous un(e) président(e) de la république qui correspond à vos aspirations. Comment faire me direz-vous, je ne sais pas, mais ce donc je suis certain, le pouvoir en place se contre-fou de ce qui est bon pour le peuple et encore moins de l’avenir de l’humanité.
    À voir le marché en pleine effervescence du bunker de lux pour milliardaire, les propriétaires du pouvoir anticipent un futur plutôt merdique pour nous tous. Drôle d’époque, on enterre plus les trésors mais les milliardaires pour qu’ils puissent nous survivre !

    1. Avatar de écodouble
      écodouble

      @Un lecteur
      Les milliardaires, en s’enterrant, prouvent leur ignorance en matière de Lois de la Physique : Les systèmes thermodynamiques fermés (i.e. leurs blockauss plein de « conserves à refiler le scorbut) n’existent pas. Ils crèveront tous, comme tout le monde ; qui plus est sans électricité, c’est à-dire sans pognon. Ne leur en déplaise.
      « Avec de la volonté, tout est possible » qu’ils nous disent ! en laissant entendre qu’ils savent tout.
      Ben oui ! Même la possibilité de générer sa propre mort sans le vouloir. 😀

      1. Avatar de Thomas Jeanson
        Thomas Jeanson

        Salut !

        Allez , un peu de douceur dans ce monde de brutes

        Avec un moyen de se passer des engrais azotés en prime…

        https://youtu.be/Cmn6ZQgQou0

        1. Avatar de écodouble
          écodouble

          Merci Thomas.
          Sinon, j’aimerais bien passer chez toi, avec quelqu’un.

          1. Avatar de Thomas Jeanson
            Thomas Jeanson

            Pas de soucis,

            A partir du 4 je bouge plus !

        2. Avatar de Pascal
          Pascal

          Très intéressant, merci !
          Quand l’expérience individuelle permet de sortir des carcans (déterminismes) de la science institutionnelle.

  2. Avatar de Dimitri
    Dimitri

    Les Etats comme les multinationales colonisent les espaces, le genre humain le fait depuis des millénaires, les méthodes sont seulement différentes.

  3. Avatar de Christian
    Christian

    L’agriculture et l’agro-alimentaire françaises ne feront strictement rien dans ce sens, cela aurait des conséquences financières énormes à très court terme avec en plus aussi à court terme une perte de productions agricole qui ramènerait la France au niveau des années 1950.
    Conclusion de cette tautologie absurde du capitalisme, nous aurons, mais à moyen terme une perte de productions agricole qui ramènera bien, cette fois-ci, l’agriculture et l’agro-alimentaire au niveau des années 1950 avec des conséquences qui pourraient bien être irréversibles.

    1. Avatar de écodouble
      écodouble

      Christian, pourquoi écrivez-vous « … pourraient bien être irréversible » ? Alors que TOUT, absolument tout ce que fait le néolibéralisme depuis qu’il existe est irréversible.

    2. Avatar de Tom
      Tom

      @Christian

      La perte de production agricole est en cours depuis le moment où le changement climatique à commencé à se faire sentir par des évènements extrêmes plus fréquent et que les périodes de sécheresse sont devenues plus précoces dans l’été. Ne rien changé n’améliorera pas grand chose.
      La perte de production éventuelle liée à l’abandon des engrais de synthèse peut à mon avis être contrebalancée par l’amélioration technique (soit des paysans, soit des IA intégrées aux GPS ) et un changement des cultures pratiquées (donc aussi de l’alimentation). N’oublions pas que l’on a encore une certaine marge par rapport à une surproduction dans certains secteurs et aux gaspillages tout au long de la chaîne).
      C’est un faux problème agité pour faire peur dans le même registre que le « On ne pourra pas nourrir tout le monde » qui commence chaque laius de la Fnsea et consorts pour défendre leur modèle actuel mortifère. En fait, si, on peut nourrir tout le monde, mais le TINA est aussi là !

  4. Avatar de Christian
    Christian

    La solution : 1
    Peut-être…

    George Monbiot:
    Regenesis: Feeding the World without Devouring the Planet (26 May 2022, Allen Lane)
    ISBN 978-0241447642

    Christian

  5. Avatar de Batard
    Batard

    Merci Tom, je décrète votre article comme la plus belle des manières de conclure 2022, pour mes lectures de ce blog : compléter les débats précédents ; amener une info claire, chiffrée, compréhensible ; proposer des idées concrètes et réponses aux problématiques centrales… De manière synthétique, sur un ton tout à fait cordial.
    Et, cerise sur la gâteau, en gardant ce petit quelque chose derrière votre écriture, une forme d’humilité et d’ouverture sur le sujet.
    Bref, une année qui se termine au mieux !
    (ou l’art d’être optimiste malgré tout, comme il se doit sur ce blog)

  6. Avatar de Arnaud Castex
    Arnaud Castex

    Eh oui le modèle de production agricole et les habites de consommations alimentaires sont un très gros contributeur des émissions de GES. La transformation du modèle agricole est un imperatif climatique, écologique, social, souverain.
    On attend toujours un début de volonté politique sur le sujet….

    1. Avatar de Christian Brasseur
      Christian Brasseur

      Il y a du pain sur la planche, lorsque p.ex. l’on constate l’accaparement de terres par certaines sociétés dans la grande distribution. C’est un très mauvais signal sur ce qu’il faudrait sans doute faire pour revenir à un modèle agricole « durable ».

      1. Avatar de arkao

        Accaparement des terres aussi, indirectement mais quand même, par les fournisseurs de gaz avec la prolifération des méthaniseurs dont les bubons fleurissent dans nos campagnes.

        1. Avatar de écodouble
          écodouble

          Arkao,
          les Germains commencent à laisser tomber la méthanisation. Et des élus gaulois moins cons que la moyenne, commencent à s’opposer. Cela ne devrait plus durer.
          Le bilan énergétique des « bubons » est nul, voire négatif, lorsque l’on considère le transport des lisiers et méthanisas en citernes ; qui se fait, en aller-et-retour, sur des dizaines de km (80 km pour des champs à coté de chez moi ; « l’agri-tueur » l’ayant fait il y a 4 ans s’étant bien gardé de recommencer depuis car il en a été de sa poche sur pareille distance ; et il n’est pas prêt de remettre ça avec le prix du fioul atteignant les niveaux élyséens actuels ; fioul qui ne baissera plus ou très peu ; ce qui est rare étant cher).

          1. Avatar de arkao

            @écodouble
            Y’a plus qu’à convertir les tracteurs au moteur à gaz ou à l’éthanol à base de jus de betteraves. La boucle sera bouclée 🙂

          2. Avatar de arkao

            @écodouble
            « l’agricu-tueur » en question n’est-il pas pieds et points liés par les emprunts à rembourser pour la construction du méthaniseur (plusieurs centaines de milliers d’euros après subventions) et par le contrat avec le fournisseur de gaz ?
            Je ne doute pas que le bilan énergétique soit proche de zéro et je crains que cette mode ne serve qu’à satisfaire des objectifs comptables de X % de « renouvelable » du mix énergique national pour se conformer à des critères de traités internationaux.

            1. Avatar de Ruiz
              Ruiz

              @arkao Le gaz durable présente l’incomparable avantage de constituer une énergie stockable (stockée), ce qui n’est le cas ni de l’éolien ni du photovoltaïque (le solaire thermique l’est au moins à l’échelle de la journée) et donc capable de faire mentir le défaut de non pilotabilité des énergies renouvelables agité par les zélateurs du nucléaire, (qui en fait ne l’est pas trop non plus – pas vraiment ajustable à 100 % au 1/4 d’heure- et en tout cas pas sans incidence sur le coût marginal de l’unité d’énergie produite, essentiellement amortissement et fonctionnement indépendant de la production !).
              Le gaz est de plus une énergie facilement transportable à coût réduit et sur de longue distances, par la même aussi très supérieur à l’électricité (éolien /PV).

              Donc même si le rendement n’est pas excellent l’intérêt n’est pas nul, à voir la taille des unités en relation avec les charges de transport des intrants de proximité.

              1. Avatar de écodouble
                écodouble

                Cher Ruiz,
                Il est plus que certain que vous avez quelques lacunes en Thermodynamique ; ce qui est possible même quand on est « fortissime » en math (c’est ainsi le cas de quasi totalité de la population d’ingénieurs sortant chaque année des écoles) et ce qui est certain quand on a fait l’ENA ou qu’on est petit(e) ou grand(e) politique.
                Plongez-vous dans la thermodynamique, sans vous arrêtez aux seuls résultats mathématiques que vous obtiendrez si vous êtes fortiche en maths. Allez plus loin ! Regardez « derrière » le résultat, pour découvrir ce que le résultat veut dire en termes de conséquences et ce qu’est la réalité.
                Cela vous évitera de faire le raisonnement de shadock consistant à dire qu’on peut pomper parce qu’il faut bien faire quelque chose ; et que peu importe le rendement, même s’il est – je fais là une parabole, voire une hyperbole, mathématique – « négatif » ; en tout cas très voisin de zéro physiquement parlant.

                De plus, votre façon de voir la méthanisation et, sans doute, les autres usines à gaz administrativo-lobbyo-financières – je parle là sur le plan purement naturaliste – ne tient pas compte des externalités négatives inhérentes à ce genre de process. Pourtant, elles sont très nombreuses, bien observables et elles nécessitent, TOUJOURS, la consommation d’une très importante quantité d’énergie pour remédier, quand c’est possible, à leurs effets néfastes et nuisibles.

                Bref ! Il va falloir que vous vous habituiez à apprécier les choses très simples et compatibles aux cycles naturels du minéral et du vivant si vous voulez qu’advienne un avenir ; pour vous et, donc, pour votre descendance.

                Le mouvement perpétuel vu par les shadock :
                https://www.youtube.com/watch?v=oWUR0b0Mg9Q

                1. Avatar de Ruiz
                  Ruiz

                  @écodouble Mon commentaire précédent ne fait aucunement référence à des considérations thermodynamiques, et ne permets pas de juger d’une familiarité quelconque ou lointaine avec cette science (issue de la machine à vapeur) et si des considérations relatives à l’enhalpie libre sont sans doute à leur place dans la conversion énergétique du gaz notamment en cogénération, pour les évoquer pertinemment celà nécessite une pratique régulière.

              2. Avatar de écodouble
                écodouble

                Et juste une question, Ruiz : C’est quoi du « gaz durable » ??? Un gaz qui dure plus longtemps durant la combustion ?
                Et dans le même genre : C’est quoi de « l’énergie verte » ?
                Et de « l’énergie propre », ça consiste en quoi ? Hein ?
                Toutes ces appellations, c’est du marketing ! Et en rien de la physique !
                Elles sont employées par celles et ceux qui ne savent rien de l’énergie ; comme par exemple, celles et ceux qui nous gouvernent.
                Retenez :
                On ne peut pas tricher avec l’énergie !
                L’énergie est la monnaie de l’Univers.
                Notre argent est de l’énergie consommée, d’abord pour sa création par la destruction de la Nature ; puis de l’énergie consommée pour son existence, sous forme de courant électriques dans des ordinateurs de banques.
                Donc :
                Surtout que personne ne coupe le courant !
                Et pourvu que l’énergie utilisable facilement dure !

                1. Avatar de Ruiz
                  Ruiz

                  @écodouble « gaz durable » est un néologisme par mimétisme ! L’idée est de raccourcir dans le temps le processus ayant abouti au gaz naturel fossile.

                  https://www.energir.com/fr/a-propos/nos-energies/gaz-naturel/gaz-naturel-renouvelable/

                  Il est bien évident que si les déchets diminuent la ressource n’est pas aussi durable, le traitement de produits agricoles le reste.

                  Maintenant que faire des déchets ?
                  Les incinérer et transformer en eau chaude ou en électricité non stockable et plus difficilement transportable à longue distance ?
                  Les enfouir à la décharche. Oui au moins il y a captation et rétention de carbone !

                  Pour ce qui est du rappel des grandes lois de la physique l’énergie est toujours conservée (et non consommée) elle se transforme.

                  A moins par un procédé adapté de la transformer en matière (E=mc2).

                  1. Avatar de écodouble
                    écodouble

                    Ruiz, vous n’êtes pas un physicien !?!!!
                    Il y a deux sortes d’énergies pour nous les humains (Nicholas Georgescu Roegen et JM Jancovici l’expliquent très bien ):
                    – celle qui est concentrée, que nous pouvons utiliser facilement dans ou avec des machines, qui présentent alors de bons ou très bons rendements (pétrole, gaz, chute d’eau de petites hauteur – pour les grandes hauteurs c’est plus compliqué avec les barrages à cause de la sédimentation sur leur amont) ;
                    – celle qui est diffuse, qui, au mieux, peut nous rendre quelques services – via de gros investissements en matières et énergie concentrée – tout en étant intermittente (vent, soleil) ou qui, au pire, est tellement diffuse qu’elle ne ne peut pas nous servir – sauf à accepter d’être aussi ridicules que les shadocks – la chaleur dans l’air ou la lumière sous arbres ou sous nuages, ou la houle, voire la marée vu les installations nécéssaires.
                    Je ne parle pas du nucléaire car :
                    – l’énergie à consacrer avant et après la durée de fonctionnement de la centrale, qui transforme le rayonnement en chaleur puis en électricité, est en réalité colossale et pas prise en considération ;
                    – c’est dangereux ;
                    – ça vieilli mal ;
                    – c’est irrespectueux envers les générations futures ;
                    – le combustible est épuisable ;
                    – on aura du mal à prévoir où il y aura assez d’eau dans les fleuves pour refroidir les réacteurs dans le futur (sècheresses dues au RéCli) ;
                    – on aura du mal à prévoir de combien le niveau des mers et océans va monter durant le temps de construction-vie-démantèlement des centrales installées sur les côtes (remember Fuku : on fait jamais assez haut la digue ou on construit jamais assez haut la centrale ! Ceci fut, sur ce blog, débattu en 2011).
                    Je ne parle pas non plus de la géothermie car c’est « pinuts », pour d’énormes installations, et, du coté de Strasbourg, ça provoque des tremblements de terre.

                    1. Avatar de Ruiz
                      Ruiz

                      @écodouble La marée est parfaitement exploitable (elle l’est depuis un demi-siècle) pourvu que les conditions locales s’y prêtent.

                      Pour le nucléaire il existe des projets de centrales flottantes ou même submergées …

                      La distinction entre concentrée et diffuse ne me parait pas être une considération de physicien, ce que Mr Jancovici n’est pas à ma connaissance.

                      Par ailleurs il ne me semble pas partager le point de vue critique sur l’opportunité de développer l’énergie nucléaire.

          3. Avatar de Francois Marfaing
            Francois Marfaing

            Ne jetons pas trop vite le bébé avec l’eau du bain parce que certains ont fait des bêtises !

            « Renouvelable » puisque non fossile, ce biogaz vert réduit de 80% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au gaz naturel, selon le cabinet Carbone 4.

            • les installations produisent de la chaleur utilisable !
            • Cela contribue également à l’indépendance énergétique.
            • Et c’est une énergie de stockage !

            Le coût de production du biométhane est relativement élevé, de l’ordre de 90 euros le mégawattheure. On aimerait bien payer aujourd’hui en France ce prix-là pour du gaz !
            L’utilisation de plantes riches en énergie a jeté le discrédit sur le biogaz. De plus, les petites installations de biogaz en Allemagne, pour les besoins propres des agriculteurs, la société n’en profite guère.

            La moitié des méthaniseurs du continent sont situés en Allemagne. Mais en 2014, l’État a fait volteface et décidé de brider la capacité de production de la filière, notamment en limitant fortement les aides. En cause : l’industrialisation massive du secteur, qui posait de graves problèmes environnementaux, liés aux risques accrus de pollution des eaux et de fuites de gaz polluant.

            Certains européens savent faire avec succès.

            Le Danemark est de loin le pays au monde qui a la plus grande part de biogaz dans le gaz, près de 30 %. Seuls 4% des matières premières utilisées dans les installations de biogaz sont des cultures énergétiques, le reste ce sont des déchets organiques.
            Pour le Danemark, le biogaz est un choix stratégique régalien, il a misé sur la taille, sur les grandes installations, les grands fournisseurs et maitrise de ce fait beaucoup mieux les nuisances.

            Et puis n’oublions que la France a sa loi Anti-gaspillage (Agec) dont une disposition prévoit que tous les particuliers disposent d’une solution pratique de tri de leurs biodéchets dès le 1er janvier 2024.

            Une source autrement plus importante que le seul secteur agricole !

            Selon l’AIE, biogaz et biométhane pourraient d’ores et déjà permettre de couvrir environ 20% de la demande mondiale de gaz si les ressources « durables » actuellement disponibles (l’AIE exclut celles entrant en concurrence avec l’alimentation pour les terres agricoles) étaient pleinement consacrées à leur production.

            1. Avatar de écodouble
              écodouble

              François Marfaing
              Ce que j’ai écrit pour Ruiz est aussi valable pour vous.
              La prochaine fois que je vois « la vigne », on va encore parler du faible, très faible, niveau de culture scientifique dans la population. 🙂
              C’est révoltant ! Nous avons choisi de vivre dans une société techno-scientifique. La moindre des choses serait que les membres de cette société sachent les fondamentaux de la Physique.
              On peut tout dire avec des chiffres. Mais pour ne pas dire des bêtises, il faut qu’ils prennent en compte TOUT !
              Et ne confondez pas Jancovici et Carbone 4. Même si l’un est dans l’autre, les discours, pris séparément, diffèrent. L’un est pédagogique, l’autre est commercial ; ce dernier étant ce que le client veut entendre, sur la base d’une partie plus ou moins grande des chiffres disponibles.

              1. Avatar de Francois Marfaing
                Francois Marfaing

                Vous vous prenez pour Dieu?

                Mais vous n’argumentez pas

                1. Avatar de écodouble
                  écodouble

                  @ François Marfaing
                  On n’a pas besoin d’argumenter pour affirmer l’existence des Lois de la Physique. Elles sont ce qu’elles sont, point.
                  C’est les caissiers, les économistes, les politiques et les banquiers qui argumentent. Mais ils argumentent toujours mal, car ils tournent des chiffres, et seulement des chiffres d’inventaires de quantités de choses, pour affirmer ce qui veulent et ce qu’ils croient (les croyances menant tjs au chaos). Jamais ils ne prennent en compte les Lois de la Physique ; qu’ils ne connaissent pas et qu’ils ne veulent pas connaître. Peut-être pour ne pas risquer de se rendre compte qu’ils ont tout faux.

                  1. Avatar de Francois Marfaing
                    Francois Marfaing

                    Quelle arrogance!
                    Votre commentaire est hors sujet!
                    Vos grandes tirades idéologiques n’impressionnent que vous!
                    Mais je ne vois rien sur vos affirmations fausses sur le bio méthane.
                    Vous faites donc partie de ceux qui ne répondent aux questions qu’il se sont posées!
                    Vous êtes donc un grand « diseux.  »
                    Bonne année!

                    1. Avatar de écodouble
                      écodouble

                      Tss tss tss, cher François, vous êtes flatteur : SVP, pas « grand diseux » ! « Petit géologue » me suffira – je suis modeste, et juste les pieds sur Terre.
                      Et vu votre remarque, je parie que vous savez faire un bilan comptable ou un bilan financier : vous maniez si bien les pourcentages – moi, je ne sais pas ! Cela me barbe. En plus, pour ce genre de bilans, les règles sont trop changeantes et trop pleines d’astuces pour cacher « des choses ».
                      Il ne vous reste plus qu’à apprendre à faire un bilan énergétique, au sens Physique du terme, et vous serez un homme parfait. Vous allez voir que c’est super : Les Règles pour ces bilans ne changent jamais !
                      Enfin, petit conseil : Lisez Nicholas Georgescu Roegen. Après quoi, il y a fort à parier vous verrez vos jonglages de pourcentages très insuffisants au regard de la réalité.

                    2. Avatar de écodouble
                      écodouble

                      Les Lois de la Physique, c’est pas une idéologie !
                      La finance et la compta, au mieux c’est des règles, au pire des dictatures.

                2. Avatar de Thomas Jeanson
                  Thomas Jeanson

                  C’est pas qu’il se prends pour Dieu, juste qu’au bout de quelques années, ces discussions avec des croyants qui misent sur des solutions techniques foireuses, pour prolonger leur rêves bidons, c’est fatiguant.

                  Je suis en Cornouailles pour les fêtes, dans ces terres minées jusqu’au trognon au XIX eme siècle par plus de 400 000 hommes, 10 000 Engine Houses ( machines à vapeur pour pomper l’eau des mines ) pour produire l’étain et le cuivre de la planète.

                  Les types qui ont lancé ça étaient comme vous, François, qui ont cru que l’avenir était là à l’époque. Et tout brulé, et tout retourné, de telle sorte qu’aujourd’hui la flotte est bourrée de métaux lourds et d’arsenic pour quelques milliers d’années.

                  Il faut redescendre. Se calmer. Arrêter de monter des PROJETS.

                  Il va servir à quoi votre gaz durable ? Faire tourner Disney Land Paris un peu plus longtemps ?

                  Qui en a quelque chose à f… ?

              2. Avatar de Garorock
                Garorock

                Hé ben dis donc! Il a la côte le daniel Guichard du Co2.
                Y’en a même, paraît-il, qui le verraient bien en 2027, aller taquiner la brigitte Bardot de Montretout…
                L’Elysée chauffé à 16 degrès, vélo électrique pour tout le monde, quinoa à la cantine pour ceux qu’appuient sur des boutons, 1 steack par mois pour les électeurs de Roussel… Des tramways, des trains, des voitures électriques de 500 kg, des frigos éteints pendant l’hiver et une mini centrale nucléaire dans chaque village…
                Y’en a qui vont voter peluche!
                😎

                1. Avatar de écodouble
                  écodouble

                  Garorock, le rockeur-pas-rebelle.
                  Chez moi, l’hiver, il fait moins de 16°C.
                  Mais, primo on n’a pas froid, et, secondo il y a plein de gentes dames qui me rendent tout de même visite.
                  Savez-vous pourquoi ?
                  Et ben juste parce que la baraque est faite de telle sorte que par un bon choix des matériaux et par un bon choix des volumes, à 12° on a pas froid, ce qui baisse à quasi zéro la facture de chauffage.
                  C’est bon de connaître le b-a-ba des Lois de la Physique. Pas besoin de travailler pour assurer son chauffage, peu de CO2 émis, tout ça sans aucun effort.
                  Apprenez ces Lois et, sans aucun argument, vous ne pourrez plus voir un parpaing de béton, ou de la laine de verre, même en peinture.

                  1. Avatar de Garorock
                    Garorock

                    Merci pour votre cours magistral, Monseigneur.
                    Ici, en Ariège, on attend plus que vous pour nous expliquer comment construire des cabanes dans les bois avec de l’iso en laine de mouton, un tuyau branché au captage de la source, deux panneaux solaire et un poêle à bois.
                    Et en passant vous pourrez aussi nous montrer comment traire les vaches, faire du fromage de chèvre, cultiver en permaculture et militer pour le bio, le local et les Civams contre les endoctrinés de la FNSEA qui ne veulent pas vendre même leurs terrains en jachère aux nouveaux paysans!
                    Sinon, sur le nucléaire, on attend toujours votre avis. Dans le respect des lois de la physique, bien sûr…
                    😆

                    1. Avatar de écodouble
                      écodouble

                      Ah, l’Ariège ! Que de souvenir, sur les hauteurs de Saurat.
                      Mais je ne sais pas faire du fromage de chèvre avec du lait de vache !
                      Cependant, je vais en remettre une couche sur les banquiers, comptables, économistes orthodoxes, managers et caissiers en tout genre – pour l’architecture à basse entropie, faudrait écrire un livre, très gros, et je n’ai pas le courage de le faire ; mais lisez tout ce qui est disponible sur l’habitat passif, apprenez la Physique puis synthétisez en prenant en considération ce dont vous disposez pour construire ; et surtout, soignez le toit et gardez-vous des rongeurs !) : Romer, primé il y a peu du « Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel », affirme que la croissance économique sur Terre peut durer 5 milliards d’années. Or, la Physique dit que la Terre et le Soleil n’existeront plus dans 4,5 milliards d’années, et que, dans un peu plus d’un milliard d’années, la Terre sera dans l’atmosphère du Soleil et que la Vie aura alors disparue.
                      Dès lors, la QUESTION suivante : Des banquiers, économistes et comptables en tous genres seront-ils tout de même encore de ce Monde dans 1,5 milliard d’année ? Pour continuer de se masturber les méninges avec toutes leurs théorie foireuses et fumeuses ?
                      Réponse, simple : Ces gens sont des fous ignares ; des « bouffons » ! dirait un astrophysicien connu.

                    2. Avatar de écodouble
                      écodouble

                      Pour la FNSEA, faut juste attendre que les gros tracteurs soient ferraillés, faute d’un prix du fioul fou, mais enfin juste.

                2. Avatar de Ruiz
                  Ruiz

                  @Garorock Il y a 80 ans (moins d’un siècle) ce qui est peu en matière géologique,
                  L’Elysée était probablement chauffé, mais pour qui ?
                  Tout le monde avait droit au vélo (mais pas électrique)
                  Le rutabaga constituait l’ersatz du Quinoa.
                  Le steack était rationé et de prix inabordable.
                  Les trains circulaient au charbon.
                  Les camions étaient électriques ou au gazogène …
                  Les garde-mangers fonctionnaient très bien en hiver.
                  Le nucléaire n’était qu’une énergie d’avenir secrète.

              3. Avatar de Ruiz
                Ruiz

                @écodouble Le prophète financerait son activité militante en faisant des ménages ? Lobbying mercenaire (dans la limite d’une éthique bien sûr) ?

            2. Avatar de écodouble
              écodouble

              Très cher François, je ne peux m’empêcher d’en rajouter une couche (géologique) : quand il faut être précis, faut être précis !
              C’est quoi du gaz bio ?
              Je pose la question car pour un « ramasse-cailloux » tout gaz (hydrocarbure) est bio, e.i. d’origine biologique. Mais peut-être qu’on se trompe ? Allez savoir !? On va peut-être, un jour, trouver un granite réservoir de méthane. On vit dans un monde si surprenant !
              En réalité, du gaz, comme on dit en économie, il y en a que d’une seule sorte : du bio ! Mais de deux types d’âges : du vieux ou du jeune. En parlant plus « pro » : de l’ancien et du récent !
              Si vous faites le bilan énergétique de votre biogaz – voire, simplement la liste de toute les étapes du process en comptant ce qui rentre à chaque fois, vous allez voir qu’à chaque étape de sa filière il y a un flux entrant de pétrole ; liquide bio toujours ancien, non renouvelable, en voie d’épuisement. Donc, le « bio-gaz » n’est ni bio, ni renouvelable.
              Vous m’avez épuisez ! Bon vent ! … Renouvelable, le vent ?
              Ben non ! lui aussi ne porte pas le nom qu’il faut : Leges Physicae sic dicere ! Dura LEGES ! Sed LEGES !

              1. Avatar de Thomas Jeanson
                Thomas Jeanson

                Quand l’argent public cessera de ruisseler dans ces filières qui sont là uniquement pour distribuer le pognon aux copains de la FNSEA,

                Alors il ne restera que les lois de la physique, et rien qu’elles pour justifier l’existence de telle ou telle filière, quelle tempête, et quel ménage alors !

                Et la grande poubelle de l’histoire accueillera tous nos rêves d’enfants gâtés, la voiture électrique, la tourniquette à vinaigrette et tutti quanti… et le bio gaz bien sur !

              2. Avatar de Ruiz
                Ruiz

                @écodouble Le « gaz bio récent » ou agrogaz ? pour ne pas froisser les mangeurs de yaourt, comme l’huile de tournesol ou de colza dans le moteur diesel, ou l’éthanol de canne ou betterave dans le moteur à essence ou tout liquide hydrocarbure approprié issu de produit de culture non destinée à la consommation humaine (il faut protéger la surpopulation) est une tentative honorable de disposer d’une source renouvelable et durable de produit à usage énergétique.

                Le bilan global des entrants et des effets externes doit bien sûr être fait et les prix et subventions ajustées en conséquence.

                Il n’y a pas de raison physique que le bilan global soit nécessairement nul, à condition de définir l’organisation adaptée, l’existance de vastes gisement de gaz naturel est là pour le prouver.

                1. Avatar de écodouble
                  écodouble

                  @ Ruiz

                  Bio-carburant ?
                  Rendement « du soleil à la roue » : environ 1 %
                  Si vous enlevez les engrais et pesticides épendus au tracteur-à-pétrole : moins de 1 %, même si, le tracteur est moins passé dans le champ.
                  Sous ce lien, une page avec, au milieu de cette page, les chiffres pour chaque type de bio-carburant. Certains consomment plus à produire qu’ils en rendent (rendement inférieur à 1) :

                  https://www.consoglobe.com/biocarburants-enfer-pave-bonnes-intentions-1914-cg

                  Ces bio-carburant ne peuvent en rien compenser la fin du pétrole et la fin, donc, des carburants classiques. De plus ils mobilisent déjà d’immenses surfaces qui ne servent plus à la production de nourriture. Or, on manque déjà de terre pour nourrir tout le monde ; et ça ne va pas s’améliorer, ni pour le carburant, ni pour la bouffe, avec les sècheresses à venir ; ni avec la montée des eaux qui va désormais se faire plus par paliers successifs que par la doucette élévation progressive révée par le GIEC (dans le dix à 50 ans qui viennent, un seul des glaciers de l’Antarctique, lequel est bien suivi désormais, fera monter, en quelques semaines ou mois – le temps de glisser – le niveau des océans d’environ 2 m, voire 3 m (une de mes nièces fait une thèse d’océanographie : j’ai vu les chiffres).
                  La conséquence sera, entre autres, une immense perte en surface agricole.
                  Comme je ne suis pas fortiche en recherches sur le Net, donc contentez-vous de ça (la page 2 du même lien donné plus haut) :

                  https://www.consoglobe.com/biocarburants-enfer-pave-bonnes-intentions-1914-cg/2

                  Et je sais que vous trouverez mieux ; si vous vous en donnez la peine ; si la réalité vous intéresse.

                  1. Avatar de Ruiz
                    Ruiz

                    @écodouble Il y a sans doute mieux comme argument d’autorité qu’une page de 2011 sur le site dont le nom de domaine appartient à Factosoft :
                    https://entreprises.lefigaro.fr/factosoft-59/entreprise-480318401

                    L’utilisation possible de biocarburant ne préjuge pas que la quantité accessible soit équivalente à celle nécessaire à une population de 8 milliards, comme le permet l’extrativisme fossile depuis 2 siècles qui a permis/vu une évolution de la population d’un facteur 4 !

  7. Avatar de Michel
    Michel

    Question complexe à laquelle, n’étant pas ingénieur agronome (ni à Grenoble, comme aurait dit Coluche), je ne prétends surtout pas apporter de réponse.
    Juste deux contributions, lesquelles rejoignent au moins en partie ce billet de Tom, à partir de la même étude.
    https://www.inrae.fr/actualites/lazote-element-cle-developpement-lagriculture-biologique
    https://www.terre-net.fr/agriculture-biologique/article/202407/la-disponibilite-en-azote-enjeu-crucial-pour-le-futur-de-l-agriculture-bio
    Soit dit en passant: tout juste 10% en moyenne de bio en France (voisin de zéro dans le désert biologique beauceron) soixante ans -au moins- après les pionniers (j’en ai connus: quel courage ils avaient!). A ce rythme-là, combien de siècles pour parvenir ne serait-ce qu’aux 60% évoqués dans l’étude?
    Oui mais « le bio c’est trop cher et bon pour les bo-bos » (air connu). Faut bien pouvoir continuer à choisir entre cinquante sortes de jambons pas chers sous plastique dans les gondoles.

  8. Avatar de écodouble
    écodouble

    @ Tom
    Merci pour votre article disant la réalité.
    Je prône les deux solutions depuis plus de 20 ans, sans succès.
    Il y a presque 50 ans je commençais à conduire ; des petits tracteurs dans des champs bordés de haies, durant les vacances, dix ans d’affilés. Maintenant, ces haies n’existent plus et c’est le désert des sols quasi nus.
    Et rien ne présage une amélioration, bien au contraire : la FNSEA est là pour nous conduire à la mort, sans qu’aucune résistance ne soit tolérée : souvenons nous des bassines.

    1. Avatar de arkao

      @écodouble
      Il y a quand même le contre-exemple de l’openfield du Bassin Parisien, qui a fonctionné bon an mal an depuis au moins le XIIe siècle. C’est la mécanisation et les intrants qui ont tué les sols, alors qu’une bonne gestion des rotations de culture (assolement triennal) et l’amendement direct par les animaux d’élevage et de trait avaient permis la pérennité du système, aussi triste qu’il soit d’un point de vue paysager et social (ouvriers agricoles à la limite de la pauvreté).

      1. Avatar de Tom
        Tom

        @Arkao, on peut préciser sur la mécanisation : un labour trop fréquent (tout les ans), trop profond, trop rapide représente une bonne part du problème de la mécanisation

        1. Avatar de Ruiz
          Ruiz

          @Tom Au siècle dernier on apprenait encore à l’école primaire l’intérêt du perfectionnement du labour sur le rendement agricole au cours des siècles, et le B.A. BA des assolements et jachère …

          1. Avatar de écodouble
            écodouble

            Et n’oubliez pas de dire que le labour, quand on s’obstine à le pratiquer alors que c’est inutile si on cultive sur sols vivant, doit se faire perpendiculairement à la pente (enseignement dans les classes de CM2, jusqu’à la fin des années 70) !
            Depuis les année 80, je n’ai pas vu un champ torturé par le labour mécanique autrement torturé que dans le sens de la pente ; juste parce que les cabines des tracteurs sont climatisées, géolocalisées, « ordinatorisées » de partout, connectées… mais que le siège du pilote n’est pas pendulaires ; pour que celui-ci arrête de pencher dans un sens, dans l’un ou dans l’autre sens – vous suivez ? -, et qu’ainsi une de ses fesses soit toujours plus comprimée que l’autre ; un truc capable de vous faire chopper des scolioses multiples !
            En fait, juste un petit détail concernant le confort.

            1. Avatar de Ruiz
              Ruiz

              @écodouble Voire aussi la sécurité en cas de versement vu la hauteur (du centre de gravité) de l’engin et son absence de réflexe comme le cheval ou le bovidé.

              Il y a là sans doute matière à innovation (brevet ?) , (mais avons nous encore localement des capacités industrielles en la matière ?).
              ? startup filiale d’une grande compagnie chinoise ayant racheté une usine en France
              ? boston dynamics

      2. Avatar de écodouble
        écodouble

        arkao,
        C’est ok.
        Mais aujourd’hui, celles et ceux qui cultivent bien les sols sont capables de tirer des salaires corrects, de rembourser leurs emprunts, sans presque aucune subvention si l’on compare avec celles que touchent les « agritueurs ».
        Ces derniers sont malheureux, parce qu’ils sont têtus et obtus, hermétiques à toutes critiques. S’ils s’ouvraient à la critique et délaissaient en masse la FNSEA pour rejoindre la Conf. le rapport de force changerait.
        Mais la plupart d’entre-eux sont des bourrins, adorateurs de gros tracteurs tjs neufs, objets puissants qui arrivent toujours à les consoler – sauf, peut-être, c’est arrivé à Châteaulin il y a six ou sept, quand un versant de colline d’une vingtaine d’hectares se retrouve complètement décapé de sa terre végétale car celle-ci coula jusque dans l’Aulne après un orage survenu juste après un labourage profond dans le sens de la pente.

        En ce moment, à l’Hôpital, les soignant souffrent bien plus que les « agritueurs » ! Ce qui les sauve, c’est qu’ils travaillent en équipe.
        Mais cela n’empêche pas qu’ils et elles déserte ce secteur, tout autant crucial que l’agriculture. Ainsi, beaucoup de celles et ceux qui désertent le font pour s’installer dans l’agriculture (j’connais même une neurochirurgienne de 40 ans actuellement en reconversion pour faire du maraichage – Quel gâchis il organise, le bouffon de l’Élysée !) et je compte par plusieurs dizaines mes connaissance qui, tout ingénieur qu’ils ou elles sont, dans tous les domaines des sciences, s’épanouissent en produisant de la nourriture saine vendue en direct, ont des congés, des salaires décents, simplement parce qu’ils et elles respectent la Terre et la Vie ; et que pour cela il ne faut pas utiliser des engins couteux et gourmands, mais qu’il suffit de s’associer avec la Nature plutôt que s’appliquer à la détruire par l’emploi de chimie en tous genres.

    2. Avatar de Garorock
      Garorock

      Avant d’interdire les bassines, les engrais et les méthaniseurs, il faudrait déja interdire aux petits lobbyistes de l’agrobizness de courir dans les couloirs du parlement européen pour vendre leurs salades (glyphosatées) à des cyniques (corrompus?) de la politique-spectacle!
      Et pendant qu’on y est, interdire aussi aux petits garcs de chez Goldman sach d’aller vendre leurs dollars (OGM?) dans les toilettes de la BCE…
      😎

  9. Avatar de Dimitri
    Dimitri

    La gestion thermique d’une planète est un cadre très complexe, l’Homme veut toujours contrôler et finit par détruire, les interactions sont trop nombreuses et trop variées, le climat obéit à des mécanismes naturels que l’humain modifie dans une volonté de maîtrise qui ne va que vers la destruction.

    1. Avatar de ludyveen
      ludyveen

      bonsoir

      un petit lien pour se redonner du courage :
      https://youtu.be/D6UbyifmYZk

      Ne pas hésiter à verser une petite larme…

      1. Avatar de Thomas Jeanson
        Thomas Jeanson

        Merci !

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  1. Paul, Je n’ai vu de ce film, il y a longtemps, que ce passage (au début du film, je crois)…

  2. Faut reconnaitre que le site fait positiver … du moins la première illustration du vivant.

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