Ces jours-ci, les commentateurs se posent la question du pourquoi du comment de la faillite de l’école.
La réponse est évidente et même Le Monde l’a trouvée : « Au début des années 1980, un enseignant débutant gagnait l’équivalent de 2,3 fois le smic, aujourd’hui, il touche environ 1,2 fois le salaire minimum. »
Pourtant, ce matin, à France Culture, Monique Canto-Sperber a, en bonne groupie macroniste, carte blanche pour vanter les solutions de Milton Friedman et d’Alain Madelin pour l’école : un chèque éducation pour que les pauvres puissent aussi étudier dans le privé. C’est criminel de tenir et de laisser tenir de tels propos. Le néolibéralisme n’a pas fait assez de dégâts, il n’a pas suffisamment démontré son inefficacité économique, sociale, environnementale ou démocratique pour que ses thuriféraires reprennent contact avec la réalité.
Les milliardaires, à la solde desquels travaillent toutes les Monique Canto-Sperber, oublient que les assurances sociales et les gratuités (éducation, justice…) offertes par l’Etat sont leur assurance vie. Un moyen pour eux de ne pas se faire exterminer par le reste de la population. La destruction méthodique de tous ces mécanismes de protection va entrainer de nouvelles guerres civiles. Le gouvernement le pressent en France et subventionne les prix de l’énergie mais il n’en tire aucune conclusion et maintient le cap de ses politiques libérales délétères.
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