Pourquoi rien ne changera
J’ai lu que son job sera de fermer le ministère de l’éducation ; et de renvoyer ces compétences aux niveaux…
*Godot est mort !*
Tout à fait d’accord avec votre vision pessimiste concernant les USA et le plus révoltant est de constater qu’il n’y aura pas de réponse politique à ces tueries de masse pour les raisons que vous évoquez.
Une seule question : pourquoi les États-Unis est le seul pays au monde où ont lieu des tueries de ce type, 45000 morts par an en moyenne, pourquoi un tel degré de violence souvent gratuite, pourquoi 400 millions d’armes sont en circulation , à croire que chacun a peur, d’ailleurs ceci est à rapprocher à la crise des opioïdes qui sévit dans ce pays avec une centaine de morts par jour pour surdose.
Une explication qui me vient à l’esprit est peut-être le niveau de frustration qui touche une partie de la population, des personnes paumées qui vivent dans le pays dont le niveau de vie est le plus élevé de la planète mais savent qu’ils resteront, eux, sur le bas-côté, d’où un décalage inacceptable pour certains détraqués.
En fait les auteurs de ces crimes cherchent aussi à disparaitre en même temps que ceux qu’ils massacrent.
Apartheid ! Voyez la gueule de l’école du massacre.
@l’arsène .. et poussent l’altruisme à ne pas vouloir partir tout seul,
exerçant la pleine liberté qu’il leur reste dans ce monde libre.
Salut Juan
Dis donc, t’as été lire les commentaires sous le petit papier de JA ?
J’en suis pas encore revenu.
@CloClo
Eh oui, c’est là qu’on mesure tout le plaisir d’aller sur le blog de PJ malgré les brefs passages de quelques trolls et nos propres écarts de langage ponctuels. On est les meilleurs 😉
Je ne sais pas si on est les meilleurs arkao, mais une chose est certaine, Paul Jorion entretien son blog, le nourrit, et n’hésite pas à passer le rotofil si trop de chiendent pousse, voir carrément le Round Up si nécessaire (c’est une image on se calme).
Y a pas de modération sur le site de JA ? Mais plus encore que les insultes ou la langue fleurie (tu sais mon penchant pour ce genre de chose, on ne se refait pas, et moi ça ne me perturbe pas du tout) ce qui est je constate de plus en plus en commun, c’est cette pensée d’extrême droite qui se vit comme l’incarnation de la démocratie authentique, et ça c’est de plus en plus courant, de plus en plus fréquent, et ça ne cesse de me surprendre.
Je disais ailleurs que certains penseurs « de gauche », me fatiguent en fait, car ils sont prêt à fricoter avec le pire au cas où, si jamais ça pouvait servir. Je lis et j’écoute avec beaucoup de plaisir un auteur comme F. Bégaudeau, pourtant il a été obligé d’écrire un bouquin (Notre Joie) entier pour clarifier les choses car des petits fachos en herbe l’idolâtraient compte tenu de ce qu’il croyait être SA pensée et SES propos. A ce point de mélange moi je dis, on a un gros souci.
@CloClo
Nous avons sans doute de gros soucis.
Je viens de passer trois jours avec des membres éloignés de ma famille. Ils sont tous anti-vax acharnés. Et pas du tout d’extrême-droite, loin de là…
N’est-ce pas le moment d’envisager d’abandonner les notions de « gauche » et de « droite » pour trouver d’autres clivages qui s’installent dans la société ?
« …les marqueurs de gauche et de droite ont évolué et ne recoupent plus nécessairement aujourd’hui les contours de groupes sociaux homogènes, de classe ou de pratique religieuse. Ces évolutions reflètent les changements qui se sont opérés dans les grandes valeurs des Françaises et des Français depuis le début des années 1980 l’individualisation de ces valeurs. »
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-gauche-et-la-droite-font-elle-encore-sens-en-france-905749.html
Et pour renforcer le brouillage des pistes, c’était il y a 2 ans :
https://www.liberation.fr/checknews/2020/07/11/remaniement-combien-de-ministres-viennent-de-la-gauche-et-de-la-droite_1793896/
C’était en février : https://www.franceinter.fr/politique/pas-encore-candidat-emmanuel-macron-engrange-des-ralliements-a-gauche-et-a-droite
L’effondrement des partis politiques « traditionnels » ne laissent plus le choix qu’entre le radicalisme de droite ou de gauche, et le supposé « ni droite, ni gauche » du macronisme néolibéral.
Le soi-disant radicalisme de gauche n’est que proportionnel au radicalisme de droite.
C’est le principe de l’élastique. Vous avouerez que ça tire beaucoup à droite depuis quelques années. A moins de penser qu’Hollande était de gauche…
La lutte des classes, c’est radical.
La lutte des places, des races, c’est la liberté, c’est la nature, c’est cool.
C’est toujours le mot « gauche » qui est en voie de disparition. Faut croire qu’il dérange.😊
Bien sûr, que me mot « gauche » dérange. Et tout le discours Macroniste « ni droite ni gauche »n’à pour but que d’interdire le débat. There is no alternative : le néolibéralisme ou l’extrême droite !
Mais depuis 40 ans, c’est le PS qui a détruit le mot « gauche » en tentant de vouloir fusionner économie néoliberale et valeurs sociales. Sans comprendre (ou peut être le savaient ils ? ) qu’ils signaient un acte de soumission, de vassalisation. Et de ce fait le mot « gauche » à perdu tout crédibilité aux yeux du grand public.
Il faut certainement réactualiser le discours de « gauche » mais le mot lui même est devenu inaudible pour un grand nombre.
@Pascal Le Macronisme néolibéral c’est plutôt « et de droite et de gauche ».
Le parti (mouvement / Ralliement / Rassemblement) du manche au pouvoir.
L’élite de gouvernement.
On y retrouve d’ailleurs les plus malins (?) de ceux qui figuraient dans les partis politiques traditionels de droite ou de gauche qui ne constituent en fait que des écuries électorales.
La grosse différence c’est que les personnels sont choisis par un processus de ressources humaines un peu opaque au mains de partisans du néolibéralisme.
On ne voit pas bien encore quel espace de discussion/débat peut subsister au sein de la Macronie.
A moins que ne se dégage un mouvement dissident (critique ou non Macron) également « et de droite et de gauche ».
Hollande aurait sans doute mieux fait de dissoudre pour faire face aux frondeurs.
Macron n’est pas arrivé au pouvoir par la « volonté du peuple », ce que l’on pouvait encore s’imaginer avec les vieux routiers de la politique, d’abord élus locaux puis avec l’arrivée au sommet. Macron est arrivé au pouvoir par une autre volonté qui ne vise que la préservation de l’ordre néolibéral établi. Le débat n’est qu’un faire valoir, du marketing, le néolibéralisme ne s’embarrasse pas de ces faiblesses démocratiques. Macron l’a très bien démontré avec les débats citoyens qui n’ont abouti à rien si ce n’est à décrédibiliser un peu plus la parole politique.
« ni droite, ni gauche » ou « de droite et de gauche » reviennent au même, à leur disparition.
Le maintien de Darmanin à l’Intérieur est un signe qui ne trompe pas sur l’espace de parole qui restera dans la rue. Une fois les législtives passées, Macron saura se donner les pleins pouvoirs pour executer la fortification de l’autoritarisme néolibéral.
Ce n’est pas parce que l’extrème droite à perdu les élections que nous échapperons à l’autoritarisme.
Cloclo
C’est une des raisons simples et difficilement parables de l’éclosion que dis je, de l’épanouissement du populisme :
30 ans de recul dans l’éducation, absence de transmission des valeurs fondatrices, mais aussi des outils de compréhension comme la lecture.
Comment tu veux récupérer ça après, si la moitié de la population ne comprends même pas le langage commun ?
Mon cher Thomas,
Pensez-vous vraiment que l’éducation et la transmission des valeurs fondatrices étaient meilleures avant ?
Qu’est-ce que vous voulez « récupérer » du passé : l’exposition coloniale, l’affaire Dreyffus, les hussards noires de la République, l’interdiction de l’avortement, la peine de mort, les 6 jours de travail par semaine, les écoles non mixtes, l’autorisation du mari pour qu’une femme puisse avoir un compte en banque…?
Quand on ne comprend plus le présent, on a souvent tendance à idéaliser le passé.
Salut Pascal
Je ne suis pas du tout nostalgique du bon vieux temps. ( j’y serai mort à 10 ans, pour commencer ! )
Le propos, c’est plutôt comment transmettre à la génération suivante de bonnes clefs, un peu comme on dit à quelqu’un qui part en voyage, je t’ai mis une lampe dans le vide poche, n’oublie pas de contrôler le niveau d’eau…
Cette question se pose pour un pays, pour une entreprise, pour une famille : Prendre le temps de dire au suivant, » voilà ce sont ces points là qui m’ont semblé importants , vitaux »
Et j’ai la sensation que non seulement on ne se préoccupe pas de cette question, mais qu’en plus, on a détruit les moyens de le faire.
Oui, on détruit le lien social qui est à la base de toute cohésion sociale. Premier responsable certainement la mise en exergue de valeurs opposées à cette cohésion : individualisme et compétition.
Comme message à faire passer aux générations à venir, j’aime bien celui là : « ne considère jamais qu’une personne est inférieure à toi et ne considère jamais qu’une personne est supérieure à toi. »
Ça pourrait être un bon début d’éducation, non ?
A la question « comment transmettre à la génération suivante de bonnes clefs », je me faisais cette réflexion, apprend-on des autres autrement que par l’exemple qu’ils nous donnent ?
C’est sur, ce sont les actes qui pèsent lourd, ceci dit, prendre le temps d’écrire les principes qui ont déterminé ces actes, ( et souvent, ça tient en peu de mots ) me parait nécessaire.
Cela rends les actes lisibles, relie des choses qui paraissent autrement sans rapport…
Est ce que vous écrivez ce que vous êtes avant d’agir ? 😉
Ce que je veux dire, c’est qu’on a parfois un discours plein de bons sentiments mais que nos actes peuvent trahir. Ne serait ce pas le cas d’une personne comme Mélenchon ?
Comment savoir si notre savoir être est en accord avec nos paroles ? La chose n’est pas aisée.
Finalement, est-ce que les écrits n’existent pas déjà ? Le Capital, La Bible, La Torah… et j’en oublie. Le problème de l’espèce humaine n’est-il pas que chaque individu veut faire appliquer aux autres ce qu’il n’est pas capable de s’appliquer à lui même ?
@Thomas Jeanson La lecture n’est pas utile, il y a Youtube et Tiktok ! les correcteurs orthographique et les traductions automatiques avec entrée orale.
La vidéo conférence remplace le mail dans le télétravail.
Les claviers disparaissent, même l’écran tactile cède la place à la commande vocale pour le téléphone ou l’enceinte domestique.
Reste que ces nouveaux moyens (vidéo/oral) sont plus chronophages.
L’enseignement s’y adapte, l’exposé oral est valorisé, et les influenceurs sont reçus à l’Elysée plus facilement que les lauréats du concours général.
Pascal
Sincèrement, je fonctionne de cette façon, que ce soit à titre personnel ou professionnel, quand un principe est identifié , je l’écris.
( ça ne résoud rien pour tous les sujets que je ne vois pas, qui sont innombrables )
Ruiz
Bien sur les outils changent, et comme les institutions ont de l’inertie, le néolibéralisme en profite pour occuper le terrain, c’est tout l’intérêt de la disruption : maîtriser le contenu.
L’ « extrême droite qui se vit comme l’incarnation de la démocratie authentique » m’évoque l’inversion du langage dans 1984 / Orwell.
Coucou,
Vous ne lisez jamais les commentaires sur l’obs, le monde, libe ? pire que le figaro souvent …Au moins sur le figaro on sait à quoi s’attendre !
Longtemps que je n’avais pas lu billet de J attali. Pas tré optimiste papy. çà me rappelle quelqu’un !
Bonne jouréne
STéphane
Je vais essayer ici l’argument de mauvais goût que j’emploie chaque fois que j’entends parler de l’abomination des USA : C’est le pays où tout le monde veut aller s’installer. Les plus gros effectifs de candidats sont des Africains et assimilés (Haïtiens par exemple), et des Amérindiens (du sud), donc ceux qui sont maltraités, discriminés, exploités.
J’ai vécu dans un des pays les plus « paisibles » du monde, la Chine. Je pouvais me promener seul en pleine nuit en ville sans avoir à calculer mon trajet. Il est pratiquement impossible de se procurer une arme, même un couteau de chasse ; on tue son conjoint ou n’importe qui dans la rue (ça arrive) avec le hachoir de la cuisine. Et pourtant ce pays est rempli de gens, pas les plus bêtes, qui veulent partir aux USA, alors qu’ils savent ce qui s’y passe (le journal de 19h de la télévision centrale a une séquence quotidienne sur le désordre dans les pays dits démocratiques, et ayant vu comment avait été traité l’Hypercacher j’imagine ce qu’on a fait de l’école d’Uvalde).
Il faut croire qu’il y a aux USA un génie du lieu, « City upon a Hill », qui transcende toutes les horreurs, et qui fait que les meilleurs du monde entier, en même temps que les plus désespérés, s’y retrouvent. Et les Amérindiens, après les Irlandais, les Italiens, les Chinois, les Indiens (d’Asie), deviendront Blancs et entreront dans le grand peuple, l’instrument de mesure étant la constitution des couples. (grand peuple dont sont exclus les afro-américains, descendants des esclaves, ceux qui étaient là dès le premier jour, mais c’est un autre sujet.)
Ces gens dont vous parlez ne veulent pas « aller aux États-Unis », ils veulent rejoindre de la famille, des amis, vivant dans des oasis là-bas.
J’ai un jour proposé à un neveu de me rejoindre à Santa Monica. Je lui ai dit aussi : « Tente ta chance à San Francisco ou dans la Silicon Valley ! ». S’il m’avait dit : « On m’offre un boulot à Houston… », je lui aurais dit : « Tire-toi une balle dans la tête plutôt que de dire oui ! ».
Les US c’est 1.000 endroits sans rapport aucun les uns avec les autres. Rien que Los Angeles, c’est aussi 1.000 endroits sans rapport aucun les uns avec les autres.
Houston, bof. Il se trouve que je ne connais personne en Californie, mais deux à Houston, des gens qui pourraient aussi bien être ailleurs, s’ils préféraient. Anecdote : un des deux, qui a l’âge d’être mon fils, pas tout jeune donc, est marié à une Française d’ascendance sénégalaise, et personne là-bas ne la considère comme Black, leurs enfants non plus. L’effet Obama, ou équivalent. En effet, les USA c’est vaste et varié. Aussi bien, les Juifs d’Europe centrale qui débarquaient à Ellis Island dans les premières années du XXe siècle avaient tous un cousin déjà installé. Mais j’ai du mal à croire que c’était le cas pour le million d’Européens qui y sont passés dans les bonnes années. Pour les Chinois que je connais, qui sont maintenant dans le Nouveau Monde, aucun n’avait de cousin, à ma connaissance.
@Pierre Guillemot « depuis le premier jour » c’est à voir, on dit qu’ils sont pas venus tout seul, c’est plutôt les amérindiens qui étaient là depuis le premier jour.
Quand à Obama ce n’est pas un descendant d’esclave, mais de chef africain.
En chine il semble aussi que les moeurs sont tellement paisibles que seul le cuisinier à accès au couteau à la cuisine (d’où les baguettes).
Ami Ruiz, voici un point sur le I, puisqu’il faut le fournir : le « premier jour » est celui du début de la société américaine (du nord) d’aujourd’hui: 1607, premier établissement permanent d’Européens à Jamestown en Virginie ; 1619 premiers esclaves débarqués, à Jamestown aussi ; 1620, les Pères-Pêlerins baptisent Plymouth l’endroit où ils sont arrivés, et sont sauvés de la famine par les agriculteurs du lieu (ils ne savaient pas encore qu’ils étaient des Amérindiens), qui leur fournirent aussi des semences de haricots et de maïs et de l’aide technique pour leur première saison ; après la première récolte eut lieu le premier banquet et cérémonie d’action de grâces, Thankgiving. Puis, tout étant en place, la société américaine s’est mise à fonctionner et a donné ce que nous avons aujourd’hui. Tout espoir de la voir s’effondrer après quatre siècles de réussite improbable à travers les pires horreurs me paraît vain. J’y croirai (à l’effondrement proche) quand les USA cesseront d’aimanter et d’absorber ceux qui veulent une vie meilleure et se bougent pour cela.
« Paisible », pour les Chinois, je n’emploierais pas ce mot. Ils se sont entretués avec la même ardeur que les Européens pendant des millénaires. On prétend que l’usage des baguettes a été imposé par les diplomates qui, fatigués des incidents sanglants pendant les réceptions de négociation (voir les films historiques récents), avaient fait admettre qu’il n’y aurait sur les tables rien qui coupe et rien qui pique, que la nourriture serait servie en bouchées ; et comme il est désagréable de ramasser des petits morceaux avec les doigts, les baguettes apparurent à côté des cuillères. La « paix », ainsi que le Parti ne se fatigue jamais de l’enseigner, est le produit de la gouvernance des Empereurs gardiens du bien commun, dont il a pris la suite. Ainsi l’Histoire chinoise, depuis l’établissement de l’empire (221 avant Jésus-Christ, mais les contemporains ne savaient pas que c’était cette date), est une alternance de paix impériale et de déchaînement sanglant quand l’empereur perd son mandat de gouverner ; la dernière période de déchaînement a été solennellement clôturée par Mao, premier empereur de la dynastie en cours, le 1e octobre 1949 (une de ses premières décisions a été de décider que c’était cette date là, et non la 37e année de l’ère républicaine de Sun Yatsen). Le prochain déchaînement arrivera nécessairement un jour (à moins que la Terre soit devenue inhabitable d’ici là, mais la baisse de la fécondité, et peut-être déjà du nombre des Chinois, montre que ce n’est pas certain).
@Pierre Guillemot Merci pour l’explicitation.
@Pierre Guillemot Donc dans le premier peuplement européen en Amérique du nord vous n’incluez pas la colonie perdue de Roanoke. Ca reste un des plus grands mystères des temps historiques. Version pessimiste : tous les colons ont été exterminés par les Amérindiens. Version optimiste que je préfère : les colons ayant constaté que la vie des Amérindiens étaient mieux ont décidé d’en devenir. Il y a des indices pour les deux versions.
Pour tout vous dire : je rêve que le mystère du Masque de Fer que même Napoléon n’a pas réussi à résoudre et celui de cette colonie perdue de Roanoke soient éclaircis avant de tirer ma révérence. Mais il ne reste plus qu’une trentaine d’années pour ça, et seulement si tout va bien !
Je connaissais l’histoire de Roanoke (1585, donc presque une génération avant Jamestown), qui justement n’est pas un point de départ de la société américaine actuelle, non plus que St John à Terre-Neuve (environ 1630), qui fait partie de l’histoire du futur Canada britannique, comme Port Royal (les Français, 1605) . L’idée que les colons sont devenus Indiens est séduisante, et pas invraisemblable. Mais ce n’est pas dans la ligne de pensée des Anglo-Saxons. Beaucoup sont devenus Amérindiens, mais pas de leur propre initiative. Pour ça lire les Mémoires de John Tanner (1780-1845), enfant d’une famille d’agriculteurs du Kentucky, enlevé par des Indiens, qui devint un notable de sa tribu et se retrouva sur le tard chez les Blancs pour son malheur (mais sinon nous n’aurions pas ses Mémoires https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_de_John_Tanner qui décrivent la destruction de la vie traditionnelle par la chasse commerciale qu’avait suscitée dès la fin du XVIIIe siècles la traite des fourrures). Ce sont les Français de Louisiane et du Canada qui sont partis vivre chez les Indiens, en si grand nombre que les autorités le déploraient.
Bien sûr, tout cela est entrelacé. Mais le génie propre des futurs USA est né à Jamestown (le Sud esclavagiste) et Plymouth (le Nord puritain). L’idée que quelques centaines de familles aient engendré une pareille construction sociale est enthousiasmant ; ou épouvantable quand on pense sur quelles iniquités diaboliques elle est bâtie. Mais justement, ça ressemble à une volonté divine, et beaucoup, pas seulement aux USA, en sont persuadés.
A ce propos, il y a une excellente série sur Arte : « Exterminez toutes ces brutes » de Raoul Peck.
Hélas vous avez raison… rien ne changera…
Les USA perdent donc le contrôle à l’intérieur et à l’extérieur, puisque après la Syrie et l’Afghanistan, la guerre semble perdue en Ukraine. L’URSS avait réussie à se disloquer en plusieurs morceaux sans guerre mondiale (hors Tchétchénie). Et il y a des exemples de pays séparés en deux (plusieurs) entités (Tchécoslovaquie) ou de changement de régime sans effusion de sang (Afrique du Sud). J’espère depuis des années que les Américains du nord trouveront assez d’hommes sages pour se reconstruire pacifiquement lorsque certains états décideront à nouveau de faire sécession. Parfois j’en rêve la nuit.
A partir du moment où il y a 400 millions d’armes dans le pays, il est difficilement possible d’en réduire le nombre, même par des mesures coercitives. Elles pourront donc toujours être utilisées. La seule possibilité est donc de diminuer l’envie de s’en servir, mais, compte-tenu du degré de haine actuel entre les fractions de la société américaine, il est difficilement imaginable que le nombre de personnes susceptibles d’agresser les personnes qu’elles haïssent diminue suffisamment dans un avenir proche pour qu’il y ait un reflux du nombre de massacres. Si les Républicains continuent de soutenir l’armement de la société, ne serait-ce pas parce qu’ils envisagent en leur for intérieur l’éventualité d’une guerre civile dans un délai proche, avec ou sans le retour de Trump, soit contre les Afro-américains et les Amérindiens, soit contre ces derniers et les Démocrates ?
Vous pouvez avoir de nombreuses armes en circulation, à partir du moment où celles-ci (ou leur possession) seront déclarées illégales, il sera difficile à un quidam de s’en servir sans se retrouver hors-la-loi (et donc potentiellement en état d’arrestation) s’il la porte sur lui dans la rue. Cela limiterait de fait une bonne partie des « accidents » (avec ou sans guillemets).
Sans forcément réduire leur nombre, il peut très bien :
– y avoir un recensement et un enregistrement sur un registre à chaque vente ;
– y avoir une obligation de dépôt dans un arsenal ;
– y avoir une interdiction d’en posséder si telle ou telle condition n’est pas satisfaite (âge, casier judiciaire, …)
Bref, il existe de multiples moyens de restreindre leur utilisation par la loi, à défaut de leur possession.
Et si le postulat de M. J. Attali (dans le lien si dessous partagé par nôtre hôte) émettant l’hypothèse plus qu’hasardeuse qu’une guerre de la Russie de Poutine (dans l’hypothèse de plus en probable ou il aurait mené la l’élection-réélection Trump et les USA par les couilles), contre l’Ukraine et son peuple, ne serait pas la même qu’elle est actuellement avec les livraison d’armes « occidentales » (lourdes : plus offensives que défensives, notamment américaines… européennes… – mais à quel moment l’arme défensive, peut passer au statut « d’arme par destination » offensive, comme le fait que la menace d’user de l’armement nucléaire de dissuasion massive,ne serve qu’à militariser toujours les tensions et conflits géopolitiques mondiaux ?) et si cette hypothèse était plus qu’erronée… devrait-on, en serait-on à se questionner sur le fait qu’un Trump au pouvoir avec des « si » (et si il était possible de mettre Paris en bouteille…?) n’aurait certainement pas empêcher les marchands d’armes de tous les pays dits « civilisés », riches, les produisant… et se concurrençant la « suprématie » de « l’excellence »… y compris de la « NRA »… de chercher à obtenir un pas de plus vers la « militarisation » – et radicalisation des polarisations politiques, « sociétales »… – des sociétés occidentales, « démocratiques », comprises (ou d’une guerre de la Russie de Poutine soutenant le trumpisme aux USA, contre les Ukrainien.e.s, pas aussi nettement différente, qu’avec la victoire électorale des démocrates, soutenant le régime démocratique ukrainien actuellement) …?
Même si cette remarque peut paraître rien à voir avec la vidéo et excellente (saine) réaction analytique de M. Jorion, par rapport aux risques de tueries de masse se déroulant aux USA, visant des populations qui pourtant minoritaires continuent de faire peur de façon prioritaire les suprématistes blanc de toutes cultures, pays (en France certains même macroniens, voudraient qu’il soit vu de « bon œil » le fait d’armer les chasseurs se constituant en milice – privée, féodale – pour suppléer le manque de « police municipale » pas armée, etc, et répondre au soit disant problème « d’insécurité » rurale, périurbaine…) … et aux quelles solutions impossibles, ne pouvant y être apportées, nous laissent dans le plus profond désarrois… ne cherche t-elle pas néanmoins à souligner le lien sous tendu qui peut exister entre les massacres, tueries de masse, que peuvent commettre les pires déjantés des suprématistes blancs (ou d’autres radicalismes, d’autres cultures, religions extrémistes…), dans l’un des rares pays ou, de l’autre coté obscure de l’équation… il paraîtrait qu’il y a du « bon » dans le fait d’armer de façon militarisée, en vente libre, ce que l’industrie de l’armement se réjouie de produire, pour entre autre, entretenir dans la durée une guerre de longue durée en Ukraine, etc… des polarisations exacerbées des sociétés démocratiques… alors que les « peurs d’avoir peur » du dérèglement climatique, de la perte de la biodiversité, des risques de sécheresses, d’inondations, de paupérisation, précarisation individuelle (« grand remplacement » du travail humain, par des algos, robots, automates, IAs, « ubérisation et ordinisation » défiscalisée et désocialisée, déresponsabilisée des services publics, des savoirs privatisés, dématérialisés….)… et de migrations de plus en plus de réfugié.e.s, les peurs aussi de la fin du capitalisme, du patriarcat, paternalisme… ses peurs semblent se réaliser de plus en plus probablement ?
Bienvenue dans le « nouveau monde » de « l’universalisme » dystopique – celui qui aligne au moins disant moral, social, fiscal, environnemental, les valeurs fondamentales… – de l’usage à tout va des « armes par destination » que peut devenir le fait de nuire à « l’image » du « foot », à la capacité « sécuritaire » du pays organisant cet évènement sportif… et donc à sa propre « image de marque » (celle de la capacité à défendre les valeurs de liberté, égalité fraternité, en toutes circonstances et en tous lieux, alors que sa « préférence nationale » au niveau politique, à l’approche des législatives – on parle de la macronie – reste pour l’extrême droite/droite extrême réactionnaires, autoritaires… )… quand le « vieux monde » d’une gestion du désordre, du « déclin » avec le tout militariste, se fait écho au « fiasco » de ce week-end, survenu en Saint Denis…?
« Heureusement pour les supporteurs-trices de la « GB » comme de France d’ailleurs, que ce n’étaient pas les familles avec enfants, des milliers d’ouvriers népalais morts au Qatar – pour avoir construit en pleine canicule, sous les ordres de Bouygues, Vinci (fleurons nationaux il paraît) les infrastructures sportives allant accueillir le mondial de foot 2022, cet été – qui ont provoqué au Stade de France, à Saint Denis, ce week-end, ce qui semble choquer tout le monde, et a fait sortir de ses gongs, le populiste Pascal Praud…?
Heureusement pour ces supporteurs-trices (ayant soit disant acheté leurs places – légales- 6000 euros…?), adulant un « premier de cordée », joueur de foot récemment le mieux « rémunéré » au monde… que le refus d’accueil et d’asile, pour ces familles d’ouvriers népalais décédés… leur permet de préférer s’inquiéter, de comment « l’image sécure » de la France », ternie par cet évènement, du week-end, et par des « jeunes des cités » pas « intégrés », il paraît… (jeunes du département le plus pauvre de France, le plus mal fourni en services publics contrairement aux déclarations jupitériennes le comparant à la « Californie » – cumules des records des inégalités territoriales, scolaires, de « destin » [NON RECOURS…]) comment cette « image déclinante » pourrait être redorée d’ici aux Jeux Olympiques de 2024, allant se dérouler à Paris…? »
Pourquoi publier ce dernier commentaire…? Parce qu’entendre dire « qu’heureusement, il n’y a eu pas mort d’Homme » à la suite du dit « fiasco »… alors que dans quelques semaines, pendant que les migrations estivalières des grenouilles, vont les faire se reproduire dans des refuges situés au centre de chaudrons lentement portés à ébullition, en toutes « convivialité »… et « jovialité »… les supporteurs des mieux lotis de GB et de France, vont se retrouver au Qatar, bars dessus, bras dessous, pour un « rassemblement… » non pas commémoratif pour les ouvriers népalais décédés… mais le mondial de foot 2022, se déroulant en plein désert et en pleine canicule dans des stades ouverts climatisés, afin « d’admirer », « d’aduler » les joueurs les mieux payés au monde, des « dieux du stade » il paraît… allant s’y « produire »… cela à de quoi faire rire jaune, le diction prétendant à la schizophrénie de l’électorat français.
Lorsque j’ai regardé pour la première fois « Bowling for Columbine » de Michael Moore, il y a 20 ans, je me disais que la situation changerait. Nécessairement. Force est de constater, qu’elle empire.
Pour revoir le documentaire :
Dans un pays aussi divisé sur la question des armes l’argument qui consiste à dire que ce massacre n’aurait pas eu lieu de la même manière si les enseignants avaient été armés, c’est le ponpon sur la Garonne, mais c’est encore efficace.
Je n’avais pas encore écouté la vidéo du 25 mai où cet argument est souligné. Donc mon commentaire est inutile.
Bonsoir à tous,
Ce qui m’a sidéré le plus avec cette nouvelle fusillade c’est le fait qu’à 18 ans, le tireur ait été autorisé à s’acheter (au moins) une arme alors que dans l’Etat du Texas, la loi sur l’alcool lui interdisait la consommation de bière ou de vin (ou de whisky, de rhum, …) avant ses 21 ans (trop jeune pour lever le coude mais suffisament vieux pour jouer de la gachette).
Et concernant les propos avançant que « si les enseignants étaient armés, cette tuerie ne serait pas arrivée », on est malheureusement dans le même registre que certaines phrases « toutes faites » (comme par exemple : « mieux vaut être jugé par 12 que porté par 6 ») prônée par les promotteurs du self defense en Amérique du Nord.
Il y a parfois des incohérences moins signalées , et pourtant ….
Je me suis toujours demandé pourquoi dans ma génération , alors que la majorité , le droit de vote et le service militaire étaient à 21 ans , on m’a délivré un permis de tuer à 18 ans et 3 mois ( le permis de conduire ) .
« Il y a parfois des incohérences moins signalées »
Coucou,
C’est une drole de façon de voir le monde !
Comme disait l’autre, la création de l’avion crée l’accident d’avion !
Bonne journée( sans arme et à pied donc)
Stéphane
Bien avant, on vous a autorisé à vous servir d’un couteau ! 😉
Pas tant que ça , et mon plus ancien souvenir clair de bambin ( ma mère m’a dit que j’avais 3 ans à l’époque) , qui me revient parfois en rêve , est assez violent . Je raconte :
Comme fils de pompier né en caserne , j’étais très naturellement compagnon de jeu de toute la colonie des marmots de la centaine de familles du » corps » . Un vrai bonheur permanent . je jouais en particulier souvent avec une copine blondinette ( je me souviens encore qu’elle s’appelait Gisèle et avait des yeux de biche ) , quand un jour , un « grand » ( il devait bien avoir 6 ans ) est venu donner un coup de pied dans ses jouets et a embarqué sa poupée . Mon sang n’a fait qu’un tour , et , sans stage commando préalable , j’ai couru chez moi ( ma mère était partie faire des courses en face dans la rue ) pour m’emparer du couteau à découper le gigot , que je savais dans le tiroir de la table de la cuisine , en escaladant une chaise pour y parvenir . Et je me suis rué dehors en brandissant le couteau comme un sabre en courant en direction de l’agresseur , qui heureusement courait plus vite que moi . Ma mère arrivait bien à point toute essoufflée pour me rattraper par un aileron, et c’est la première fois que je l’ai vue aussi pâle et angoissée . Bref , tout est rentré dans l’ordre , et le « grand » ne nous a plus jamais fait c…r .
Mais ma mère a particulièrement planqué les couteaux à la maison .
Comme quoi, une part de l’enfant qui est en nous, reste à surveiller de près ! 😉
On vous avait surement trop lu Peter Pan et vous avez pris l’autre pour le Capitaine Crochet. On devrait toujours se méfier des histoires qu’on lit aux enfants.
Pour ma part, le personnage qui m’avait marqué le plus, c’était le Capitaine Némo dans 20 000 lieux sous les mers. Là, c’était du lourd du point de vue psychologie. 🙂 Mais je n’ai jamais eu de sous-marin sous la main.
@ Juannessy,
Contre ce « grand », vous êtes monté à l’assaut sans fusils mais « sabre au clair », tel un preux chevalier allant terrasser cet horrible géant causant tant de tourments à dame Gisèle.
Heureusement, d’ailleurs, que vous n’avez pas caché vos intentions et que vous avez joué les « va-t’en guerre », ce qui a permis à votre « adversaire » de battre retraite. Il aurait été certainement plus ennuyeux (pour ce « grand » comme pour vous) que vous vous montriez moins sanguin et plus « froid et calculateur » dans votre réaction en préparant/planifiant une action plus dissimulée (façon « stage commando GIGN »).
@ Juannessy,
Chaque législation nationale doit contenir son lot d’incohérences en matière d’âge légal… 😉
Les législateurs (et la jurisprudence) ont tellement le don de mettre en place de nouvelle « barrières d’âge » sans nécessairement revenir sur celles instituées par le passé sur d’autres sujets qu’il ne serait pas étonnant que dans chaque pays on puisse trouver des situations « paradoxales » en terme d’âge légal.
Un pays construit sur le génocide des Amérindiens puis sur l’esclavage, qui balance deux bombes atomiques en 1945, et finit par mettre un Trump au pouvoir fait froid dans le dos. Heureusement qu’il y a la musique Afro-américaine, certains films et de grands écrivains mais cel ne suffira pas à faire cesser la violence chez tous ces ploucs. Les cauchemars ne vont pas cesser avant de terribles déflagrations. J’en pleure de rage.
COucou,
hou la la , vous n’etes pas responsable des atrocités commises par vos aieux !
L’héritier, forcement. c’est tout. c’est déja beaucoup.
Bonne journée
STéphane
On n’est pas responsable des atrocités commisent par nos aïeux, mais le psychanaliste vous dirait peut être que ça laisse des traces…
Coucou,
oui, c’est ce que l’on appelle un homme!
Du cerveau reptilien aux circonvolutions peripheriques, y a un bordel la dedans !
La méditation, le yoga, la psychanalyse, la psychothérapie (non analytique)… peuvent être de bons points de départ pour faire un peu de ménage dans ce bordel ! 😉
Tristes sires que ces hommes politiques américains incapable d’une once de courage pour affronter ce puissant lobby des armes (NRA), alors qu’ils sont très prompts à critiquer ou ostraciser d’autres pays, qu’ils jugent fautifs dans l’application des ‘droits de l’Homme’, ces mêmes droits ne recouvreraient-ils pas le droit de ne pas être percé gratuitement par l’un ou l’autre projectile issu d’une arme en vente libre ?
Remarquons au passage que si les USA ont signé la Déclaration universelle des droit de l’Homme, ils se sont bien gardé de ratifier la Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que le statut de la Cour pénale internationale afin d’échapper aux sanctions lors de faits de guerre…
Tristes sires que ces hommes politiques américains incapables d’une once de courage pour affronter ce puissant lobby des armes (NRA)
Ce n’est pas une question de courage, ni d’affronter, c’est plus fondamentalement que le lobby des armes (NRA)… ce sont eux.
Si au niveau fédéral, il semble difficile de faire adopter une loi restrictive, pourquoi les démocrates ne font-ils pas en sorte de se calquer sur la législation plus restrictive de l’état de Californie, dans tous les états où ils sont aux affaires ?
Un site de l’université de Sydney permet de comparer les statistiques de tués par armes à feu, j’ai eu la curiosité de comparer l’état du Texas où le sénateur Ted Cruz d’origine cubaine s’oppose au changement de législation, ainsi que l’état de Floride où un autre sénateur d’origine cubaine sévit (Marco Rubio), avec Cuba (le pire des pays selon eux): https://www.gunpolicy.org/fr/firearms/compare/331/total_number_of_gun_deaths/47,297
https://www.huffingtonpost.fr/entry/tuerie-uvalde-texas-senateur-ted-cruz-fuit-les-questions-sur-les-armes-a-feu_fr_62909602e4b0415d4d83d360
Kennedy a bien essayé !
reagan aussi …
Au canada on est préventif
https://www.ouest-france.fr/monde/canada/canada-la-police-abat-un-homme-arme-qui-se-trouvait-pres-d-une-ecole-primaire-de-toronto-6461eb37-60bf-4747-84b0-5a1a6366a625
(un peu comme au pont-Neuf)
Quelques graphiques pour y voir plus clair
https://www.ledevoir.com/monde/ameriques/716358/etats-unis-la-violence-par-armes-a-feu-aux-etats-unis-en-6-graphiques
les comparaisons n’étant que trop faciles mais pas forcément signifiantes
https://frenchmorning.com/armes-a-feu-entre-france-et-etats-unis-la-situation-est-elle-si-differente/
Aux Etats-Unis c’est surtout un moyen de suicide à portée de main.
Vu les faibles précautions prises dans l’organisation des bâtiments, le peu d’empressement des forces de l’ordre locales pour intervenir (cf Bataclan), la cible visée ne l’est peut-être que parce que c’est la plus facile pour être célèbre (si ce n’est pas une vengeance envers le systême éducatif) et n’est peut être pas une démarche raciste de Ramos mais le résultat de l’isolement du au Covid et l’humiliation y compris de ne pas être pris au sérieux dans ses propos pourtant orientés qualité -je dis ce que je vais faire, je fais ce que je dis et je filme l’action -.
Excellente vidéo, commentaires d’une justesse parfaite . Du grand Jorion . Plus aucun espoir pour ce pays .
Dans la perspective d’une nouvelle guerre civile, le camp des suprématistes blancs la déclarera ouverte lorsque leur niveau d’armement surveillé et contrôlé de près par la NRA sera suffisant pour espérer l’emporter définitivement.
Les États Unis ne sont-ils pas un peuple en armes ? Une partie de ses citoyens ayant tout à craindre des autres. Les autres pays du monde ayant tout à craindre du surarmement de cette nation guerrière dont le budget militaire, les lobbies militaro-industriels et les comportements belliqueux des derniers siècles dépassent tout ce qui s’imagine ailleurs. Sans compter le gaspillage de ressources et les déchets difficilement gérables…
Qui croit à la théorie de la défense légitime par les armes sans recours aux institutions républicaines, n’a quand même nul besoin de fusils d’assaut. Ces armes qui existent par millions serviront forcément un jour.
J’aime bien rappeler la loi dite de Tchekhov : » Si dans le premier acte vous dites qu’il y a un fusil accroché au mur, alors il faut absolument qu’un coup de feu soit tiré avec au second ou au troisième acte. S’il n’est pas destiné à être utilisé, il n’a rien à faire là. » Cela me paraît assez pertinent pour augurer de l’avenir !
Hélas, ceci est vrai aussi pour TOUS les autres pays à des échelles différentes. Je ne sais pas vous, mais j’ai l’impression de me répéter.
On mélange un peu tout .
Le pays le plus libéral en matière de vente d’armes , et qui compte le plus d’armes en circulation par 100 habitants , est ……
… la Suisse .
Côté « guerrier » , c’est une caractéristique assez répandue parmi les états et nations , et l’on a beaucoup moins de difficultés à compter ceux qui ne le sont pas , que ceux qui l’ont été ,ou le sont . Sans être sur que les pacifiques ne seront pas guerriers demain . Si l’on prenait au pied de la lettre et chaque jour, notre hymne national , il y aurait beaucoup moins de monde sur terre .
Globalement , je ne vois pas pourquoi il y aurait plus à désespérer des américains que de quiconque , mais je rejoindrai plutôt Paul Jorion pour dire qu’il y a plus à désespérer , pour ce qui est de faire la Loi bonne , du handicap constitutionnel d’une représentativité bâtarde , que ce soit par le poids démesuré d’états mini , ou du mode de constitution de la cour suprême ( cf le droit à l’avortement ) .
De façon sans doute beaucoup moins dramatique , ça peut d’ailleurs renvoyer , » chez nous » , à la fois au sujet d’une certaine dose de proportionnelle dans les élections législatives et , » pour l’Europe » , à une remise à plat de la règle de l’unanimité .
Un début de réponse ici ? (et vieux de 11 ans déjà)
https://www.lefigaro.fr/international/2011/12/28/01003-20111228ARTFIG00358-les-elus-du-congres-americain-de-plus-en-plus-riches.php
A le réécouter , je pense que Paul Jorion est plus désespéré que moi , car il affirme que ce n’est pas par hasard que la constitution américaine s’est finalement écrite dans la version qu’on connait aujourd’hui , et que les » chausse-trappes » qu’on y révèle à l’usage sont en fait la trace et la traduction de ce qu’était le peuple américain ( immature ?) à ce moment là : dans le culte de la force violente ( comme les russes ) , prédateurs sur de vastes espaces aux riches ressources ( comme les russes ), racistes caucasiens ( comme les russes ) .
Ce qui m’interroge , c’est que comme psychanalyste ( des individus ET des peuples ? ) , il ait renoncé à croire possible une évolution , à défaut d’avoir les outils pour y contribuer .
PS :
Si ma pseudo analyse comparative est juste , on ne sera pas étonné que l’aigle américain et l’aigle à deux têtes russe soient malades en même temps . ( america et russia great again ?)
Et pas forcément rassuré sur la trajectoire du reste du monde .
Effectivement, le virilisme est assez bien partagé entre les USA et la Russie. Malheureusement, on pourrait allonger la liste.
Qu’est devenu « l’amour courtois » ? Si jamais il a existé.
Pour ma part, je dirai que les espoirs sont à mettre du côté de l’amour. Je ne parle pas du sexe performance du pornographe, ni même du sexe tout court. Mais comment cultiver l’amour dans une société qui se nourrit davantage de violence ?
quel programme ! L’amour courtois contre le virilisme .
Les femmes étrangères, l’idolâtrie et les ennemis de Salomon. (Premier Livre des Rois , règne de Salomon )
Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de Pharaon : des Moabites, des Ammonites , des Edomites ,des Héthiennes, appartenant aux nations dont l’Eternel avait dit aux enfants d’Israël: Vous n’irez point chez elles , et elles ne viendront point chez vous; ………ce fut à ces nations que s’attacha Salomon , entrainé par l’Amour .
Il eut sept cents femmes et trois cents concubines . …………l’Eternel fut irrité contre Salomon parce qu’il avait détourné son cœur de l’Eternel , le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois . ……. Et l’Eternel dit à Salomon: Puisque tu as agi de la sorte, et que tu n’as point observé mon alliance et mes lois que je t’avais prescriptes, je déchirerai le royaume de dessus toi et je le donnerai à ton serviteur .
C’est pourquoi, je lui préfère l’amour vu par Nelson Mandela :
« Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, de son origine ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur apprendre à aimer, car l’amour vient plus naturellement au coeur humain que son contraire. »
Oh il n’y a pas qu’aux USA, en Russie, que le « virilisme » est partagé, et supporté d’ailleurs par bien des femmes (il suffit de regarder le lien twitter de Pascal plus bas), ici même en fRance, on a les mêmes strictement. Toute cette population est incapable de rester en état d’émerveillement ou de sidération simplement devant une formule mathématique, une pensée métaphysique, un vers de poésie, une Loi Physique, un rêve d’enfant, et surtout en état de confiance et de partage avec leurs semblables.
Ces gens sont à plaindre (ou à secouer fortement c’est selon). En tout cas, il faut désarmer ces braves et honnêtes citoyens rapidement.
Ce qui ne cesse de me surprendre c’est que personne aux USA n’ait encore fait de procès contre cette industrie/secteur, avec des milliards de pénalité à la clés comme on en voit parfois. Alors qu’il y a sûrement légalement plein de moyens de cartonner au portefeuilles toutes ces enflures.
Quiconque a vécu en couple sait que l’autre ne changera pas. Cette constatation banale s’extrapole aisément aux sociétés entières.
Permettez moi de vous apportez un peu de contradiction, Paul. Dans ma vie de couple, mon travail de psychothérapie m’ont amené à changer. A tel point, qu’il a fallu à ma conjointe d’accepter ce changement. Et ça n’a pas toujours été facile mais je crois que j’ai la chance d’avoir une conjointe ouverte sur le changement.
Le psychanaliste n’est-il pas parfois amené à constater des changments chez ses patients, des changements au point de bousculer l’équilibre du couple ?
Je suis peut-être finalement plus optimiste que vous ! 😉
Mais je dois bien le reconnaître, mettre tout une société sur un divan n’est pas une mince affaire.
@Pascal.
Hommes sujets et femmes objets.
Je me demandais ou pouvait se situer le véritable changement…
Dans le fait qu’un homme parvienne à faire accepter sa vision du changements à sa compagne,
Ou bien l’inverse..?
L’ouverture sur le changement serait-elle donc plus grande chez les femmes,
Pour que la plupart des hommes s’y engouffrent,
…Tout en se félicitant d’avoir fait changer les choses..!
Alors, toute une société sur un divan, certes non…
Ou bien alors, d’abord, au moins 80% des hommes,
Je veux dire les vrais, les purs, les durs, les tatoués,
Et puis ensuite tout ceux qui complexent un peu de ne pas l’être…
Eric.
« Dans le fait qu’un homme parvienne à faire accepter sa vision du changements à sa compagne,
Ou bien l’inverse..? »
Mon expérience, c’est que j’ai d’abord ressenti la nécessité (impérieuse) de me libérer d’une souffrance (par la psychothérapie), puis une fois les symptomes éteints (du moins pour l’essentiel), j’ai eu envie d’aller plus loin dans la compréhension de ce qui « travaillait » en moi, toutes ces choses que l’on répète dans sa vie sans savoir pourquoi. Et pour ça, je n’ai pas demandé l’autorisation à ma femme 😉 mais elle aussi souffrait de ce qui me tourmentait. Comprendre comment je fonctionnais m’a permis aussi de mieux voir les propres fonctionnements de ma compagne. Et j’ai surtout appris la patience, j’ai appris aussi que parfois le silence peut faire comprendre à l’autre bien plus que les mots.
Bien sûr, nous ne sommes pas épargnés par les tensions que la vie génère. Notre solution, c’était d’aller marcher et de pouvoir parler côte à côte sans le poids du regard de l’autre, entièrement concentré sur la parole de l’autre, et pour ma part, vigilent à mes propres « boucles » (je n’ai pas le terme exact) que j’ai appris à reconnaître.
Pendant longtemps, le mot « amour » m’a torturé parce qu’à la fois j’en ressentais l’impératif social (tu dois aimer ton prochain, aimer ta mère, tes enfants…) et d’un autre côté, en moi ce mot était vide. C’est Alexandre Jolien qui m’a libéré de ce mot (maux ?), avec sa définition : « aimer l’autre, c’est l’aider à se détendre ».
Tout cela a participé de grands changements dans ma vie. Et je me souviens que dans une conversation avec ma compagne, je lui ai dis à peu près ceci : « Je suis en train de changer et cela m’apporte beaucoup de bien. Je sais que ça va bousculer nos relations et que peut être ce sera difficile pour toi. Ce changement est important pour moi et je sais que ça peut remettre en cause notre vie de couple. Je suis près à ce risque ». Et nous sommes toujours ensemble.
Ce que j’aimerai faire comprendre, c’est qu’on peut contraindre l’autre à changer de comportement mais que ça ne le changera pas lui. Ca ne fera qu’introduire de la distorsion dans une relation contrainte qui va générer de la souffrance et potentiellement de la violence. Le changement ne peut être qu’un cheminement individuel et librement choisi.
@Pascal
Je vous suis parfaitement dans vos sages propos,
Et je me garderai bien d’y voir matière à objection,
Tant je sais qu’en amour, nos tourments intimes,
Souffrent trop souvent des l’ingérences extérieures.
Et je ne sais au fond si aimer peut se réduire,
Ou au contraire s’épanouir juste en aidant l’autre à se détendre.
L’important n’est d’ailleurs probablement pas là,
Mais seulement d’avancer, tout en serrant la main de l’être aimé.
Rassuré mais conscient, avant que d’en être privé à jamais.
Eric.
La ou le psychanalyste peut en effet réaliser des miracles là où le conjoint n’obtiendra jamais rien. Ce sont des métiers différents.
Vous avez raison, la vie est une question d’adaptation, au milieu, à l’environnement, aux autres.
Il existe d’ailleurs un petit proverbe qui exprime la rigidité psychologique de ceux qui ne consentent pas à changer d’avis ou de comportement…
Prendre les autres pour ce qu’ils sont et les laisser pour ce qu’ils ne sont pas…
Si on souhaite que l’autre change, est ce parce qu’il(elle) ne nous convient pas?
Il faudrait peut être apprendre à mieux se connaitre avant de se mettre en couple?
Etre avec une personne qui ne changera pas, car si elle changeait, on ne l’aimerait plus…
Erreur de casting.
Il reste l’adultère. 😊
« Si on souhaite que l’autre change, est ce parce qu’il(elle) ne nous convient pas? »
Si l’on souhaite que l’autre change, c’est parce qu’il y derrière un bénéfice à trouver pour soi. Et c’est une motivation dangereuse qui va nécessairement au conflit.
Mais je peux témoigner quand travaillant à se changer soi même, on apporte du changement chez les autres. Cependant, ce changement chez les autres n’est jamais intentionnel de notre part, c’est simplement une conséquence dont on ne maitrise rien.
« Une personne qui ne changera pas », vous avez un exemple, un nom ? 😉
« Une personne qui ne changera pas », vous avez un exemple, un nom ? 😉
Les suprémacistes blancs! 😊
Un suprémaciste blanc marié avec une suprémaciste blanche: n’est ce pas ce qu’on peut appeler un couple assorti?
Après si l’un des deux devient communiste, c’est plus compliqué… 😊
Y’en a peut être qui sont allés en couple envahir le capitole?
Coucou,
ça c’est un point de vue hyperconservateur !
Une petite provocation suite a tous ces commentaires desabuses. Pourquoi cette actualite qui n’est pas pire que les autres jours si on se met a la place d’un indien ou d’un malien, inspire elle tous ces commentaires joyeux ?
@Paul Jorion
Mais est-il bien pertinent de baser sa vision sociétale,
Sur son expérience personnelle?
Moi je dis, si nul ne change, il ne saurait y avoir couple.
Ni société.
Alors! Entre nous n’y aurait-il pas un juste milieu?
Eric.
La réponse vous est apportée par la vidéo que je viens de mettre en ligne. Nous les citoyens ordinaires et frugaux depuis notre enfance, nous en avons marre d’être les lampistes, les têtes de Turc de schtroumpfs à lunettes prenant des vessies pour des lanternes et cherchant midi à quatorze heures.
« ne nous parlez plus de transition écologique, de changement de société et de comportement si vous n’y consentez pas vous-même »
Quelqu’un m’a vraiment vu parler un jour de « transition écologique », de « changement de société », de « changement de comportement » ? Je n’ai jamais colporté de tels bobards ! Vous me prenez vraiment pour une cloche.
Oups ! Je n’avais pu vu que ma boutade sur les couples comme forme minimale de société avait suscité une sous-discussion très sérieuse 😉 sur … la viabilité des couples !
My tuppence : il y a des couples bien assortis mais ils sont rares, ce qui n’est pas étonnant quand on sait comment les couples se constituent. Quelle est la proportion de couples qui se sont formés avec l’un et l’autre, éméchés ? Ce ne sont pas des choses qui arrivent parmi les lectrices et lecteurs du Blog de PJ bien sûr mais l’écoute du psychanalyste vous fait penser que le chiffre est significatif.
Je dois reconnaître que dans mon entourage, les couples séparés sont plus nombreux que ceux qui durent toujours. La personne avec qui je partage le quotidien, l’éducation de deux enfants, les impots avec des taux différenciés, des balades en montagne, des repas entre amis, les concerts de jazz, des levers de soleil… et moi même, nous avons toujours considéré l’indépendance de l’autre comme primordiale. Quand on sait que l’autre peut partir quand il le souhaite, on s’illusionne peut-être moins sur les prétendus liens qui nous unissent. Et ça nous oblige aussi a interroger et réajuster ce pourquoi nous choisissons de vivre ensemble. Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver…
@ Paul,
Je n’ai jamais pu m’empêcher de penser que l’éduction qui a été donnée aux génération d’après seconde guerre mondiale dans le monde occidental a tellement favorisé l’individualisme que toute « aventure » collective (et en ce sens, la vie en couple est une aventure collective) en est devenue difficile à réaliser – au moins dans la durée.
Les couples bien assortis, ce sont les couples où les deux individus arrivent à dépasser le sacro-saint « moi je ».
Personnellement, je n’ai jamais cru à ce truc qu’on appelle « couple pour la vie ». Pourtant c’est pas faute d’en avoir vu autour de moi et d’en voir encore et même d’avoir essayé (fiasco…). Mais je trouve ça étrange de ne se livrer qu’à une seule personne corps et âme. En tout cas je n’ai jamais su faire. Un vrai papillon ou un chien de talus va savoir. En fait j’aime encore à ma façon et d’une certain manière toutes les personnes qui ont croisé ma vie personnelle. Et j’espère bien en rencontrer encore d’autres !
Je ne suis pas du genre, le vin est tiré et il faut le boire jusqu’à la lie.
Mais chacun fait bien ce qu’il lui plaît :
@Benjamin
L’éducation qui a été donnée aux jeunes après la guerre, c’est principalement que la femme n’était plus soumise à l’homme !
Oui, avant guerre les couples étaient plus durables par obligation sociale et avec l’asservissement de la femme. Mon père qui fut premier adjoint de sa commune et qui célébra quelques mariages me racontait qu’il avait retrouvé dans la mairie un vieux code civil dans lequel l’officier d’état civil rappelait à la marie qu’elle devait « entière obéissance » à son époux.
Avant, le couple, c’était l’homme, le chef de famille et la femme un accessoir.
Aujourd’hui, être en couple se fait à deux. C’est forcément plus compliqué.
Les couples bien assortis n’existent que dans les images d’Epinal et les contes pour enfants, pour la simple raison que les intéractions humaines sont en perpétuel mouvement comme cette magnifique statue « la valse » de Camille Claudel en perpétuel recherche de l’équilibre
https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/0/b/e9c096af54ee69f94dec242baa5318c5f0fc61be2e8ec2ede95234bc7f87f6/cda20_claudel_focus_valse_1-tt-width-620-height-663-fill-0-crop-0-bgcolor-eeeeee.jpg?u=https%3A%2F%2Fwww.connaissancedesarts.com%2Fwp-content%2Fthumbnails%2Fuploads%2F2020%2F03%2Fcda20_claudel_focus_valse_1-tt-width-620-height-663-fill-0-crop-0-bgcolor-eeeeee.jpg&q=0&b=1&p=0&a=0
@Cloclo
Je pencherai plutôt vers le papillon, toujours à la recherche d’une belle fleur à butiner 😉
Bien sûr que l’idée du couple est une illusion :
J’avoue j’en ai bavé pas vous mon amour
Avant d’avoir eu vent de vous mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d’une chanson
À votre avis qu’avons-nous vu de l’amour?
De vous à moi vous m’avez eu mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d’une chanson
Hélas avril en vain me voue à l’amour
J’avais envie de voir en vous cet amour
@ Paul
Est ce que vous avez déja pris un complotiste en analyse?
https://www.youtube.com/watch?v=Dj6h0OqUjzY
Ce qui ne change pas c’est surtout l’opinion qu’on a de l’autre….le changement est invisible ou est interprété comme un détournement, car celui ou celle que l’on a choisi est figé dans l’idéal du moment de ce choix.²
En suisse se sont les réservistes qui sont armés parce qu’il n’y a pas d’armée.
Rien à voir avec le deuxième amendement…
Je propose qu’on étende le deuxième amendement… aux vivants. 😊😊
Armons les poulpes!
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/05/30/en-espagne-le-premier-projet-au-monde-d-elevage-de-poulpes-inquiete-les-defenseurs-de-l-environnement-et-des-animaux_6128124_3244.html
Extrait:
« Cela fait des dizaines d’années que les scientifiques tentent de compléter le cycle de vie du poulpe. Ni le Japon ni la Corée n’y sont parvenus. En ce qui nous concerne, nous sommes prêts, se félicite Roberto Romero, le directeur aquaculture de Nueva Pescanova pour l’Espagne. Le poulpe est devenu une des espèces les plus demandées, en particulier depuis que les Etats-Unis se sont mis à le consommer. Il s’agit d’un super aliment, riche en protéines et faible en graisse, sa valeur sur le marché est élevée et sa croissance suffisamment rapide pour que les perspectives de rentabilité soient bonnes. »
Les pieuvres, devant ce nouvel ordre mondial, demandent elles aussi à être armées.
Les baleines exigent qu’on les laisse entrer dans l’OTAN.
Une orque est même venue jusqu’a Paris pour demander d’entrer dans l’U.E.
Cette dernière tuerie m’a vraiment rendu « malade » (entre colère et pleurs)…
Ce pays est vraiment au bord du gouffre, dans un état de déliquescence avancé…
ça me rappelle toujours ce qu’écrivait D.H. Lawrence : « The essential American soul is hard, isolate, stoic, and a killer. It has never yet melted. »
Rien n’a changé.
Coucou,
evidemment çà donne envie de vomir cette actualité.
Est ce que le désordre est plus grand maintenat qu’hier ou avant hier? POur qui, ou ?
Si les grand états nations périclitent , le feront ils dans le calme ou la fureur ?
De quoi avez vous envie, de quoi avez vous besoin, je vous aiderai à vous en passer serait le meilleur slogan politique.
De quoi l’europe a t elle besion pour passer les 100 prochaines années dans la joie et la bonne humeur ?
musique: https://www.youtube.com/watch?v=i3bgATxmemc
Bonne journée
STéphane
La triste illustration des propos de Paul. Une réalité qui nous échappe de ce côté de l’Atlantique.
https://twitter.com/Johnson__joey/status/1530499953944055814
@Pascal
A ce niveau d’accumulation d’armes, on est plus dans le registre de la collection 😉
Étant moi-même atteint du virus de la collectionnite je comprends cet étalage, même si je n’accumule que des choses inoffensives (je me vois mal agresser mon voisin à coup de poêle Godin en fonte émaillée 🙂 ).
Ce n’est pas l’objet qui compte mais l’intension ! 😉
https://www.youtube.com/watch?v=9VDvgL58h_Y
Vous devriez vous méfier Arkao, j’ai eu un voisin qui comme vous collectionnait les poils; il a fini en prison! 😊
Très curieuse histoire du COLT (objet de collection) et parfaite représentation de cette image de l’Amérique qui n’en a pas fini avec son passé.
Effectivement, j’ai une amie qui vit aux USA , Berkeley, et m’a avoué qu’elle même possédait une arme et surtout ne comprend pas pourquoi cela fait débat puisque c’est inscrit dans la Constitution .
Les Russes ont la Vodka , les Américains ont les armes ! Je vous laisse deviner qui sont les plus dangereux !
Juste une petite interrogation à propos des armes en général.
Même si on est pas d’accord avec le 2ème amendement US et Donald Trump qui propose d’armer tous les citoyens pour qu’ils puissent se défendre face aux agresseurs, il faut bien reconnaître que c’est précisément ce que nous faisons en Ukraine: armer un pays agressé pour qu’il puisse riposter.
Aurions-nous deux approches contradictoires d’un même sujet ?
S’armer contre un plouc qui ne vous a rien fait dont vous imaginez qu’il vous agressera un jour et se défendre contre un agresseur qui vous a agressé, ce sont deux histoires sans rapport l’une avec l’autre. Vous m’inquiétez en imaginant qu’il y aurait un rapport quelconque entre les deux scénarios.
Bougrement d’actualité!
https://www.arte.tv/fr/videos/087429-000-A/two-minutes-to-midnight/
Aie! Je voulais écrire bigrement et j’ai écrit bougrement…
Qui est le mauvais bougre?
@ PJ
Excusez-moi mais, sauf erreur, à Uvalde (comme dans d’autres tueries), ce n’était pas un plouc inoffensif puisqu’il a fait 21 victimes. Comment le qualifié autrement que comme agresseur, au même titre que la Russie vis-à-vis de l’Ukraine?
Le problème est celui des armes et de leur existence, sans elles, il n’y aurait ni drame à Uvalde, ni guerre en Ukraine. Et j’ai un peu de mal à penser qu’il existe de bonnes armes.
En Ukraine, on arme les militaires (ou milices) contre un agresseur lui même lourdement armé mais on n’arme pas la population au sens large. Et que je me souvienne, les USA ne sont pas en guerre. Ou pour le moins, pas encore.
@Pascal
Signalons quand même que tous les hommes (jusque 60 ans) doivent rester au pays pour se battre et que dans ce cas, on arme une bonne partie de la population. Mais sur le fond rien ne change, on aide l’Ukraine à se défendre contre un agresseur et je ne vois pas d’autres mots pour qualifier le meurtrier d’Uvalde.
@Pietro Beretta l’armement de l’ukraine et la formation dispensée ne date pas du franchissement des frontières du 24 février, mais au moins de 2014.
Les livraisons actuelles ne sont que du recomplètement de stocks épuisé et de l’adaptation à la menace.
@Ruiz
Oui, et alors? il s’agit bien d’armer un pays pour qu’il puisse répondre à une agression. Ce que nous acceptons. Or, le meurtrier d’Uvalde est lui aussi un agresseur, pourquoi les victimes ne pourraient-elles pas se défendre ?
Comme je l’ai dit plus haut : il me semble que le vrai problème est celui des armes et de leur existence, sans elles, il n’y aurait ni drame à Uvalde, ni guerre en Ukraine.
Vous continuez à mélanger l’avant et l’après, le fantasme d’une agression à venir et une agression ayant eu lieu, etc.
pour apporter une approche plus culturelle à ce problème de diffusion des armes aux USA j’ai pensé que vous inciter à lire cet ouvrage : Les Armuriers d’Isher , A.E. Van Vogt (1951) pourrait éclairer sous un angle différent cette proclamation qui s’affiche sur toutes les armureries : « Etre armé c’est être libre » . Van Vogt y décrit le pouvoir de la Guilde des Armuriers face à l’impératrice Innelda .
Toute ressemblance avec des faits actuels est malheureusement crédible .
Bonne lecture ;
Bonsoir Paul,
Comme le soulignent un certain nombre d’intervenants, dans votre dernière vidéo (et vos derniers commentaires) vous ne semblez pas trop « optimiste » quant à la tournure actuelle des événements.
Est-ce parce que notre monde (dit) « moderne » n’a jamais été aussi proche (depuis bien longtemps) des dystopies écrites depuis le 20ème siècle ?… Pour une grande partie de l’humanité, notre réalité actuelle n’est-elle pas trop proche des récits de sciences fiction les plus sombres ?…
Après tout et malgré toutes les avancées technologiques développées au cours des dernières décennies (théoriquement synonymes de « progrès »), nous semblons « régresser » vers les pires heures sombres que les sociétés humaines aient pu connaitre, ce qui se traduit par une montée des insécurités (environnementales, sanitaires, géopolitiques, économiques, sociales, culturelles, morales, …) et des violences (guerres, terrorismes, meurtres de masse, populismes, totalitarismes, …).
Et en réponse à ces difficultés qu’est-ce que nos « élites » (nous) proposent ?… Des programmes socio-politiques raisonnables offrant de vraies possibilités d’un avenir qui, à défaut d’être lumineux, ne soit pas cataclysmique pour nos enfants (voire nos petits enfants ou arrières petits enfants selon son âge) ?!… Que nenni !!! Nos « élites » nous proposent des voyages dans l’espace vers de nouvelles contrées à saccager… Ou la création d’univers parallèles virtuels avec des intelligences artificielles nous ouvrant la voie vers de nouvelles utopies… Bref… La fuite en avant face à l’échec qui se matérialise !
Encore une fois : c’est comme sur le Titanic ! Alors que le bateau a heurté l’iceberg et que les voies d’eau se multiplient, que le bateau est inexorablement parti pour couler, seuls ceux qui sont en fond de cale font face à la réalité et les plus perspicaces du pont au-dessus devinent ce qui se trament… pendant ce temps, sur le pont supérieur, la situation n’est pas encore suffisamment catastrophique pour ne pas continuer à écouter de la musique, à danser, à rire et à boire des coupes de champagne à la lueur des lustres d’un environnement luxueux… Et, parmi ceux de cet ultime étage du navire qui savent ce qui se passe tout en bas, rien ne presse : après tout, il sera toujours temps de monter dans une des quelques (et rares) barques de secours lorsque la situation deviendra désespérée.
Pour finir, j’ai eu pas plus tard que ce soir une conversation avec mon fils aîné concernant cette récente tuerie aux USA. Ce qui le perturbe le plus, c’est l’âge du meurtrier : 18 ans ! C’est un jeune qui a commis ce geste à la fois fou et désespéré… Et mon fils s’interroge profondément sur le « pourquoi du comment ». Et pour lui, ce n’est pas juste une affaire de culte des armes et de l’auto-défense !
En guise de conclusion à notre échange, mon fils m’a souligné quelque chose qui depuis me travaille tant cela sonne juste : quand ils étaient adolescents/jeunes adultes, ses grands-parents ont eu à (re-) construire un avenir ; quand j’était adolescent/jeune adulte, moi je portais (fièrement sur mes t-shirts) un « NO FUTURE » pour pourvoir me construire un avenir différent de celui que m’offrait le « système ». Lui (en tant pré-adolescent) vit un « NO FUTURE » …
Le désenchantement des plus jeunes, n’est-ce pas ça le plus inquiétant pour l’avenir de l’humanité ?
« Le désenchantement des plus jeunes, n’est-ce pas ça le plus inquiétant pour l’avenir de l’humanité ? »
Etre désenchanté, désillusionné et désespéré c’est le début de la réalité, mais je concède que c’est extrêmement perturbant, gênant, voir carrément insupportable à vivre. Pourtant…
Désenchantement des plus jeunes – pas des vieux croutons comme vous cloclo, cré vin diou, c’est pas évoquer les licornes, que de s’inquiéter qu’à 10 ans les gamins n’ont déjà que l’angoisse au ventre et je parle de ceux qui ont trois repas par jour hein – bref un peu moins de cynisme de la part de ceux qui sont revenus de tout a force d’éxpériences professionnelles – l’éxpérience après tout n’est que le nom que chacun donne à ses erreurs (O.W)
Mais je ne suis pas un vieux crouton ! D’où tiens-tu cela !
Sinon tu pourrais me parler de l’enchantement ou du désenchantement à 10 ans ?
J’ai un petit garçon de 9,5 ans. J’ai vécu à son âge grosso modo les mêmes craintes ou joies que lui à ce que l’on peut échanger tous les deux. J’ai eu dix ans à la toute fin des années 70. Sérieux le Monde et les conditions de vie étaient différent pour un enfant de 10 ans ? Quels bobards mériteraient donc d’être protégé et maintenue de devant leurs yeux enfantin ?
Bah disons qu’a ton époque, on ne devait pas parler de sauver la planète comme horizon, que le chômage de masse était une notion plutôt floue, que l’école publique n’étaient pas encore ghettoisée comme depuis 20 ans….les taux de suicide chez les 15-20 ans sont en constante augmentation – pas de façon spectaculaire certe – mais c’est un indicateur du malaise.
Alors certes les gosses d’aujourd’hui sont souvent matériellement bien mieux lotis que nous l’étions, ils ont accès à beaucoup plus d’offres culturels – mais ils subissent aussi plus souvent la séparation de leurs parents ou l’indisponibilié de ceux là car les deux sont forts occupés par leur travail – il y a une pression à l’école – insidieuse – car on ne fait plus redoubler et on donne le bac à tout le monde ( 90% de réussite !) – mais une selection plus forte à la sortie pour l’emploi.
Pour infio j’ai un gamin de 11 ans et une fille de 14 ans – anecdote amusante ou pas d’ailleurs – mon fils est très sensible – à 11 ans il refuse de voire un film Marvel – alors qu’il apprécie les super-héros car il a peur du réalisme de la violence – on a eu de cesse donc de lui éviter l’exposition aux scènes de violence vià les écrans – bah c’est à l’école qu’il a vu le 1er sang couler quand un camarade en a poignardé un autre dans la cour de récréation – ( Collège Jean Renoir – 69250 Neuville sur saône – février 2022 – pour source internet)
Si moi un truc m’a très bien marqué. Je vivais dans un petit village du sud est de la France, et à l’école primaire tous les enfants rentrés chez eux à midi. Et le midi, après mangé, on regardait la blonde, de Midi Première (https://www.youtube.com/watch?v=xnTa1IcAe4Y). Et surtout le journal de 13 heures.
Et j’ai incrusté en moi un journal particulier de TF1 sur la révolution en Iran où l’on brûlait de drapeau américains. J’étais passionné de Mickey Mouse et de Disney, je regardais les westerns, et j’ai découvert à cette occasion que d’autres avaient un dieu qu’ils appelaient Allah et que c’était pas forcément des amis du petit catholique en herbe que j’étais préparant sa communion solennelle . Je te passe toutes les guerres qu’on voyait à l’époque, tous les attentats divers et variés en Allemagne, en Italie, les archives de l’INA sont instructives en la matière (https://www.youtube.com/c/Inaactu/search?query=iran).
Désenchanté à 10 ans et alors ?
Et c’est à cette époque que définitivement j’ai trouvé que l’orthographe et la grammaire était un truc pénible…
@ Cloclo,
Sérieusement, oui le monde à la fin des années 70 ou à la fin des années 80 (ce qui me correspond bien plus) était bien moins incertain/inquiétant qu’il ne l’est aujourd’hui.
Il faut ouvrir les yeux : nos enfants sont bien plus exposés à des situations/expériences « négatives » que nous l’avons été au même âge.
Allons, pour un enfant de 10 ans, quelques soient les époques, le dessillement est le même processus et du même ordre.
Ce qui me gêne dans ta perception, c’est qu’elle revient objectivement à dire que : c’était mieux avant !
Alors effectivement les jours et les années dans les trous du culs du monde se ressemblaient assez et encore bien avant, les fils faisaient ce que faisaient leurs pères, mais le Monde était-il moins inquiétant, moins incertains objectivement ?
Ben moi j’en suis pas certain. Juste tu sembles plus « conscient » de la finitude de l’espèce, et que la Terre est unique, et que le Ciel est de plus en plus lointain et flou…
@ Cloclo,
« Ce qui me gêne dans ta perception, c’est qu’elle revient objectivement à dire que : c’était mieux avant ! »
C’est parce que tu vois dans ma réponse que le verre à moitié plein… alors que moi je regarde le verre à moitié vide 😉
Je ne dis pas que c’était mieux avant : je dis juste que le monde était certes inquiétant et incertain dans notre enfance (la guerre froide, l’émergence du sida, l’explosion du chômage de masse, …) mais beaucoup moins qu’aujourd’hui. Et surtout, nous avions encore des raisons de croire que les choses pouvaient s’améliorer pour les générations futures.
Jeune, nous avons eu la « chance » de voir le mur de Berlin tomber, le bloc soviétique s’effondrer (mettant fin à plusieurs décennies de guerre froide), l’Union Européenne naître, voir de réelles avancées médicales qui allaient faire reculer la mortalité, de voir de réelles avancées technologique (informatique, téléphonie, …) qui allaient nous simplifier l’existence, …
Toute ces choses que j’ai pu voir entre mes 10 et 20 ans étaient de réelles sources d’espoir d’un avenir (à défaut d’être totalement « meilleur ») plus rassurant au regard des défis auxquels nous faisions face.
30 à 40 ans plus tard, le constat est que les lueurs d’espoir sont maigres pour nos enfants : la liste des problèmes/crises ne fait que s’allonger (avec un temps de plus en court pour les résoudre/gérer) et les prémices de solutions proposées par nos « élites » occidentales ressemblent plus à de la poudre de « perlimpinpin ».
Je pense que ceux nés entre 2000 et 2020 vont vivre des vies identiques à ceux nés entre 1890 et 1910 : ils passeront de crises (géopolitiques, sanitaires, climatiques, sociales, économiques et financières, …) en crise jusqu’à proche de leur mort là où, nous (et nos parents), nous auront eu la chance d’avoir des périodes d’accalmie entre deux crises .
https://www.youtube.com/watch?v=lzGmpqN9zZc
Ca se laisse écouter…
Je lui préfère « Léo »
https://www.youtube.com/watch?v=GJvP9R9otmQ
Je rejoins votre fils dans son interrogation d’une desépérance habitée de haine d’un gamin de 18 ans qui ne vit pas dans un pays en guerre – la 1ère cause de mortalité violente dans le monde – devant les guerres, attentas, homicides – c’est le suicide .
La dogmatique rationalité qui est notre notre nouvelle boussole pour diriger la communauté humaine est surement trop programmatique pour être ralentie par la commotion ontologique.
Quand les jeunes ont ils été enchantés ?
Il n’espère qu’une chose, dézinguer ce vieux monde (ou ce monde de vieux ? 😉 ou bien encore le laisser choir pour reconstruire ailleurs.
N’est-ce pas là une répétition éternelle ?
Le nouveau monde ne nous appartient plus et rien ne dit qu’il entrera dans nos critères de beauté.
Pourquoi les jeunes nous écouteraient quand on leur répète à l’envie que le monde qu’on leur laisse est pourri et qu’on n’a pas su faire autrement ? Autant qu’ils nous ignorent et fassent leur chemin.
@ Pascal,
« Pourquoi les jeunes nous écouteraient quand on leur répète à l’envie que le monde qu’on leur laisse est pourri et qu’on n’a pas su faire autrement ? Autant qu’ils nous ignorent et fassent leur chemin. »
Le problème, ce qu’il y tellement d’embuches, d’obstacles et de défis qui se dressent devant eux qu’il ait bien difficile d’envisager le moindre début d’un chemin autre que celui qui nous leur avons tracé !
C’est le message que m’a fait passé mon fils : pour sa génération, il n’y a pas de perspective d’un avenir autre que celui sombre et inquiétant qui se profil pour eux (fait d’effondrements et/ou renoncements à des progrès dont ont profité leur parents et grand-parents).
Nous sommes certainement d’un âge proche vous et moi, et nous faisons partie de cette génération né avec une cuillère en argent dans la bouche. Cette cuillère en argent est celle des trentes glorieuse, c’est ce que vous appelez le progrès.
D’une part, si vous remontez même seulement d’une ou deux générations avant, certes mon grand père (né en 1903) a vu le « progrès » technologique et les avancées sociales mais c’était en traversant 2 guerres mondiales, en vivant les bouleversements de la ruralite. Quelle lisibilité avait il sur son avenir ? Il avait seulement la chance de ne pas être abruti par un flot continu d’information qui aujourd’hui nous paralysent.
D’autre part, notre génération (occidentale) à le devoir de reconnaître que notre « progrès » s’est fait sur le dos et l’exploitation des autres peuples, que nous avons eu accès à tant de biens de consommation, uniquement parce nous payons des multinationale pour aller exploiter, esclavagiser des enfants qui fabriquent nos smartphones en Chine, d’autres au Bangladesh pour faire nos vêtements, que si nous avons de l’électricité nucléaire « pas cher » c’est parce que nous pillons l’uranium du sol africain sans que ça profite aux populations locales dans la misère. Enfin, notre « beau progrès » est devenu la première cause des maladies humaines aujourd’hui.
Nous avons ce devoir d’honnêteté envers nos enfants pour leur dire combien nous avons été aveugles et que le luxe de notre « progrès « (occidentale) a du sang sur les mains et ravagé la planète.
C’est pourquoi l’avenir de nos enfants n’est, ne peut pas être dans la continuité des erreurs de leurs parents. Le destin de la jeunesse est toujours d’inventer l’avenir qui nest jamais écrit, même si, comme dirait Paul, nous nous inscrivons dans un certain déterminisme. Chaque être humain pensant peut choisir en conscience parmi les chemins qui s’offrent à lui, celui qui sera le sien. Les élèves d’Agro Paris Tech en sont l’exemple me semble t il.
@ Pascal,
Pour le coup, je pense que les trajectoires de vie de nos enfants vont s’inscrire d’une forme de déterminisme : rien que sur le plan environnemental et climatique, quelque soit le coup de barre que nous pourrions donner dans les semaines, mois ou années à venir pour infléchir la trajectoire, les effets de changement d’orientation se ressentiront que bien après que la planète nous aient fait savoir que « trop c’est trop » (parce que, comme pour le paquebot Titanic, entre le mouvement de barre et le changement effectif de trajectoire, il y un temps de latence).
Nos enfants vont être comme nos grands-parents (ou arrières grands-parents) nés entre 1900 et 1910 ont été : ils feront face à des successions de crises majeurs… ce dont nous avons été préservés sur nos 30 à 50 premières années, selon l’année à laquelle nous sommes nés.
Bon sinon, dans cette réalité alternative, ils ont trouvé la solution à la violence criminelle par arme aux USA.
Bonne nuit
Vieux remake de Carnaval version NRA ! 😉
La tuerie de » Buffalo » me rappelle un évènement raconté ( probablement chez Howard Zinn ) : Il y avait une communauté noire du temps ( ? ) de la ségrégation et qui a réussie à plus que survivre économiquement et donc à s’ enrichir . Elle fut massacrée . Mais qui s’intéresse encore au passé ?
Rien à voir avec les tueries impliquant des adolescents névrosés qui ont accès à des armes de guerres .
L’ OMS devrait prévoir un programme mondial de psychothérapie à très grande échelle . J’ai bien peur qu’il soit un peu tard .Mais , sait-on jamais ?
Le pogrom de Tulsa en 1921.
J’ai lu que son job sera de fermer le ministère de l’éducation ; et de renvoyer ces compétences aux niveaux…
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@Pascal (suite) Mon intérêt pour la renormalisation est venu de la lecture d’un début d’article d’Alain Connes*, où le « moi »…
» Cette petite église sans ornements est depuis longtemps considérée comme la plus ancienne de la ville suisse de Lucerne.…
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https://hervey-noel.com/wp-content/uploads/2015/04/cartes_hommage-a-shitao3_hervey.jpg
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