Je constate une discussion parfois assez vive sur ce fil entre de vilains proaméricains et de vilains prorusses. Et naturellement, les esprits s’échauffent, car enfin les gens d’en face sont des vilains n’est ce pas.
Je veux proposer mon point de vue personnel. Je suis d’autant plus concerné que je dois avouer être touché par ces deux afflictions. En effet, je suis à la fois proaméricain et prorusse ! Au moins dans le sens où je trouve chacun de ces deux pays intéressant et remarquable. Double maladie, mon cas est grave.
Je choisis une ligne de conduite simple : me laisser aller à chacun de ces deux penchants coupables… Sauf.
Sauf quand ce n’est VRAIMENT pas le moment !
Par exemple en 2003 je n’étais pas proaméricain. Parce qu’un criminel nommé George Bush, mentant à ses concitoyens et au Monde, ordonnait l’invasion d’un pays, coûtant au final des centaines de milliers de vies, guerre parfaitement évitable.
Et en 2022 je ne suis pas prorusse. Parce que Vladimir Poutine semble bien sur le point d’ordonner l’invasion d’un pays, guerre parfaitement évitable, basée sur le mensonge, coûtant allez savoir combien de vies, ce qui le mettra dans la même catégorie de criminels de masse où se trouve déjà George Bush. Au tribunal de Nuremberg on appelait ça le « crime contre la paix »
Et oui la Russie a des intérêts de sécurité légitimes. Oui, le pouvoir ukrainien est loin d’être au dessus de tout reproche, il suffit de revoir le film des évènements de la crise de 2014-2015. Mais non, ça ne fournit absolument aucune justification à Poutine pour attaquer l’Ukraine !
Pas davantage que l’argument « les Américains ont subi une grave attaque terroriste, on peut bien comprendre qu’ils envahissent l’Irak » n’était convaincant.
Ces arguments sont ce qu’on appelle des non sequitur, c’est à dire que ça n’a rien à voir, comme « Il fait beau, donc les poules ont des dents », deux membres de phrase sont rejoints par un « donc » alors qu’ils n’ont aucun rapport.
Laisser un commentaire