Il nous est demandé à chacune et chacun trois définitions encadrant le point de vue que nous entendrons défendre. Voici les miennes.
PIB :
Le produit intérieur brut est la somme des valeurs ajoutées. Les valeurs ajoutées sont les profits : la différence entre le prix de vente et le prix de revient. Plus le rapport de force entre vendeur et acheteur est défavorable à l’acheteur, plus le vendeur peut imposer un prix de vente supérieur au prix de revient. Le second facteur déterminant du PIB, après le volume des transactions, est donc un rapport de force favorable aux vendeurs et défavorable aux acheteurs.
Concentration de la richesse :
La concentration de la richesse se mesure par le coefficient de Gini. Plus la richesse est concentrée, plus le ressentiment croît dans la population. Le coefficient de Gini d’une nation constitue ainsi une bonne mesure de son risque de guerre civile.
Niveau des taux d’intérêt :
Les taux grimpent quand l’économie est florissante, rappelant l’origine du taux dans la « part » : la part de richesse obtenue par le propriétaire dans l’ancien contrat de métayage ; les taux grimpent également quand l’économie est au fond du trou parce que les prêteurs, méfiants alors quant à la capacité des emprunteurs à rembourser, incluent dans le taux exigé une prime de risque « de crédit », de risque de non-remboursement.
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