J’ai retrouvé de vieux livres au fond d’une malle que j’avais lus il y a bien longtemps !
Le premier, La mort de la Terre est ancien, 1906, de R. H. Rosny Aîné parle de la place de l’homme dans l’univers.
Dans un futur lointain, la Terre est devenue un immense désert desséché du fait de sa surexploitation par l’espèce humaine. Les quelques communautés restantes limitent les naissances et incitent les humains à pratiquer l’euthanasie pour obtenir une mort plus rapide. Targ, sa femme, sa sœur, et leurs enfants, les derniers sur Terre encore prêts à survivre, partent à la recherche d’eau et de nouvelles terres pour reconstruire. En parallèle, une autre race d’êtres mi-vivants mi-minéraux prospère sur les ruines de la civilisation humaine : les ferromagnétaux.
Le second, S’il n’en reste qu’un, plus récent : 1946 de Christophe Paulin dont le titre me fait penser au vôtre Le dernier qui s’en va éteint la lumière. La fin du monde a eu lieu, se pose alors la reconstruction du monde : Plan B ou Plan C ?
S’il n’en reste qu’un » est un roman apocalyptique écrit sous le pseudonyme de Christophe Paulin par l’écrivain Jean Merrien dont le vrai nom est René de la Poix de Fréminville.
Une fois l’homme disparu, combien de temps peut durer le mouvement qu’il a imprimé aux choses ?
L’auteur réussit à peindre l’homme seul et à nous conter, avec crédibilité, ses errances, son organisation, sa lutte contre la végétation, la solitude, contre l’humidité, le vieillissement et le désespoir.
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